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Pas d'abus les gars je suis pas amateur, mais de la a le traiter d'alcoolo o bout du rouleau!!!!
Pace e Salute
C'était bon enfant
Et pour l'histoire d'alcoolo ce n'était pas à prendre au premier degré (ni au degré d'un bon vieux chivas )... C'était une comparaison ironique par rapport à sa situation. J'ai l'impression qu'il tente de se convaincre (ou de nous convaincre) qu'il est très heureux d'avoir obtenu cette mission de chaperon de Latarjet alors qu'il est accro au pouvoir et qu'il voulait le renforcer en visant évidemment autre chose (diriger MPM ou s'il avait su qu'il allait se faire trahir du côté de MPM, se retrouver à nouveau premier adjoint, se plaçant en successeur direct de Gaudin)...
Et sur cette vidéo, excuse-moi d'être un peu sévère, mais quand il dit ouvertement qu'il a récupéré Marseille 2013 parce qu'il n'avait rien d'autre à faire, qu'il commence à en parler comme d'un "truc" qu'il a gratté à Gaudin, sans parler du contenu du discours qui suit rempli de lieux communs, je n'ai pas l'impression que ça l'emballe outre mesure. Il a plutôt l'air d'avoir sauté sur ce dossier mediatique pour la forme.
Ceci dit, j'ai toujours dit que Muselier avait plus d'ambition pour la ville qu'un Gaudin. De part son expérience à Marseille et sur le plan international, Muselier a toute légitimité à piloter Marseille 2013. Donc qu'il soit grand amateur de culture ou pas, j'espère que son action ne sera pas superficielle et qu'il profitera de son fameux temps libre pour donner une vraie dynamique au dossier et pour aider au mieux Latarjet et son équipe.
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L’appel de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Culture. Les Assises régionales ont eu lieu hier en présence de 600 personnes. La manifestation se conclut sur un texte.
Les Assises régionales de la culture qui se sont déroulées hier, en présence de 600 personnes, au Dock des Suds, ont été l’occasion du lancement de l’appel de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le texte reprend les trois propositions avancées par Michel Vauzelle : création d’une conférence régionale du développement artistique et culturel ; élaboration d’une proposition de loi portant sur les ambitions et les exigences nationales en matière d’art et de culture ; organisation de rencontres régulières avec de grands témoins (voir ci-dessous). Une journée dont Alain Hayot, vice-président de la Région en charge de la culture, pense qu’elle peut « rouvrir une perspective pour un monde de la culture en souffrance ».
Le texte se conclut : « Les élus et les acteurs de la vie artistique et culturelle de Provence-Alpes-Côte d’Azur appellent les élus et les acteurs de la vie artistique et culturelle des autres régions à les rejoindre dans ce mouvement. Il s’agit de réaffirmer la place centrale de l’art et de la culture dans une société de liberté et de progrès, les principes républicains et les missions régulatrices d’un Etat moderne, respectueux des citoyens et résolument engagé dans une construction européenne riche de la diversité de ses peuples et de ses cultures. »
La suite dans La Marseillaise
L'Etat se désengage complètement dans le domaine de la culture mais ça n'empêche pas Sarko de nommer Muselier à la tête d'un machin culturel euroméditerranéen qui n'a rien de moins comme ambition que "susciter toutes initiatives publiques et privées ayant pour objet le développement de la dimension culturelle de la politique méditerranéenne de la France". On ne fait plus rien en France mais attention, on va voir ce qu'on va voir dans l'espace euroméditerranéen. Il nous prend vraiment pour des billes.
Sens Sud-Nord, chiche !
Echanges. Marseille et la région Paca, acteurs de la coopération entre les deux rives, consacre une semaine au développement économique de la Méditerranée.
La place centrale de Marseille et de la région Paca sur la carte de la Méditerranée n’est plus à démontrer. Non seulement du point de vue géographique, mais aussi de celui de l’histoire, du pôle attractif de son port et de tous les liens qu’elles ont su tisser avec leurs voisins de l’autre rive.
Initiée en 2007, la Semaine économique de la Méditerranée a pour vocation d’intensifier les échanges entre les pays riverains. Avec 70 organismes de la région dont l’activité est centrée sur cette partie du monde. Des initiatives de tous ordres –conférences, jumelages, accords de coopération, manifestations culturelles – contribuent à construire cet espace dont la stabilité est un enjeu majeur.
