Publicité
Les phénomènes bien connus de la digonale du vide et celui de l'arc Savoie-Méditerrannée-Atlantique sont encore valable.
Publicité
D'après cette carte poster par rerefr on a là ou les régions évoluent le plus se sont les régions atlantique, les régions méditerranéennes et les régions montagneuses, mais vraiment que des fainéants ces français (humour)
Tout à fait, et on peut assister à un "relais" de la part des régions atlantiques, dont l'augmentation accélère fortement récemment, envers les régions méditerranéennes.
Grâce à Stoker et toutes ses données, après Orléans (Unlimited45), Nantes et Saint-Nazaire, je peux poster les résultats 2007 du dernier recensement pour Montpellier (léger réajustement à la baisse, donc je précise pour ne pas que certains me tombent encore dessus, comme beaucoup d'autres villes) :
Montpellier intra-muros (56,88 km²)
Population 1999 : 225 392 +17 396 h +8,36% +0,90%/an
Population 2006 : 251 634 +26 242 h +11,64% +1,59%/an
Population 2007 : 253 712 +28 320 h +12,56% +1,49%/an
Unité Urbaine de Montpellier : (154 km²)
Population 1999: 287 981
Population 2006: 318 225 +30 244 hab +10,50%/an +1,44%/an
Population 2007: 320 758 +32 777 hab +11,38%/an +1,36%/an
Aire Urbaine de Montpellier : (1 451 km²)
Population 1999 : 459 916
Population 2006 : 510 390 +50 474 h +11,0% 1,50%
Population 2007 : 514 478 +54 562 h +11,86% 1,41%
Et pour rappel, pour comparaison :
Hérault :(2è taux le plus fort parmi les départements millionnaires, 4è taux le plus fort parmi tous les départements de France métropolitaine)
Population 1990 : 794 603
Population 1999 : 896 441 +101 838 h 1,35%/an
Population 2006 : 1 001 041 +104 600 h 1,59%/an
Population 2007 : 1 011 207 +114 766 h 1,52%/an
Languedoc-Roussillon:
Population 1999 : 2 295 648
Population 2006 : 2 534 144 1,42%/an
Population 2007 : 2 560 870 1,38%/an
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
L'agglomération marseillaise devient plus vigoureuse que l'agglomération lyonnaise. Qui l'eut cru ?
Agglo marseillaise : 1 349 772 en 1999 1 433 463 en 2007. + 10 461/an
Agglo lyonnaise : 1 348 832 en 1999 1 422 328 en 2007. + 9 187/an
Agglo toulousaine : 761 090 en 1999 859 111 en 2007. + 12 253/an
Agglo bordelaise : 753 931 en 1999 809 224 en 2007. + 6 912/an
Ca ne fait qu'une différence annuelle moyenne de 0,09%, ça reste sensiblement identique.
Oui, mais comparé aux années 80 et 90 celà fait une sacrée différence.
invité01 a écrit:
L'agglomération marseillaise devient plus vigoureuse que l'agglomération lyonnaise. Qui l'eut cru ?
C'est l'effet TGV non ?
mais aussi l'amélioration de l'image de la ville qui semble davantage "bouger". Servie par des moyens de transports plus étoffés (TGV, low cost), la ville est redevenue un carrefour et non plus un cul de sac au sens géographique et quasi-social et culturel. Les 5 prochaines années seront déterminantes.
A noter que le solde naturel est assez important, rien que pour Marseille +4 938 hab (pour l'année 2006); il serait intéressant de pouvoir comparer l'évolution des différentes agglomérations en fonction de leurs soldes naturels et migratoires.
thib8500 a écrit:
Non, les 480 000, c'est la population totale. Le problème, c'est que les journalistes ont un peu de mal avec la différence poulation municipale/pop totale.
Hélas, il n'y a pas que les journalistes qui font cette erreur.
