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Nijal, ma phrase n'était pas l'affirmation d'une quelconque conviction, juste une interrogation de principe.
Je comprends totalement ton avis. L'exode rural a été véritablement dévastateur pour le Sud-Ouest. Par exemple, les campagnes des départements qui formaient la région actuelle de midi-pyrénées étaient particulièrement populeuses. Des départements n'en sont toujours pas remis.
L'Aveyron a été un temps à 400 000 habitants... à égalité avec la Haute-Garonne...
Condom est passée de 10 000, soit 2 fois la population d'Annecy à l'époque (4 400), à moins de 7200 en 2007, Perpignan comptait à l'époquz seulement 9 134.
Idem, la vallée de Massat, 180 km² soit environ 1,5 fois la superficie de Toulouse, comptait 17 000 habitants en 1800. Aujourd'hui, elle n'atteint pas les 1700 hab, malgré l'arrivée de neo-ruraux.
En fait, la région regorge d'exemple de ce type alors que ce sud-ouest "intérieur" a longtemps été relativement assez peuplé et encadré par un réseaux assez exceptionnel de petites villes.
Je comprends donc tes propos Nijal, et ne souhaite surtout pas une telle hécatombe au Nord-Pas-de-Calais. Diminuer partois de moitié quand le reste du pays double sa population, c'est une condamnation implacable. Pour toutes ces petites villes du Sud-Ouest, l'histoire s'est en quelque sorte arrêtée. Je les voir mal réémerger et connaître le destin de villes d'autres régions.
Disons que pour la région NPDC, le dynamisme de Lille permet de maintenir la région à un niveau démographique intéressant (quoique la croissance récente du Pas de Calais n'a rien à envier à celle du Nord). Selon moi, c'est aussi les limites de l'exercice. Les résultats sont plutôt décevants pour une ville qui s'est dotée assez tôt d'un beau réseau de métro, d'une structure intercommunale d'avant-garde, d'un tissu de grandes entreprises de premier plan ainsi que d'infrastructures ferroviaires exceptionnelles et d'une politique culturelle très remarquée (Lille 2004, Lille 3000, les gros musées...).
Comment faut-il voir cette relation moyens~résultats ?
- comme autant d'investissements pour éviter simplement la rétrogradation de la ville et une crise encore plus forte à l'échelon régional ?
- comme un investissement pour le futur ? Cela fait pourtant longtemps que Lille bénéficie du TGV.
Exemple : l'importance de l'immobilier d'entreprise qui s'accompagne d'une relative atonie des fonctions connexes (cadres, PIB, etc).
Tout cela est très délicat, mais Lille peut très bien se développer (pour l'instant, ce n'est pas trop le cas sur les indicateurs fondamentaux), mais je vois difficilement la ville insuffer une dynamique aux grosses agglomérations alentours. Elle n'en a pas l'influence nécessaire. Il lui faut d'abord "maximiser" les investissements considérables d'infrastructures qui lui ont été alloués, en espérant qu'on n'ait pas atteint un plafond en terme d'effet produit pour un euro investi.
Ce qui sauve Lille ? sa taille critique qui lui permet une forme de notoriété minimale et de poids relatif. En ce sens, elle pourra toujours se prévaloir de fonctions métropolitaines nettement plus développées que dans des villes à l'image "meilleure" telles que Nantes, Rennes ou Montpellier.
Je suis tout à fait d'accord avec toi Nijal , il me semble tout à fait logique que dans une économie post-matérialiste l'industrie se tourne vers le soleil .
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Avez-vous des stats pour l'Alsace et Strasbourg en particulier? J'aimerais bien comparer avec les autres régions du Nord-Est.
Je n'ai pas l'impression qu'il ait été posté, alors voici l'article de l'Express sur son classement. Le début m'a fait un peu mal aux yeux, mais la suite est relativement sensée...
Palmarès des villes les plus dynamiques: la revanche de la province
Longtemps, Paris a fait de l'ombre aux métropoles régionales. C'est fini: désormais, Toulouse, Rennes ou Nantes progressent plus vite que Paris. Elles remportent le classement du dynamisme économique établi par L'Express autour de deux thèmes: compétitivité et qualité de vie. Une enquête inédite.
Métropoles : quand la France s'éveillera
Les métropoles françaises sont "malades" et s'affaiblissent, alertent plusieurs économistes qui demandent de concentrer sur elles les efforts de l'aménagement du territoire. Car elles sont le moteur de la croissance.