La suite dans La Marseillaise
Marseille, base opérationnelle pour développer l’économie de la Méditerranée
Comme au foot, la Marseille institutionnelle alterne bons et mauvais résultats. La réussite de la candidature culturelle Marseille 2013 est une belle et grande victoire !
Las, l’attribution à Barcelone du siège permanent de l’Union pour la Méditerranée (UPM), lors d’une cruelle conférence à Marseille le 4 novembre 2008, a été vécue pour beaucoup comme un revers durable bien qu'attendu.
(...)
Dommage pour Marseille, qui, comme au foot, n’a pu réellement s'entendre avec Paris pour défendre toutes ses chances…
Des compensations –dont un centre d’analyse économique et de formation professionnelle- sont envisagées, et il faut bien sûr transformer ce lot de consolation en un projet ambitieux. Il reste à Marseille à continuer de faire ce qu’elle fait si bien, c'est-à-dire son travail de capitale de la Méditerranée en réseau.
Près de 100 organismes travaillent dans le grand Marseille sur l’Euroméditerranée. Il n’y a nulle part d’équivalent sur le pourtour méditerranéen. La semaine économique de la Méditerranée qui commence témoigne de cette richesse des acteurs, de leurs réseaux, de leur production. Marseille est bien la base opérationnelle pour développer l’économie de la Méditerranée.
Laissons à Barcelone, à qui nous souhaitons bonne chance et avec qui nous travaillerons volontiers, la visibilité médiatique et institutionnelle - dont la région a besoin - et travaillons concrètement à rapprocher les deux rives de notre mer commune.
Bénédict de Saint-Laurent
Délégué Général d’ANIMA
Un réseau partenaire d’Econostrum
source EcoNostrum.info.
On s'est bien fait plumé sous l'aval de l'Etat Français. Enfin bref, ça se passe de commentaires...
Marseille veut devenir un centre d’expertise de l’UPM
En s’appuyant sur les différentes institutions et organismes déjà présents sur son territoire, Marseille veut mettre ses experts à la disposition de l’Union pour la Méditerranée en matière d’économie, de développement durable et de formation professionnelle.
Faute d’accueillir le secrétariat permanent de l’Union pour la Méditerranée (UPM), Marseille voudrait être reconnue comme un centre d’expertise dans les domaines de l’analyse économique (en s’appuyant sur le Femise qui regroupe 60 organismes de recherche économique du bassin méditerranéen, coordonnés par l’Institut de la Méditerranée à Marseille), du développement durable et de la formation professionnelle.
Sur ce dernier point, des discussions sont en cours pour transformer l’actuel bureau de la Banque mondiale à Marseille (...) en une plate-forme multi partenariale, spécialisée dans la diffusion de la connaissance et la formation.
Accord en 2009:
« Les investissements des projets prioritaires de l’UPM seront suivis à Barcelone, mais Marseille peut mettre à la disposition du secrétariat permanent les talents présents sur son territoire », remarque Philippe de Fontaine Vive, vice président de la Banque européenne d’investissement (BEI)
Cette dernière est très impliquée dans ces discussions à travers la Femip (Facilité euro-méditerranéenne d’investissement de partenariat), officiellement chargée par l’UPM de s’intéresser « au renforcement des compétences et de la formation professionnelle qui ont un impact décisif sur la compétitivité économique et la croissance ».
Il reste encore à définir la forme juridique de ce futur centre d’expertise marseillais et le nombre de personnes qui y travailleraient. L’objectif est d’aboutir à un accord en début d’année prochaine.
Econostrum.info.
5/11/2008
jack de mars a écrit:
Marseille, base opérationnelle pour développer l’économie de la Méditerranée
Comme au foot, la Marseille institutionnelle alterne bons et mauvais résultats. La réussite de la candidature culturelle Marseille 2013 est une belle et grande victoire !
Las, l’attribution à Barcelone du siège permanent de l’Union pour la Méditerranée (UPM), lors d’une cruelle conférence à Marseille le 4 novembre 2008, a été vécue pour beaucoup comme un revers durable bien qu'attendu.
(...)