L'année dernière le site la CA de Grenoble Alpes Métropole avait publié les résultats du recenssement au 01/01/2006 en disant qu'ils avaient dépassé la barre des 400 000 hab.
J'avais trouvé le chiffre plutôt élévé (autour de 403 000 hab.). J'ai donc calculé (il s'agissait en fait de 396 000 hab.) et je me suis rendu compte qu'ils avaient pris les chiffres de population totale. Je leur ai écrit un petit mail pour leur signifier leur erreur et on m'a répondu ceci:
"Ces chiffres sont ceux de la population totale (avec doubles comptes) qu’il convient de prendre en compte au 1er janvier 2009 en vertu de l’article D 2151.1 du code général des collectivités territoriales, promulgués par le décret n° 2008-1477 du 30 décembre 2008."
J'ai répondu que c'était bien beau mais qu'ils n'avaient pas le droit d'additionner les chiffres de population totale pour différentes communes puisqu'ils prenaient le risque de compter plusieurs fois la même personne et qu'il serait plus judicieux d'additionner les chiffres de population municipale et que s'ils voulaient se glorifier (puisqu'il ne s'agit que de ça en fait) en prenant le chiffre "légal" de la population totale il aurait fallu qu'il considère la CA comme une seule et même entité ("commune") et non d'additionner plusieurs entités. Je n'ai pas eu de réponse.
Sans vergogne, ils ont même plublié quelques temps après, ceci (p 8): http://www.lametro.fr/uploads/Document/ … 254437.pdf
invité01 a écrit:
L'agglomération marseillaise devient plus vigoureuse que l'agglomération lyonnaise. Qui l'eut cru ?
Mais nous bien sûr, en bons Marseillais !
Les prochaines années vont en effet être déterminantes car la ville, si elle connaît un réel renouveau et une image en nette progression possède encore des faiblesses héritées des années de crise (-150 000 hab et -50 000 emplois entre 1975 et 1999, il faut le rappeler !) : retard considérable des transports en commun, morcellement politique de l'agglomération (contrairement au Grand Lyon), gestion du personnel municipal et de la communauté urbaine encore très clientéliste avec tout ce que cela suppose de handicaps comme en atteste le problème récurrent de la propreté.
Pour que la dynamique se poursuive, il faudra impérativement remédier à ces problèmes pour qu'ils ne plombent pas les atouts indéniables de notre chère cité.
Qui pense peu se trompe beaucoup
artemis a écrit:
A noter que le solde naturel est assez important, rien que pour Marseille +4 938 hab (pour l'année 2006); il serait intéressant de pouvoir comparer l'évolution des différentes agglomérations en fonction de leurs soldes naturels et migratoires.
Oui, c'est vrai, le facteur interne est des plus en plus présent comme pour d'autres métropoles. Je trouvais aussi assez étrange cette hausse démographique. Les flux migratoires favorisés par le changement d'image devraient plutôt affecter l'agglomération (?)
Il ne faut pas non plus s'emballer ni dans un sens ni dans l'autre.
Nous assistons actuellement à des corrections d'années en année pour les villes de plus de 10 000 habitants.
Toutes les communes de 10 000 habitants et plus ont des chiffres corrigés à chaque fois contrairement aux communes de moins de 10 000 habitants qui elles ont les chiffres réels d'une année sur l'autre.
Je rappelle qu'avec seulement 8% des habitants recensés par an pour les communes de 10 000 habitants et plus (en 2004, 2005, 2006, et 2007), on avait seulement 32% de la population des communes recensés.
Les chiffres 2007 permettent d'avoir une appréciation juste d'un tiers des habitants. Le reste étant encore une estimation basée sur plusieurs fichiers (EDF, impôts...etc).
Les 8% choisis au hasard chaque année peuvent par exemple cette année concerner beaucoup de logements de population vieillissant avec des décohabitations (les jeunes partent vivre ailleurs), alors que l'année suivante une proportion plus importante peut être recensée dans un quartier neuf avec plus de logements récents, de nouveaux habitants ou peut être aussi plus de maisons neuves avec 4 ou 5 habitants par logement... etc etc
Peut être les limites de ce nouveau procédé de recensement.
