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BUSINESSIMMO a écrit:
PARIS : L’EXODE DES ENTREPRISES SE CALME
Le mouvement de départ des entreprises de Paris semble se tarir, à la lecture des résultats d’une étude de Jones Lang LaSalle sur le mouvement des utilisateurs en Ile-de-France. Le conseil, qui a analysé toutes les transactions de plus de 5 000 m² sur les 5 dernières années en Ile-de-France, révèle que l’année 2002 fût celle de « l’exode » pour les entreprises, avec près de 225 000 m² de bureaux libérés dans la capitale. « Cette période s’est caractérisée surtout par le départ d’un nombre important d’acteurs de la banque/assurance de la Cité Financière (Aviva, Crédit Foncier…) vers les marchés périphériques », souligne le conseil. Sur les 5 dernières années, le solde net reste largement négatif : Paris a perdu plus de 640 000 m² de bureaux. Tous les secteurs de Paris affichent un solde net négatif, y compris le Triangle d’Or. Seuls les 12ème et 13ème arrondissements de la capitale ont réussi à tirer leur épingle du jeu, grâce en particulier à Paris Rive Gauche.[...]
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20 minutes, 7/09/2005
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Les professionnels du tourisme prévoient un bon mois de septembre
Mercredi 07 septembre 2005
Les professionnels du tourisme avaient qualifié juillet de « bon » mois. Août a été plus « timide », selon les chiffres de l’Observatoire du tourisme publiés hier. La profession prévoit cependant une reprise en septembre : « Tous les indicateurs sont au vert (...), les professionnels sont 62 % à estimer que leur activité sera bonne, contre 56 % en 2004. » En août, les touristes Britanniques ont été les touristes les plus nombreux à visiter la capitale.
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L’Ile-de-France planche sur son schéma directeur
Un Forum de synthèse des réflexions en cours sur le Schéma directeur d’Ile-de-France (Sdrif) – qui doit cadrer l’aménagement de la région jusqu’en 2020-2025 – se tiendra le 14 septembre aux Docks d’Aubervilliers (93).
Ce forum prolongera les ateliers organisés en juin par le Conseil régional Selon Mireille Ferri (Verts), vice-présidente du conseil régional chargée de l'Aménagement du territoire, 800 personnes devraient y participer.[...]
source: http://www.batiactu.com/data/06092005/0 … 54008.html
20 minutes, 17/10/2005
Endettement inférieur à la moyenne
Lundi 17 octobre 2005
La Ville de Paris a plus de onze milliards d’euros de dettes. Un chiffre qui peut paraître astronomique mais qui, rapporté au nombre d’habitants, est inférieur aux autres grandes villes de France. Avec un endettement de 522 e par habitant, Paris se situe bien en dessous de la moyenne des villes françaises, qui est de 1 450 e. Les Lyonnais sont débiteurs de 944 e chacun, bien loin des 2 200 e des Marseillais.
« Il faut manier ces chiffres avec beaucoup de précaution, prévient Christophe Doré, analyste de l’agence de notation Fitch Ratings. Paris a la double compétence de ville et de département, ce qui lui confère des responsabilités que n’ont pas les autres grandes villes françaises. C’est un cas institutionnel unique en France. »
Au niveau européen, Madrid, dont les habitants doivent 471 e* chacun, a des compétences presque identiques à Paris. Mais dans des villes comme Lisbonne (1 062 e) ou Rome (2 285 e), il est difficile de comparer, « car les domaines de compétence varient beaucoup d’un pays à l’autre », ajoute Christophe Doré. Grand champion de la dette, Berlin (15 260 e/ habitant) a des circonstances atténuantes. Cette ville endosse toutes les responsabilités habituellement financées par les Länder (Etats fédérés). Education, police et justice sont ainsi à sa charge.
* Chiffres 2003,
source : Fitch Ratings.
A savoir :
région En 2005, la région Ile-de-France a une dette de 170 e par habitant, soit 2,3 % de moins qu’en 2004. Au niveau national, les régions sont endettées à 151 e /hab (+10,9 %).
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20 minutes, 18/10/2005
La Ville reclasse les voies pour mieux taxer les commerces
Mardi 18 octobre 2005
Toutes les taxes ne sont pas fixes dans la capitale. Hier, le Conseil de Paris a adopté une délibération visant à augmenter les droits de voirie, pour la troisième fois depuis 2001. Ces taxes, qui comprennent des droits de terrasse, d’étalage ou d’enseigne, concernent tous les commerçants qui ont pignon sur rue. Mais chaque voie est classée dans une catégorie et taxée de manière différente. Les droits de voirie avaient connu deux augmentations de 5 % en 2003 et 2004 sur l’ensemble des commerces. Cette année, la Ville a décidé de « reclasser » 280 voies, 240 à la hausse et 40 à la baisse. Le gain pour la municipalité s’élèverait à 1,5 million d’euros sur deux ans. « L’activité des quartiers change et cette classification mérite des ajustements. Nous souhaitons qu’elle soit désormais revue tous les cinq ans », explique Lyne Cohen-Solal, adjointe (PS) au maire chargée du Commerce.