Dommage pour Marseille, qui, comme au foot, n’a pu réellement s'entendre avec Paris pour défendre toutes ses chances…
Des compensations –dont un centre d’analyse économique et de formation professionnelle- sont envisagées, et il faut bien sûr transformer ce lot de consolation en un projet ambitieux. Il reste à Marseille à continuer de faire ce qu’elle fait si bien, c'est-à-dire son travail de capitale de la Méditerranée en réseau.
Près de 100 organismes travaillent dans le grand Marseille sur l’Euroméditerranée. Il n’y a nulle part d’équivalent sur le pourtour méditerranéen. La semaine économique de la Méditerranée qui commence témoigne de cette richesse des acteurs, de leurs réseaux, de leur production. Marseille est bien la base opérationnelle pour développer l’économie de la Méditerranée.
Laissons à Barcelone, à qui nous souhaitons bonne chance et avec qui nous travaillerons volontiers, la visibilité médiatique et institutionnelle - dont la région a besoin - et travaillons concrètement à rapprocher les deux rives de notre mer commune.
Bénédict de Saint-Laurent
Délégué Général d’ANIMA
Un réseau partenaire d’Econostrumsource EcoNostrum.info.
On s'est bien fait plumé sous l'aval de l'Etat Français. Enfin bref, ça se passe de commentaires...
Il n'y a plus qu'à espérer qu'on ne se fasse pas plumer ces organismes (et les potentiels futurs qui seraient venus s'installer à Marseille) avec cette union qui redistribue la donne au grand profit de Barcelone.
Parce que je ne crois pas trop aux compensations évoquées. Outre l'effet naturel d'attraction d'une capitale politique, l'Espagne va maintenant faire un gros lobbying pour rassembler le maximum d'organismes afin de crédibiliser ce rôle de captital de l'Euromed qu'à désormais Barcelone.
A l'image du tremplin qu'ont été les JO, Barcelone saura sauter cette nouvelle et durable occasion de développement.
En effet, il va falloir se battre pour maintenir nos institions ici, continuer nos efforts pour en accueillir d'autres et consolider le segment "ville clef" concernant les échanges entre les 2 rives (économiques comme culturels ou séminaires puisque l'aspect diplomatique nous a échappé...).
Autre info:
La Fédération des Brokers en Assurance (FMBA) a signé avec la ville de Marseille une convention portant sur la création dans la cité phocéenne d'un "laboratoire méditerranéen des assurances maritimes", structure destinée à organiser dans les villes portuaires bordant la Méditerranée des séminaires sur l'assurance maritime.
Hop, une structure méditerranéene de plus!
Nice va présider le réseau des villes Euromed pendant deux ans
Le réseau des villes Euromed, réuni vendredi à Marseille, a élu la ville de Nice à sa présidence pour une période de deux ans, ont annoncé les villes de Nice et Marseille, qui présidait depuis 2007 cette organisation.
Les deux vices-présidences ont été attribuées à Fès (Maroc) et Jdeidé (Liban).
Le réseau des villes Euromed, créé en 2000 dans le prolongement de la déclaration de Barcelone sur la coopération euroméditerarnéenne de 1995, rassemble 37 villes européennes et 40 villes méditerranéennes.
Il vise à accélérer la coopération en Méditerranée au niveau des villes. Des sessions de formation sont aussi organisées, par exemple dans le domaine touristique, ainsi que des opérations de lobbying auprès de la commission européenne, a précisé dans un communiqué la municipalité de Marseille.
(...)
(21/11/2008
Le Moniteur.
Le moniteur/Marseille.
ps: Marseille l'était pendant 2 ans (la présidence tourne). Espérons que cela intensifiera dans le bon sens les relations entre Nice et Marseille (puisque la candidature de Nice a été fortement appuyée par Marseille) notamment dans le contexte d'indécisions sur le dossier LGV PACA.
Vauzelle devrait proposer que Nice accueille le siège de l'Eurorégion Alpes-Méditerranée
1er forum euro-méditerranéen de l’enseignement technique et de la formation
Le premier forum ministériel euro-méditerranéen de l’enseignement technique et de la formation professionnelle se déroulera les 17 et 18 décembre au Palais de la bourse de Marseille.
(...)
