Roland Castro

de toute façon les français ne voterons jamais pour un gar qui s'appelle Castro si tu vois se que le veu dire

Il est plutôt de quel bord politique lui ?

Il est PC, Marsu...

AFP, jeudi 18 mai 2006, 16h23

Roland Castro veut installer la présidence de la République à Saint-Denis

PARIS (AFP) - L'architecte Roland Castro, candidat à la présidentielle de 2007, a observé jeudi que "le peuple est coupé du pouvoir et vice versa", et proposé que la présidence de la République déménage à Saint-Denis, à titre d'exemple, et pour donner "une nouvelle attractivité" à la banlieue.
Evoquant les incidents dans les banlieues en octobre-novembre 2005, qui selon lui illustrent "l'apartheid urbain", M. Castro a appelé, lors d'une conférence de presse avec Jean-Luc Romero (UMP) et Georges Sarre (MRC), à "un grand projet", susceptible de "redonner de l'espoir aux Français qui ne croient plus à rien".

Selon ce projet, le Premier ministre et les services de Matignon pourraient aussi aller à Saint-Denis et le Quai d'Orsay irait à La Courneuve. La place Beauvau (Intérieur) se délocaliserait à Rosny-sous-Bois.

Dans ce schéma, qui valorise l'ancienne ligne des forts, au-delà du périphérique et du Grand Tram, "appelé à jouer un grand rôle", le ministère de la Jeunesse et des Sports se ferait une place à Nogent-sur-Marne, à quelques encablures des ministère de la Santé (Alfortville), de la Culture (Vitry) et du Travail (Villejuif).

Le Nouvel Elysée de Saint-Denis, ville où se trouve la nécropole des rois de France, serait constitué "d'un vaste palais de la République" et d'une petite maison, modeste et à taille humaine pour le président de la République, a proposé M. Castro qui a fondé le mouvement Utopia (www.utopiesconcretes.fr).

En "dépliant" ainsi l'Etat de la capitale vers la périphérie", "on libérerait quelque 150 ha et l'on garderait 50 ha pour faire 15.000 logements sociaux", a poursuivi l'ancien maoïste, qui avait lancé en 1981 un Plan banlieue pour réhabiliter les cités.

"Les 100 ha restants seraient vendus, rapportant 15 milliards d'euros", qui permettraient de construire en entier le Grand Tram ainsi que le Nouvel Elysée, le Matignon du 93 et les nouveaux locaux ministériels, a-t-il également expliqué.

20 minutes, 19/05/2006

Castro veut "l'Elysée en banlieue"

20Minutes.fr | 19.05.06 | 00h49

« C’est le début d’une alliance insensée », se marre Roland Castro. Entouré de George Sarre, maire du 11e, de gauche, et de Jean-Luc Romero, conseiller régional, de droite, l’architecte-urbaniste, candidat à l’élection présidentielle de 2007, a lancé hier, depuis son agence parisienne, sa campagne pour le « Grand Paris ». « Ça fait vingt ans que ça dure »,marmonne celui qui fut chargé par François Mitterrand d’un plan de rénovation des banlieues. Cette fois, crise du politique et émeutes des banlieues aidant, il est sûr que le « pays est mûr » pour entendre ses propositions. « Il faut inventer une centralité périphérique », assènet- il. Le«Grand Paris » de RolandCastro déménage les ministères en banlieue, libérant ainsi 150 hectares dans Paris. « On en garderait 50 pour créer 15 000 logements sociaux et on vendrait le reste pour 100 milliards d’euros. Cette sommepaierait le grand tramway circulaire, la reconstruction des ministères, et permettrait de construire 30 000 HLM et 80 000 logements étudiants en périphérie », précise-t-il au conditionnel. Le candidat Castro s’amuse de la réaction prévisible des hauts fonctionnaires : « Le président du tribunal de Paris s’effarouche déjà à l’idée d’aller au bord du périphérique [dans le 13e] ! ». Ainsi,Vitry « qui s’est beaucoup bagarrée pour son musée d’art contemporain », accueillerait le ministère de la Culture, Alfortville la Santé,Rosny-sous-Bois l’Intérieur, Bondy la justice,Bobigny la Défense… Et à Saint-Denis, ville d’histoire, seraient implantés l’Elysée et Matignon. «Les ministères régaliens au Nord et les techniquesau Sud », explique l’urbaniste, qui ne toucherait pas à l’Ouest, « gâté depuis que Louis XIV a fui Paris pour Versailles ». Le maire du 11e, Georges
Sarre, a promis de porter ce sujet au Conseil de Paris. Jean-Luc Romero s’est, lui, désolé de voir que Paris, « la plus petite des capitales en superficie, regarde tout le monde autour d’elle construire des tours et s’apprête à voter un plan local d’urbanismequi interdit d’en faire ». Nul ne sait si, au-delà de ces deux soutiens affichés, Castro a la moindre chance de séduire des politiques ou un électorat. En attendant, son Mouvement de l’utopie concrète a accouché de 89 « propositions pour restaurer le lien social ». Et il dit avoir recueilli une centaine de signatures de soutien à sa candidature.