(...)
Selon ces économistes, le vieux débat sur l'attractivité est aujourd'hui dépassé car les métropoles sont "malades". Elles ne sont pas assez dynamiques pour entraîner avec elles les territoires résidentiels périphériques. Pas assez attractives non plus pour maintenir leur population. Effet TGV ? Les habitants profitent des facilités pour aller vivre ailleurs. Les métropoles ne profitent pas de leurs revenus. Exemple criant avec l'Ile-de-France : la "région capitale" concentre 28% de la richesse hexagonale mais n'attire que 22% des revenus. Par ailleurs, le revenu moyen croît moins vite dans les quatre grandes métropoles Paris, Lyon, Marseille et Lille que dans les autres aires urbaines. "On est en train de patiner dans un monde en accélération. En Grèce, depuis trente ans, des gens disaient que la situation est difficile. Et un beau jour, en novembre 2009, les choses ont coagulé de façon négative, ça peut très bien arriver à la France", a averti Christian Saint-Etienne, professeur au Cnam et membre du Conseil d'analyse économique, pour qui "tous les facteurs de croissances, on ne les a plus, or tous ces gisements de croissance à mobiliser se trouvent dans les métropoles".
(...)
les métropoles malades, oui c'est un avis, je n'ai pas le même.
la france ne peut se résumer à 4 métropoles, surtout que 4 sont citées, mais je pense que seul paris est la vrai préocupation de Laurent Davezies, le centralisme a encore de beaux jours devant lui.
per tolosa totjorn mai
midi.31 a écrit:
les métropoles malades, oui c'est un avis, je n'ai pas le même.
la france ne peut se résumer à 4 métropoles, surtout que 4 sont citées, mais je pense que seul paris est la vrai préocupation de Laurent Davezies, le centralisme a encore de beaux jours devant lui.
Je ne partage pas ton avis. La France ne va pas (hélas) devenir un état fédéral de si tôt.
Mais les métropôles locales sont dans un bien meilleur état qu'il y a 30 ans.
Il n'y aura pas des villes aussi grosses que Barcelone en France à part Paris avant longtemps.
Mais il y a trois faits importants :
- les autres villes françaises (dont Lyon, Marseille, Lille et Toulouse) sont de plus en plus connues par les investisseurs dans le reste de l'Europe
- la dynamique démographique d'une ville comme Toulouse, Montepellier est supérieure à l'Ile de France
- la création du statut de "Métropôle" montre la prise de conscience du gouvernment de l'importance des métropoles régionales
Chacun a sa définition de ce qu'est une métropole. Cependant, je rejoins Midi 31, évoquer juste 4 métropoles en France (l'axe Lille - Paris - Lyon - Marseille) est assez réducteur et fait fi de la richesse justement engendré par la constitution d'autres métropoles, parfois très spécialisées et qui peuvent jouer sur la scène mondiale pour certains aspects et, ce, malgré leur relative faiblesse démographique (Nice et le littoral de la Côte d'Azur, Grenoble, Toulouse par exemple).
En définitive, je conçois ces discours "alarmistes" comme une forme de lobbying pour recentrer l'action de l'Etat sur certains territoires, singulièrement l'agglomération parisienne.
musicsoul a écrit:
.../...
Mais il y a trois faits importants :
- les autres villes françaises (dont Lyon, Marseille, Lille et Toulouse) sont de plus en plus connues par les investisseurs dans le reste de l'Europe
- la dynamique démographique d'une ville comme Toulouse, Montpellier est supérieur à l'Ile de France
- la création du statut de "Métropôle" montre la prise de conscience du gouvernement de l'importance des métropoles régionales
Et bien justement parlons en du statut de métropole. Ce dit statut a été torpillé par le sénat (me semble t-il) mais également par les élus locaux eux-même.
A vouloir sauvegarder son pré carré local, la métropole sera une communauté urbaine aux compétences élargies. Bref il n'y aura aucune marge de manoeuvre métropolitaine à proprement parler.
De plus abaisser le seuil à 450 000 habitants me parait trop petit.
500 000 aurait dû être un seuil minimum pour créer une métropole (commune-département à elle seule). Là oui !
