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A noter que le pôle EAU semble associer les régions PACA et MP, ce qui paraît intéressant. A voir le périmètre exact qui est défini.
Tout à fait Ptiloulou. Après, il faudra voir si nous sommes une région qui allons tirer réellement bénéfice de ce pôle ou si la mutualisation avait pour but de hisser un pôle Languedocien élargi au statut le plus élevé.
En gros, serons-nous une région clé comme l'Aquitaine pour AESE, ou une région figurante comme pour le pôle viande qui vient de disparaître.
J'aurais aussi souhaité un pôle nano-technologies en propre afin d'obtenir davantage de visibilité... mais on ne peut tout avoir non plus.
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Ce pole EAU est totalement passé hors du champ de la presse locale, dés que l'on n'est plus dans la logique Sud Ouest avec Bordeaux il y a comme une gêne
L'air de rien cela fait en réalité un 2eme pole de niveau mondial pour la région, les autres canceropole et agrimip n'étant que nationaux ...
Le siege est à Montpellier soit mais l'autre pole mondial est bien officiellement à la Prefecture de Gironde
Un article avait été publié sur la Dépêche, il y a assez longtemps à propos de découvertes de labos toulousains pour filtrer l'eau, de membranes ...
Diagonal a écrit:
... mais l'autre pole mondial AESE est bien officiellement à la Prefecture de Gironde
J'ai toujours vu cette adresse de siège :
Aerospace Valley
23 avenue Edouard Belin
31400 TOULOUSE
Tel : 05 61 14 80 30
Fax : 05 62 26 46 25
invité01 a écrit:
Diagonal a écrit:
... mais l'autre pole mondial AESE est bien officiellement à la Prefecture de Gironde
J'ai toujours vu cette adresse de siège :
Aerospace Valley
23 avenue Edouard Belin
31400 TOULOUSE
Tel : 05 61 14 80 30
Fax : 05 62 26 46 25
C'est le siege technique mais les dossiers sont gérés par le Prefet de la prefecture de région Aquitaine siege officiel du pole de competitivité ...
Ou peut-on trouver cette information? Peux tu mettre un lien sur cette source? Merci.
Certes, mais la différence avec AESE, c'est que Montpellier aura ET le siège, ET surtout la visibilité.
AESE a ceci de différent que le lieu d'inscription administratif n'est pas celui qui rayonne et constitue la force de frappe principale.
Il faudra voir le contenu du dossier ainsi que les attributions des projets qui émergeront lors des prochains rounds d'allocations budgétaires.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/05 … louse.html
EADS : Tom Enders verrait bien le siège à toulouse
http://www.ladepeche.fr/article/2010/05 … -A320.html
Airbus : Toulouse va-t-il perdre l'A320 ?
Est-ce une contrepartie ?
C'est la première fois que les dirigeants s'entendent pour déménager le siège d'EADS à Toulouse. Intéressante affaire à suivre!
L'opération ne concernerait entre Paris et Ottobrun que quelques centaines de personnes essentiellement utilisées pour des fonctions support comme la communication, la stratégie, les ressources humaines et le marketing.
Si celà devait être, installation du siège sur Andromède ? (nouveaux immeubles tertiaires à construire), Aérospace Campus ? ou Matabiau ?
J'aimerai personnellement que cela soit dans une zone encore plus centrale, avec effet d'entraînement sur les installations d'autres entreprises. Un siège à Matabiau serait intéressant selon moi, afin de disposer d'un portefeuille de présences prestigieuses.
Philippe a écrit:
J'aimerai personnellement que cela soit dans une zone encore plus centrale, avec effet d'entraînement sur les installations d'autres entreprises. Un siège à Matabiau serait intéressant selon moi, afin de disposer d'un portefeuille de présences prestigieuses.
oui c'est sûr mais déjà si le siège déménage à Toulouse ce sera déjà super.
et pour qu'il soit a matabiau un vrai TC ( je ne désigne pas lequel ) entre la gare et l'aéroport me paraît indispensable,
per tolosa totjorn mai
d'accord sur les deux points !
Siège d'Airbus déjà Toulouse (souvent comptabilisé au niveau des études)
+ un siège EADS, ce serait très bien.
Je pense aussi que Toulouse doit accroître ses communautés de ressortissants européens afin de donner plus de diversité européenne à la ville.
