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Romuald a écrit:
Ce message ne va pas faire avancer le débat mais qu'est-ce qu'on se fait chi.. en ce moment.
http://www.ladepeche.fr/article/2009/08 … leves.html
La Mairie veut des toutous bien élevés !
Animal. Dans le cadre de Toulouse plage, la mairie de Toulouse instaure des rendez-vous ponctuels pour prendre en charge les toutous et leurs maîtres
.../« Toulouse aime les chiens, puisqu'elle en compte environ 50 000, précise Jean-Michel Fabre, élu chargé de cette question à la mairie. Mais il faut que ces animaux continuent à être aimés des Toulousains ». Or, l'état des trottoirs en ville laisse parfois présager plus de grogne que d'amour à l'égard de ces amis à quatre pattes ! « Deux axes fixent le cadre de cette opération estivale, reprend l'élu. La première destinée aux enfants dans les centres aérés afin qu'ils apprennent comment se comporter avec un chien et la seconde à destination d'un public adulte qui a parfois bien du mal à gérer son animal ».
Au vu de leur fréquentation, ces cours recueillent un franc succès : « J'ai un boxer de 2 ans, remarque Gaêlle, 25 ans. Je peine à me faire obéir surtout dans les rappels. Quand on se sent un peu perdu dans la relation avec son animal, on prend vite de mauvaises habitudes. Ce genre de cours est précieux ».
Car voilà bien le problème souvent rencontré par ces propriétaires toulousains : quel comportement adopter dans la cité avec son chien pour lui inculquer des règles de citoyenneté, dont le volet propreté est certainement l'un des plus importants.
En 2008, la brigade des incivilités a relevé près de 670 infractions sanctionnées par une amende de 38 € pour n'avoir pas appris à son chien à respecter la chaussée. « Une question incontournable, reprend Jean-Michel Fabre. Avec plus de 5 tonnes de déchets canins par jour en ville, la question de la régulation se pose en terme de santé publique »./...
http://www.ladepeche.fr/article/2009/08 … orain.html
Du 25/09/2009 au 18/10/2009
Toulouse. Les artistes font le Printemps de l'art contemporain
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http://www.ladepeche.fr/article/2009/08 … oyers.html
Le Pays Tolosan glisse sa carte dans tous les foyers
Intercommunalité. Le plus grand pays de Midi-Pyrénées veut «booster» le nord toulousain avec des zones vertes.
Ce territoire est bien bizarre, il correspond à un découpage de l'interscot mais ne recouvre aucune réalité géographique, historique, ou même sociologique entre extreme Ouest du 31 et Est / Nord Est de l'agglomération.
Certaines communes de ce pays auraient pour vocation à être incluses dans la "métropole " toulousaine d'autres pas ...
Il n'y a pas superposition Pays /SCoT dans les périmètres. Le Pays Tolosan est un peu plus vaste et comporte une part de Communes qui sont dans le SCoT de la grande agglo toulousaine.
Cela dit, il est vrai qu'il n'est pas un territoire de vie "naturel" : il sonne un peu comme une somme de territoires interstitiels entre l'agglo toulousaine et les territoires des départements voisins. Par ailleurs, il est très largement imbriqué dans son fonctionnement à l'agglo.
J'aurais personnellement tendance à penser qu'une très large part de ce territoire, voire la totalité, aurait vocation à rejoindre la métropole, tant le destin est commun.
Oui disoins que ce territoire fait partie de l'aire urbaine toulousaine.
De là à intégrer (en suivant la logique de l'aire urbaine) 342 communes dans la métropole toulousaine ... ...
http://www.lesechos.fr/medias/2009/0825//300371358.pdf
Le nombre de logements autorisés en Midi-Pyrénées est en chute de près de 50% de juillet 2008 à juillet 2009.
C'est le pire résultat de toutes les régions et c'est bien supérieur à la baisse de 30% en France.
Il serait intéressant de connaître les variations interne à Midi-Pyrénées afin de voir si Toulouse est aussi touchée ou si c'est surtout les "villes à Robien" telles que Rodez,...
merci Guilhem pour cet article.
On est très durement touché, comparé à l'Aquitaine et Languedoc Roussillon, mais aussi par rapport à des région de moindre croissance (comparativement parlant) comme PACA ou Rhône-Alpes.