La Provence
15/12/2008
Med-Mem veut créer la cybermémoire audiovisuelle des deux rives
L'INA et les télévisions publiques d'une dizaine de pays méditerranéens lancent Med-Mem, un projet qui vise à créer un site web regroupant les archives audiovisuelles des deux rives.
MEDITERRANEE. Réunies à Marseille du 25 au 27 février 2009 sous l’égide de l'INA Méditerranée (Institut national de l’audiovisuel), une dizaine de télévisions publiques du bassin méditerranéen - dont la RAI (Italie), l’EPTV (Algérie), JRTV (Jordanie), la SNRT (Maroc) - ont donné le coup d’envoi officiel du projet Med-Mem, "Partager les mémoires audiovisuelles de la Méditerranée".
Soutenu par la Commission européenne dans le cadre du Programme européen Euromed Héritage IV, Med-Mem a pour ambition de constituer un fonds commun qui rassemblera sur le web les archives audiovisuelles de la Méditerranée.
(...)
Med-Mem proposera une sélection de plus de 4000 vidéos sur 23 pays du bassin méditerranéen. Ces archives seront classées en six grands chapitres: "Les sites culturels " (sites archéologiques, monuments, villes, grands musées), "Coutumes, traditions, métiers, savoirs", " Paysages et environnement", "Les expressions culturelles et artistiques", "Histoire" et "Tourisme".
Le Centre méditerranéen de communication audiovisuelle (CMCA, Marseille) proposera sur son site un agenda culturel de la Méditerranée. Il décernera également une mention spéciale "Euromed Heritage" à l'occasion du prix du documentaire et du reportage méditerranéen, distinguant une œuvre plus particulièrement consacrée au patrimoine méditerranéen.
(...)
Jeudi 05 Mars 2009
William Allaire
EcoNostrum
http://www.econostrum.info/Med-Mem-veut … _a830.html
Marseille va accueillir un centre dédié à la modernisation des politiques publiques en Méditerranée
Pour permettre aux pays du sud de la Méditerranée d’adapter leurs structures publiques aux exigences des grands investisseurs privés, plusieurs institutions financières vont créer à Marseille une plate forme d’assistance technique. Un projet multipartenaires original dans le paysage institutionnel international.
EUROPE/MEDITERRANEE. L’installation, vraisemblablement cet automne, du « Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée » (CMIM) s’inscrit dans la droite ligne du développement euro-méditerranéen.
« Ce sera un centre de savoir destiné à jouer le rôle de plateforme d’assistance à la modernisation des politiques publiques des pays du sud de la Méditerranée, et dont la grande originalité sera de réunir des partenaires très différents qui acceptent de travailler ensemble », remarque Philippe de Fontaine Vive, vice président de la Banque européenne d’investissement (BEI).
L’objectif est d’aider les pays du sud à répondre aux grands défis qui les attendent – croissance démographique, urbanisation, problème de l’eau, de l’énergie… - en leur permettant de s’adapter pour créer un environnement économique favorable à la venue des investisseurs privés.
Le centre lancera des études en fédérant différents types de savoirs – bancaires, universitaires, institutions ou consultants spécialisés dans l’assistance technique – qui serviront ensuite d’appui à la définition des politiques à mener et de leurs financements.
Ces commandes très ciblées doivent permettre de gagner beaucoup de temps par rapport aux procédures européennes souvent un peu longues. Le centre n’est pas intégré à l’Union pour la Méditerranée (UPM) stricto sensu, mais devra travailler en bonne intelligence avec le futur secrétariat général basé à Barcelone.
(...)
D’ores et déjà, la Banque mondiale, l’Agence française de développement ou encore la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ont donné leur accord pour intégrer le CMIM. Le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et le Liban doivent également en faire partie ainsi que plusieurs institutions financières bilatérales européennes et des organismes des Nations Unies (PNUD, PNUE, PAM, ONUDI…).
(...)
EcoNostrum
07/07/2009
http://www.econostrum.info/Marseille-va … a1360.html
L'Afpa fait de Marseille sa tête de pont pour la formation dans les pays du Sud
Publié le vendredi 24 juillet 2009 à 11H37
Philippe Caïla n'en fait pas mystère: c'est un "pari" que tente l'Association pour la formation professionnelle des adultes qu'il dirige. En effet, l'Afpa inaugure aujourd'hui à Marseille une "Mission Méditerranée".
