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Nom | Ville / Pays | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
---|---|---|---|---|---|
Musée des Arts et Métiers | Paris (75000), France | Musée | 15.00 m | R+2 | |
Musée des Arts Asiatiques | Nice (06000), France | Musée | 10.50 m | R+2 | 1998 |
Palais de Justice - Extension | Nanterre (92000), France | Administration | 7.00 m | R+1 | 1996 |
Viaduc Le Corbusier | Lille (59000), France | Pont | 1994 | ||
Centre régional d'informatique | Nemours (77140), France | Bureaux | 21.00 m | R+5 | 1979 |
Faculté de droit | Nantes (44000), France | Éducation | 15.00 m | 1971 | |
Centre informatique des impôts | Orléans (45000), France | Administration | 14.00 m | R+3 | 1970 |
Théâtre d'Orléans | Orléans (45000), France | Culture | 7.00 m | R+1 | 1966 |
http://www.lemoniteur.fr/153-profession … eslaugiers
Décès de l'architecte François Deslaugiers
| 21/12/2009 | 11:57 | Profession
François Deslaugiers est né en 1934, à Alger, d'un père polytechnicien. Après une khâgne à Paris (lycées Janson-de-Sailly, puis Henri IV), il avait rompu avec sa famille et était entré à l'Ecole des beaux-arts en 1952, d'abord dans l'atelier extérieur de Guy Lagneau, puis en 1964 dans celui de Louis Arretche chez qui il travaillera après son diplôme, obtenu en 1966.
François Deslaugiers avait développé une architecture d'une grande exigence constructive. Son œuvre la plus accomplie est sans doute le centre des impôts de Nemours (1981), un grand meccano de structures métalliques tramées, systématiques, poutres et poteaux blancs, panneaux et parois de verre et de plastique, qui ambitionnait de dépasser le modèle à l'époque tout récent du centre Georges-Pompidou, en cela que ce n'étaient plus seulement les espaces intérieurs qui étaient flexibles et transformables, mais l'ensemble de l'édifice, symboliquement dominé par un bras de grue. D'où un édifice sans forme a priori, un espace qu'il visait à "libérer".
On lui doit aussi les gares du délicat funiculaire vitré de Montmartre (1991),
les réserves du Musée des arts et métiers à Saint-Denis (1994), la nouvelle salle du théâtre d'Orléans (1994), et le nouveau Palais de justice de Nanterre (1996). Mais aussi les faça
des de la Grande Arche de La Défense, dessinées pour Johann Otto von Spreckelsen (1984) puis Paul Andreu (1987), ensuite les ascenseurs et le cratère de ce monument (1989).
Et encore des aménagements au musée des Arts asiatiques de Nice, de Kenzo Tange (1998)
et dans la chapelle du musée des Arts et métiers, réhabilité par Andrea Bruno (2000),
un parcours en passerelle dans le cadre de la rénovation par Rudy Ricciotti de l'abbaye de Montmajour, près d'Arles (2000).
Et puis des ouvrages d'art : le viaduc Le Corbusier à Lille, porté par trois arcs très débordants (1994), la passerelle des Bonnets rouges, sur la Villaine, à Rennes (1994) et plus tard celle qui franchit les voies ferrées de la gare de Lille Flandres (2002).
http://archiguide.free.fr/AR/deslaugiers.htm
François, Christiane Deslaugiers
réalisations françaises par ville détaillée
http://www.bluetravelguide.com/contact/A009166.html
http://www.bluetravelguide.com/oeuvre/p … 56358.html
BlueTravelGuide > Lieux > Centre Pompidou > Art contemporain > Grande Arche, Paris... > Cabine ascenceurs duo,...