Personnellement, je pense que Toulouse doit maintenant sortir du "tout industriel" aéronautique (on voit avec toutes les délocalisations industrielles du secteurs autant pour les sous-traitants que pour certaines chaînes d'assemblage).
Toulouse doit maintenant se positionner en tertiaire (accueil d'autres sièges en plus d'Airbus, Aérolis, ATR ou Latécoère entre autres avec EADS).
Toulouse doit aussi se positionner en R&D AESE (cf Aérospace Campus).
Toulouse doit aussi se positionner dans le secteur financier et bancaire du domaine aéronautique et spatial.
je partage aussi cette ananlyse long-terme. En se positionnant sur les services avancés, l'ont est soumis uniquement aux aléas conjoncturels, mais pas aux changements structurels de type délocation de production.
D'une manière générale, l'aéronautique et l'espace ont eu des effets d'entrainement sur d'autres domaines d'activités servicielles ou de production/recherche (comme l'informatique, la mécanique, les logiciels embarqués ...). La réussite de la diversification économique passera par le renforcement de ces filières et leur diversification vers d'autres clients, d'autres Régions/Pays et d'autres domaines d'activités. D'une manière générale, la force toulousaine ces dernières décennies réside dans la diversité des secteurs de l'ingénierie et de la recherche. Cette proximité engendre des mises en réseaux et des possibilités d'essaimage et de croisement, ce qui intéresse d'ailleurs certains acteurs économiques de premier plan (exemple d'Intel). Cela est à conforter et prolonger. Les pôles de compétitivité de la Région sont intéressants en ce sens car ils accompagnent ces croisements. Reste qu'aujourd'hui la dépendance à l'aéronautique reste importante et constitue la force et la fragilité régionale.
POur le siège d'EADS, ce serait très intéressant, mais je reste soucieux de la réaction des politiques nationaux qui ont pour habitude de réfléchir en concentration des pouvoirs à Paris.
Tout à fait, et s'ils doivent aider, c'est pour des coups symboliques d'aménagement du territoire (Marseille, Lens, Metz...). Est-ce qu'un siège à Toulouse peut rapporter médiatiquement ? Pas sûr, c'est au domaine privé de montrer sa capacité d'initiative sur la question.
Je partage aussi l'idée de nécessité de diversification des activités qui ont essaimé à partir de l'aéronautique. Deux pistes sont grosso modo possibles :
- la première piste est sectorielle. Il s'agirait de trouver immédiatement clients potentiels des applications dans d'autres domaines industriels que l'aéronautique et l'espace au niveau local, ce qui est plutôt difficile vu la part de ces deux domaines dans la part de l'insdustrie de pointe de la région ;
- la seconde piste est géographique. Trouver des marchés à l'extérieur. C'est ce que fait brillamment Aéroconseil notamment.
j'ai bien implanté à Toulouse le siège social de ma société que je viens de créer, mais comme je suis minuscule, pour la visibilité de Toulouse, c'est pas moi qui vais la changer, du moins pour l'instant.
Malgré tout si EADS arrive à Toulouse ce serait génial, croisons les doigts.
per tolosa totjorn mai
Ptiloulou a écrit:
POur le siège d'EADS, ce serait très intéressant, mais je reste soucieux de la réaction des politiques nationaux qui ont pour habitude de réfléchir en concentration des pouvoirs à Paris.
Justement l'article précise aussi qu'ils veulent se défaire de la proximité politique pour faire avancer des dossiers plus vite.
Résultat cartographié d'une étude de Paris Dauphine déjà évoquée sur PSS (thread évolutions démographique des villes) qui part du principe que les flux migratoires sont l'essence même de l'attractivité et résume tout le reste.
Cette études se veut un anti-sondage presse un peu flou et farfelu.
Vous noterez que les régions urbaines entières se vident mais parviennent à faire bonne figure grâce au taux de natalité (ex : région lilloise).
Ceci explique aussi les réalités de Lyon, Nantes et Rennes qui des villes perdantes en flux migratoires, contrairement à l'image qu'on pourrait en avoir. Bref, ce sont des villes dont on part contrairement à Limoges, Quimper ou Saint-Nazaire...
article ici :
http://www.lesechos.fr/patrimoine/immob … ancais.htm
A noter aussi, la vigueur de la croissance perpignanaise.