Car dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM), coprésidée par Nicolas Sarkozy et Hosni Moubarak, Marseille est candidate pour accueillir un pôle formation. Et l'Afpa, "plus grande structure de formation de France, avec 11000 employés, 5000 formateurs, 700 spécialistes en engineering de la formation", selon son directeur général, espère dans ce cadre tirer son épingle de ce jeu.
(...)
Thierry Noir
Comment la Provence peut être capitale pour la Méditerranée
Publié le mercredi 7 octobre 2009 à 16H59
Jusqu'à samedi, les businessmen du monde entier ont vingt rendez-vous à Marseille
"Si un Chinois ou un Suédois veut investir ou commercer avec un des pays du bassin méditerranéen, il faut qu'il ait le réflexe de venir s'installer à Marseille." Pour lapidaire qu'elle soit, la formule de Jacques Pfister, président de la Chambre de commerce Marseille-Provence, a le mérite d'être limpide. Portée par la région provençale, ses industries, ses entreprises de pointe, son agriculture, sa culture, Marseille doit selon lui devenir la capitale de la Mare Nostrum. C'est la raison d'être de la "Semaine" économique de la Méditerranée, d'aujourd'hui à samedi, qu'il co-organise (1).
(...)
Des atouts pour rayonner
- Banque mondiale
Dans quelques jours, Marseille inaugurera l'installation d'une partie des équipes de la Banque mondiale dans les murs de la Villa Valmer. Venues de Washington, elles traitent les dossiers financiers relatifs à la Méditerranée, au Moyen-Orient et à l'Afrique.
- Le port
Le Grand Port Maritime de Marseille est l'atout géographique car il est la porte d'accès de la France en Méditerranée. Il y a réalisé un trafic de 61,6 Mt en 2008 sur un total de 94 Mt, ce qui fait de lui le nº1.
(...)
- Communauté d'intérêts
De nombreuses entreprises entretiennent des liens historiques avec le Maghreb et la Méditerranée où elles disposent de filiales.
(...)
- Conseil mondial de l'eau
Il est installé à Marseille depuis 1996 et est actuellement présidé par un Marseillais, Loïc Fauchon. La sauvegarde de la ressource en eau et la gestion des approvisionnements est un enjeu majeur en Méditerranée.
Jean-Luc Crozel et Thierry Noir
Antoine Sfeir secoue les élus consulaires
Publié le vendredi 11 décembre 2009 à 20H16
Grand témoin invité du président Pfister à l'occasion de l'assemblée générale de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence, Antoine Sfeir n'a pas mâché ses mots, ce matin. Eminent spécialiste du monde méditerranéen, le directeur des Cahiers de l'Orient a vertement secoué les élus phocéens, estimant que Marseille avait "une autoroute tracée devant elle" pour conquérir l'ensemble des marchés qui s'offre à ses entreprises, au Maghreb et au Moyen-Orient, mais déplorant que la cité phocéenne n'ait toujours pas su saisir cette opportunité.
Constatant "l'absence totale et incompréhensible de Marseille dans les six pays de la péninsule arabique, mais aussi en Iran", Antoine Sfeir a suggéré aux élus de "ressortir leurs cahiers d'écolier" afin de comprendre la mentalité de ces pays pour ensuite les convaincre que leur perception de la ville et de la région est souvent erronée. Et de conclure : "Marseille doit se réapproprier sa propre histoire" car tout porte la ville à être "l'entrée de l'Orient au sens le plus large", capable de "jouer dans toutes les cours culturelles et tous les secteurs de l'économie".
La Provence
http://www.laprovence.com/actu/region-e … onsulaires
En dehors de Vauzelle qui tente de souder les liens avec l'autre rive, le reste des élus...
Muselier a dû avoir les oreilles qui sifflent, lui qui a été nommé l'année dernière président du Conseil culturel de l'UPM tout en devenant dans le même temps le "monsieur culture" de la ville de Marseille.
J'ai du mal à deviner sur quoi s'appuie l'affirmation d'Antoine Sfeir, l'UPM, la proximité culturelle, qu'est-ce qui lui fait dire que les entreprises locales ne travaillent pas suffisamment avec l'Afrique du nord ? Est-ce trop demander à La Provence de faire des articles moins superficiels ...