Autre axe de réflexion de la majorité pour améliorer ses recettes, la taxe de séjour, payée pour chaque nuit d’hôtel à hauteur de 1,50 e dans le cas d’un quatre étoiles. Interrogé sur le sujet, Bertrand Delanoë, qui avait promis de ne pas augmenter les impôts en 2001, a répondu qu’il devait « vérifier si cette taxe fait partie de cet engagement » et qu’il allait y « réfléchir pour le budget 2006 ».
Enfin, le maire de Paris a évoqué une augmentation des impôts locaux lors d’un éventuel prochain mandat municipal. « Il faudra prévoir une augmentation modérée des impôts locaux, parce qu’ils touchent les classes populaires, déjà en difficulté. Nous devrons annoncer le taux de cette hausse dès la campagne électorale », a-t-il déclaré, rappelant que les impôts avaient déjà « augmenté de 30 % entre 1990 et 2000 ». « Pour le moment, nous avons pris un engagement, et nous devons nous y tenir. »
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20 minutes, 2/11/2005
La monoactivité lentement chassée
Mercredi 02 novembre 2005
Sedaine-Popincourt (11e), Belleville (20e), Fontaine au Roi (11e), Gravilliers (3e), Daumesnil-Montgallet (12e) et rue Saint-Denis (1e et 2e). Ces six quartiers sont au coeur de la politique municipale de « lutte contre la mono-activité », qu’il s’agisse du textile, de l’informatique ou des sex-shops. Un an et demi après le début de la mission confiée à la société d’économie mixte d’aménagement de l’est de Paris, la Semaest affiche de timides résultats. Elle n’a, pour l’instant, installé que huit commerçants venus pour la plupart remplacer des grossistes. Parmi eux, rares sont les commerces alimentaires qui ont choisi de s’installer dans ces zones où ils manquent pourtant cruellement. Les artisans (coiffeur, orfèvre, designer) sont pour l’instant plus nombreux.
La Semaest a mis la main sur 66 autres commerces, qui doivent ouvrir après travaux. Nicolas Lefebvre, son directeur, insiste sur le caractère « innovant » de la méthode : « Cette fois, la Ville intervient directement sur le tissu commercial en se portant acquéreur de locaux. » Si le propriétaire refuse de vendre « de gré à gré », la Semaest peut faire valoir le droit de préemption que la Ville lui a délégué.
Enfin, une troisième procédure permet, via une convention, d’éviter la présence de certains commerces. La Ville n’a alors pas à acheter le local. Elle « maîtrise » son activité en faisant signer à l’acquéreur un protocole dans lequel il s’engage à ne pas installer un commerce « indésirable ». Cette procédure est appliquée dans 40 % des cas. La Semaest est dotée de 70 millions d’euros pour accomplir sa mission, étalée sur dix ans. Elle n’en a pour l’instant dépensé que 10,5 millions. Sophie Caillat
A savoir :
prix La Semaest loue des locaux « en bas de la fourchette » des prix de l’immobilier. Elle propose aussi des tarifs progressifs, avec un loyer modéré les premières années. Après dix ans, les commerçants pourront racheter le local.
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LE MONITEUR 25-11-2005 a écrit:
Coup de pouce de l’Etat aux centres commerciaux de banlieue
ETAT-COLLECTIVITES - Dépêche
France
Le ministre du Commerce et de l'Artisanat Renaud Dutreil a renouvelé mercredi la dotation de l'Etat à l'Epareca, l'établissement public chargé de la restructuration des espaces commerciaux dans les banlieues défavorisées, lors d'un déplacement à Argenteuil (Val d'Oise).
Le contrat d'objectifs et de moyens, qui a été signé symboliquement au quartier de la Dalle à Argenteuil, bénéficie d'une dotation de 16 millions d'euros sur trois ans (2006 à 2008).[...]
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=0
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BUREAUX EN ILE DE FRANCE : PLUS DE 2 M DE M² D’ICI 2009
Dans sa note de conjoncture, l’ORIE (Observatoire régional de l’immobilier d’entreprise en Ile-de-France) définit les limites à la tertiairisation de l’économie francilienne, ainsi que son impact sur la consommation de bureaux. Elle anticipe malgré tout une augmentation de l’offre neuve en bureaux, qui vise plus de 2 M de m² à l’horizon 2009.
Le rapport de l’ORIE souligne que malgré les difficultés rencontrées par un marché confronté à la question du renouvellement de son parc tertiaire inadapté à la demande des utilisateurs dans le Quartier centre des affaires à Paris, en l’occurrence, l’offre neuve de bureaux devrait atteindre les 2 M de m² d’ici 2009, ce qui représente un accroissement de 26% sur les 21 communes de la ceinture parisienne, soit 1,8 M de m², tandis que Paris ne devrait en construire que 600 000 m², correspondant à 4% d’augmentation.
[...]
