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En 2013, une ville française doit représenter la France pour sa culture comme çà a été le cas en 2004 avec Lille.
Pour l'instant d'après les informations que j'ai récoltées, Toulouse est en concurrence avec Marseille, Nice, Saint-Etienne, Nantes et Strasbourg.
Le premier slogan que j'ai constaté sur les premiers articles concernant cette candidature de Toulouse c'est :
TOULOUSE ETOILE CULTURELLE DE L'EUROPE 2013. Et oui toujours un regard vers le ciel et les étoiles, normal pour la capitale européenne de de l'aéronautique et de l'espace.
Je vais donc faire sur ce thread un panel de la culture à Toulouse avec les infrastructures existantes et les projets en cours. Pour ce je m'appuie en priorité sur le site www.toulouse.fr
Je vais faire un résumé succin des plus grandes infrastructures culturelles toulousaines. Je passe toutes les nombreuses petites structures. Le site www.toulouse.fr foisonne d'informations concernant les structures, les festivals, les espaces d'art, les manifestations... ...
Une fois le constat établi je m'attaquerai aux projets en étude ou en construction des nouvelles infrastructures sur Toulouse.
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Quelques informations sur les candidatures :
Devenir Capitale européenne de la culture
La Capitale européenne de la culture est une initiative européenne particulièrement populaire.
Le but de cette initiative est de " mettre en valeur la richesse, la diversité et les caractéristiques communes des cultures européennes, et contribuer à une meilleure connaissance mutuelle entre les citoyens de l'Union européenne... " (1)
Pour ce faire, les villes retenues déclinent le concept d’une façon qui leur est propre en organisant toute une série de festivités (expositions, spectacles, concerts etc.) tout en veillant à faire ressortir deux idées fondamentales: la richesse et la variété culturelles de l’Europe, d’une part, et le rôle des villes dans la formation et le rayonnement de la culture, d’autre part.
Les capitales européennes de la culture sont déjà désignées jusqu’en 2004. Pour les années à partir de 2005, la désignation se fait sur la base d’une décision spécifique, dont quelques-uns des principes fondamentaux sont présentés dans cette brochure.
(1) Extrait de l'article 1er de la décision 1419/1999/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 mai 1999 instituant une action communautaire en faveur de la manifestation « Capitale européenne de la culture » pour les années 2005 à 2019.
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Les villes qui souhaitent se porter candidates sont invitées à se renseigner auprès des autorités nationales ou du point de contact culture de leur pays pour connaître la démarche à suivre. (2)
Dans un premier temps, les candidatures sont traitées par les autorités nationales, lesquelles décident qui présenter à la Commission européenne, au Parlement européen, au Conseil et au Comité des régions. Il convient de noter que les autorités nationales peuvent proposer une ou plusieurs villes.
Dans un second temps, la Capitale européenne de la culture est désignée par le Conseil de l'Union européenne sur recommandation de la Commission européenne. Celle-ci tient compte de l'avis du Parlement européen et d'un jury composé de sept hautes personnalités indépendantes, toutes expertes du secteur culturel.
Un système de rotation entre les pays est instauré. Chaque année, il revient à un pays différent de proposer ses villes candidates, selon l’ordre suivant :
Bruxelles
2005 Irlande
2013 France
2006 Pays-Bas (1)
2014 Suède
2007 Luxembourg
2015 Belgique
2008 Royaume Uni
2016 Espagne
2009 Autriche
2017 Danemark
2010 Allemagne
2018 Grèce (1)
2011 Finlande
2019 Italie
2012 Portugal
(1) Il était prévu au départ que les Pays-Bas proposent leurs villes candidates en 2006, mais après accord avec la Grèce, l’ordre de passage de ces deux pays a été interverti.
Les villes candidates sont fortement invitées à lire soigneusement la décision 1419/1999/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 mai 1999. Cette décision définit de façon plus détaillée l’ensemble des règles applicables à cette manifestation.
