Publicité
Pages: 1
La nature est exclue des grandes métropoles....
Le Mur Végétal Patrick Blanc, magnifique au Pershing hall, prometteur au Musée du Quai Branly, est le seul moyen novateur d'assurer une présence plus abondante de la biodiversité en milieu urbain.
Qu'en pensez vous ?
Bienvenu Vertiv
Je trouve cette idée intéressante, en effet, originale et belle à regarder. Ceci dit, ce n'est pas vraiment l'unique manière d'assurer la biodiversité en milieu urbain.
Certains ont parlé de planter du gazon ou même des plantes plus évoluées sur les toits plats de Paris.
D'autres luttent pour maintenir certaines espèces dans les parcs divers (la lucane dans le XXème, par exemple, ou diverses espèces de papillons).
Le problème est évidemment aigü dans une ville comme Paris, mais comparé à des villes comme Tokyo, Mexico, Le Caire ou Sao Paulo, Paris ne s'en tire pas si mal...
Pour mémoire, le jeudi 18 mars 2004, Yves Contassot, adjoint au maire chargé de l'Environnement, de la Propreté et des Espaces Verts et Michel Vampouille, Vice Président de la Région Ile-de-France chargé de l'Environnement, signent une charte destinée à préserver l'écosystème urbain, maintenir des milieux naturels et accroître la biodiversité.
Paris rejoint ainsi les 55 collectivités territoriales, associations, institutions qui se sont inscrites dans cette démarche régionale, et s'engage à encourager l'étude et la conservation de la faune et de la flore urbaine.
La biodiversité est aussi présente en milieu urbain, et tout particulièrement à Paris. Les Parisiens ne soupçonnent pas cette richesse.
Le milieu urbain recèle en lui-même un vrai potentiel de biodiversité et constitue un véritable écosystème avec un fonctionnement complexe.
L'enjeu majeur est donc aujourd'hui d'offrir à Paris des conditions favorables au maintien de cette biodiversité, notamment aux espèces animales et végétales les plus banales qui voient peu à peu leurs niches traditionnelles disparaître. Cette action ne se fera pas sans une bonne cohérence au niveau régional, ni sans l'implication de tous les partenaires concernés.
Les bois, parcs et jardins sont des lieux privilégiés pour observer la faune et la flore de la capitale. Bien d'autres espaces méritent aussi largement l'attention des citadins et contribuent à la biodiversité de la ville : berges de la Seine et des canaux, cimetières, terrains vagues, toitures et façades d'immeubles…
A Paris plus de 1290 espèces animales cohabitent . Le renard et la fouine, le lucane cerf-volant et le papillon machaon, le martin-pêcheur et le faucon crécerelle, le lézard des muraille...
Paris compte aussi plus de 1200 espèces de plantes sauvages, indigènes de la région Ile-de-France, naturalisées ou échappées des cultures.
L'écosystème urbain peut chaque jour être menacé et de nombreuses actions sont menées par la Ville pour le maintien des milieux naturels et l'accroissement de la biodiversité.
Ainsi, un réseau de surveillance et d'études sera mis en place, de nouveaux espaces pour la faune et la flore seront développés, des friches exploitées et mises en valeur.
Des actions éducatives seront menées grâce à des programmes scolaires incluant la biodiversité parisienne.
Et après tout, si le mur végétal de Patrick Blanc peut y contribuer, pourquoi pas ?
Visitez mon blog et mon album photos
Publicité
Re-post d'un vieux message de 2007 (pour supprimer un autre thread qui faisait doublon), en forme de promenade...
« Rendre les espaces libres plus agréables c'est, avant tout, mettre en valeur le patrimoine naturel (flore et faune), essentiel en milieu urbain... L'ensemble des interventions engagées en ce sens doit s'inscrire dans une trame verte de Paris qui associe la réalisation de nouveaux jardins, le réaménagement d'anciens espaces verts publics... Au-delà de ces interventions traditionnelles, le végétal doit investir de nouveaux espaces comme les clôtures, les façades et les murs pignons d'immeubles ainsi que les multiples recoins aujourd'hui délaissés. » (Projet d’Aménagement et du Développement Durable approuvé par le Conseil de Paris en juin 2006 ; c'est moi qui met en valeur la dernière phrase)
L'injonction du PADD peut faire sourire : cachez ce béton que nous ne voulons voir, ôtez de notre vue ces grillages, ces recoins ingrats, tous ces espaces auxquels nous n'avons pas attribué une valeur esthétique, recouvrez-les tous de « végétal », terme qui en langage administratif désigne les plantes et de fleurs. Maximisons l'utilisation de la ville, faisons-en toujours plus sur toujours moins d'espace. Puisqu'il n'est plus possible, faute de terrain disponible, de faire des squares même lilliputiens, construisons-les donc à la verticale. Tandis que les banlieues lointaines, appliquant à la lettre la plaisanterie d'Alphonse Allais, construisent la ville à la campagne pour profiter des avantages que cette construction même fait disparaître, nous voulons, à Paris, importer la nature en pleine ville, quitte à la reconstruire entièrement.
Les murs végétaux, ou jardins verticaux, sont bien à la mode. On leur prête des vertus en ces temps d'écologie : ils protègent de la chaleur comme du froid, ils absorbent une partie de la pollution urbaine. Les réalisations et les projets se comptent par dizaines. La Mairie de Paris a défini un véritable « programme de murs végétalisés ». Pour un exemple, voir le dossier de presse du mur végétalisé de la rue Noguères, dans le 19e arrondissement.