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Lettre n°110
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C'est assez immense qu'en on y pense... Phil possède des chiffres () très intéressants en la matière... C'est un thread à venir
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20 minutes, 16/01/2006
L’avenir du quartier Bréguet bientôt tranché
Lundi 16 janvier 2006
La Mairie de Paris dira cette semaine si elle rachète la totalité du garage de l’îlot de La Poste rue Bréguet (11e) ou seulement les rez-de-chaussée commerciaux. Le réaménagement de cette parcelle de 1,3 hectare passionne habitants et élus de ce quartier. « Ce n’est pas de sitôt qu’une telle opportunité foncière se représentera dans l’arrondissement », souligne Jacques Daguenet, élu communiste. Ce dernier rappelle que le quartier s’est vidé de ses commerces au profit de la monoactivité textile. Il souhaite, comme l’a recommandé l’atelier parisien d’urbanisme (Apur), qu’un hôtel d’entreprises spécialisées dans les métiers de la création et de l’image s’installe dans les étages de ce bâtiment industriel.
De son côté, Hervé Morel, adjoint Vert du 11e, estime que « si la Mairie préempte les rez-de-chaussée, cela suffira à relancer une dynamique commerciale » dans le quartier. Car il pense que le promoteur va s’engager à ne pas louer les étages à des grossistes textiles. Mais les Verts attendent toujours « une vraie concertation sur ce projet ». S. C.
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BUREAU : UN OPTIMISME MESURE DES CONSEILS
La barre des 2 millions de m² de bureaux placés en Ile-de-France a été allègrement franchie cette année, grâce à un dernier trimestre record : plus de 700 000 m² commercialisés. Du jamais vu depuis l’année 2000. Avec 2 165 300 m² de bureaux loués en région parisienne, le volume de transaction progresse de 12% d’une année à l’autre dans un contexte de croissance économique molle. Loin de céder à l’euphorie, les conseils en immobilier d’entreprise affichent un optimisme mesuré pour 2006. CB Richard Ellis s’attend à un niveau de demande placée similaire, voire même légèrement supérieur, avec toujours les mêmes moteurs que sont les recherches d’efficacité et d’économies au moyen des rationalisations d’implantations. Les commercialisateurs tablent également sur l’accélération des fusions/acquisitions et des concentrations d’entreprises pour animer la demande sur les grandes surfaces de bureaux. [...]
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49 MILLIONS DE M²
49 millions de m² : c’est la totalité du parc de bureaux en Ile-de-France recensé par l'ORIE (Observatoire régional de l'immobilier d'entreprise en Ile-de-France) au 31 décembre 2005. Selon Alain Béchade, président du directoire exécutif d'Atisreal et animateur du groupe de travail "Tertiarisation de l'économie francilienne" à l'ORIE, ce parc atteindra les 50 millions de m² d'ici à 15/18 mois.
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20 minutes, 19/01/2006
Les créations d’entreprises en baisse à Paris
Jeudi 19 janvier 2006
Le greffe du tribunal de commerce de Paris a dressé un bilan de la création d’entreprises à Paris « décevant » pour 2005. « On enregistre seulement 32 482 nouvelles immatriculations, en baisse de 2,09 % par rapport à 2004. Un bilan maussade, mais pas alarmant. » La moyenne d’âge des créateurs parisiens s’établit à 42 ans, dont 76 % d’hommes. Les moins de 25 ans ne représentent que 4,42 %.
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20 minutes, 20/01/2006
2005, année faste pour le tourisme
Vendredi 20 janvier 2006
2005 est la nouvelle année de référence en matière de tourisme pour Paris, avec 15,3 millions d’arrivées hôtelières enregistrées. C’est 1 % de plus qu’en 2004, année qui avait connu un net redémarrage (+ 8,7) après les crises du 11 Septembre, du Sras et de la guerre en Irak. 2005 détrône désormais 2000 en nombre de nuitées (+ 100 000). Les étrangers y sont pour beaucoup, car leur nombre de nuitées est en hausse de 10 % par rapport à 2004. Les Américains arrivent en tête, suivis des Britanniques, des Italiens et des Japonais.
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20 minutes, 24/01/2006
Une radiographie des entreprises parisiennes
Mardi 24 janvier 2006
Le greffe du tribunal de commerce de Paris vient de dresser la « cartographie économique » de Paris en 2005. Etat des lieux.
- Nombre Avec une baisse de 2,09 % du nombre de créations d’entreprises par rapport à 2004, l’économie parisienne enregistre un « léger affaiblissement ». Au total, 32 177 nouvelles structures ont vu le jour en 2005, et 311 114 entreprises sont en activité dans la capitale.
- Age Les entreprises sont dans l’ensemble pérennes à Paris, avec une durée moyenne de vie de dix ans et trois mois.
- Localisation Trois arrondissements accueillent 30 % des entreprises : les 8e, 16e et 17e. Suivent les 15e, 11e et 10e, qui totalisent 18,80 % de l’effectif global.
- Secteurs Avec 33,45 % des entreprises, l’immobilier reste le secteur le plus prisé. Le secteur des services consolide sa deuxième place, avec 20,55 % des entreprises (en hausse de 2,2 % par rapport à 2004). En recul de deux points, le commerce totalise 18,06 % des sociétés.
- Porteurs de projet L’âge moyen des créateurs s’établit à 48 ans. Les hommes restent majoritaires (75,32 %). Ils sont très largement de nationalité française (83,55 %).