Une seconde Capitale, hors de l'Union
À partir de 2005, les pays tiers qui le souhaitent pourront présenter la candidature d’une de leurs villes comme Capitale européenne de la culture. Il leur faudra en informer le Parlement européen, le Conseil, la Commission ainsi que le Comité des régions. Le Conseil se prononcera à l'unanimité, sur recommandation de la Commission européenne.
Les postulants éventuels sont, dans ce cas également, invités à lire attentivement la décision 1419/1999/CE
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Le dossier de candidature au titre de Capitale européenne de la culture doit être rédigé selon les critères définis dans la décision 1419/1999/CE. Il doit préciser comment la ville candidate entend :
Souligner les mouvements et styles artistiques de dimension européenne qu’elle a inspirés ou auxquels elle a contribué;
Promouvoir des événements associant des acteurs culturels d’autres villes européennes et installer la coopération ainsi créée dans la durée;
Encourager la création;
Assurer la mobilisation et la participation du plus grand nombre de citoyens à l’événement et garantir que cette participation se prolongera au-delà de cet événement;
Organiser l’accueil des citoyens de toute l’Union et favoriser la diffusion la plus large possible de l’événement;
Promouvoir le dialogue entre les cultures d’Europe et les autres cultures du monde;
Valoriser son patrimoine historique et architectural ainsi que la qualité de la vie dans la cité.
La ville candidate établit sur cette base un programme de manifestations, en cherchant à associer des opérateurs culturels d’autres pays européens.
Si deux villes sont désignées pour la même année, elles doivent développer des programmes qui présentent des liens entre eux.
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Les Musées :
Les musées de Toulouse permettent de découvrir l’âme de notre ville, son histoire, sa culture, ses inspirations et ses passions.
A Toulouse, les musées sont gratuits chaque 1er dimanche du mois.
CENTRE D'ART MODERNE ET CONTEMPORAIN LES ABATTOIRS (issu du site www.toulouse.fr)
Au plus près de la Garonne, l’espace d’art moderne et contemporain de Toulouse et de Midi-Pyrénées nommé les Abattoirs a ouvert ses portes.
Les alentours ont déjà pris forme avec la réalisation d’un belvédère et du jardin Raymond VI. Ce musée a pris place au sein du pôle culturel de la rive gauche de la garonne, la galerie du Château d’Eau, le centre de l’affiche et des arts graphiques, et l’espace St-Cyprien, le théâtre Garonne.
Cet établissement réunit sur un même site le Musée municipal d’art moderne, le Centre régional d’art contemporain et le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) est administré sous la forme d’un syndicat mixte, reposant sur le seul concours financier de la Ville de Toulouse et du Conseil régional de Midi-Pyrénées.
Le musée des Abattoirs est à la fois un lieu de conservation et d’exposition, un lieu de rencontres avec café, espace pique-nique, club de jeunes et un site de recherches et de documentation doté d’une salle de conférence de 200 places en sous-sol, d’une librairie, d’un fonds documentaire et d’ateliers d’expressions artistiques.
Une rénovation dans le respect du patrimoine culturel de la Ville
Conçu au XIXe par Urbain Vitry, le site est aujourd’hui classé ; les bâtiments historiques sont préservés. Conservant son identité d’origine, la halle centrale accueille les collections permanentes et les expositions temporaires.
Outre la réhabilitation d’un bâtiment classé, dont l’activité première avait cessé dès 1988, la ville a gagné un nouveau parc en plein centre ville : le jardin Raymond VI, aménagé en une succession de "cours-jardins" ouvertes sur la ville et sur la garonne.
D’une superficie de 2,5 hectares, ce parc permet d’ores et déjà de retrouver, pour le plaisir des yeux mais aussi en hommage au riche passé historique du site, une partie des remparts en briques, entièrement rénovés, qui délimitaient l’ancienne ville.