Grande Arche, Paris La Défense
Cabine ascenceurs duo, vue en plan
Artiste : François Deslaugiers
Date : 1987
Centre Pompidou
Dimensions : 42 cm x 30 cm
Acquisition : Don de l'architecte (2002)
http://www.lemoniteur.fr/153-profession … eslaugiers
POINT DE VUE
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Clair et net, François Deslaugiers
François Chaslin, critique d'architecture | 21/12/2009 | 11:53 | Profession
La vie et l'œuvre de l'architecte François Deslaugiers (1934-2009), racontées par François Chaslin, critique d'architecture.
Maintenant que l'œuvre architecturale de François Deslaugiers est hélas accomplie, ou plus exactement inaccomplie puisqu'elle ne s'est jamais déployée à sa véritable mesure et qu'elle a, comme un certain nombre d'autres, connu l'injustice, les abandons de programme, l'amertume. Maintenant qu'il a en tout cas fermé son agence et qu'il ne s'agit plus pour nous que de nous souvenir de cette démarche, de la revisiter, de la peser à l'aune de ce que les choses sont devenues, de la considérer sur une trentaine d'années, je vais essayer d'écarter les rideaux. Ouvrir ce qui obscurcit la mémoire pour qu'y pénètre à nouveau la lumière ancienne. Mehr Licht. Essayer de me figurer, rétrospectivement, quel effet nous faisait cette œuvre, en son temps. Pour que nous revienne à l'esprit sa clarté, la fraîcheur toute particulière qui était la sienne.
Quand ai-je connu pour la première fois le travail de Deslaugiers? Sans doute autour de l'entreprise Geep-Industries puisqu'une photographie retrouvée l'an dernier montre une sorte de réception où il figure au premier plan. Il a un peu plus de quarante ans et porte des lunettes de marque Ray-Ban. On a l'air de le célébrer. Au mur, dans un sous-verre, est accrochée la photographie d'une de ses réalisations, l'un des premiers centres informatiques qu'il a réalisés pour l'administration des impôts (sous la tutelle de son ancien patron d'atelier, Louis Arretche), celui d'Orléans-la-Source (1970) avec son ossature d'acier caractéristique. Poutres en I refendues en zigzag, décalées, ressoudées afin d'économiser la matière au profit de trous hexagonaux, de motifs "alvéolaires" percés dans l'âme des poutres métalliques Ce sont des choses que l'on publiait avec le plus grand sérieux à "Techniques et Architecture" à l'époque où j'y travaillais et que, sous l'influence de "Bucky", de Stéphane Duchâteau et d'autres ingénieurs, la "légèreté" des structures, notamment celle des nappes tridimensionnelles, avait valeur morale universelle et il faut bien le dire aussi étouffait tout autre type d'approche. Au fond de moi, j'étais un peu las de cette comptabilité des poids et des mesures./...
Ce texte de François Chaslin constitue la postface d'un ouvrage à paraître intitulé "Le viaduc Le Corbusier, François Deslaugiers, Nathalie Quintane"
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Hommage à un de mes enseignants d'atelier à l'ESA.
Francois Deslaugiers et son épouse avaient gagné le concours du Palais des Congrés de Compans Caffarelli (Toulouse), avec un objet architectural remarquable à la foi engin spatial de science fiction ou insecte posé en porte à faux sur le Parc .
Je n'ai pas encore digéré son éviction à la phase réalisation, victime d'une cabale locale d'architecture qui rouille ...
C'est le bâtiment emblématique qui manque à son œuvre.
Cet été encore, j’ai pris quelques photos de son intervention minimaliste au Musée des Dinosaures à Espéraza prés de Limoux - Quillan dans l’Aude.
http://www.ladepeche.fr/article/2001/11 … miere.html
Le futur Musée des Dinosaures en avant-première
ESPERAZA (11) : Un complexe unique en matière de paléontologie
http://www.aude-en-pyrenees.fr/pages/to … saures.pdf
Dernière modification par DUF (22-12-2009 09:02:19)
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Viaduc Le Corbusier Nekobasu |
Viaduc Le Corbusier Nekobasu |
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Théâtre d'Orléans Archi 18-44 |
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