L’ensemble de l’étude est disponible sur http://www.greffe-tc-paris.fr
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Un PDF à télécharger ici :
http://www.greffe-tc-paris.fr/generalit … e_2004.pdf
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lettre 113
INVESTISSEMENT : PARIS REGNE EN MAITRE
Pour la deuxième année consécutive, Paris devance Londres dans le cœur des investisseurs immobiliers. La dernière livrée du rapport « Emerging Trends in Real Estate Europe 2006 », publiée par ULI (Urban Land Institute) et PriceWaterhouseCoopers, souligne que Paris demeure le marché immobilier le plus « lucratif », aux yeux de 250 professionnels du secteur. Paris devance Londres, Helsinki, Madrid et Barcelone. « Au sein de cet environnement immobilier riche en capital et pauvre en produit, la ville de Paris obtient les meilleures notes pour sa taille et ses disponibilités de trésorerie. Cependant, cet enthousiasme pour Paris a fait grimper les prix et dégringoler les rendements, conduisant certains investisseurs à se tourner vers d’autres villes françaises telles que Lyon pour y trouver des opportunités d’investissement », analysent les auteurs du rapport.
L’an passé, la région parisienne s’est distinguée par un nouveau record en matière d’investissement, avec 11,6 milliards d’€ de volume d’engagement en immobilier d'entreprise, selon les premiers chiffres d’Immostat. Le bureau a représenté à lui seul 9,81 milliards d’€, devant le commerce (987 M€), la logistique (532 M€) et les locaux d’activités (303 M€). « Le montant des investissements réalisés est directement lié au flux de produits offerts, lesquels rencontrent presque toujours de nombreux investisseurs prêts à acquérir et à surenchérir », souligne Atisreal Auguste-Thouard. Cette surabondance de capitaux entraîne une hausse des prix et une chute des taux de rendement qui ne manque pas d’inquiéter les professionnels. Au point que certains parlent de « visage exubérant » du marché de l’investissement. « Une bulle s’est formée. Les réflexes prudentiels nécessitent d’être à nouveau mis en oeuvre », estime Jean-Michel Ciuch, directeur des études et des expertises du Crédit foncier. Les commercialisateurs sont moins direct[...]
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20 minutes, 7/02/2006
Forte hausse du tourisme à Paris en 2005
Mardi 07 février 2006
La fréquentation des hôtels parisiens s’est accrue de 7,5 %, soit près de deux millions de nuitées supplémentaires, au cours des dix premiers mois de 2005, selon l’Observatoire parisien du tourisme. L’enquête parue dans le journal Paris tourisme infos, concernant un certain nombre de villes européennes, révèle que cette forte hausse est due à l’afflux de touristes étrangers, principalement originaires d’Asie et d’Australie (+ 31 %) mais également du Proche et du Moyen-Orient (+ 22,5 %) et des Etats-Unis (+ 21,1 %). La clientèle française a été stable (+ 1,5 %). Paris est en tête des villes dont le nombre de nuitées a augmenté : deux fois plus qu’à Rome et Berlin et quatre fois plus qu’à Barcelone.
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BusinessImmo, lettre 114
BUREAU : COMMENT SERA PARIS EN 2015
Le parc de bureau est estimé aujourd’hui à 49 millions de m². Demain, il pourrait croître pour atteindre jusqu’à 53 millions de m², voire même les 60 millions selon les scenarii les plus optimistes. Tout dépend de l’évolution de la conjoncture. A l’occasion de son colloque annuel, l’Orie (Observatoire régional de l’immobilier d’entreprise en Ile-de-France) a planché sur l’évolution de la production neuve de bureaux d’ici 2015. Alain Béchade, auteur de l’exposé, a retenu trois scenarii.
Dans un scénario catastrophe, où aucune création d’emploi de bureau n’est programmée dans les 10 prochaines années, « nulle surface additionnelle de bureau n’est nécessaire ». En revanche, le besoin de surfaces de qualité dans le cadre de renouvellement de baux pourrait générer un volume d’opérations de restructuration de l’ordre de 700 000 m² chaque année. « En outre, environ 2 millions de m² de bureaux inadaptés aux nouveaux besoins du marché pourraient soit sortir du parc, soit muter », précise l’étude de l’Orie, qui estime qu’autour d’un million de m² de surfaces neuves de remplacement participeraient à la modernisation du parc.
Dans un scénario médian, avec pour hypothèse une croissance économique de 2% par an et 250 000 emplois d’ici 2015, l’Orie estime la demande potentielle à 5 millions de m² de bureaux additionnels. A raison de 500 000 m² de bureaux en plus chaque année, le parc tertiaire francilien atteindrait les 53 voire 54 millions de m² d’ici 10 ans. S’y ajouteraient également quelque 500 000 m² supplémentaires par an issus des opérations de restructuration.
[...].
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20 minutes, 16/02/2006
Le chômage inférieur au taux national
Jeudi 16 février 2006
Avec 9,8 %, le taux de chômage francilien était au second semestre 2005 légèrement inférieur à celui enregistré au niveau national (10,1 %), affirme une étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France publiée hier. Toutefois la région connaît de fortes disparités, puisque trois départements dépassent le niveau national : la Seine-Saint-Denis (13,9 %), Paris (11 %) et le Val-d’Oise (10,2 %). Ailleurs, il s’établit à 7,7 % dans les Yvelines, 7,8 % dans l’Essonne, 8,2 % en Seine-et-Marne, 9,2 % dans les Hauts-de-Seine et 9,7 % dans le Val-de-Marne. L’Ile-de-France est la seule région où le taux de chômage des femmes est inférieur à celui des hommes.