A l’arrière, un escalier monumental mène déjà à un belvédère dominant la garonne et à une pergola en prolongement de la promenade rive gauche.
Le musée des Abattoirs est à la fois un lieu de conservation et d’exposition, un lieu de rencontres avec café, espace pique-nique, club de jeunes et un site de recherches et de documentation doté d’une salle de conférence de 200 places en sous-sol, d’une librairie, d’un fonds documentaire et d’ateliers d’expressions artistiques.
La collection
Elle se compose de 2000 œuvres, peintures, dessins, gravures, photographies ainsi que d’un petit ensemble de sculptures et d’installations. Elle couvre la seconde moitié du XXe siècle au travers de nombreux courants artistiques nés de la seconde guerre mondiale : expressionnisme abstrait, art brut, art informel, Gutai, Cobra, arte povera, Support-Surface, figuration libre, trans-avant-garde...
Elle s’ouvre également aux nouvelles formes de la création actuelle et ne cesse de s’enrichir grâce à la mise en place d’une politique d’acquisition, de commande et dé dépôts.
Quelques noms : Barcelo, Saura, Tapiès, Burri, Fontana, Merz, Francis, Morris, Rauschenberg, Dubuffet, Duchamp, Soulages...
La conservation des œuvres
Dès la fermeture du musée, en juillet 1994, la conservation a poursuivi l’une de ses missions scientifiques : classement, rangement et étude des collections d’un prestigieux musée français. Afin de mieux sélectionner, documenter et présenter les œuvres, cet important travail a été accompli. Il a permis d’identifier des portraits, de préciser la provenance de nombreuses œuvres et même de compléter certains reliefs de l’extraordinaire série des travaux d’Hercule.
De nombreux objets ont aussi fait l’objet de restauration dans des ateliers spécialisés et au sein de l’atelier municipal de restauration des musées de Toulouse, qui a accompli pendant plusieurs années de préparation et de montage, un travail considérable.
Le rideau de Picasso
En 1936, pour célébrer la fête nationale, le gouvernement du Front Populaire décide de présenter au théâtre de Paris, ou théâtre du Peuple, une pièce de Romain Rolland intitulée "14 juillet" et commande à Pablo Picasso une " toile de fond " pour servir de décor aux représentations.
Picasso assisté par son ami Luis Fernandez réalise le rideau de scène pour le 14 juillet de Romain Rolland, à partir d’une gouache titrée "La dépouille du Minotaure en costume d’Arlequin".
En raison de sa fragilité, le rideau ne sera visible que six mois par an, laissant place à une salle d’exposition.
Médiathèque et documentation - Spécialisée en art moderne et contemporain
Ce lieu de recherche et de sensibilisation au public répond à trois objectifs :
Constituer un fonds documentaire de référence en art contemporain axé plus particulièrement sur la création actuelle
Conserver la mémoire de l’institution par la collecte et la gestion de documents relatifs aux collections et à la vie de l’établissement
Valoriser et diffuser l’information, et faciliter l’accès aux ressources existantes
Les ressources documentaires
Le fonds consultable en libre accès dispose de :
plus de 16 000 ouvrages consacrés à l’art moderne et contemporain ( monographies, catalogues d’exposition... )
plus de 70 abonnements à des revues spécialisées françaises et étrangères
un fonds multimédia ( vidéos, CD - audio, CD-Rom et DVD Rom )
des fonds spécifiques consacrés aux livres d’artistes et aux vidéos d’artistes.
des livres jeunesse pour une initiation des 3-12 ans à l’art
Sont accessibles aux chercheurs et uniquement sur rendez-vous :
des dossiers relatifs à la vie de l’établissement et aux collections
une photothèque qui recense les œuvres des Abattoirs.