Marseille pourrait-elle atteindre un jour le million d'habitants, quelle est la population maximale qu'ai connu la ville ?
Une simple recherche sur le net peut te le dire
914 232 hab en 1936 et 908 600 hab en 1975
A ce rythme de +6 746/an, la ville intra-muros atteindra le million dans 22 ans, soit en 2029.
Mais faire de telles projections est selon moi impensable à l'échelle d'une ville, en faire à l'échelle d'une agglomération ou d'un département cela est déjà un peu plus prudent.
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
invité01 a écrit:
L'agglomération marseillaise devient plus vigoureuse que l'agglomération lyonnaise. Qui l'eut cru ?
Agglo marseillaise : 1 349 772 en 1999 1 433 463 en 2007. + 10 461/an
Agglo lyonnaise : 1 348 832 en 1999 1 422 328 en 2007. + 9 187/an
Agglo toulousaine : 761 090 en 1999 859 111 en 2007. + 12 253/an
Agglo bordelaise : 753 931 en 1999 809 224 en 2007. + 6 912/an
Si ce rythme se maintient jusqu'en 2015 :
Agglo marseillaise : 1 517 000 dont Marseille 906 000
Agglo lyonnaise : 1 496 000 dont Lyon 499 000
Agglo toulousaine : 957 000 dont Toulouse 489 000
Agglo bordelaise : 865 000 dont Bordeaux 255 000
Je pense que Marseille, qui gagne en attractivité doucement mais sûrement d'années en années devrait pouvoir atteindre le million d'habitants d'ici 10 / 15 ans. Ca ne me parait pas utopique ni irréaliste, mais bien sur rien n'est garanti.
Un grand projet dans la ville : http://www.euromediterranee.fr/
Marseille, (C)apitale Européenne de la culture 2013 : http://www.marseille-provence2013.fr/
Philippe a écrit:
Oui, c'est vrai, le facteur interne est des plus en plus présent comme pour d'autres métropoles. Je trouvais aussi assez étrange cette hausse démographique. Les flux migratoires favorisés par le changement d'image devraient plutôt affecter l'agglomération (?)
La situation marseillaise est assez particulière en la matière. En effet la croissance de Marseille intra-muros et de son agglomération ont souvent été découplées voire opposée. Et il semble que ce soit encore le cas ces dernières années.
Alors qu'entre les années 1970 et les années 1990 la ville intra-muros a connu une décroissance démographique importante (voire plus haut) tandis que l'agglomération connaissait une forte voire pour des villes comme Marignane ou Vitrolles une très forte croissance. Et cette croissance de l'agglomération était autant due à un apport démographique extérieur qu'à un "siphonnage" de Marseille intra-muros.
Depuis les années 2000 il semble que la situation s'inverse au moins en terme de vitalité et de croissance démographique. Les derniers chiffres montrent en effet que la croissance de la ville de Marseille est bien supérieure au reste de l'agglomération qui doit être aux alentours de 0,25 à 0,5 % contre plus d'1 % en rythme annuel pour Marseille seule (pardon mais je n'ai pas le temps d'aller rechercher les chiffres exacts mais l'ordre de grandeur est celui-là).
Cette situation s'explique par le poids énorme de Marseille au sein de l'agglomération (environ 64 % de la pop à elle seule) et par l'originalité de la situation Marseillaise qui fait que les "banlieues" sont sur le territoire de la ville centre, les fameux Quartiers Nord. Or ces dernières années ce sont notamment ces quartiers qui ont connu une croissance importante à la fois par une dynamique démographique propre mais aussi par l'installation de populations nouvelles (même si la tendance concerne l'ensemble des arrondissements de la ville).