Mais malheureusement ce sera une communauté urbaine élargie (EPCI de plus dans l'échelon) au seuil mini de seulement 450 000 habitants.
musicsoul a écrit:
midi.31 a écrit:
les métropoles malades, oui c'est un avis, je n'ai pas le même.
la france ne peut se résumer à 4 métropoles, surtout que 4 sont citées, mais je pense que seul paris est la vrai préocupation de Laurent Davezies, le centralisme a encore de beaux jours devant lui.Je ne partage pas ton avis. La France ne va pas (hélas) devenir un état fédéral de si tôt.
Mais les métropôles locales sont dans un bien meilleur état qu'il y a 30 ans.
Il n'y aura pas des villes aussi grosses que Barcelone en France à part Paris avant longtemps.
Mais il y a trois faits importants :
- les autres villes françaises (dont Lyon, Marseille, Lille et Toulouse) sont de plus en plus connues par les investisseurs dans le reste de l'Europe
- la dynamique démographique d'une ville comme Toulouse, Montepellier est supérieur à l'Ile de France
- la création du statut de "Métropôle" montre la prise de conscience du gouvernment de l'importance des métropoles régionales
Effectivement les grandes métropoles françaises ne sont pas si à la traine que l'on veut nous le faire croire.
Exemple que j'avais déjà évoquer dans le forum de Lille:
Classement ECER-Banque Populaire 2010 des villes préférées des entrepreneurs : les villes d'Europe du nord dans le peloton de tête - 18/05/10
La France s'en tire plutôt bien avec Lyon (9e) et Lille (11e). Les deux autres représentantes françaises apparaissent en milieu de classement avec Marseille (16e) et Paris toutefois seulement 26e. En France comme dans presque tous les autres pays européens, la capitale est dépassée par les autres villes du pays.
"Les métropoles françaises améliorent leurs scores de satisfaction sur les cinq thèmes d'études", indique ce document. Toutes dépassent les 60% de satisfaction globale et Lyon et Lille se démarquent grâce à leur dynamisme.
http://www.creersaboite.fr/cid103381/cl … -tete.html
invité01 a écrit:
Et bien justement parlons en du statut de métropole. Ce dit statut a été torpillé par le sénat (me semble t-il) mais également par les élus locaux eux-même.
A vouloir sauvegarder son pré carré local, la métropole sera une communauté urbaine aux compétences élargies. Bref il n'y aura aucune marge de manoeuvre métropolitaine à proprement parler.
De plus abaisser le seuil à 450 000 habitants me parait trop petit.
500 000 aurait dû être un seuil minimum pour créer une métropole (commune-département à elle seule). Là oui !
Mais malheureusement ce sera une communauté urbaine élargie (EPCI de plus dans l'échelon) au seuil mini de seulement 450 000 habitants.
Le seuil de 500 000 ou 450 000 franchement ça ne change pas grand chose.
Le seuil de 450 000 permet de rajouter Strasbourg et Grenoble.
C'est les compétences des futurs métropôles qui comptent surtout .
"Comme l'espérait le gouvernement, les députés ont "musclé" les métropoles. La région transférera à la métropole sa compétence en matière de promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques. Par ailleurs, l'EPCI - qui regroupera au moins 450.000 habitants - exercera des compétences actuellement assumées par les départements. Notamment les transports scolaires et la gestion des routes départementales, qui lui reviendront "de plein droit".
http://www.localtis.info/cs/ContentServ … 0259959743
Et
Métropoles
A l'initiative du gouvernement, les métropoles voient leurs compétences se muscler, en particulier en matière économique. Par ailleurs, cette nouvelle catégorie d'EPCI - leur seuil de création reste inchangé, à 450.000 habitants - exercerait de nombreuses compétences actuellement assumées par les départements. L'amendement du gouvernement évoque : l'action sociale en faveur des personnes âgées, l'aide sociale à l'enfance, ainsi que les actions en matière de tourisme, de culture et de sport. Enfin, la métropole serait associée aux différents schémas et documents de planification susceptibles de concerner son territoire.
Un amendement du rapporteur du projet de loi transfère aux métropoles la taxe foncière sur les propriétés bâties des communes membres. Commentaire de Dominique Perben : "Il s'agit d'une proposition intermédiaire entre le texte initial du gouvernement (qui transférait à la métropole la totalité de la fiscalité directe communale) et le texte adopté par le Sénat (qui a aligné le régime fiscal des métropoles sur celui des communautés urbaines).
http://www.localtis.info/cs/ContentServ … 0259894401
Tu dis aucune marge de maneuvre et ben dis donc. C'est déjà pas mal.