Les services
Sont proposés en libre accès :
le catalogue informatisé consultable à la médiathèque et depuis les autres bibliothèques de la ville de Toulouse
des accès à Internet pour la consultation de sites consacrés à l’art
la consultation des bases de données ABM (Art Bibliographies Modern ) pour la recherche bibliographique et vidéomuseum qui recense les collections publiques d’art du XXe siècle ( musées, Frac )
Les ateliers
Pour une approche ludique de l’art contemporain, il est proposé sur inscription :
des ateliers multimédia pour enfants et pour adultes afin d’aborder les nouvelles technologies de manière créative
des ateliers pour enfants permettant une sensibilisation à l’art contemporain par le livre
des animations pour les groupes scolaires et les crèches
La bibliothèque des Abattoirs est ouverte du mardi au samedi de 14h à 18h
Accès libre et gratuit
Consultation des documents sur place.
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h.
Fermeture hebdomadaire le lundi et certains jours fériés
Gratuité le 1er dimanche du mois.
Les Abattoirs
Espace d’art moderne et contemporain de Toulouse et Midi-Pyrénées
76, allée Charles de Fitte
Tél. 05 62 48 58 00
Site Internet : http://www.lesabattoirs.org
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FONDATION BEMBERG (issu du site www.toulouse.fr)
La Fondation est un établissement privé et autonome reconnu d’utilité publique. Monsieur Bemberg, créateur de la Fondation, a été élevé dans un milieu cultivé et artiste. Diplômé en littérature comparée de Harvard, il a consacré son existence à la musique, à la littérature et à la constitution de collections. Georges Bemberg a tenu à offrir ces dernières au public, dans le cadre prestigieux de l’ hôtel d’Assézat, superbement restauré conjointement par la ville de Toulouse et la Fondation Bemberg.
Parmi les œuvres exposées dans le cadre de la Fondation, la peinture occupe une place privilégiée, représentée par deux étapes capitales de son histoire.
En premier lieu, le visiteur peut découvrir un groupe important d’œuvres de la Renaissance et du XVIIe siècle. A travers les œuvres de François Clouet, de Cranach, de Pieter de Hooch, de Pourbus ou du Tintoret, ce sont les principales écoles européennes qui sont évoquées, et avec elles un large panorama d’art et d’histoire.
Autre renaissance à bien des égards, l’Ecole française moderne constitue le second courant largement évoqué par la collection Bemberg. Manet, Picasso, Dufy, Vlaminck et la plupart des grands noms de cette école proposent une vision détaillée de la peinture, à la charnière du siècle dernier et du nôtre.
Impressionnisme, pointillisme, les principaux courants modernes sont ici exposés avec une prédilection pour l’école fauve. La Fondation conserve également un ensemble unique regroupant 30 toiles de Bonnard.
La Fondation permet au public de découvrir les œuvres acquises dans l’intervalle par M. Bemberg pour le musée, telles que la « Vue de Budapest » de Gleizes (Français, 1881-1953), « Fête galante représentant une dame dansant avec Pulcinella », de Lancret (Français, 1690-1743), « Caprice avec bâtiments classiques devant un bassin » de Panini (Italien, 1691-1765), « Scène chinoise représentant un homme fumant la pipe » de Le Prince (Français, 1734-1781) et « Portrait d’homme » de Nicolaes Maes (Hollandais, 1634-1693).
La « Fête galante » est un exemple magistral de l’art de Lancret. Le XVIIIe siècle français est caractérisé en peinture par un intérêt croissant pour la nature et les beautés de la vie rurale. Les poètes et les romanciers se plaisaient alors à broder sur le thème de la vertueuse simplicité de la vie campagnarde. La nostalgie de l’époque des idylles pastorales devint alors un lieu commun et l’on se plut à opposer l’authenticité de la vie campagnarde à la vacuité des activités de la ville et de la cour. C’est ainsi qu’émergea le genre dit des « Fêtes galantes », représentation de personnages se livrant aux plaisirs de la campagne. L’ambiance de ces scènes est souvent celle de la rêverie, les personnages semblant sous le charme du paysage, mais aussi très souvent de la musique. Le genre fut initié par Antoine Watteau (1684-1721).