Dernière modification par Philippe (30-07-2010 17:45:27)
Précision du 12 novembre 2010 :
Les commentaires prédécents concernaient les résultats traités, à savoir les agglomérations, ou unités urbaines.
Tirant exemple de Nantes (et Rennes), Eiffel-Ô a précisé à juste titre () qu'il faut garder à l'esprit que cette étude traite des agglomérations, et non des aires urbaines. Les périmètre urbains de Rennes et Nantes sont au contraire excédentaires si l'on va chercher les couronnes péri-urbaines, donc si l'on traite des Aires urbaines. Donc la situation de l'apport migratoire est plus contrastée pour ces villes que le résultat négatif représenté ici pour des raisons de périmètre géographique.
Une étude identique de l'Université Dauphine sur les Aires Urbaines aurait été des plus intéressantes à des fins de comparaison.
Toujours à propos des Cadres des Fonctions Métropolitaines (février 2010 - INSEE)
La "fonction recherche" par commune (et non aire urbaine) pour 2006 :
Ca vaut le coup d'oeil :
Paris 61 521
Toulouse 19 400
Courbevoie 11 840
Puteaux 9 136
Lyon 9 058
Grenoble 6 614
Vélizy-Villacoublay 6 396
Marseille 5 520
Montpellier 5 441
Nanterre 5 394
Boulogne-Billancourt 4 998
Nantes 4 692
Guyancourt 4 661
Levallois-Perret 4 186
Issy-les-Moulineaux 4 156
Rueil-Malmaison 4 029
Villeurbanne 3 727
Strasbourg 3 548
Rennes 3 519
Valbonne 3 496
Aix-en-Provence 3 357
Saint-Denis 3 087
Colombes 3 084
Blagnac 3 008
Massy 3 000
Suresnes 2 933
Lille 2 704
NB : la "fonction recherche" isolée ici ne concerne pas toute la rechercher, avec les personnels administratifs, mais uniquement les cadres de la fonction métropolitaine en question.
http://www.sudouest.fr/2010/11/09/agrop … 28-731.php
D'après le président de la CCI du Lot-et-Garonne :
Il ne faut pas oublier qu'en Midi-Pyrénées, 61 % du PIB est sur Toulouse, contre 40 % sur Bordeaux au regard de l'Aquitaine.
Ce qui va suivre est juste de la spéculation mathématique, mais donne une petite idée de ce qui se passe :
Vous savez que l'INSEE a montré que nous étions la région métropolitaine ayant connu la plus forte croissance du PIB entre 2000 et 2007, avec 2,9 %/an, en toute logique, et vue la croissance de la région et de Toulouse, l'Aire Urbaine est au minimum autour de 4,3-4,5 % (effet boom démographique + effet accroissement richesse/habitant et métropolisation économique). http://www.insee.fr/fr/insee_regions/po … 289_i1.png
Le chiffre de l'INSEE donne 76,6 milliards d’euros en 2007 pour Midi-Pyrénées ==> 46,72 Mds € pour l'Aire Urbaine ?
Si l'on suppose une aire à environ 1 200 000 habitants dans les limites probables de 2007, cela donnerait du 38 933 € de PIB/hab (très approximatif).
Bordeaux : 85,9 (PIB Aquitaine) x 0,40 (40%) = 34,36 Mds €. Le différentiel avec Toulouse a l'air un peu trop important à mon avis, avec un différentiel supérieur à du 7 (Bdx) contre 9 (Tlse).
Autre corroboration pour Toulouse :
Demographia avait publié en 2007 un PIB 2002 per capita à 30 000 € pour Toulouse (à 1 100 000 habitants).
30 000 à 2002 donnerait, au taux de 4,5 %/an, donne 37 385 €.
Cela donne une idée de la progression de la génération de richesse dans l'agglomération. Le chiffre de 61 % du Président de la CCI n'est pas daté : est-ce pour 2007 ou une estimation pour 2010 ? En tout cas, vous pouvez voir la tendance.
Avec une telle base fiscale, les grands projets peuvent plus facilement s'envisager chez nous, bien sûr, toutes choses égales par ailleurs.
Exercice assez difficile :
Selon l'INSEE, le PIB de Midi Pyrénées en 2009 s'élevait à 76 522 millions d'€.
