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Philippe a écrit:
Perth et Auckland ont des masses urbaines entre 1,2 et 1,5 millions pour une superficie extensive de 3 000 à 5 000 km². Nous ce serait du 1,2 million pour une AU 2009 approximative de 3 500 km² (?).
Je parlais de Dublin car les différents périmètres choisis sont nettement plus peuplés que les nôtres.
Petite précision: je n'ai pas été clair. Ma réflexion sur Perth et Auckland signifiait au contraire que c'étaient des villes semblables à Toulouse et venait en réponse du post de Chericutz !
RN 124. Le bouchon de Léguevin va sauter
http://www.ladepeche.fr/article/2009/07 … auter.html
Auch se rapproche de Toulouse.
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Ça serait plutôt Toulouse qui se rapproche d'Auch en l'occurrence. L'aire urbaine et l'urbanisation va s'étendre encore plus vers l'ouest.
[mode ironie]Je me demande si d'est le train A qui se rapproche du train B ou bien le train B qui se rapporche du train A. Je vais demander à mon prof de math...[/mode ironie]
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
OUi Wangchun, effectivement, 2 paramètres à prendre en compte :
En terme de temps, Auch se rapproche de Toulouse (ce que recherchent toutes les villes d ela région).
En terme d'étalement urbain, la banlieue toulousaine et le péri-urbain toulousain va se rapprocher d'Auch et "s'enfoncer" dans le Gers (un peu comme ce fût le cas dans le 81 avec l'A68, le 82 avec les A62 et A20 et vers le 09 avec l'A66).
L'Isle-Jourdain fait par exemple déjà partie intégrante de ce que j'appellerais "l'aire d'influence" de Toulouse (1).
Je ne dirais pas de l'aire urbaine puisque, du moins dans le découpage du siècle dernier (1999), il me semble que L'isle-Jourdain (2) en était exclue car assez puissante en tant que sous-préfecture pour garder sa propre influence sur ses habitants (un profil pas assez rural (3) à l'origine pour voir plus de 40% de sa population être dépendante du pôle urbain toulousain)....
Mais en terme socio-morphologique, la partie est du Gers connaît déjà un développement démographique différent (4) du reste du département en raison de la diffusion très prononcé de la métropole à l'ouest ...
______
Plus d'infos sur le site de l'INSEE :
(1) Voir l'influence de Toulouse sur le dynamisme en terme d'emplois et de démographie de L'isle-Jourdain a contrario du reste du département du Gers.
(2) A observer dans ces tableaux bruts exploitant les données démographiques de l'unité urbaine de l'Isle-Jourdain, limitée à 1 commune - les autres ayant déjà en 1999 été "avalées" par Toulouse.
(3) Ce document met en évidence le cas particulier que représente l'Isle-Jourdain dans les pôles d'emplois de l'espace rural en MP de part sa proximité avec l'aire urbaine toulousaine dans laquelle il forme une ébauche d'enclave.
(4) On peut constater dans ce document les évolutions différenciés selon les secteurs dans le Gers.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
http://www.ladepeche.fr/article/2010/03 … matin.html
Publié le 03/03/2010 08:27 - Modifié le 04/03/2010 à 10:34 | C.D.
Bouchon de l'année : 60 kilomètres de ralentissements hier matin
Routes. Un accident entre deux poids lourds a fait un blessé grave et provoqué la saturation totale de la rocade pendant près de trois heures.
Un accident entre deux poids lourds a fait un blessé grave et provoqué la saturation totale de la rocade pendant près de trois heures.
Sur les caméras de l'autoroute, on voit un camion quitter la bande d'arrêt d'urgence, et reprendre sa route à allure réduite, sur la voie de droite. Un autre poids lourd, pour une raison indéterminée, vient le percuter par l'arrière. Il est 6 h 18 hier matin. Le choc est violent. Le conducteur du second camion, un Bordelais de 35 ans, est grièvement blessé aux jambes. Sur l'A64, dans le sens Toulouse-Tarbes, entre les sorties Chapitre et Francazal, la circulation est réduite à une voie, au lieu de quatre. La désincarcération du conducteur durera près de deux heures. L'onde de choc est impressionnante. De Muret à Sesquières, du Palays à Borderouge, l'ensemble de la rocade et les autoroutes d'accès à Toulouse vont être impactées.
[...]
« La rocade une jungle »
S'il est une profession touchée par les fréquents bouchons de la rocade, ce sont bien les taxis. « Entre 8 heures et 9 heures, c'est simple, on ne s'y aventure pas. C'est devenu la jungle, pire que la forêt amazonienne », estime Olivier Lascombes, taxi indépendant. Les plus grands connaisseurs de l'agglomération ont désormais du mal à s'extirper du bourbier et à emmener leurs clients à bon port, rapidement. « Avant, on pouvait trouver des voies secondaires relativement dégagées, mais aujourd'hui, même celles-là sont encombrées », estime notre chauffeur de taxi. Il n'ose pas l'affirmer, mais selon certains témoignages, des chauffeurs refuseraient des clients lorsqu'il faut affronter la « jungle ».
