Grand Montpellier - Démographie

phil de lille a écrit:

Comparer des populations de ville intramuros n'est pas très significatif et ce n'est pas cela qui va réellement déterminer la puissance de l'agglomération ou de l'Aire urbaine.

  Je pense que regarder l'évolution démographique d'année en année c'est beaucoup trop court comme échelle de temps... il faut regarder au moins plusieurs décennies en arrière pour avoir des moyennes et pouvoir faire des "estimations".

Tout à fait d'accord avec toi, comparer des villes intra-muros est peu significatif. L'exemple le plus parlant est quand on dit que Toulouse va bientôt être plus peuplée que Lyon ou que Montpellier l'est davantage que Bordeaux. Dès que l'on regarde l'agglo et maintenant de plus en plus l'aire urbaine cela gagne en sens.
Cependant, la comparaison Montpellier/Strasbourg est plutôt cohérente au vu de la similitude de taille démographique. Mais de telles comparaisons sont inévitables, il faut comprendre la fierté de Montpellier de dépasser Strasbourg, tout comme celle de Toulouse de dépasser Lyon (intra-muros bien sûr) au vu des tendances depuis 1999.

Philippe, pas sûr que pour Montpellier la population centre soit la plus significative. Certes quand tu la compares à l'agglo c'est indubitable, mais dès que l'on passe à l'aire urbaine l'écart est, tout comme Rennes par exemple, énorme.

Attention aux contresens.

Je voulais faire remarquer à phil de Lille que la vision lilloise est différente de celle des Montpélliérains que j'essaie de comprendre, d'où mon explication. Dans le cas de Toulouse, je raisonne aussi en Aire Urbaine en général. Après, les fiertés, c'est à chacun de les gérer et de les mettre au placard. Même si Montpellier devant Strasbourg, cela aurait tout de même un sens : il marque une étape statistique, mais une étape dans la croissance de la ville qui reste exceptionnelle. L'échelon des politiques publiques restant principalement communal pour le moment malgré tout. L'intérêt de la question de la commune-centre permet aussi d'évaluer son niveau de contrôle sur les structures intercommunales dont elle fait partie. Ex typique : Bordeaux.

Par contre, je n'ai jamais soutenu que la commune-centre était LA plus pertinente pour Montpellier, l'aire urbaine est plus intéressante.

Et je préfère cette dernière notion, économiquement cohérente, urbainement dangereuse et décisionnellement explosive.

"Ça explose le long de l'A 750"

http://www.midilibre.com/articles/2010/ … 79898.php5

Gignac, Saint-André-de-Sangonis... Le Clermontais dans son ensemble et même le Lodévois progressent en population de façon très significative. La pression est la plus forte le long de l'autoroute A 750, la nouvelle autoroute qui permet de relier Clermont-l'Hérault à Montpellier en un temps record...

"Montpellier ville attractive."

http://www.midilibre.com/articles/2010/ … 79902.php5

Montpellier ville attractive. Voilà un slogan devenu réalité sociale si l'on en juge par les chiffres donnés dernièrement par l'Insee sur les déplacements domicile-travail. On constate que plus de 90 000 personnes viennent tous les jours travailler à Montpellier...

"Comment Montpellier prépare les futurs afflux ?"

http://www.midilibre.com/articles/2010/ … 79883.php5

Le maire de Montpellier, Hélène Mandroux, ne cache pas son enthousiasme à la lecture de ces chiffres : « Pour la Ville, cette croissance démographique est une chance formidable et prouve bien que Montpellier est une ville où il fait bon vivre, une ville attirante parce qu'entreprenante. » Et d'évoquer ainsi la politique menée depuis plusieurs années sur le territoire : « Il s'agit, pour nous, d'accueillir ces populations nouvelles dans les meilleures conditions, d'où notre volonté de maintenir notre niveau d'investissement à des hauteurs importantes pour réaliser des équipements capables de répondre à ces besoins. » ...