Sophie Caillat

Cyberarchi, 24/05/2006

http://www.cyberarchi.com/actus&dos … ticle=5180

Roland Castro met la banlieue au centre de son projet de Grand Paris
Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle de 2007, l’architecte urbaniste Roland Castro a donné le 18 mai 2006, en compagnie de Georges Sarre (MCR) et de Jean-Luc Roméro (UMP), une conférence de presse sur le thème du Grand Paris. Son idée : mettre le pouvoir au milieu des banlieues.



Six mois après les émeutes de novembre 2005, Roland Castro estime qu'il est temps de penser radicalement les rapports du centre à la périphérie, de déplacer le regard, aujourd’hui obsédé de centralité archaïque, au profit de la construction d’une centralité périphérique et de le faire avec l’Etat qui donne l’exemple. Sa solution : déplacer les ministères régaliens au Nord et les ministères techniques et culturels à l’Est et au Sud. Par exemple, l’Elysée et Matignon à Saint-Denis, la place Beauvau (Intérieur) à Rosny-sous-Bois ou encore la rue de Valois (Culture) à Vitry, là où le premier musée d’art contemporain de "banlieue" a eu tant de mal à voir le jour. "On passe de Galilée à Copernic : le Gouvernement au milieu du Peuple", explique l'initiateur de 'Banlieues 89', qui prône ainsi "la fabrication de l’urbanité entre le tram et l’A86, la création d’une vraie mixité et la lutte contre l'apartheid urbain".

D’ailleurs, dit-il, "plus les quartiers sont moches, plus il faut donner les raisons d’attraction publique et de mixité sociale". Le cas du président du TGI, qui s’est offusqué à l’idée d’implanter le nouveau tribunal sur le site de Masséna, en bordure du périphérique alors que cela serait "autrement plus économique" que de l’installer sur le site de Tolbiac est, à ses yeux, symptomatique de ce déséquilibre. De fait, l’idée de déplacer tout l’appareil d’Etat vers la périphérie, autrement dit vers les banlieues, "de fabriquer une nouvelle attractivité de la périphérie" participerait "d’une autre manière de voir les choses". "Il faut mettre le pouvoir au milieu des banlieues ; le pouvoir et le peuple étant actuellement coupés l’un de l’autre", constate le candidat à la prochaine élection présidentielle.



Dans ce cadre, la "décentralisation" des directions des administrations centrales permettrait de libérer un foncier considérable dans Paris, lequel peut être utilisé, pour un tiers, au renforcement de la mixité sociale dans la capitale. L’argent dégagé serait utilisé utilement ; "contrairement à la privatisation des autoroutes, lesquels ont été bradées". Concrètement, selon lui, cette manne permettrait de fabriquer le Grand Tram, reconstruire tous les ministères, 30.000 logements sociaux en périphérie, 80.000 logements étudiants, les bâtiments du service public du médicament sur le canal de l’Ourcq… Cette opération, "blanche pour les finances publiques mais éclatante de couleur pour abolir la frontière du périphérique" et supprimer ce qu’il est convenu d’appeler la banlieue serait reproductible dans les métropoles régionales ou "difficiles".

Plus de proximité entre les politiques et le peuple et plus d’éthique dans l’art de gouverner sont les deux "grandes causes nationales" du candidat Roland Castro. L'éthique serait par exemple de "corriger fortement" le train de vie des dirigeants et autres énarques. "Nous sommes dirigés par des gens qui demandent des sacrifices aux plus fragiles, qui n’en demandent, au contraire, aucun à eux-mêmes ; qui feraient bien de méditer l’exemple du Canada qui a annulé sa dette en commençant par le gouvernement et son train de vie, par les nantis plutôt que par les pauvres", explique-t-il. Comme les rois de France avant lui, le président perdrait tous ses privilèges, "aurait une maison à taille humaine ; il ouvrirait lui-même sa porte". Bref, selon lui, l’histoire avec un grand H pourrait se répéter (Etats Généraux de l’Education, de l’Emploi, de la Ville, abolition de privilèges). Lire à ce sujet La France perd du temps, vive la révolution fraternelle.