Le spécialiste de ces murs est un certain Patrick Blanc (voir son site empêtré dans du Flash ou, plus lisible, un article de L'Express). C'est lui qui a conçu le plus célèbre des murs végétaux : celui qui recouvre, comme une fourrure, une façade du musée du Quai Branly.
On peut toutefois se demander, comme l'architecte-urbaniste Christa Aue (lire son article sur les murs végétaux), ce que ces jardins vont devenir lorsque les oiseaux, qui parfois nichent dans cette minuscule forêt vierge, vont transporter des graines d'un élément à l'autre du « jardin », brouillant ainsi une composition dont le paysagiste avait soigné les moindres détails...
On touche là au paradoxe de ces réalisations : élevés au nom de la nature et sous son apparence, les jardins verticaux sont des réalisations hautement artificielles, superbement technologiques ; plus encore que les vaches et les poules, ils ne peuvent subsister que par les soins continuels des humains, qui doivent les protéger de l'effet normal des cycles de la nature.
Cela n'empêche pas les urbanistes et paysagistes d'imaginer de nouvelles utilisations de cette nature recomposée. L'architecte Luc Schuiten propose (ici) de colmater avec des jardins verticaux toutes les brèches de Bruxelles : coins inutilisés, façades aveugles, espaces en devenir, lieux en déshérence.
Les murs végétaux, ce n'est pas une invention de l'an 2000. Ainsi au coin de la rue Monge et de la rue des Écoles, derrière l'ancienne École Polytechnique :
Il est vrai que la technique est ici traditionnelle : de simples pots, plus ou moins dissimulés sous les branches et les feuilles tombantes, sont accrochés à une grille. Les techniques contemporaines, elles, permettent des constructions plus légères sur une armature totalement invisible.
Portland prévoit un mur végétal de 75 mètres de haut
[...]
http://www.lejournaldelarchitecte.be/pr … p#portland
Je ne sais pas si c'est le bon sujet, les modérateurs le déplaceront s'ils jugent autrement...
Ici, il ne s'agit pas d'un mur végétal mais d'une cité végétale, à découvrir:
http://citevegetale.net/index.html
Archdaily, 3/08/2010
New Green Wall
Although we’ve featured dozens of projects that incorporate vertical or roof gardens, we just couldn’t stop looking at this beautiful six story tall green wall by architect Jose Maria Chofre
[...]
http://www.archdaily.com/71610/new-gree … ia-chofre/
Est-ce que quelqu'un à une idée du coup des murs végétaux? Perso je trouve ça très sympa et ça pourrai être une solution pour égayer certains quartiers un peu gris mais je n'ai aucune idée du coût.
Venez découvrir l'est parisien sous un autre jour.
http://parisimages.canalblog.com/
Pour la technique de Patrick Blanc (structure métallique sur laquelle sont fixées des plaques PVC, elles même recouvertes d'une couche de feutre puis d'une deuxième qu'on incise pour créer des poches dans lesquelles on vient mettre les plantes) :
[...]
Un mur végétal ne coûte pas très cher. Pour les plantes, il faut compter 250 à 280 euros le M2. On peut descendre à 160/180 euros si on en réduit le nombre de 30 à 10 au m2. L’inconvénient est que cela prendra plus de temps. Le cadre métallique est ce qui est le plus cher. La plaque de PVC coûte +/- 30 euros ; le feutre, 8 euros. Les honoraires de l’architecte s’élèvent de 12 à 15%
Après la plantation, il y a l’entretien. D’abord le coût de la taille qui est de 2 à 3 fois par an (au quai Branly, 2 personnes, 2 jours par an. C’est peut-être trop peu ?) Puis le coût de l’arrosage : une ligne pour 100m2, 3minutes, 4 fois par jour. L’excédant peut être récupéré et réinjecté, mais une cuve de récupération, cela coûte cher.
[...]
Sebastian J, Archdaily, 27/12/2010
Eathouse / de Stuurlui stedenbouw & Atelier GRAS!
[...]
http://www.archdaily.com/98895/eathouse … lier-gras/
Un mur végétal a Pérrache !! (Lyon)
Le centre d'échange de Perrache à Lyon va être équipé du premier mur végétal dépolluant de France d'ici septembre.
Et si l'expérience est concluante on devrait voir le centre commercial de la part-dieu vegétalisé
On peut être intelligent toute sa vie et stupide un instant.
BRUXELLES
Sur les briques, les plantes
Sébastien PIERRET
ST-JOSSE-TEN-NOODE - La première maison familiale végétale a été inaugurée il y a peu à Bruxelles. Une impression de jardin en hauteur au milieu d'une rue un peu triste. Un gros investissement aussi...
On la repère à l'entrée de la rue. Au beau milieu des briques rouges délavées, un écrin de verdure. C'est une première à Bruxelles. La façade d'une maison familiale vient d'être revêtue d'un mur... végétal. Le propriétaire de cette maison de Saint-Josse a voulu égailler quelque peu le quartier. Pari réussi. A la place du crépi habituel, des plantes recouvrent presque l'entièreté de la devanture.
[...]
Pages: 1
Publicité