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20 minutes, 23/02/2006
Chassé-croisé d'entreprises dans la capitale
20Minutes.fr | 22.02.06 | 23h53
Quels sont les domaines d'activité les plus porteurs dans la capitale ? Une question sur laquelle s'est penché le greffe du tribunal de commerce de Paris, qui rendait ses conclusions avant-hier. Il constate que les 8e et 16e arrondissements profitent à eux deux de 35 % des nouvelles immatriculations d'entreprises dans la capitale. Si le premier attire à lui les productions de films, l'immobilier, le travail temporaire, le conseil en affaires et gestion, le second se concentre sur l'activité financière et l'hôtellerie-restauration traditionnelle. Le 9e arrive après, accueillant la majorité des industries textiles et de médicaments, ainsi que le travail temporaire. Suivi du 15e, qui lui se spécialise dans le conseil aux entreprises.
Les créneaux qui semblent particulièrement porteurs sont par exemple la restauration rapide, le travail temporaire ou la formation pour adultes. En revanche, le commerce de gros de produits pharmaceutiques, la réalisation de logiciels et l'armement sont en déclin.
©2006 20 minutes
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Voilà un texte trés intéressant; une sorte d'étude comparative de la compétitivité de l'agglo parisienne avec les autres grandes métropoles mondiales.
dsl pour les tableaux je n'arrive pas a les insérer
texte de Rémy Prud'homme (Université de Paris XII)
Janvier 1999
Les Français savent bien que Paris est la grande métropole nationale. Mais les Français, et même les Parisiens, savent moins que Paris est une grande métropole mondiale. C'est pourtant ce que montrent les chiffres. Précisons tout d'abord ce que l'on entend ici par Paris: la région Ile de France. Une agglomération, c'est d'abord une entité économique, un regroupement sur un espace limité d'hommes et d'activités qui entretienne des relations fonctionnelles intenses, et qui constitue en particulier un vaste mais unique marché de l'emploi. C'est une zone telle que la plupart des emplois de la zone sont accessibles à la plupart des habitants de la zone, et réciproquement. Il est toujours difficile, et nécessairement arbitraire, de tracer la frontière d'une grande agglomération, et les statisticiens n'en finissent plus de proposer des définitions —et les tracés correspondants— de l'agglomération au sens INSEE à l'unité urbaine en passant par la ZPIU (zone de peuplement industriel et urbain). Quel que soit le tracé, il y a toujours des liens étroits, par exemple des déplacements domicile-travail, entre l'agglomération et le reste du pays. La région Ile de France ne correspond peut être pas exactement à la réalité économique de l'agglomération parisienne, mais il ne s'en faut pas de beaucoup. Les chiffres relatifs à la région, qui ont l'avantage d'exister, donnent une excellente idée de l'importance économique de "Paris".
Lorsque l'on compare Paris aux autres métropoles définies de façon comparable, il apparaît que Paris est la troisième ville du monde. Pas en population, bien sûr. Mais en production. C'est bien en effet la production, ou plus exactement la valeur ajoutée ou le PIB (le produit intérieur brut) qui mesurent le mieux ou le moins mal l'activité et le poids économique d'une zone. C'est en tout cas le concept que l'on utilise pour comparer des pays. Lorsque l'on dit que les Etats-Unis sont la première puissance économique mondiale, on veut dire qu'aucun pays n'a un PIB plus important que les Etats Unis. Il n'y a pas de raison de ne pas utiliser ce concept pour comparer les grandes villes du monde. C'est ce que fait le tableau 1.
Table 1 - Les 20 plus importantes villes du monde, 1990
Ville PIB de la ville Pays PIB du pays
(en G $) (en G $)
Tokyo (agglomération) 854 Royaume-Uni 975
New York (Port authority ) 448 Brésil 414
Los Angeles (agglomération) 326 China 365
Osaka (Préfecture) 322 Australie 296
Paris (Ile de France) 318 Pays-Bas 279
Londres (agglomération) 267 Inde 254
Chicago (PMSA) 230 Mexique 238
San Francisco (CSMA) 171 Belgique 192
Dusseldorf-Wupertal 108 Indonesie 107
Boston (CMSA) 107 Norvège 105
Washington 102 Turquie 96
Séoul 93 Argentine 93
Toronto 89 Afrique du Sud 91
Philadelphie 87 Irlande+Nlle Zlde 87
Nagoya 85 (ex) Yougoslavie 82
Milan 82 Thaïlande 80
Mexico 79 Arabie Saoudite 80
Berlin 74 Égypte + Colombie 74
Detroit 73 Pakistan + Pérou 72
Sao Paulo 70 Grèce 58
Note: Le PIB d'une ville est calculé comme suit: PIB par habitant du pays*Nombre d'habitants de la ville*ratio de surproductivité.Le PIB par habitant. Les PIB des pays, proviennent du Rapport sur le développement dans le monde 1992 de la Banque Mondiale. Le nombre d'habitants provient de diverses sources, et en particulier du World Urbanization Prospects: The 1992 Revision des Nations Unies. Le ratio de surproductivité provient de différentes sources, telles que les Annuaires Statistiques pour le Japon ou la France, ou la Survey of Current Business pour les États-Unis; dans certains cas, ils sont estimés. G $ signifie: milliards de dollars.