Dossier de l'INSEE daté de Mars 2010:

"La population de Montpellier Agglomération a triplé au cours des cinquante dernières années"

http://www.insee.fr/fr/themes/document. … f_id=15966

Résumé
Montpellier Agglomération compte 406 100 habitants au 1er janvier 2006. Sa population a plus que triplé au cours du dernier demi-siècle. Depuis le début des années 2000, le dynamisme démographique de l'agglomération reste fort avec 5 600 habitants supplémentaires chaque année. Déjà ancien, l’étalement urbain se poursuit le long du littoral et a gagné, avec le développement des transports, les communes ayant un accès immédiat sur l’A9 ou l’A75. Une démographie portée par les migrations et l’attractivité de son territoire ; une population plutôt jeune, marquée par une forte présence étudiante ; des cadres, des professions intermédiaires et des commerçants artisans plus représentés...

5 600 habitants en plus par an dans l'Agglo

DÉMOGRAPHIE : C'est le résultat de la dernière étude que l'Insee vient de publier

Une population multipliée par trois en un demi-siècle : l'attraction de l'Agglomération de Montpellier - le périmètre des 31 communes de la collectivité - est confirmée par une dernière étude de l'Insee (*) rendue publique hier. Celle-ci se base sur le descriptif de la population connu en 2006, c'est-à-dire 406 100 habitants. « Depuis le début des années 2000, le dynamisme démographique de l'agglomération reste fort avec 5 600 habitants supplémentaires chaque année », indiquent les rédacteurs de l'étude. La singularité montpelliéraine apparaît clairement dans la comparaison avec les autres agglos de la même strate, à savoir celles de Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Grenoble, Rennes et Toulon. « Le nombre de personnes résidant dans les établissements publics de coopération intercommunales a seulement
été multiplié par 1,8 depuis 1954 », note ainsi l'Insee. Selon l'étude, « l'étalement urbain » s'est surtout matérialisé sur le littoral et le long des axes routiers A 9 et A 75. Sur les cinquante dernières années, l'évolution de la population n'a cependant pas été linéaire : de 4,1 % par an entre 1962 et 1975, la progression est retombée à 1,6 % depuis cette date. Elle n'a pas, non plus, été la même dans le périmètre de l'agglomération et a surtout profité aux communes de la périphérie plutôt qu'à la ville centre, sauf dans la dernière période, depuis 1999 où l'augmentation de population profite à Montpellier mais beaucoup plus loin : « L'explosion du prix du foncier et la diminution des surfaces disponibles dans les communes proches de Montpellier ont repoussé la croissance au-delà des frontières de l'Agglo. »

http://www.midilibre.com/articles/2010/ … 88623.php5

"L'Insee valide le dynamisme de l'agglo"
http://www.midilibre.com/articles/2010/ … 84394.php5

...Les éléments du recensement confirment « l'attractivité » et « l'étalement urbain » de Montpellier au-delà du périmètre de sa communauté et présentent un solde migratoire positif avec la région...

"« Un actif sur deux migrant »"
http://www.midilibre.com/articles/2010/ … 84377.php5

L'effet démographique contribue pour 76 % à la croissance de la population active et 51 % sont dus à l'effet migratoire. Un actif supplémentaire sur deux est un migrant. » Pour Bernard Tailhades, le rédacteur du rapport, la dynamique démographique observée à Montpellier et dans l'agglo est l'un des moteurs de l'activité économique. Entre 1999 et 2006, 3 % d'emplois supplémentaires par an ont été créés, soit 5 000 chaque année... L'Insee observe enfin que cette vitalité démographique a également provoqué une baisse du taux de chômage, avec une « période de forte décrue entre 2002 et 2007 » de - 6,6 % par an...

Une carte interessante de L'INSEE montrant la croissance des flux de travailleurs en direction de Montpellier :


http://www.insee.fr/fr/themes/document. … 04/#carte6

L'attractivité des emplois de Montpellier se renforce au-delà des limites de l'aire urbaine...Pour l'ensemble des actifs travaillant à Montpellier, le lieu de résidence se situait en 1999 à 27 kilomètres en moyenne. En 2006, la distance moyenne est de 29 kilomètres.

Tout cela est assez révélateur, mais quand l' INSEE va arrêter de jouer avec nos nerfs ( )et enfin lacher les nouvelles délimitations ?