Pour les villes de Robien, je pensais aussi à Montauban.
Toulouse ? Elle est atteinte, c'est sûr. Le reste de Midi-Pyrénées représente nettement moins de la moitié de la construction. Donc la Haute-Garonne s'est aussi prise un coup. Reste à savoir avec quelle violence.
Il faut voir le phénomène sur le long terme. Les promoteurs locaux avaient prévus que le réajustement serait brutal, car il y avait eu pendant plusieurs années une production pléthorique, pas toujours écoulée (ou des projets qui n'ont pas toujours démarrés). Il semblerait que justement la période récente que je qualifierais de "sans projet" a permis d'assainir la situation sur l'agglo toulousaine (je ne parle pas des villes moyennes saturées par le locatif défiscalisé). On pourrait avoir quelques signaux plus optimistes prochainement.
Par nature, les données de la construction sont très fluctuantes d'une année sur l'autre et se cantonner aux logements autorisés ne donne pas la mesure de l'activité réelle. Pour une bonne vision des dynamiques sur le logement neuf il faudrait disposer de toutes les données (logements démarrés effectivement (qui ont parfois fait l'objet d'un dépôt de PC il y a un an ou plus), évolution des prix de vente, état du stock et niveau des ventes notamment).
Il n'en reste pas moins que ce chiffre révèle un risque de pénurie et de tension sur les acquisitions de logements neufs pendant plusieurs mois (mais n'est ce pas de l'intérêt des opérateurs du logement pour les négociations de prix).
@ invité01 :je suis partisan, si la métropole prend nombre de compétences et de moyens financiers aux départements et aux Régions, qu'elle soit réalisée à l'échelle de l'aire urbaine : cela permettrait d'avoir un périmètre d'action qui corresponde mieux aux fonctionnements des habitants. Que serait une métropole circonscrites au limites de l'agglo avec par exemple l'ensemble des compétences voirie ou transports collectifs ? De quels moyens disposeraient les territoires "en reste" ? Vers qui se tourneraient-ils ? Vers les départements voisins ?
Dans l'autre sens, je comprend tes inquiétudes : comment faire fonctionner (techniquement et politiquement) une métropole de 342 communes qui gérerait les ordures ménagères, la planification urbaine, les espaces verts, ...
La difficulté est que la métropole pourrait être conduite à assumer des compétences qui nécessitent une échelle large et des compétence du quotidien et de proximité. Pour le coup, je ne sais pas comment va s'en sortir le législateur ...
Ne vous inquiétez pas, aux niveaux des agences d'archis la charge de travaille redémarre, et de nombreux permis de construire de logements sont en cours d'élaboration. A ce niveau de la chaîne de production c'est repartis. C'est maintenant le secteur du BTP qui va souffrir dans l'attente que ces futurs permis atteigne le stade des DCE (Dossier de Consultations des Entreprises, environ 3 à 6 mois après le dépôt d'un PC). Auparavant (dernier 9 mois), les chantiers tournaient à plein régime car lancés avant la crise, tandis que les boîtes concernées par les phases études (BE, cabinet d'archi, bureau de contrôles, géotechniciens, géomètres...) dégraissaient à tour de bras faute de travail. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Pour confirmer ce que l'on disait plus haut : le marché de l'immobilier neuf en Midi-Pyrénées ne se porte pas si mal que ça actuellement lorsque l'on regarde le niveau de vente et le stock :ventes plutôt nombreuses,nettement supérieures au mise en vente, stock en très forte baisse (inférieur à 1 an pour le collectif).
http://www.lesechos.fr/medias/2009/0825//300371361.pdf.
L'activité de construction va probablement redémarrer significativement, ainsi que les dépôts de PC avec probablement un temps de retard ... . Il n'en reste pas moins que certaines opérations déjà autorisées auparavant (et elles sont nombreuses) mais non encore démarrées pourraient servir de tampon pour amortir les choses durant cette pahse de creux. On peut par exemple le repérer à la ZAC Montaudran qui, après un départ poussif, se développe plus rapidement avec des opérations dont le PC a déjà été accordé de longue date.
Comme on le savait Toulouse n'est pas le repère de personnes riches ... mais pourtant il y en a plus qu'à Bordeaux par exemple !