Les chiffres du tableau 1 sont des approximations, et ils sont un peu anciens. Mais il fournissent des ordres de grandeurs actuels et significatifs. Ils font apparaître trois points importants. Tout d'abord, Paris est, ex-aequo avec Los Angeles et Osaka, la troisième ville du monde, loin derrière Tokyo et New York, mais devant toutes les autres agglomérations. Les évolutions économiques récentes des Etats-Unis et du Japon ont sûrement réduit l'importance relative de Tokyo et d'Osaka, et augmenté celle de New York et de Los Angeles, mais ne changent pas fondamentalement ce classement. Les mégalopoles du tiers monde —beaucoup de gens, mais une faible production par habitant— ne pèsent pas lourd dans un tel classement. Paris, c'est plus que Séoul, Mexico, et Sao Paulo réunis.
Deuxièmement, Paris est la plus importante ville d'Europe. Londres vient immédiatement après, mais il est très difficile de définir Londres, qui est sûrement moins que le South East anglais, mais clairement plus que le "Greater London". Les autres villes européennes, en tout cas, pèsent économiquement beaucoup moins lourd que Paris. Seules la Ruhr (mais est-ce bien une ville?), Milan et Berlin apparaissent dans notre liste des vingt plus grandes villes du monde, et leur production est le tiers ou le quart de celle de Paris. Rome, Madrid, Barcelone, Hambourg, Munich, Francfort viennent bien après.
Enfin, Paris produit autant ou plus que beaucoup de grands pays du monde. Plus que l'Inde ou le Mexique. Plus que l'ensemble de l'Afrique. Plus que les Pays-Bas. Dans le parallèle avec un pays en développement, la comparaison d'un PIB mesuré en francs avec un PIB mesuré en roupies ou en pesos se fait au moyen des taux de change en vigueur. Elle reflète mal ou très mal les différences de niveau de vie: un Indien vit souvent mal, mais il ne vit pas cent fois moins bien qu'un Parisien, ce qui n'a pas de sens. Mais cette procédure reflète convenablement la capacité à vendre ou à acheter sur le marché mondial. Pour un producteur de Chicago ou de Jakarta, Paris est un marché, ou un concurrent, aussi important que l'Afrique toute entière. La comparaison avec les Pays-Bas, elle, se fait en euros, et ne prête pas à discussion: Paris produit plus que ce pays.
L'agglomération parisienne est donc une formidable machine à produire des biens et des services. C'est une grosse machine, parce qu'elle compte un peu plus de dix millions d'habitants et près de cinq millions de travailleurs. Mais c'est aussi et surtout une machine qui fonctionne à plein rendement. La production par habitant ou par travailleur y est particulièrement élevée, relativement à ce qu'elle est dans le reste du globe. En 1990, selon nos estimations, avec 29.800 dollars par habitant, la productivité de Paris était plus élevée que celle de toutes les autres grandes villes étudiées, à la seule exception des métropoles japonaises (plus de 32.000 dollars). Elle était plus élevée que celle de New York (28.800 dollars) ou de Chicago (25.500 dollars) ou de Milan (28.100 dollars) ou de Londres (21.700 dollars). Elle était deux fois plus élevée que la productivité de Madrid ou de Barcelone. En une décennie, les chiffres ont pu changer, mais Paris reste certainement l'une des villes les plus productives du monde.
La comparaison avec les Pays-Bas en fournit une preuve intéressante. Voilà un pays qui nous est présenté comme un modèle d'efficacité économique et sociale. Il est assez proche, par la taille, de l'Ile de France. Mais il est beaucoup moins efficace, comme le montrent les chiffres du tableau 2.
Table 2 - Paris et les Pays-Bas, 1994
Pays-Bas Paris Paris/Pays-Bas
PIB (en milliards d'eurosa) 288 332 +15%
Population (en millions) 15,0 10,7 -40%
Production par habitant 19.200 31.000 +61%
(en euros)
Actifs employés (en millions) 6,3 4,8 -31%
Actifs employés équivalents 5,4 4,5a -19%
temps plein (en m)
Production par actif 53.300 73.800 +38%
équivalent temps plein
(en euros)
Notes: aLes dollars de 1994 ont été convertis en euros au taux de change euro/dollars de 1999, ce qui n'est pas très orthodoxe, mais reste suggestif; bEstimation.
Sources: Calculé d'après Eurostat et Banque Mondiale.
La population de l'Ile de France est inférieure à celle des Pays-Bas de près de 40%, mais la production est supérieure de près de 15%. La production par habitant de Paris est donc supérieure de plus de 60%. Pour partie, cette différence de production par habitant s'explique par un taux d'activité plus élevé à Paris. Mais on peut aussi rapporter la production aux seuls travailleurs, ou plus exactement aux travailleurs mesurés en travailleurs à temps plein, pour tenir compte du fait qu'une part considérable des emplois aux Pays-Bas sont des emplois à temps partiel. On obtient ainsi des mesure de la productivité du travail (de la productivité apparente du travail, comme disent les économistes). On voit qu'un travailleur parisien produit des biens et services pour 74.000 euros cependant qu'un travailleur hollandais produit des biens et services pour seulement 53.000 euros. La productivité de Paris dépasse celle des Pays-Bas de près de 40%.