Dans la Gazette de cette semaine il y a un dossier Population : vers un Montpellier de 300 000 habitants

Si quelqu'un pouvait se procurer la gazette de cette semaine et faire un résumé de ce dossier ce serait sympa.

Bonjour

j'acheterai la gazette lundi et je ferai un résumé si personne ne l'a fait entre temps.

a+

L'article est en ligne sur le site de la gazette :

http://www.lagazettedemontpellier.fr/ac … rticle=895

La dernière découverte de l'Insee (1) est surprenante. On croyait que les villages de l'Agglo autour de Montpellier poussaient comme des champignons et grandissaient plus vite que Montpellier elle-même. C'était vrai il y a dix ans, mais, depuis, la tendance s'est inversée : aujourd'hui c'est Montpellier qui pousse, qui pousse... À l'horizon : 300000 habitants...Au cours de la décennie 90, les deux tiers de la croissance démographique étaient captés par les communes autour de Montpellier, un tiers par la ville-centre. Depuis l'an 2000, cette répartition s'est inversée  : 67 % de la croissance se fait à Montpellier même, 33 % dans l'Agglo"...Et donc, dans les villages, la croissance s'est ralentie  : + 3 % par an dans les années 1990, +1,3 % seulement dans les années 2000. Pourquoi ? Première raison : le prix du foncier y est devenu trop élevé. Deuxième raison, plus politique : les trente et une communes de l'Agglo travaillent de concert autour d'un même schéma de cohérence territorial - dit Scot -, qui vise, explique le géographe Jean-Paul Volle, "à ne plus disperser l'habitat, mais à le concentrer autour du tramway, des zones d'activité, des axes routiers". Bref : les collectivités réorganisent l'habitat pour éviter l'étalement urbain, celui-là même qui était responsable, quinze ans plus tôt, 'des dégradations environnementales et de la détérioration des conditions de vie en ville"...Et l'on sait qu'avec l'arrivée du tramway, l'urbanisation va repartir en flèche dans certaines communes. Pour preuve, par exemple, le nombre de projets de logements à Castelnau le long de l'avenue de l'Europe : 1700 logements, soit près de cinq mille habitants, en deux ans...
Par contrecoup, c'est la troisième couronne - au-delà de vingt kilomètres de Montpellier - qui connaît le même boom que la deuxième couronne dans les années 1980. Depuis l'an 2000, Clermont-l'Hérault a crû de 12 %, Aniane et Gignac de 27 %, Le Pouget de 32 %, Le Bosc de 48 %, Bélarga de... 60 % !...Cette explosion démographique inquiète Jean-Pierre Moure, premier vice-président de l'Agglo de Montpellier : "On risque de reproduire dans ces communes l'erreur que l'on a faite dans les années 80 à la périphérie de Montpellier et que l'on ne fait plus dans l'Agglo : à Lattes, à Castelnau, on fait aujourd'hui de l'urbanisme, mais en dehors de l'Agglo on fait du lotissement."...
L'Agglo toujours plus jeune...
L'Agglo crée des emplois:
Contrairement à une idée reçue, Montpellier et son Agglo créent des emplois. Ainsi, entre 1999 et 2006, cinq mille emplois se sont créés chaque année dans l'Agglo, soit 3 %...on commence à établir un bon équilibre entre l'afflux de population et l'activité économique"...

Leslie Anagnostopoulos

"La ville expliquée aux néo-Montpelliérains"

http://www.midilibre.com/articles/2010/ … 08097.php5

...On estime que, chaque jour, la ville compte onze habitants supplémentaires. En majorité venus de la région et d'Île-de-France. Puis de Paca, des Dom-Tom, de Midi-Pyrénées et du Pas-de-Calais. Les nouveaux étrangers arrivent essentiellement du Canada, de Belgique et des États-Unis.