Article du Monde
Neuilly – qui compte plus de 7 600 assujettis à l'ISF, le 7e arrondissement parisien et la ville de Croix près de Roubaix détiennent, eux les records de patrimoine par contibuable soumis à l'ISF avec un patrimoine moyen estimé à 3,4 millions d'euros. En province, les villes qui abritent traditionnellement une bourgeoisie industrielle, comme Bordeaux (3 480 assujettis), Lyon (7 088), Nantes (3 847) ou Marseille (6 205) sont également bien placées, en compagnie des hauts lieux de la Côte d'Azur, comme Cannes (2 300), Antibes ou Hyères.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ … L-32280184
Infographie des échos à ce sujet
Ils citent Nantes et Bordeaux ... Toulouse n'est pas citée. C'est normal, ils parlent de l'héritage des bourgeoisies industrielles.
Pour Toulouse, d'après vous, d'où vient ce chiffre? cadres des hautes technologies? cadres aéronautique et espace? mélangées avec une ancienne bourgeoisie marchande ?
C'est l'augmentation du prix du foncier qui gonfle les statistiques de l'ISF, il est normal que ce soit dans les villes où les logements sont les plus chers qu'il y ait le plus d'assujetis ...
http://www.ladepeche.fr/article/2009/08 … rtier.html
Immobilier : les prix quartier par quartier
Logement. Selon les derniers baromètres, les prix continuent de s'assagir et permettent de devenir propriétaire sauf au centre ville où la baisse n'a pas lieu.
http://www.ladepeche.fr/content/photo/b … 0_zoom.jpg
carte prix immobilier à Toulouse
En quoi Toulouse devrait-elle être citée ? Elle est presque aussi peuplée que Lyon mais le nombre de ses ménages concernés par l'ISF la rapproche davantage de Nantes. De plus, comme décrit plus haut, ce ne sont pas des fortunes professionnelles, mais davantage de petits patrimoines qui ont pris de la valeur avec la hausse immobilière récente. Il ne faut pas s'attarder sur l' "importance" toulousaine. Nous n'avons eu ni la structure économique locale nécessaire à l'émergence d'un capitalisme réel (sauf pastel ou blé au XVIIe), ni la mentalité entrepreneuriale surtout au XXe siècle, avec le développement des images d'Epinal sur notre ville qui n'arrangent rien (ville de la fiesta, l'Espagne qui pousse sa corne, fierté de la ville rebelle, etc). Résultat, nous avons hérité du dynamisme propre à celui d'une ville de petit notables administratifs... c'est dire.
Les quelques figures qui ont pu faire quelque chose sont restés assez confidentielles dans le milieu (Courtois de Viçose et cie).
Concernant le classement, ma surprise vient plutôt de Nice que je vois absente malgré 50 % de population de plus qu'à Bordeaux et une réputation de lieu à "haut patrimoine". Serait-ce une ville sans ISF en résidence principale ?
Des nouvelles du front de l'exposition l'exposition 45-75 : j'ai été assez déçu. Très peu de textes.
Au départ, je m'étais trompé et j'étais parti au Centre Méridional d'architecture pour la Ville. D'ailleurs, le CMAV récupèrera l'exposition des Beaux-Arts très prochainement mais sous une autre forme.
La demoiselle à l'entrée du CMAV avait l'air de signifier que l'exposition serait différente, notamment parce que le CMAV n'a pas les mêmes moyens en termes de locaux. Avec du recul, il n'y en a nullement besoin.
Je vous invite tout de même à aller aux Beaux-Arts avant la fermeture de dimanche. Les quelques documents, photographies essentiellement, sont de très grande valeur pédagogique. J'en ai même pris des photos mais j'ai la flemme de les mettre sur sur des e-folders (désolé pour le néologisme éventuel).
Je vous livre mes impressions du Toulousain de Paris que je suis sur mes dernières 24h à Toulouse :
- Arrivée à Marengo : dans la ligne A, étonnement de voir le métro se vider autant à Jean-Jaurès (la ligne B semble bien "prendre"). La population qui descend de la rame et la population qui reste sont totalement différente. J'en étais assez frappé, un peu comme lorsqu'on passe des quartiers de la Rive Gauche à Paris à ceux au Nord de Réaumur Sébastopol sur la ligne 4. Mais à Toulouse, le changement sociologique s'est opéré d'un coup.