[...]
Je confirme, le périph Sud pour aller vers Labège / Palays autant le matin entre 8 et 9h et le soir au retour entre 18 et 19h en gros, c'est un cauchemard! Je mets parfois 1h pour effectuer 8km.
Je n'ose pas imaginer ce que ce sera dans 10ans.
opposer les transports en commun au detriment de voies rapides supplementaires est une betise sans nom que les responsables politique actuel devront assumer.
D'autant plus que les projets de transports en commun n'ont rien de pharaonique.
invité01 : et encore, imagine la circulation dans l'ensemble du Palays.
La situation est très préoccupante car les bouchons ont un coût économique particulier : les heures perdues et le stress accumulé dans la population sont préjudiciables pour Toulouse car ils créent un environnement structurellement anxiogène. Cela peut ternir à terme l'image de la ville.
L'objectif de la politique actuelle serait de faire passer de 16 % à 23 % la part des déplacements en transports en commun en 2020, soit un gain de 7 points.
Les transports inviduels représenteraient donc 77 % contre 84 % actuellement. Or avec une croissance moyenne de 1,9 %/an en moyenne dans l'Aire Urbaine, l'objectif serait donc de limiter à 10 % la hausse des transports individuels. Vous comprenez tous bien quand dans cette situation, la circulation sera encore pire, dans le meilleur de cas.
10 % de hausse des transports... sans compter les flux de circulation en provenance des départements voisins de plus en plus dépendants de Toulouse et qui gagneront plusieurs milliers d'habitants supplémentaires par an, la mise en place de la 2 x 2 Toulouse-Castres...
Je suis très préoccupé par cette question, c'est un dossier particulièrement toxique. Il me semble évident que les gels d'emprise doivent aussi être envisagé pour ne pas hypothéquer d'éventuels projets routiers le moment venu, surtout si l'Aire Urbaine dépasse allègrement les 1,7 millions d'habitants en 2030.
Le périphérique actuel ressemblera alors à un boulevard urbain à l'échelle de la région urbaine...
Il ne faut pas se faire d'illusions. Vu les retards pris, et vu le manque apparent de prise de conscience des problèmes par les politiciens locaux (qui n'arrivent apparemment pas à intégrer dans leur tête que la population de l'aire urbaine va passer à 1,5 millions d'habitants, alors que les infrastructures de transport sont adaptés pour à peine 800.000 habitants), autant dire que Toulouse en a pour au moins 30 ans de cauchemar dans les transports. Mon conseil : trouvez-vous un logement près de votre boulot.
wanchun a écrit:
Mon conseil : trouvez-vous un logement près de votre boulot.
Tu ne crois pas si bien dire, c'est en plein dans la logique urbaine actuelle des élus. Reste à espérer une forte densification des futurs projets urbains mixtes (habitat-activités).
cependant cette logique est bien trop faible, car elle se limitera surtout à quelques ZAC, les autres ont l'air assez timorée. On compte les R+6 et +7 sur les doigts d'une main. Or d'autres villes de province font parfois du R+9, et de qualité en plus.
Pour le moment, c'est le Conseil Général qui peut le plus fédérer pour des infrastructures supplémentaires. Mais c'est bien celui qui montre le plus de réticence, comme pour la question aéroportuaire. C'est usant.
Paris-Toulouse, même combat. On a vraiment les dirigeants les plus malthusiens du monde...
Je n'osais pas prononcer le mot malthusianisme, mais si tu pressais mon cerveau, ce serait l'unique mot que tu en recueillerais, avec celui d' "inconséquence".
Petite stat. Entre le 1er janvier 2004 et le 1er janvier 2009, le nombre de voitures particulières en Haute-Garonne est passé de 604.705 à 639.337. Cela représente 6.900 voitures en plus chaque année sur les routes et autoroutes toulousaines...
Le nombre des camions et camionnettes, lui, est passé de 93.462 en 2004 à 97.217 en 2009, soit 750 en plus chaque année.
Merci Wanchun pour cette précision !
Cela montre bien le sous-équipement des grandes infrastructures routières dans le département.
Je crois que dans un article du monde des années 1990, Toulouse avait 2 records, celui du nombre de voiture/habitant et celui de piscine (sans autre définition, ce second critère est très flou).
Je pense aussi (à vérifier) que Toulouse doit certainement être la commune de France avec le plus grand nombre de pavillons (ou Marseille ?).
http://www.touleco.fr/Rocade-comment-fa … -2629.html
.../Mais comme souvent à Toulouse, les prochaines municipales, en cas de changement de majorité, pourraient signifier un revirement total dans la politique des transports.
Thomas Gourdin, avec Isabelle Meijers
soit c'est une pré-annonce, soit c'est une phrase journalistique vide basée sur la compréhension limitée de la journaliste en matière de politique locale*.