Voici quelques chiffres sur la construction de logements dans l'aire urbaine (1999), grâce à Sitadel2:

http://developpement-durable.bsocom.fr/ … 3,106,107,

-Les permis de construire:

En 2008, on a donné l'autorisation à 7.186 logements. Dont 2.224 à Montpellier, 1.756 à Castelnau-le-lez, 291 au Crès, 290 à Fabrègues, 245 à Villeneuve-les-maguelone, 240 à Juvignac et 212 à Jacou.
C'est une grande année pour les autorisations en Banlieue, avec le boom de Castelnau/Le Crès/Jacou (tram 2 ?...)
En 2009, 4.697 logements on été autorisés. Dont 2.643 à Montpellier, 396 à Castelnau-le-lez et 144 à Vendargues. Avec la crise, les autorisations s'effondrent en périphérie mais Montpellier est au sommet (dispositifs fiscaux pour soutenir l'investissement).

En 2010, sur les 8 premiers mois de l'année, 4.207 logements ont été autorisés. Dont 1.290 à Montpellier, 503 à Castelnau-le-lez, 318 à Palavas-les-flots, 259 à Grabels, 252 à Jacou et 206 à Baillargues. Dégringolade en perspective à Montpellier, à moins d'un exceptionnel dernier trimestre. La banlieue reprend le relais...

-Les mises en chantier:

En 2008, 4.482 logements on été démarrés sur l'aire urbaine. Dont 1.571 à Montpellier, 427 à Castelnau-le-lez, et 294 à Fabrègues. Avec la crise, nombre de programmes ont été repoussés.

En 2009, ont été mis en chantier 5.549 logements. Dont 2.329 à Montpellier, 955 à Castelnau-le-lez, 269 à Baillargues, et 219 à Juvignac. Grande année, grâce à Castelnau et Montpellier.

Sur les huit premiers mois de 2010, 3.216 logements ont démarré. Dont 2.109 à Montpellier, 212 à Jacou, et 163 à Vendargues. Montpellier poursuit sur la lançée grâce aux autorisations nombreuses de 2009, Castelnau décroche mais a encore pas mal d'autorisations en réserve.


En deux ans et huit mois, l'aire urbaine Montpellieraine (zonage 1999) a autorisé 16.090 logements (dont 6.157 à Montpellier, 2.655 à Castelnau-le-lez, 587 à Jacou, 500 à Juvignac, 494 au Crès, 411 à Baillargues, 400 à Palavas-les-flots, 369 à Grabels, 340 à Fabregues, 332 à Vendargues, 295 à Saint-Gely-du-fesc, 288 à Villeneuve-les-maguelone, 229 à Mauguio et 213 à Prades-le-lez ).  
Sur la même période, les mises en chantier s'élèvent à 13.247 logements (dont 6.009 à Montpellier, 1.533 à Castelnau-le-lez, 499 à Jacou, 349 à Juvignac, 335 à Fabregues, 332 à Baillargues, 284 à Villeneuve-les-maguelone, 261 au Crès, 232 à Saint-Gely-du-fesc, 229 à Vendargues et 201 à Grabels).

En 2007, il y avait 22 communes de plus de 5.000 habitants dans l'aire urbaine 99.

Populations municipales et (en 1999) puis variation relative 2007/1999 :

-Montpellier 253.712 (225.392) * + 12,56 %
-Lattes 16.635 (13.768) + 20,82 %
-Mauguio 15.567 (14.847) + 4,85 %
-Castelnau-le-lez 15.201 (14.214) * + 6,94 %
-St-Jean-de-védas 8.653 (8.056) * + 7,41 %
-Villeneuve-les-maguelone 8.627 (7.351) + 17,36 %
-Pérols 8.515 (7.731)  + 10,14 %
-St-Gely-du-fesc 8.337 (7.625) + 9,34 %
-Le Crès 6.886 (6.800) * + 1,25 %
-Juvignac 6.354 (5.592) * + 13,63 %
-Fabrègues 6.180 (5.901) + 4,73 %
-Pignan 6.092 (5.665) + 7,54 %
-Palavas-les-flots 6.048 (5.421) + 11,57 %
-Grabels 6.025 (5.438) * + 10,79 %
-Baillargues 5.948 (5.842) + 1,81 %
-Cournonterral 5.586 (5.069) + 10,2 %
-Castries 5.471 (5.146) + 6,32 %
-Vendargues 5.462 (5.228) * + 4,48 %
-Gigean 5.186 (3.552) + 46 %
-St-Georges-d'orques 5.082 (4.398) + 15,55 %
-Clapiers 5.046 (4.631) * + 8,96 %
-St-Clement-de-riviere 5.040 (4.581) * + 10,02 %