Petit bilan, les métropôles ont en plus d'un epci normal :
- l'action sociale en faveur des personnes âgées
- l'aide sociale à l'enfance
- les actions en matière de tourisme
- les actions en matière de culture
- les actions en matière de sport
- la taxe foncière sur les propriétés bâties des communes membres
- les transports scolaires
- la gestion des routes départementales
Le sénat a torpillé le texte, il va surement essayer de le torpiller encore en commission mixte paritaire.
Il ne faut pas oublier que les sénateurs, députés sont aussi des élus locaux, ils ne vont pas s'auto-suicider totalement.
La métropôle n'est pas une nouvelle collectivité comme la région, mais un epci très très autonome.
Pour notre république qui a encore des gros restes de centralisation, c'est un début.
Il faut que l'idée métropolitaine fasse son chemin.
Si les métropôles ont plus de compétences que ça, les autres collectivités (départements et régions) sont simplement vidées de la totalité de leurs compétences.
Les régions ont aussi des compétences en matière de tourisme, de culture et de sport....et elles demeureront. idem pour les syndicats intercommunaux. Les départements ont aussi des compétences en matière économique et d'après ce que je lis, elles perdureront. Idem encore pour les syndicats intercommunaux....et maintenant les métropoles aussi. Je vois pas très bien où est le progrès. Certaines compétences des régions et des départements y seront transférées, c'est tout mais les mêmes doublons perdureront et une nouvelle machine à gaz voit le jour.
Rien n'est simplifiée, une nouvelle couche est ajoutée au 1000 feuilles, ce n'était pas ce que nous voulions éviter?
musicsoul a écrit:
Si les métropôles ont plus de compétences que ça, les autres collectivités (départements et régions) sont simplement vidées de la totalité de leurs compétences.
Les régions et départements gardent leurs compétences sur le territoire qui est le leur.
Si les métropoles devenaient de vraies ville-département ou Région, elles prendraient les compétences de ces dernières collectivités sur le propre territoire de la métropole, pas sur le reste du territoire régional ou départemental.
Occitan31 a écrit:
Les régions ont aussi des compétences en matière de tourisme, de culture et de sport....et elles demeureront. idem pour les syndicats intercommunaux. Les départements ont aussi des compétences en matière économique et d'après ce que je lis, elles perdureront. Idem encore pour les syndicats intercommunaux....et maintenant les métropoles aussi. Je vois pas très bien où est le progrès. Certaines compétences des régions et des départements y seront transférées, c'est tout mais les mêmes doublons perdureront et une nouvelle machine à gaz voit le jour.
Rien n'est simplifiée, une nouvelle couche est ajoutée au 1000 feuilles, ce n'était pas ce que nous voulions éviter?
Non, il y a un peu moins de feuilles qu'avant. Le parlement a supprimé les "pays".
Les compétences seront en partie fixées dans la loi. Pour le reste la région et les départements vont devoir signer un accord sur qui fait quoi. Sauf dans les domaines du sport et de la culture, là les financements pourront êtres communs.
Avant :
Collectivités (en gros) :
- les communes
- les départements
- les régions
EPCI :
- les syndicats intercommunaux
- les pays
- les communautés de communes
- les communautés d'agglomération
- les communautés urbaines
Donc maintenant il y a :
Collectivités :
- les communes
- les départements
- les régions
EPCI :
- les syndicats intercommunaux
- les communautés de communes
- les communautés d'agglomération
- les métropôles
invité01 a écrit:
Les régions et départements gardent leurs compétences sur le territoire qui est le leur.
Si les métropoles devenaient de vraies ville-département ou Région, elles prendraient les compétences de ces dernières collectivités sur le propre territoire de la métropole, pas sur le reste du territoire régional ou départemental.
Le problème de cette théorie est que dans ce cas le reste du département il devient quoi? Il est là le problème, les élus ne veulent pas de la disparition du département ou de la région. Il y a de grosses divisions au sein des élus.
Je prends l'exemple de Strasbourg, cette ville devient ville-région/ville-département par exemple, il reste quoi du département du Bas-rhin? Sachant que Strasbourg a déjà la moitié des habitants du département et que le reste va souvent y travailler, étudier?
Les compétences nouvelles que j'ai évoquées pour les métropôles sont seulement sur le territoire de la métropôle pas sur le reste de la région.
Une petite question toute bête...Si les métropoles remplacent les communautés urbaines qu'en sera-t-il des communautés urbaines de moins de 500 000 habitants type Nancy, Dunkerque et autres Le-Creusot, Cherbourg...?