- Mirail ce matin : j'ai revu avec beaucoup de joie et de tristesse ma chère université. Le cube à l'entrée n'obtient toujours pas grâce à mes yeux. Administration (pour ce que j'ai vu ce matin) vraiment incompétente. Etudiants qui avaient l'air hagard. Je ne me suis pas attardé car on m'attendait pour un tour en voiture entre Jolimont et La Terrasse.
- Saint-Jean et L'Union : je mesure à quel point une grande partie de la population de cadres moyens ou cadres+ ont déserté Toulouse pour se replier dans certaines zones hors de Toulouse. Le contraste est frappant avec la ligne A du métro. Il n'y a assez peu de mixité réelle dans cette ville malgré tout ce que l'on dit, et je ne vois pas quelle politique pourrait ramener de la mixité étant donné que c'est la ville-centre qui souffre d'un niveau de paupérisation nettement plus élevé que la 1e couronne immédiate. Si l'on fait dans de la sociologie politique, dans n'importe quelle autre région française, on aurait - en toute hypothèse - eu une ville-centre plutôt bien à gauche ceinturée d'une typologie socio-politique périphérique plutôt de droite pour des communes telles que L'Union, Saint-Jean, Balma, Blagnac, Tournefeuille, Saint-Orens, Ramonville-Saint-Agne... Je n'avais jamais réellement formulé la chose, mais c'est mon petit tour d'aujourd'hui qui m'a fait réaliser le nombre de communes aisées autour de Toulouse, je ne savais pas pour Saint-Jean et L'Union. On croirait voir des "Lardennes" partout.
- aujourd'hui : que de monde dès que l'on arrive au pied de Jean-Jaurès et surtout à Alsace-Lorraine. Beaucoup de jeunes dans le vent. J'avais l'impression d'être à Saint-Germain des Prés vu le nombre de jeunes branchés sortants de couverture de magazines de mode.
- Quartier Hotel Dumay/rue de la Bourse/rue Tripière, Port de la Daurade : pas mal de boutiques de gros, une population assez mixte, mais l'assemblage est original mais sans aucune communication entre elles : les babos alternatifs et les bobos davantage bourgeois que bohèmes.
Désolé pour le style, c'était pour livrer quelques impressions à chaud.
Mais j'ai été heureux de pouvoir m'attarder à discuter avec deux personnes, juste comme ça :
- une étudiante de l'école d'architecture qui était dans un espace d'exposition. Discussions sur les expositions, Borderouge, Andromède (contexte très difficile), l'Ecole d'archi elle-même (qu'elle aime et dont elle déplore l'image peu reluisante), les rapports avec les Beaux-Arts, une pétition pour quitter le site du Mirail, les considérations sur le Mirail, l'architecture actuelle...
- une fille qui faisait du porte à porte dans mon quartier... et de fil en aiguille, j'ai discuté une heure avec elle. Son prof d'hist-géo n'est autre qu'un très bon ami à moi.
Ce sont des moments de petits rien comme cela qui font que je trouve la vie si agréable à Toulouse. Et puis, on a dû me sourire une quinzaine de fois durant la journée (les automobilistes, certaines passant-e-s, etc).
Che bella questa città !
Ah ben voilà, je me disais aussi :
Dans ce palmarès détaillé ville par ville au niveau de chaque département, on ne sera pas étonné de voir que, sur la Côte d'Azur, c'est Monaco (les Français de Monaco) qui tient la corde en terme de valeur patrimoniale : 2,4 millions d'euros de patrimoine moyen pour les 423 assujettis à l'ISF qui paient un impôt moyen là aussi record de 13.576 euros. En nombre d'assujettis, Nice est en tête : 5.119 foyers paient l'ISF (5.271 euros en moyenne pour un patrimoine moyen de 1,6 M€). Cannes, en revanche, arrive second en terme à la fois d'assujettis (2.341 foyers), de patrimoine (1,9 M€) et de montant moyen d'impôt (7.775 euros). Le Cannet, Antibes, Cagnes-sur-mer, Vallauris, Menton et Grasse bien placés également.