-Aire Urbaine 1999: 514.473 (459.946) + 11,86 %

*(unité urbaine 1999)

Evolution 1990/1999 :




Evolution 1999/2006 :




Beaucoup de communes périphériques ont connu un gros coup de frein sur cette période. Depuis, la situation a un peu changé, puisque des communes comme Lattes ou St georges d'orques qui etaient très dynamiques niveau construction de logements entre 1999 et 2006, ne le sont plus et d'autres qui se trainaient comme Castelnau, le Crès, Vendargues, Baillargues ou Fabrègues sont fortement reparties.

A périmètre constant, L'aire urbaine Montpellieraine pourrait compter 545.000 habitants au 01/01/2011, si le taux de croissance démographique est resté du même ordre que sur la période 1999/2007. Elle serait donc passée de la 15ème place en 2007 à la 12ème en 2011 derrière Rennes en doublant Rouen, Grenoble et Douai-Lens.

PDF de l'Agglomération, "synthèse du recensement":

http://www.montpellier-agglo.com/medias … 399943.pdf

Deux cartes tirées du PLH de l'agglo :

Le taux de construction de logements entre 1999 et 2005 (dommage qu'on ait pas de données plus récentes...)




L'objectif annuel de production de logements par communes entre 2007 et 2012.
A fin 2010 on peut faire un petit bilan, les objectifs ont été dépassés à Montpellier, Castelnau-le-lez (et de loin !), à Villeneuve-les-Maguelone ou encore à Jacou. A l'opposé, Lattes, Juvignac ou Montferrier-sur-lez n'ont certainement pas ateint leur objectif, à moins d'une forte reprise en 2011 et 2012 pour ces communes. Globalement la construction a fortement repris depuis 2002 et 2003 qui avaient vu seulement 2.000 logements sortir de terre sur toute l'aire urbaine,puisque ça remonte à plus de 5.000 depuis 2006.

En reprenant la population 1999, 2007 et le nombre de logements construits (sitadel2), voici l'estimation pour 2010 :

MONTPELLIER     225 392 habitants en 1999                   268 136 en 2010

Montpellier est en passe de devenir la 7ème ville de France (seulement 5 500 habitants séparent Strasbourg de Montpellier en 2010).

Castelnau le Lez       14 208                                                         17 173
Saint Jean de Védas   8 041                                                           8 786
Le Crès                     6 800                                                           7 886
Juvignac                    5 587                                                           7 398
Grabels                     5 438                                                           6 300
Vendargues               5 222                                                           5 644
Clapiers                    4 627                                                           5 021
St Clément de Rivière4 579                                                            4 993
Jacou                        4 752                                                           5 128
Montferrier sur Lez     3 295                                                           3 420

AGGLO :                 287 981                                                        339 885 

Autant dire que Montpellier est en train de dépasser des agglos comme Metz ou Nancy.

En ajoutant Lattes, Palavas les Flots ou Pérols qui vont sûrement être ajoutées dans les nouvelles limites :       

Lattes                         13 760                                                         16 140
Pérols                          7 738                                                           8 594
Palavas les Flots           5 419                                                           6 116

total ajouté                 26 917                                                         30 850 

AGGLO                   314 898                                                     370 735

Merci pour ton analyse, titilise.

En ce qui concerne l'intercommunalité à Montpellier.
Soit disant le seul obstacle à la grande agglo était le "méchant" vilain dictateur Freche.
Palavas, Mauguio etc qui ont quitté l'agglo il y a de ça plusieurs années sous pretexte que Freche était un autocrate,
Pareil pour la fusion avec l'agglo de Sète. Les opposants étaient contre principalement à cause de Freche disaient ils.

Tous ces gens n'auront plus d'excuses.

Bonjour

Euh, il manque beaucoup de communes dans l'agglomération dans l'estimation.