*la droite ou centre-droit qui reviendrait au pouvoir saura qu'elle marche sur des oeufs. Elle n'a pas à jouer la politique de la table rase comme Cohen car la culture politique locale reste fortement marquée à gauche, à moins d'une élection confortable en 2014 (date?), ce qui m'étonnerait car on se débarrasse rarement d'un premier magistrat après un seul mandat, à moins d'une incompétence rare ou d'un phénomène national d'une ampleur incalculable de type anti-sarkozysme.
Donc sur des sujets tels que le contournement ou de 2nd aéroport, à moins d'être suicidaire, cela ne devrait pas être remis en selle, à moins d'une question technique sans engagement particulier telle que la mise en réserve d'espaces fonciers dans un élan de prudence prospective.
Nouvel echangeur de Montgiscard
Un pont long de 51 mètres et large de 10 mètres posé ce soir.
La fin des travaux de l'échangeur est programmée pour l'automne 2011. Les bâtiments de la gare de péage devraient, à présent, rapidement sortir de terre. Les bretelles restent à construire. Un deuxième pont, bien plus modeste, sera également bâti au-dessus d'un ruisseau, l'Entounat, près de la future gare de péage.
La construction de l'échangeur coûte 20 M€ aux Autoroutes du Sud de la France. Ce chantier est lié à celui, concomitant, entrepris par le conseil général pour relier l'ouvrage aux départementales voisines, la RD 813 et la RD 16. Un chantier d'un coût de 14,4 M€. C'est sur cette liaison, au-dessus du canal du Midi, qu'a été posé il y a quinze jours un premier pont.
À 12 km de Toulouse :
Très attendu par les habitants du Sud-est de l'agglomération, l'échangeur de Montgiscard est situé, sur l'autoroute A 61, à mi-chemin entre le péage de Toulouse-sud et Villefranche-de-Lauragais, à douze kilomètres de la Ville rose. L'ouvrage devrait délester les départementales du secteur.
PROJET DE JONCTION SUD-EST prévu pour fin 2012.
Suite au bilan de concertation, on y apprend pas mal de projets importants :
Tout d'abord les projets impactant la banlieue Est de Toulouse :
Ces projets d'urbanisation du secteur Est (secteurs 4 et 5 de la communauté urbaine) envisagent 32 500 habitants supplémentaires d'ici 2020 et plus de 16 000 emplois.
Cette évolution nécessite donc le raccordement des voies de circulation du secteur sur le périphérique avec un nouvel échangeur au niveau de la Grande Plaine et du sud de l'aérodrome de Lasbordes. C'est aussi ici que va être construite la nouvelle clinique qui regroupera celles du Parc et St Jean Languedoc.
Ce projet se traduit par plusieurs options d'échangeur sur le périph :
Vous noterez également qu'une emprise est sauvegardée côté périph intérieur pour le contournement ferroviaire de Toulouse (contournement qui irait de la ligne venant de Matabiau-St Sulpice vers la ligne Matabiau-Narbonne.
A noter également que le gros du projet urbain concerne le sud de Balma avec la ZAD Lasbordes et les futurs quartiers de Toulouse Marcaissonne / Malepère ou l'ensemble devrait peser presque 16 000 habitants (3000 environ sur Lasbordes et 13 000 environ sur Marcaissonne/Malepère) et 7000 emplois.
que pensez-vous de cette projection de Toulouse à 470 000 pour 2020 ?
Le document n'est-il pas un peu vieux ? Car même avec le ralentissement des dernières années, la hausse nous rapprocherait davantage des 490 000/500 000 hab pour cety horizon me semble-t-il.
Philippe a écrit:
que pensez-vous de cette projection de Toulouse à 470 000 pour 2020 ?
Le document n'est-il pas un peu vieux ? Car même avec le ralentissement des dernières années, la hausse nous rapprocherait davantage des 490 000/500 000 hab pour cety horizon me semble-t-il.
C'est probable en effet, pour les échangeurs la logique ferai qu'on abandonne l'idée de celui dit trompette, car envoyant tous les véhicules sur un même côté du périphérique, autant dire engourgement rapide des voies d'accès, comme route de revel, qui l'est déjà.
Ensuite espérons que la réserve pour un contournement ferroviaire ne reste pas qu'une réserve, à noter en plus la possibilité dans ce cas d'y prévoir des stations ou gares, comme on veut, pour une desserte en périphérie de toulouse, ce qui ferai un excellent TC.
per tolosa totjorn mai
Philippe a écrit:
que pensez-vous de cette projection de Toulouse à 470 000 pour 2020 ?
Le document n'est-il pas un peu vieux ? Car même avec le ralentissement des dernières années, la hausse nous rapprocherait davantage des 490 000/500 000 hab pour cet horizon me semble-t-il.
Si on se base sur l'évolution 1999-2008, soit +49 203 (soit +5467/an), on se retrouverait avec 505 000 habitants en 2020.
Maintenant, si Toulouse compte 470 000 habitants en 2020 (celà fait +30 000 habitants en 12 ans, soit une moyenne de +2 500 habitants par an), ce serait effectivement une petite moyenne.
Alors disons entre 470 et 505 000 habitants en 2020.
Ceci dit, on ne sait pas encore quel style d'échangeur est choisi pour la jonction Est.
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