Pour promouvoir le Grand Paris, Roland Castro suggère que l’attractivité de cette actuelle périphérie passe par une politique de grands travaux, notamment le développement des moyens de transport tels que le projet de Grand tram et le développement des activités fluviales. Néanmoins, "le tram et le bateau ne sont pas que des moyens de transport ce sont aussi des moyens poétiques", dit-il. Au plan urbanistique et architectural, il propose de démolir un peu moins et remodeler un peu plus, une idée développée dans un ouvrage intitulé (Re)Modeler/Métamorphoser, co-écrit avec Sophie Denissof. "Remodeler, voire métamorphoser, est un événement heureux alors que la démolition et la construction sont horriblement douloureux : la table rase n’est pas la meilleure idée urbaine, c’est une idée foncière… Chaque fois que c’est possible le remodelage est à tenter. Il permet de penser la mutation du quartier, autorise qu’on puisse imaginer une évolution pouvant déboucher sur une banalisation des lieux décriés jusque là", dit-il. (Lire à ce sujet Banlieues : Castro-Denissof sont convaincants ; il n'y a pas de fatalité).

Cette idée ambitieuse de Grand Paris, "en apparence décoiffante", est saluée par Georges Sarre qui s’est vu rajeunir. "A l’époque, j’avais déposé un projet de loi à l’Assemblée Nationale sur le Grand Paris. Tous me disait 'Ton projet est super, mais c’est pas le moment'", explique le maire du XIème arrondissement de Paris.

Lors de la conférence Jean-Luc Roméro, Conseiller régional d’Ile-de-France a déploré à plusieurs reprises le manque d’ambition du Paris "petit", "étriqué", la plus petite capitale en superficie d’Europe. Citant l’exemple des tours, il regrettait de ne pouvoir en trouver qu’à La Défense ou à Bagnolet, par exemple, pour se rendre compte de la modernité. Il a profité d’ailleurs de l’occasion pour inviter Georges Sarre à faire entendre cette idée aux Verts. «Des tours HQE ça existe !», a-t-il assené. Et Jean-Luc Roméro de conclure que dans le débat autour des tours la question n’est pas d’éliminer le haussmanien. "Le PLU, voté par la municipalité, nous oblige à construire une ville musée où on ne peut rien faire", dit-il.

La première victoire n'est-elle par, pour l'architecte, d'être parvenu à réunir ainsi autour de lui deux hommes opposés politiquement ? "Il y a l’idée des grandes causes nationales au-delà des clivages et surtout le projet d’avoir des projets. Pour le moment ce pays n’a pas de projet. Il est très malheureux car il est en désaccord avec ce qu’il y a sur ses frontons. Le coq gaulois fait la gueule. Il y a un besoin d’inventer une fierté nouvelle d’être ensemble", assure Roland Castro. Et d’ajouter : "il faut construire, les Français en ont marre des réflexes partisans absurdes. La question de la métropole c’est capital. Il y a une histoire de la république métissée. Ce système hyper monarchique, un président élu et par miracle tout doit découler de son élection, a montré ses limites", dit-il. Roland Castro se fait le chantre de ce qu’il appelle "la politique de l’amitié". Autrement dit, "celle où on se fait confiance, sans préparation, sans nécessairement être dans le même camps politique. J’ai du respect pour les gens de conviction, de position et non de positionnement", a-t-il conclu.

(1) Créateur d’une structure d’intervention et de réflexion sur les banlieues à l’origine de l’opération «Banlieues 89» et créateur du MUC (Mouvement de l’utopie concrète).

Je pense que Roland Castro est un utopiste (un doux rêveur ?) quand il indique que le déplacement de l'état en banlieue permettrait d'accroitre la mixité sociale sur la capitale pour un tiers au moins des surfaces libérées : je ne pense pas que les beaux immeubles libérés par les administrations le seraient pour en faire des HLM (en a-t-on vu des exemples ?) ; et il ne distingue pas entre les ministères (avec leurs ministes - ce qui serait vraiment symbolique) et leurs administrations (les fonctionnaires sur Paris ne participent-ils pas de la mixité sociale ?). En revanche, la reprise de ce discours par des élus montre les enjeux sur le foncier à paris, et la nécessaire attention qu'il faut y porter pour que le tropisme de ville riche ne se masque pas derrière des faux-semblants.

Oui, Venise, tout-à-fait. Et de plus, sa conception mélange un peu tout, entre délocalisation, déconcentration, décentralisation, déménagement, déstructuration de l'Etat... C'est un peu brouillon  Et en effet, je ne crois pas que les Ministères parisiens, qui sont souvent des "palais" ou des maisons de maîtres, soient détruits pour en faire autre chose, puisqu'il s'agit là de patrimoine. Je ne vois ni le VIIe, ni le VIIIe, ni le XVIe devenir des arrondissements populaires parce qu'on vire les ministères en banlieue. Par contre, effectivement, l'idée sous jacente est bien de créer par là-même un grand Paris en écartant les frontières administratives, et donc institutionnelles de fait. Mais quand on voit la misère provoquée ne serait-ce que par le déménagement du TGI de Paris d'un quartier à un autre, et le tolé que cela provoque auprès du Barreau de Paris qui refuse de se mêler à la plèbe du XIIIe, je me dis que ce ne serait pas gagné  Il y a sans doute bien d'autres moyens de revenir à un département qui ressemblerait à la Seine (75+92+93+94), c'est-à-dire à un espace où le territorial collerait davantage à l'institutionnel... Mais là non plus, ce n'est pas gagné  Marrant, d'ailleurs, ce retour institutionnel en arrière sous couvert de modernisme... Je pense que si cette mise en commun budgétaire arrangerait forcément un département défavorisé comme le 93, cela ne ferait pas du tout les affaires du 92, et provoquerait bien des dissensions internes au 94...