Quand je vois ce genre de carte, je m'en méfie comme de la peste. Pour avoir vu tellement d'erreur, notamment sur la population ou les taux de croissance... ne jamais prendre tout ce qui est dit pour vrai, ou plutôt pour information complète.
Mince, tu es à Toulouse et on a même pas bu une petite mousse. Si tu es encore là demain, fais moi signe, je suis dispo
Oui, ça me semblait bizarre que Nice n'y soit pas. Passez-moi l'expression mais il y a un "fric fou" sur la Côte. Je pensais d'ailleurs qu'Antibes était devant Cannes au niveau des assujettis à l'ISF.
Romuald a écrit:
Mince, tu es à Toulouse et on a même pas bu une petite mousse.
Si tu es encore là demain, fais moi signe, je suis dispo
Je pars dans quelques heures... See you next time.
jack de mars a écrit:
Oui, ça me semblait bizarre que Nice n'y soit pas. Passez-moi l'expression mais il y a un "fric fou" sur la Côte. Je pensais d'ailleurs qu'Antibes était devant Cannes au niveau des assujettis à l'ISF.
1 724 assujettis à l'ISF à Antibes. Pas mal quand même, non ??!
Aix aussi se débrouille très bien, par rapport à sa taille. Sur le plan de l'ISF, on peut dire que PACA atteint le firmament (Marseille, Nice, Cannes, Aix, Antibes, Toulon, Hyères...) > 1000 ménages concernés.
Philippe a écrit:
jack de mars a écrit:
Oui, ça me semblait bizarre que Nice n'y soit pas. Passez-moi l'expression mais il y a un "fric fou" sur la Côte. Je pensais d'ailleurs qu'Antibes était devant Cannes au niveau des assujettis à l'ISF.
1 724 assujettis à l'ISF à Antibes. Pas mal quand même, non ??!
En effet, d'ailleurs l'immobilier y est hors de prix, surtout à Antibes car proche de Sophia et du Cap (villas des milliardaires).
Philippe a écrit:
Aix aussi se débrouille très bien, par rapport à sa taille. Sur le plan de l'ISF, on peut dire que PACA atteint le firmament (Marseille, Nice, Cannes, Aix, Antibes, Toulon, Hyères...) > 1000 ménages concernés.
Aix est un ville bourgeoise avec de belles zones d'activités donc rien d'étonnant, d'autant plus que beaucoup de personne travaillant à Marseille vivent à Aix. Marseille concentre après Paris le plus grand nombre de famille de la grande bourgeoisie (souvent logés dans le triangle d'or des 3P (Paradis, Périer, Prado + Roucas Blanc)).
Ps: Il me semble que l'Alsace (absente) sur la carte des échos concentre pas mal d'assujettis à l'ISF. Je serais curieux de connaitre le niveau en Corse aussi (même s'il se pourrait qu'il soit plus difficile d'obtenir ces données ).
ps2: Concernant Toulouse, la banlieue est-elle plus "riche" que le centre?
Bonjour, jack de mars, oui la réputation de ville aisée d'Aix n'est plus à faire en effet. D'ailleurs, la présence d'une fac de droit qui rayonne plaide pour une certaine identité sociale sur le long terme.
Que Marseille ait un grand nombre d'assujettis à l'ISF n'est pas étonnant non plus malgré - il est vrai - le poids de son image, ne serait-ce que pour des raisons d'importance démographique (+-2 fois Lyon ou Toulouse). Au passage, merci pour l'info sur les 3 P, ce sera plus facile à retenir !
En revanche, je ne comprends pas très bien l'affirmation du 2nd nombre de "familles de la grande bourgeoisie" après Paris. Pourrais-tu nous en dire davantage ? J'en suis très curieux. Si tu as des chiffres ou une étude, ce serait encore mieux pour mon affaire !
Pour répondre à ta question concernant Toulouse, la ville centre est un territoire de forts contrastes avec une part de population fragilisée et d'HLM très importante à l'échelle de l'agglomération ainsi que d'assujettis à l'ISF. En revanche, les communes alentours recueillent les CSP+/++ de sorte que beaucoup de communes apparaissent comme assez homogènes. Et si leur nombre d'ISF est faible, la médiane fiscale des ménages doit être assez élevée. J'ai malheureusement perdu un fichier avec les stats dans un formatage d'ordi l'année dernière... Désolé.