De plus en ce qui concerne l'image on a aussi un "découplage" entre l'agglomération et Marseille intra-muros qui s'explique là encore par le poids énorme de la Ville, cette fois-ci dans l'imaginaire collectif. Marseille a une identité extrêmement forte et le renouveau de son image la concerne d'abord et avant tout sans forcément profiter au reste de l'agglo (en dehors d'Aix-en-Provence).
Qui pense peu se trompe beaucoup
eiffel-ô a écrit:
Une simple recherche sur le net peut te le dire
![]()
914 232 hab en 1936
Il faut faire très attention avec les résultats de 1936 car j'avais lu sur SSC qu'ils avaient été truqués. Le plus haut démographique historique pour Marseille semble donc être les années 70 (les Boûches-du-Rhône avaient connu une croissance record dans les années 60 du fait, entre autres, du retour des Français d'Algérie).
Tu as dû le lire ici aussi car je tiens cette connaissance de PSS, perso
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
eiffel-ô a écrit:
Une simple recherche sur le net peut te le dire
C'est bien ça le problème on trouve de tout et n'importe quoi.
Donc la ville de Marseille a connu un pic de 914 232 hab en 1936 c'est officiel ou bien se sont des chiffres trouvé au bonheur la chance sur le net ?
Nijal a écrit:
Le plus haut démographique historique pour Marseille semble donc être les années 70
Donc pour toi c'est 908 600 hab en 1975 ?
Personne a d'autres chiffres
Pour clore le débat, Marseille comptait 905 000 habitants en 1975. Pendant la période allant de cette date à 1990, la ville a perdu 130 000 habitants. Elle en perdait déjà depuis 1968 mais moins massivement. La ville a donc compté plus d'habitants que ces 905 000, mais bon ça doit ce chiffrer entre 10 à 15 000 h supplémentaires.
Source :"Métropoles"- Les cahiers de la recherche architecturale 30/31 (page 115)- Editions Parenthèses - 1992
Un grand projet dans la ville : http://www.euromediterranee.fr/
Marseille, (C)apitale Européenne de la culture 2013 : http://www.marseille-provence2013.fr/
vu la séquence chronologique, cette perte d'habitants à partir de 1975 semble avoir été préjudiciable car elle a été alimentée par l'accession à la propriété (individuelle) des classes ouvrières+ et moyenne vers des zones pavillonnaires, ce que pouvaient peut-être offrir des communes de banlieue comme Marignane ou Vitrolles (?). Ne connaissant pas bien la physionomie de Marseille, c'est juste une spéculation théorique.
Ce fut un phénomène général en France. Nous avons connu la même chose à Toulouse, mais la chute a été un peu compensée par le fait que le foncier de la ville permettait la construction de pavillons intramuros. C'est à cette époque qu'a commencé le transfert massif des classes ouvrières+ à classes aisées vers des communes ou moceaux de communes telles que Balma, Tournefeuille, Plaisance-du-Touch, Blagnac, Ramonville, Auzeville...
Didou78 : oui, je pense aussi aux quartiers Nord, notamment suite à la remarque d'Artemis. Marseille compte des populations à forte fécondité assez importantes alors que le profil provençal moyen est très faible. Le vidage de Marseille à partir de 1975 a aussi accru ménaquement la part de la population fragilisée dans la ville.
Avec le changement partiel d'image entrepris ces dernières années, je pense que Marseille a une vraie carte à jouer, même si ses fonctions métropolitaines, à taille égale, sont nettement plus faibles et équilibrées qu'à Lyon.
Commune de Tours:
1999: 132 820
2007: 136 578
Unité urbaine de Tours :
1999: 297 631
2007: 307 146
Aire Urbaine (zonage 1999):
1999: 376 374
2007: 397 010
Aire Urbaine (zonage 2007):
min : 436 166
max : 441593
source : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/ce … ici157.pdf
Val de Loire, patrimoine mondial de l'UNESCO.
Tours, Ville d'Art et d'Histoire.
Publicité