une interview du candidat, pour vous faire un avis sur son projet :
http://www.buzzbazar.com/blog/2006/06/r … tro_s.html

pris sur le site http://www.castrodenissof.com
à Argenteuil

esquisse tour Borel porte Pouchet

Remodelage de la tour Bois-le-Prêtre. Porte Pouchet à Paris (projet)

projet à Monterau (77)

Pas mal
meilleur architeque qu'homme politique (C'est vrai c'est son boulo mais ..)
J'aime surtout le 2 et 4eme projet

Minato:Pas mal
meilleur architeque qu'homme politique

tout à fait d'accord, pourquoi aller chercher autre chose?

meilleur architeque qu'homme politique

Ben ca doit être un bien pietre politique alors...

tout est histoire d 'appréciation c 'est sur mais il faut bien comprendre que c 'est de la restructuration de barres de cités et ce que j' ai mis c 'est tres parcellaire ,allez sur le site pour voir ce qu'ést la barre d'immeuble de Monterau par exemple
bon c 'est vrai que je n' aime pas trop les projets pour la porte Pouchet mais il a le mérite d'y réfléchir apres le reste c'est de la pub...(il en reste pas moins que sur le grand Paris je suis entièrement d 'accords avec lui )

Sinha a écrit:

pris sur le site http://www.castrodenissof.com
Remodelage de la tour Bois-le-Prêtre. Porte Pouchet à Paris (projet)


[...]
bon c 'est vrai que je n' aime pas trop les projets pour la porte Pouchet mais il a le mérite d'y réfléchir apres le reste c'est de la pub...(il en reste pas moins que sur le grand Paris je suis entièrement d 'accords avec lui )

C'est vrai que l'intervention sur l'existant surtout type barres d'immeuble n'est pas simple et plutôt ingrat. D'autant que les coûts doivent être maitrisés et inférieurs à une démolition-reconstruction. Roland Castro a au moins le mérite d'en avoir fait son cheval de bataille.

Ses projets sont loin d'être tous enthousiasmant, mais concernant Bois le Prêtre (Porte Pouchet), c'est malheureusement pas Castro qui a été retenu mais le projet Druot, Lacaton, Vassal que je sens vraiment très mal: que vont devenir toutes ces loggias, dans un immeuble d'habitation, donc avec des occupants tous différents, beau patchwork en perspective

Présidentielle : Roland Castro jette l'éponge faute de parrainages

L'architecte animateur du "Mouvement de l'Utopie Concrète", a annoncé lundi qu'il renonçait à être candidat à la présidentielle car "les parrainages nécessaires font défaut".

"Je quitte temporairement la scène", a déclaré Roland Castro dans un communiqué tout en promettant qu'"on n'avait pas fini de l'entendre".
"Intermittent de la politique, je n'ai cessé d'exercer mon métier, que je continue donc sans le souci du recasement. J'ai simplement exercé ma liberté de citoyen, mon devoir d'intellectuel, ma passion pour construire et embellir mon pays. Les raisons d'être du MUC sont plus que jamais actuelles et de long cours", a-t-il dit.

"J’ai lancé un Manifeste pour en finir avec l’apartheid urbain , je l’ai soumis à tous les candidats ; un livre en témoigne ("Faut-il passer la banlieue au Kärcher ?", éditions l’Archipel)" rappelle le candidat-architecte. Pour lui, "la question des banlieues concentre et amplifie tout ce dont souffre la société française".
Confiant, il estime que "les idées du MUC demeurent, les solutions qu’il apporte demeurent, les questions qu’il pose demeurent".
lemoniteur-expert.com

Le JDD a écrit:

APRÈS LE GRAND PARIS, LE PETIT LOS ANGELES DE ROLAND CASTRO

ENTRETIEN EXCLUSIF : QUAND L’ARCHITECTE PARISIEN RÊVE LE FUTUR LOS ANGELES

http://francoise-lazard.lejdd.fr/2010/0 … and-castro

Roland Castro, architecte et figure de Mai 68, est mort
Ses réalisations recensées sur PSS : https://www.pss-archi.eu/architecte/535/

A noter d'ailleurs que l'agence Castro Denissof a connu une scission en 2019, si un modérateur passe par là