1/ Elles basculent en communautés d'agglomération? Mais dans ce cas n'est-ce pas un retour en arrière pour ces regroupements de communes? Avec une perte de compétences?
2/ On les bascule en métropoles avec l'appel d'air potentiel des communauté d'agglo qui voudraient y passer aussi, supprimant ainsi cette notion de métropole puisque toute agglo pourrait alors y prétendre? D'ailleurs le maire d'Orléans avait fait une proposition en ce sens pour son agglo et Sarkozy avait laissé entendre que ça serait possible qu'il y ait des exceptions.
En fait faut-il peu de métropoles ou laissera-t-on ce statut s'élargir suivant les affinités ou couleurs politiques? Ou bien les pôles métropolitains vont-ils finalement exister et apporter une solution?
Unlimited45 a écrit:
Une petite question toute bête...Si les métropoles remplacent les communautés urbaines qu'en sera-t-il des communautés urbaines de moins de 500 000 habitants type Nancy, Dunkerque et autres Le-Creusot, Cherbourg...?
1/ Elles basculent en communautés d'agglomération? Mais dans ce cas n'est-ce pas un retour en arrière pour ces regroupements de communes? Avec une perte de compétences?
2/ On les bascule en métropoles avec l'appel d'air potentiel des communauté d'agglo qui voudraient y passer aussi, supprimant ainsi cette notion de métropole puisque toute agglo pourrait alors y prétendre? D'ailleurs le maire d'Orléans avait fait une proposition en ce sens pour son agglo et Sarkozy avait laissé entendre que ça serait possible qu'il y ait des exceptions.
En fait faut-il peu de métropoles ou laissera-t-on ce statut s'élargir suivant les affinités ou couleurs politiques? Ou bien les pôles métropolitains vont-ils finalement exister et apporter une solution?
Les métropôles sont facultatives donc les villes doivent décider si elles sont intéressées ou pas.
La notion de métropôle restera, les grand maires y sont attachés (Gérad collomb par exemple).
Il y a le statut de pôle métropolitain qui normalement doit aider les communautés urbaines de - 450 000 habitants.
Ce pôle métropolitain est dans la loi et pour l'instant il n'a pas bougé.
Orléans n'aura pas le statut de métropôle, normalement ça deviendrait un pôle métropolitain comme Nancy-Metz.
Je pense qu'il va probablement y avoir des regroupements de villes, de communautés d'agglomérations.
La crise des finances locales va beaucoup aider.
Après il faut voir le texte final, on y est pas encore (il reste quelques semaines, peut-être quelques mois
(embouteillage législatif)).
Les communautés urbaines + Strasbourg et Grenoble n'ont rien à perdre à basculer en métropoles, bien au contraire donc même si ça finit en option facultative il y a à parier qu'au final elles y passeront toutes! Je disais ça parce que tu disais musicsoul que la notion de communauté urbaine s'effacera(it) avec les pays au profit de ce statut nouveau de métropole. Donc je m'interrogeais sur ces Communautés Urbaines qui ne rentrent pas dans les seuils minimaux de population. Ces regroupements de communes ont choisi la communauté urbaine certains à une époque où il y avait peu de choix dans les regroupements (pas de communauté d'agglo par exemple) comme Dunkerque (1969) ou Cherbourg (1970) mais d'autres comme Arras (1998), Nancy (1995) ou Alençon (1996) pouvaient attendre et créer une communauté d'agglo. Hors si les premières auraient pu pencher vers une communauté d'agglo si elles avaient existé à l'époque les dernières ont choisi délibérémment la structure de la communauté urbaine.
Partant de là que vont devenir ces communautés urbaines qui ne pourront pas passer en métropoles ? Je les vois très bien conserver leur statut de communauté urbaine et ne pas abandonner ni les financements ni les compétences qui vont avec.
Ce que tu dis est très intéressant car tu dis qu'une feuille va disparaître du mille-feuilles institutionnel mais je pense plutôt le contraire moi on va au contraire en ajouter non pas une mais 2! Et supprimer juste les pays.