Mais j'espère que beaucoup de communes vont rentrer dans l'agglo maintenant.

a+

stoker a écrit:

A périmètre constant, L'aire urbaine Montpellieraine pourrait compter 545.000 habitants au 01/01/2011, si le taux de croissance démographique est resté du même ordre que sur la période 1999/2007.

Salut, c'est un tableau de ta composition, ou bien il y a une source officielle pour les projections 2011?

@ invité01: Merci pour tes calculs ! ça donnerait +18 % en 11 ans pour l'unité urbaine (99) et +18,96 %  pour la commune de Montpellier, doit on s'attendre à une nouvelle accélération ?

@ Fran Goldsmith: Frêche servait d'épouvantail, ils en trouveront certainement d'autres...

@ Jordi-de-mtp : invité01 parle de l'agglomération urbaine au sens de l'INSEE, pas de la communauté d'agglomération.

@Tomtomfromrennes : c'est effectivement un tableau de ma composition, pour la prévision 2011 (toujours périmètre de 1999) j'ai juste pris le même taux de croissance que sur 1999/2007.

stoker a écrit:

@ invité01: Merci pour tes calculs ! ça donnerait +18 % en 11 ans pour l'unité urbaine (99) et +18,96 %  pour la commune de Montpellier, doit on s'attendre à une nouvelle accélération ?
...

Je ne peux dire s'il y aura accélération ou décélération, mais une chose est sûre, c'est qu'on assiste à une densification du coeur de l'aire urbaine. Je pense qu'on assiste sur Montpellier à une reconcentration de la croissance urbaine et démographique sur la ville centre et sa première couronne.
On peut raisonnablement penser que d'ici 2030, Montpellier aura dépassé les 300 000 habitants et devrait se situer en 7ème position des villes de France et l'unité urbaine (limites 1999 Insee) aura dépassé les 500 000 habitants, donc bien plus avec l'extension spatiale,  et son unité urbaine aura doublé St Etienne, Tours, Metz, Nancy, Valenciennes, Rouen, Grenoble ou encore Strasbourg voire Douai-Lens également.

A évolution constante, Montpellier grimpe dans la hiérarchie des grandes villes françaises.

Même si l'aire urbaine de Rennes est plus étendue et donc un peu plus peuplée, l'aire urbaine de Montpellier se confronte à celle de Sète. Côté unité urbaine, celle de Montpellier est bien plus vigoureuse que l'unité urbaine de Rennes.

Dans la tête des Français, Montpellier est déjà devant toutes ces villes, peu importent les chiffres.
La réalité rattrapera très vite l'image.

Salut,

Je ne vais pas rentrer dans le stérile débat du "kissékalaplugross", notamment avec Rennes, cela ne rimerait pas à grand chose. Mais je tiens à rappeler une chose, c'est que l'unité urbaine, ou l'agglomération est un indicateur de la continuité du territoire bâti, et rien d'autre. Si l'on veut comparer les bassins de vie et leur dynamisme, alors l'aire urbaine est le bon indicateur, éventuellement couplé à l'aire urbaine renforcé, qui retient des seuils plus élevés.

L'unité urbaine ne donne aucun indice quant à la densité, par ailleurs, puisqu'une unité urbaine importante peut vouloir dire soit que l'agglomération est dense, ou bien qu'elle est très étalée et continue.

Rennes n'aura jamais, et ne souhaite pas, avoir une unité urbaine importante par rapport à son aire urbaine. Pourquoi? Parce qu'elle favorise la densification et l'extension relativement dense des pôles de la Métropole, séparés (donc sans continuité du bâti, unique critère de l'unité urbaine) entre eux et de la ville-centre. Donc, même si des opérations urbaines d'importances sont menés dans l'unité urbaine, la plupart de la croissance se concentrent dans des zones qui sont en dehors.

Un outil statistique est toujours construit d'une manière spécifique et il faut y faire attention. L'aire urbaine compte les échanges domicile/travail entre les différentes communes. C'est aussi un indice de la facilité de circulation dans une zone donnée par exemple, et c'est ce qui explique que celle de Rennes soit très étendue par rapport à la taille de la ville.