Je pencherais plutôt pour le chiffre de 2009 à 76 522 millions d'€ pour MP, soit 46 678 millions d'€ en 2009 pour Toulouse.
Merci pour ton chiffre Urba. Il m'intéresse beaucoup.
j'ai trouvé ta source : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.a … MRSOS08114
Mon chiffre (de mon premier calcul) vient d'ici : http://www.insee.fr/fr/themes/document. … hap8-1.htm
Les chiffres de PIB sont souvent différents d'une source à l'autre, d'où le fait que j'ai proposé, juste par prudence, une vérification avec une hypothèse 2, via Demographia (assez approximatif aussi), je trouverai 44,9 Mds. et encore, j'ai pris un taux de croissance de 4,5 % pour la région toulousaine (et non >> aux 5,2 % proposés pour la région Midi Pyrénées dans son ensemble par l'étude régionale INSEE TEMP).
Par conséquent, avant ce type calcul, j'ai noté 3 difficutés :
- ici, il s'agit de savoir si ce 61 % dont parlait le Pdt de la CCI du 47 s'applique plutôt à 2007 ou 2009. Vu les dates de publications, il est possible qu'il se soit remis à jour immédiatement sur 2009.
- le chiffre du PIB régional donné : ici, le chiffre donné par INSEE Midi-Pyrénées a été surévalué en raison d'une méthode de calcul différente de l'INSEE nationale ?
- le taux de croissance : dans le document que j'ai cité, ils parlent carrément de +5,2 %/an (soit plus de 7 % pour Toulouse ?!) !
Reprenons de zéro :
PIB :
2009 : 76 522
2008 : 77 663
2007 : 75 000
2006 : 73 634
2005 : 68 326
si 0,61 % valable pour 2009 --> 46 678 millions d'€ en 2009 pour l'Aire Urbaine Toulouse
si 0,61 % valable pour 2007 --> 45 750 millions d'€ en 2007 pour l'Aire Urbaine Toulouse, soit > 46 678 millions d'€ en 2009.
Donc croissance calculée 2000-2009 (à partir du doc INSEE national) : +4,52% / an. Avec recul pour 2009.
Le taux de croissance de l'Aire Urbaine (en raison de la poussée démographique et de la métropolitation des emplois) doit alors peut-être tourner autour des 5,5 %/an... soit un taux de croissance de pays émergent !
Dernière remarque : L'INSEE donne un PIB Haute-Garonne à 35 119 en 2005 :
La Haute-Garonne représentait donc 35 119/68 326 du PIB régional, soit 51,4 % du PIB régional en 2005.
Imaginez si nous décrochions Galileo, boostions davantage notre diversification et avions une politique culturelle plus ambitieuse !
L'aire urbaine de Toulouse, un pôle d'emplois stratégiques de premier plan
6 pages n° 131 - janvier 2011
Promue « métropole d'équilibre » dans les années 60, l'aire urbaine de Toulouse s'est depuis hissée parmi les grandes métropoles du pays les plus dynamiques en matière d'emplois : 290 000 emplois en 1982, 507 000 en 2006.
Plus que les autres grandes aires urbaines, Toulouse s'est appuyée sur le développement d'emplois de cadres occupant des fonctions dites « métropolitaines ». Ces fonctions à fort rayonnement recouvrent la conception-recherche, la gestion, les prestations intellectuelles, le commerce interentreprises, ou encore la culture et les loisirs. Les emplois « stratégiques », qu'occupent ces cadres des fonctions métropolitaines, représentent 13,7 % des emplois de l'aire urbaine en 2006, contre 6,0 % en 1982. Avec 51 500 emplois stratégiques supplémentaires en 24 ans, l'aire urbaine de Toulouse se situe ainsi au troisième rang en termes d'évolution derrière Paris (+ 500 000) et Lyon (+ 57 500), mais devant Marseille (+ 30 500), Lille, Bordeaux, Nantes et Grenoble (+ 21 000 à + 26 500). Rapporté à la population, le nombre d'emplois stratégiques permet à Toulouse de se hisser au deuxième rang des grandes aires urbaines de province, juste derrière Grenoble.
http://www.lafactory-npa.fr/strategie-d … ue-france/
TOP50 du Rayonnement numérique des plus grandes villes de France : Des municipalités en quête d’efficacité.
Paris , Lyon et Toulouse les 3 premières .
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