Qu'est-ce qui explique cette impressionnante productivité de Paris? Pour une petite part, il s'agit sans doute d'une illusion statistique; il est en effet probable que les procédures utilisées par l'INSEE pour régionaliser le PIB français conduisent à une légère surestimation (de 1 ou 2%) du PIB parisien. Pour une autre part, cette productivité élevée reflète la structure des activités de Paris, qui est, comme toutes les grandes agglomérations, spécialisé dans les activités à forte productivité. Mais il ne faut pas exagérer l'importance de cet argument. Il n'explique pas la supériorité de Paris sur Londres, par exemple (Londres est encore plus spécialisé que Paris), ni sur les Pays-Bas (dont la structure productive ressemble beaucoup à celle de Paris, surtout si l'on considère l'agriculture hollandaise comme une industrie).
Pour une part plus importante sûrement, la productivité élevée de Paris reflète l'importance de l'agglomération. On sait que, d'une façon générale, la productivité d'une agglomération augmente avec la taille de cette agglomération. Cette loi se vérifie dans tous les pays du monde, et la productivité des grandes métropoles est partout bien plus élevée que celle du reste du pays où elles sont. La raison en est sans doute une plus grande taille du marché de l'emploi. Plus le marché de l'emploi est grand, et plus facilement les entreprises trouvent les travailleurs dont elles ont précisément besoin; réciproquement, plus le marché de l'emploi est grand, et plus les travailleurs trouvent facilement l'emploi qui convient le mieux à leurs talents; ce qui entraîne une plus grande efficacité de l'ensemble. C'est très vraisemblablement cette loi qui explique l'essentiel de la différence de productivité entre Paris et les Pays-Bas. Il y a autant, et même plus, d'emplois et de travailleurs aux Pays-Bas qu'en France, mais ils sont répartis entre plusieurs marchés de l'emploi différents, dont chacun reste de taille modeste.
La taille, cependant, n'explique pas tout. Pour qu'une très grande agglomération comme Paris puisse pleinement bénéficier des avantages d'un marché de l'emploi de près cinq millions de postes de travail, encore faut-il que ces emplois soient physiquement accessibles aux travailleurs. Il faut que les emplois soient suffisamment près des travailleurs (que la ville soient assez compacte), d'une part, et que la vitesse des déplacements soient suffisamment grande, d'autre part. Il faut des transports efficaces, et plus généralement une ville qui "fonctionne bien". C'est justement ce que nous trouvons à Paris. Le densité diminue évidemment, comme partout, avec la distance au centre, mais elle est généralement élevée, plus élevée que dans la plupart des grandes métropoles. La moitié des 10,7 millions d'habitants de la région capitale résident dans un cercle de 12 kilomètres de rayon. Et le système de transport parisien, contrairement à ce que l'on entend souvent dire, fonctionne bien. La vitesse des déplacements est élevée, et elle augmente. Cette amélioration a sa source dans les investissements importants qui ont été réalisés au cours des vingt dernières années, aussi bien dans les transports en commun que dans les transports routiers. Un réseau express régional a été réalisé, et le métro agrandi et amélioré. L'agglomération s'est aussi et surtout dotée d'un bon réseau de voies rapides: il n'y a pas beaucoup de résidences et moins encore d'entreprises à moins de 4 kilomètres d'une voie rapide.
Le contraste avec Londres est flagrant. La ville s'étend à l'infini, avec au centre des densités inférieures à celles de Paris, mais qui ne diminuent pas aussi vite qu'à Paris. Et Londres a peu investi dans les transports au cours des vingt dernières années. Là ou Paris a trois rocades (le périphérique, qui est la voie la plus utilisée d'Europe; l'A86; et la Francilienne) et de nombreuses pénétrantes, Londres a une seule rocade (la M25) et bien peu de pénétrantes. Il en résulte qu'on se déplace mal à Londres, et que le marché effectif de l'emploi —le nombre d'emplois que les travailleurs peuvent en moyenne atteindre en moins de 45 minutes ou de 60 minutes— représente les deux-tiers du marché effectif de l'emploi à Paris.