On aurait ainsi :
EPCI :
- les syndicats intercommunaux
- les communautés de communes
- les communautés d'agglomération
- les communautés urbaines
- les pôles métropolitains
- les métropoles
Pour les pôles métropolitains on en sait encore peu c'est bien normal leur but n'est pas de faire émerger une ville au niveau européen (restons modestes) mais plutôt d'offrir un peu plus de visibilité au niveau national. Cependant je doute qu'on arrive à en faire émerger beaucoup en tout cas j'attend de voir lesquels vont vraiment exister (la métropole jardin ne se fera pas par exemple, trop de divergences politiques et de rivalités entre les 2 villes).
Unlimited45 a écrit:
Les communautés urbaines + Strasbourg et Grenoble n'ont rien à perdre à basculer en métropoles, bien au contraire donc même si ça finit en option facultative il y a à parier qu'au final elles y passeront toutes! Je disais ça parce que tu disais musicsoul que la notion de communauté urbaine s'effacera(it) avec les pays au profit de ce statut nouveau de métropole. Donc je m'interrogeais sur ces Communautés Urbaines qui ne rentrent pas dans les seuils minimaux de population. Ces regroupements de communes ont choisi la communauté urbaine certains à une époque où il y avait peu de choix dans les regroupements (pas de communauté d'agglo par exemple) comme Dunkerque (1969) ou Cherbourg (1970) mais d'autres comme Arras (1998), Nancy (1995) ou Alençon (1996) pouvaient attendre et créer une communauté d'agglo. Hors si les premières auraient pu pencher vers une communauté d'agglo si elles avaient existé à l'époque les dernières ont choisi délibérémment la structure de la communauté urbaine.
Partant de là que vont devenir ces communautés urbaines qui ne pourront pas passer en métropoles ? Je les vois très bien conserver leur statut de communauté urbaine et ne pas abandonner ni les financements ni les compétences qui vont avec.
Ce que tu dis est très intéressant car tu dis qu'une feuille va disparaître du mille-feuilles institutionnel mais je pense plutôt le contraire moi on va au contraire en ajouter non pas une mais 2! Et supprimer juste les pays.
On aurait ainsi :
EPCI :
- les syndicats intercommunaux
- les communautés de communes
- les communautés d'agglomération
- les communautés urbaines
- les pôles métropolitains
- les métropoles
Pour les pôles métropolitains on en sait encore peu c'est bien normal leur but n'est pas de faire émerger une ville au niveau européen (restons modestes) mais plutôt d'offrir un peu plus de visibilité au niveau national. Cependant je doute qu'on arrive à en faire émerger beaucoup en tout cas j'attend de voir lesquels vont vraiment exister (la métropole jardin ne se fera pas par exemple, trop de divergences politiques et de rivalités entre les 2 villes).
On ajoute une feuille si on parle des pôles métropolitains.
M'enfin ils permettent d'aider les grandes villes un peu trop petites.
Mais je pense sincérement que les communautés urbaines vont disparaitres à terme.
Les métropôles ne sont pas une évidence et il va y avoir beaucoup d'oppositions par exemple à Marseille, à Montpellier (je pense qu'il va y avoir plus d'oppositions dans le Sud de la France, qu'au Nord):
Marseille
http://www.lesechos.fr/info/france/0206 … riques.htm
http://www.laprovence.com/article/aubag … -ils-faire
Montpellier :
http://www.midilibre.com/articles/2010/ … 68313.php5
Cette réforme est compliquée, difficile. Les gens sont réactionnaires (et je pèse mes mots).
Ils refusent tous les changements, par exemple la suppresion des départements, les fusions entre communautés d'agglo. Et le reste du temps le sujet ne passione pas les foules. Hélas (alors que c'est une réforme centrale pour ce pays). Les gens préfèrent signer des pétitions contre la disparition du numéro de département sur les voitures, râler comme d'hab.
Métropoles et fait urbain : les agglomérations dans l'expectative...
publié le 21 mai 2010
La commission des lois de l'Assemblée a remusclé le projet de loi de réforme des collectivités concernant l'intercommunalité et les métropoles. Pourtant, les présidents d'agglomération, réunis à Paris le 20 mai, continuent de s'interroger. Daniel Delaveau, le président de l'ADCF, espère que l'on ira plus loin dans la reconnaissance du fait urbain.