Antoine Sfeir a raison. Marseille a des atouts pour (re)devenir une porte pour l'orient et le sud. Il manque la volonté politique et économique. Mais on préfère les querelles de clochers entre 2 élections...
Je dois dire que je partage également un peu son opinion. Malheureusement, si Marseille n'est pas appuyée par Paris, on aura beau se démener, on ira pas bien loin (cf. épisode UPM).
Je suis vraiment le seul à ne pas avoir compris ce que sous-entendait concrètement Antoine Sfeir ?
J'ai du mal à saisir le rôle des politiques locaux sur le poids des entreprises locales dans leurs échanges avec les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, à moins que ces économies soient telles que les échanges ne soient possibles que dans le cadre de coopérations régionales et plus seulement étatique. Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne ...
Les collectivités doivent être le terreau. Ils faut des infrastructures et des moyens pour intéresser les entreprises. Se contenter de dire qu'on a une rade gigantesque ne suffit plus.
J'ai franchement pas l'impression que ça soit le sens de ses propos, qui plus est l'infrastructure portuaire n'est pas vraiment du ressort des collectivités locales.
Provence Alpes Cote d'Azur et Catalogne préfigurent un lobbying sud européen
EUROPE. Le Conseil régional Provence Alpes Cote d'Azur a adopté le 7 décembre 2009 un accord cadre de coopération bilatérale avec la Generalitat de Catalunya. Aux vieilles relations culturelles entre les deux territoires s'ajoutent une politique similaire d'aides aux clusters et à l'innovation dans les PME, ainsi qu'une certaine proximité politique, les deux présidents, Josep Montilla et Michel Vauzelle appartenant à la famille socialiste européenne.
Si l'accord cadre ne présente pas d'action particulière à ce stade, il accompagne cependant symboliquement un mouvement euroméditerranéen qui cherche à regrouper les entités régionales du sud européen.
Provence Alpes Cote d'Azur a en effet créé une Euro région, "Alpes Méditerranée" en 2007 avec Piémont, Rhône-Alpes, Ligurie et Aoste, pendant que Catalogne créait la sienne, "Pyrénées Méditerranéennes" avec notamment Languedoc Roussillon.
(...)
Eco Nostrum
16/12/2009
http://www.econostrum.info/Provence-Alp … a2018.html
artemis a écrit:
Je suis vraiment le seul à ne pas avoir compris ce que sous-entendait concrètement Antoine Sfeir ?
J'ai du mal à saisir le rôle des politiques locaux sur le poids des entreprises locales dans leurs échanges avec les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, à moins que ces économies soient telles que les échanges ne soient possibles que dans le cadre de coopérations régionales et plus seulement étatique. Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne ...
Sfeir s'adressait aux élus... consulaires, il était la CCI, c'est à des entrepreneurs qu'il parlait. Il a fait le constat de la mort de l'UPM, ou, à tout le moins, de son électroencéphalogramme plat pour sans doute encore pas mal de temps et il a donc dit aux milieux économiques qu'il ne fallait rien attendre du monde politique et que c'était à eux d'aller chercher les marchés. J'y reviendrai un peu plus en détails quand j'en aurai le temps.
Edit : l'article est mal foutu, on ne comprend effectivement absolument pas qu'il s'agit des élus consulaires.
Dans la même veine :
Maison marseillaise à Alger
Le 6 décembre 2009, une délégation d’élus marseillais a été reçue par le chef du gouvernement algérien M. Ouyahia. Ces élus s’inquiétaient des effets « catastrophiques » produits par la loi de Finances 2009 sur les volumes expédiés du port de Marseille-Fos vers le pays maghrébin (voir Commerce International, n° 57). Parmi ces élus, Michel Vauzelle, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Jean-Noël Guérini, son homologue du département des Bouches-du-Rhône, et Jacques Pfister, président de la Chambre Marseille-Provence (CCIMP). Les deux parties ont notamment décidé de « travailler à la création à Alger d’une maison Marseille-Provence qui servirait à la fois de centre d’accueil des entreprises provençales et de lien entre les deux villes », indique dans un communiqué la CCIMP, qui souhaite travailler en collaboration avec la Chambre de commerce algérienne.
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