Si Paris fonctionne bien, moins mal en tout cas que la plupart des autres grandes métropoles mondiales, c'est que Paris est administré. Paris a la chance d'avoir une collectivité territoriale a son exacte mesure: la région. Le territoire de la région correspond assez bien, on l'a dit, au territoire de l'agglomération. Il y a donc un pilote dans l'avion. Certains diront même qu'il y en a deux, puisque l'Etat, qui s'est toujours beaucoup penché avec sollicitude sur l'agglomération, est également doté d'une structure forte au niveau régional, avec un Préfet de région, et des directions régionales. Rien de tel dans la plupart des grandes métropoles, qui sont souvent sans pilote. Il n'y a généralement aucune entité responsable d'une zone correspondant à la réalité économique et sociale de l'agglomération. A Tokyo, par exemple, le Tokyo Metropolitan Government ne gère que l'une des quatre "préfectures" qui composent la métropole. Il en va de même à New York, où la "ville de New York" ne couvre guère que les deux-tiers de "l'agglomération": dans le reste, qui appartient à trois Etats différents, il n'y a guère que des comtés assez petits et des municipalités plus petites encore. Le cas de Los Angeles est encore pire, puisque la municipalité de Los Angeles, avec 3 millions et demi d'habitants, ne gère guère que le tiers de la population de l'agglomération. A Londres, le Greater London Council ne couvrait qu'une partie de l'agglomération, et il a été supprimé par le gouvernement de Madame Thatcher, même si le gouvernement de M. Blair envisage de le recréer. La situation n'est pas meilleure dans des villes plus petites. L'agglomération économique de Milan est plus grande que la ville du même nom, et plus petite que la région de Lombardie. On peut dire exactement la même chose à propos de Barcelone et de la Catalogne. Munich est partagé entre cinq grandes municipalités, et pour les avoir vu se disputer en public, l'auteur de ses lignes peut affirmer que la fragmentation en cinq grosses communes est plutôt pire que l'émiettement en cinquante petites communes, contrairement à ce que semblent penser beaucoup de Français. Paris n'est pas la seule ville au monde à disposer d'une entité en mesure de prendre des décisions stratégiques au niveau géographique qui convient; on peut en dire autant d'Osaka, de Madrid, dans une large mesure de Berlin, de Hambourg, de Shanghai, ou encore de Singapour, cette ville-Etat. Mais cette caractéristique importante est finalement assez rare.
Paris, enfin, est bien intégré à l'économie-monde. C'est une ville qui importe et qui exporte beaucoup, vers le reste de la France et du monde. Plus que les Pays-Bas, par exemple, souvent cités comme l'exemple d'une zone géographique très ouverte sur l'extérieur. Les Pays-Bas exportent 54% de leur PIB. Dans une étude en cours, Marie-Paule Rousseau évalue les "exportations" de l'Ile de France à 71% de son PIB. En matière de culture, de congrès, de tourisme bien sur, Paris est l'une des premières destinations du monde. A la fois cause et effet de cette intégration mondiale, les liaisons aériennes de Paris sont exceptionnelles. Il n'y a sans doute pas d'autre ville au monde (sauf peut-être Londres) reliée par des vols directs à un aussi grand nombre de destinations: pas New York, mal relié à l'Afrique et à l'Asie; ni Tokyo, mal relié à l'Amérique Latine et à l'Afrique; ni Berlin, puisque le grand aéroport allemand est Francfort; ni aucune autre capitale européenne.
Il ne faut pas en conclure que tout est parfait à Paris. Il s'en faut de beaucoup. Les enquêtes réalisées auprès d'investisseurs potentiels étrangers soulignent ce qui repousse (la fiscalité, la bureaucratie, la méconnaissance de l'anglais, etc.) à côté de ce qui attire (l'efficacité des infrastructures, la qualité de la vie, etc.). On ne peut pas s'empêcher de remarquer que ces faiblesses de Paris sont d'abord celles de la France. Mais il est vrai aussi que l'efficacité interne de Paris est menacée et que l'évolution des années récentes est plutôt inquiétante. Elle l'est notamment en ce qui concerne trois domaines cruciaux: la sécurité, les transports, et la production de connaissances. Paris a cessé d'être une ville sûre, où la criminalité est faible. Grâce aux investissements de transports réalisés, Paris est resté une ville fluide, où l'on se déplace rapidement. Mais le recul des investissements actuels, et en particulier des investissements routiers, qui sont les plus nécessaires, est très inquiétant pour l'avenir. Enfin, Paris n'est pas, au niveau mondial, un centre de production de connaissances efficace. Les M.I.T. et les Stanford, qui sont le modèle en ce domaine stratégique pour l'avenir, combinent sur un même campus et dans toutes les disciplines les meilleurs étudiants, les meilleurs professeurs et les meilleures recherches. Paris fait exactement le contraire. Les meilleurs étudiants sont dans des écoles dites grandes qui n'ont généralement ni recherche ni professeurs à plein temps; les professeurs n'ont ni les moyens de la recherche ni les meilleurs étudiants; et les chercheurs du CNRS sont coupés des étudiants et des professeurs. Le résultat est qu'il y a davantage de prix Nobel au seul M.I.T. ou au seul Stanford qu'à Paris. Il y a donc encore beaucoup de chemin à faire pour assurer la place de Paris dans le monde. Mais le point de départ n'est pas aussi mauvais qu'on le dit parfois.
Merci Thib91, très très intéressant. Je ne suis pas d'accord avec tout (les méthodes de comparaison peuvent toujours être contredites de toute manière), mais j'aime le fond du débat, je trouve qu'il peut remettre certains éléments en place et qu'il va à l'encontre du négativisme ambiant.
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~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~
Bonsoir!!! C'en est agréable à lire!!! Même si la fin est nuancée, on relève la tête après cela!!!! Sans faire du chauvinisme, ca remonte le moral!!!
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