"Oui, le projet de loi est un rendez-vous manqué", estime de même Etienne Butzbach, président de la communauté d'agglomération belfortaine, qui aurait souhaité une réforme permettant de reconnaître et d'encourager la dynamique des "40 à 45 pôles urbains qui, aujourd'hui, ont des fonctions métropolitaines supérieures". Invité de l'une des tables-rondes, Michel Destot, le président de l'Association des maires de grandes villes, regrette lui aussi déjà que 'l'on ne se soit pas saisi de cette chance pour réformer en profondeur" : "Avec Jean-Pierre Raffarin, on avait loupé la partie urbaine. Aujourd'hui, cela devait être le tour du fait urbain. Or clairement, on n'y va pas", poursuit le maire de Grenoble qui, on le sait, rêve toujours de faire entrer son agglomération et ses 419.000 habitants dans le club très fermé des futures métropoles, dont le seuil de création reste pour l'heure fixé à 450.000 habitants… "Vous verrez, il y aura très peu de métropoles créées", prévient-il d'ailleurs. Alors que le seuil retenu permettra à neuf agglomérations d'accéder au statut de métropole, nombreux sont ceux qui, comme lui, prévoient qu'on en comptera en réalité beaucoup moins… "Il faudra les convaincre", concède Michel Mercier, qui ne semble certain que pour l'une d'entre elles, celle de Nice…
"Les pôles métropolitains, c'est du pipeau !"
Pourtant, les dispositions du projet de loi relatives aux métropoles ont pratiquement été les plus commentées par les présidents d'agglomération. Sans doute parce que, comme l'a souligné Daniel Delaveau, le président de l'ADCF, ils espèrent que ces métropoles seront une préfiguration des agglomérations de demain. "Car c'est pour toutes nos agglomérations que nous avons besoin de plus de compétences et de plus d'intégration", explique le président de Rennes Métropole. Mais peut-être en parle-t-on tant, aussi, parce qu'en réalité, "on n'a jamais discuté à fond de ce qu'on entendait par métropole", a relevé la sénatrice Jacqueline Gourault, présidente de la commission intercommunalité de l'Association des maires de France. "La métropole… De quoi parle-t-on ? Il n'est pas sûr que ce soit bien clair…", estime de même le député Michel Piron, président délégué de l'ADCF. Et ce, même si les travaux de la commission des lois de l'Assemblée ont permis de redonner un vrai contenu à la métropole, notamment en se repenchant sur la question de la DGF et en réintroduisant une dose d'intégration fiscale par le transfert à la métropole de la taxe foncière (lire ci-dessous le récapitulatif des principaux amendements adoptés en commission sur les métropoles et l'intercommunalité).
Certes, il y aura aussi dans la loi les fameux "pôles métropolitains". Mais personne ne semble accorder une très grande importance à ce nouveau type de syndicat mixte…"Les pôles métropolitains, c'est du pipeau !", a même lancé Dominique Perben, en se justifiant ensuite : "C'est que les pôles ,e remplacent pas les métropoles, ce n'est pas du tout la même chose. C'est un nouveau nom donné aux réseaux de villes." Même Michel Mercier le dit : "Il faut reconnaître que même sans cette loi, les pôles existent…" Daniel Delaveau a en revanche mis en garde ses homologues sur le "risque de détournement" des dispositions du texte concernant ces pôles métropolitains. "Il ne faudrait pas que la formule du pôle soit une façon de repousser le débat sur l'extension du périmètre d'une agglomération."
Au-delà des regrets et questionnements toutefois, les présidents d'agglomération ont bien retrouvé une dose d'optimisme après le passage du projet de loi en commission des lois et s'apprêtent évidemment à surveiller de près les quelque cinquante heures de débats qui démarrent ce mardi 25 mai dans l'hémicycle. Un optimisme toutefois largement refroidi par des dispositions émanant d'autres chantiers de réforme. A commencer par le "contresens complet" que représente selon eux le recul parlementaire concernant les PLU intercommunaux dans le cadre du Grenelle 2… ou les toutes récentes décisions en matière de finances locales.
Claire Mallet
http://www.localtis.info/cs/ContentServ … 0259894401
Personnellement, s'il s'agissait de renforcer des métropoles qui puissent peser en Europe, il aurait fallu une barre plus haute que 500 000 habitants, car les villes de 500 000 habitants, surtout quand il s'agit d'une communauté urbaine/d'agglo dans son extension maximale ont relativement peu de chance de peser un jour même avec une telle réforme (sauf Montpellier un jour, voire Rennes).
Pour une visibilité en Europe, il nous faut plutôt 500 000 habitants en coeur de région urbaine.
Par conséquent une barre aux environs de 650 000 habitants selon moi permettrait d'atteindre un seuil de "matière urbaine" d'une ampleur et d'un potentiel de développement vraiment intéressants.