Donc en périphérie, non pas la grande bourgeoisie, mais les classes moyennes+ et aisées issues des années 70-80-90-00 (professeurs d'université, avocat, médecins, airbusiens, petits entrepreneurs, cadres pharma, aujourd'hui jeunes managers de SSII, etc). C'est ce que l'on pourrait vraiment qualifier de vraie "middle class".
Philippe a écrit:
En revanche, je ne comprends pas très bien l'affirmation du 2nd nombre de "familles de la grande bourgeoisie" après Paris. Pourrais-tu nous en dire davantage ? J'en suis très curieux. Si tu as des chiffres ou une étude, ce serait encore mieux pour mon affaire !
![]()
Pour répondre à ta question concernant Toulouse, la ville centre est un territoire de forts contrastes avec une part de population fragilisée et d'HLM très importante à l'échelle de l'agglomération ainsi que d'assujettis à l'ISF. En revanche, les communes alentours recueillent les CSP+/++ de sorte que beaucoup de communes apparaissent comme assez homogènes. Et si leur nombre d'ISF est faible, la médiane fiscale des ménages doit être assez élevée. J'ai malheureusement perdu un fichier avec les stats dans un formatage d'ordi l'année dernière... Désolé.
Donc en périphérie, non pas la grande bourgeoisie, mais les classes moyennes+ et aisées issues des années 70-80-90-00 (professeurs d'université, avocat, médecins, airbusiens, petits entrepreneurs, cadres pharma, aujourd'hui jeunes managers de SSII, etc). C'est ce que l'on pourrait vraiment qualifier de vraie "middle class".
Merci pour l'analyse concernant Toulouse.
N'y a-t-il pas une bourgeoisie "historique"?
Philippe a écrit:
En revanche, je ne comprends pas très bien l'affirmation du 2nd nombre de "familles de la grande bourgeoisie" après Paris. Pourrais-tu nous en dire davantage ? J'en suis très curieux. Si tu as des chiffres ou une étude, ce serait encore mieux pour mon affaire !
Je l'avais lu dans un livre de F. Braudel (excellent historien) sur les sociétés méditerranéennes. Si le thème t'intéresse, pas mal de bouquins existent sur la bourgeoisie et les grandes familles marseillaise. On retrouve dans ses familles des descendants de la noblesse comme de la haute bourgeoisie ou des immigrés ayant fait fortune (riches négociants, armateurs, commerçants etc.). En prenant un cas "concret et récent", la famille Balladur (dont Édouard est sans doute le membre le plus connu de tous ) illustre bien ce type de famille et leurs histoires.
La mentalité en apparence "introvertie" de cette bourgeoisie se reflète parfaitement dans l'architecture des quartiers cossus historique de Marseille. Les façades des grands immeubles des avenues Paradis, Périer, boulevard Notre Dame, cours Pierre Puget (siège des grandes banques Marseillaises (Martin-Maurel, SMC etc.) et quartier des avocats) sont assez austères. En revanche, passer les portes d'entrée de ces immeubles, les appartements sont pour la plupart sombres (car mal éclairé) mais magnifiques. Il est facile de trouver des surfaces à 200 m2 avec 4m de hauteur au plancher, reste à financer l'investissement...
Pour le moment, faute de temps et ne souhaitant pas faire un HS complet sur ce thread, je te transmets le lien wikipedia que j'ai sous la main (même s'il est assez mal fait):
"Bourgeoisie de Marseille"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourgeoisi … _Marseille
Mille merci, je viens de l'imprimer pour mieux le lire dans le métro. merci pour cela. Je suis passionné par ce genre de sujet. A Toulouse, la bourgeoisie est surtout celle liée à la noblesse de robe. Les rares fois une "grande" bourgeoisie émerge coïncide avec des cycles économiques favorables qui ont finalement été soit rares (pour les acmés), soit peu saillants le reste du temps.
Pas d'esprit du capitalisme braudélien de l'âge moderne hors du pastel et du blé.
Merci encore pour le lien. Si vous discutez de ce sujet, faites-moi signe !
source : TOULECO
http://www.touleco.fr/Un-club-pour-prom … -1724.html
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