Après, ce n'est que mon avis.
Occitan31 a écrit:
Les régions ont aussi des compétences en matière de tourisme, de culture et de sport....et elles demeureront. idem pour les syndicats intercommunaux. Les départements ont aussi des compétences en matière économique et d'après ce que je lis, elles perdureront. Idem encore pour les syndicats intercommunaux....et maintenant les métropoles aussi. Je vois pas très bien où est le progrès. Certaines compétences des régions et des départements y seront transférées, c'est tout mais les mêmes doublons perdureront et une nouvelle machine à gaz voit le jour.
Rien n'est simplifiée, une nouvelle couche est ajoutée au 1000 feuilles, ce n'était pas ce que nous voulions éviter?
Et oui, qui va oser fondre en une nouvelle collectivité territoriale Département et Région pour créer la "Grande Région" après l'on pourra parler de métropoles comme découpage interne de gestion locale de cette nouvelle collectivité territoriale en interface avec les communes des grandes agglomérations ...
Tout autre option, n'est que bricolage qui complexifie l'usine à gaz .
Diagonal a écrit:
Et oui, qui va oser fondre en une nouvelle collectivité territoriale Département et Région pour créer la "Grande Région" après l'on pourra parler de métropoles comme découpage interne de gestion locale de cette nouvelle collectivité territoriale en interface avec les communes des grandes agglomérations ...
Tout autre option, n'est que bricolage qui complexifie l'usine à gaz .
Bien sur Mais la population refuse ce genre d'option. Le mot : égalité.
Les élus des campagnes refusent ce genre de collectivités car trop de pouvoirs aux villes.
De plus les élus banlieusards des périphéries des grandes villes sont généralement contre ça aussi.
La seule chose qui va arriver d'ici peu de temps c'est la disparation progressive des départements car plus de la moitié sont déjà en faillites.
musicsoul a écrit:
Diagonal a écrit:
Et oui, qui va oser fondre en une nouvelle collectivité territoriale Département et Région pour créer la "Grande Région" après l'on pourra parler de métropoles comme découpage interne de gestion locale de cette nouvelle collectivité territoriale en interface avec les communes des grandes agglomérations ...
Tout autre option, n'est que bricolage qui complexifie l'usine à gaz .Bien sur Mais la population refuse ce genre d'option. Le mot : égalité.
Les élus des campagnes refusent ce genre de collectivités car trop de pouvoirs aux villes.
De plus les élus banlieusards des périphéries des grandes villes sont généralement contre ça aussi.
La seule chose qui va arriver d'ici peu de temps c'est la disparation progressive des départements car plus de la moitié sont déjà en faillites.
le destin des departement est de devenir comme les metropoles un découpage interne de gestion locale des grandes régions en interface avec les intercommunalités ...
Diagonal a écrit:
le destin des departement est de devenir comme les metropoles un découpage interne de gestion locale des grandes régions en interface avec les intercommunalités ...
Oui c'est ce que j'ai dit, ils vont s'évaporer. Ils vont pas êtres supprimés mais s'effacer.
Les sénateurs viennent de rejeter la réforme des collectivités. La saga va continuer donc.
http://www.lesindiscrets.com/article-12 … efeux.html
http://www.france-info.com/france-polit … -9-10.html
Le Moniteur, 01/07/2010
Ajaccio, Bayonne, Nice, Perpignan les villes les plus "attractives" de France
Le Crédit Foncier et l'Université Paris-Dauphine publient une étude sur l'attractivité des territoires. Elle a pour principale originalité de mesurer scientifiquement et « a posteriori » l'attractivité résidentielle des 100 plus grandes agglomérations françaises à partir de leur solde migratoire associé à une série de 200 caractéristiques urbaines (localisation, flux démographiques, densité de commerces,...).
(...)
http://www.lemoniteur.fr/133-amenagemen … -de-france
Lien vers l'étude complète : http://chaireville-immobilier.fondation … d_2010.pdf
Vive le soleil
Tous les grands projets à Nice + le suivi des permis de construire : nice2030.free.fr
Le pdf est incomplet apparemment, il s'arrête subitement à la page 57. Les Echos en proposent une version intégrale (et illustrée) : http://www.lesechos.fr/medias/2010/0701 … _print.pdf
Étude intéressante, mais la cantonner aux seules agglos sans prendre en compte les aires urbaines est à mon avis discutable.
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
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