Nicolas Lancret, né à Paris en 1690, fut consacré comme le successeur de Watteau lorsque, en 1719, il fut reçu à l’Académie Royale en tant que « peintre de fêtes galantes », un genre qui avait été créé deux ans auparavant tout spécialement pour Watteau. Lancret fut un peintre prolifique. De son vivant, ses œuvres gagnèrent les maisons nobles de nombre de pays d’Europe et ses gravures restèrent populaires longtemps après sa mort survenue en 1743. Il reçut également largement la protection royale puisque Louis XV lui passa commande pour nombre de résidences royales (Versailles, Fontainebleau, La Muette…), et Frédéric le Grand de Prusse possédait trente-six Lancret au château de Sans-souci. Notre fête galante est un exemple typique du genre pictural auquel Lancret donna ses lettres de noblesse. Dans un beau paysage boisé, une dame entourée de cinq musiciens fait face à Pulcinella, l’un des principaux personnages de la Commedia dell’arte. Résolument intégrée en France depuis la seconde moitié du XVIIe siècle et exerçant une grande influence aussi bien sur l’art que sur le théâtre, la Commedia dell’arte était connue et appréciée de Lancret par le truchement de son maître Gillot (1673-1722), qui peignit lui-même beaucoup de scènes représentant des comédiens italiens. Ne se bornant pas à réduire ces personnages de la Commedia dell’arte au rôle de simples figurants, Lancret fait dialoguer Pulcinella avec la jeune femme.
Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h (le jeudi jusqu’à 21h)
Femeture le 25 décembre et le 1er janvier
Visites commentées tous les jours à 15h30
Visites à thème le jeudi à 19h
Fondation Bemberg
Hôtel d’Assézat
Place d’Assézat
31000 Toulouse
Tél. 05 61 12 06 89
Site Internet : http://www.fondation-bemberg.fr
GALERIE MUNICIPALE DU CHATEAU D'EAU (Musée de la photographie issu du site www.toulouse.fr)
La galerie municipale du Château d’Eau a essentiellement une vocation didactique en faveur de la photographie.
Ce monument de brique resta en fonction comme Château d’Eau jusqu’en 1870. La même année, Nicéphore Nièpce invente la photographie.
Quelques dates importantes :
1892 : Toulouse est la première ville en France à prodiguer un enseignement supérieur de photographie sous l’autorité du professeur Charles Fabre, auteur de la première encyclopédie de la photographie (3 500 pages en 8 volumes).
1955/1971 : première grande exposition Brassaï à Toulouse (1955), suivie de nombreuses autres sous la responsabilité du "Cercle des XII".
1974 : Pierre Baudis, Maire de Toulouse, confie à Jean Dieuzaide le Château d’Eau, créant ainsi la première galerie municipale de photographie. Elle est inaugurée le 23 avril avec une exposition de Robert Doisneau, en présence de l’auteur et de Jeanloup, Sieff, Jean-Pierre Sudre, Jean-Claude Gautrand, Denis Brihat...
1978 : création du centre de documentation, ouvert au public dès 1982. Responsable : Dominique Roux.
Photographie :
1984 : 5 avril, Dominique Baudis, Maire de Toulouse, inaugure un deuxième espace, au sous-sol du château d’Eau, dans lequel sont conservées les anciennes "roues à aubes".
1989 : 5 octobre, inauguration d’une seconde galerie d’exposition sous une arche du Pont Neuf, qui abrite également le Centre de Documentation.
1990 : informatisation du Centre de Documentation
1994 : avec plus de 250 expositions présentées, le Château d’Eau célèbre son 20è anniversaire
Ses activités se développent autour de quatre grands axes : expositions, édition, documentation et diffusion de la photographie d’auteur.
Expositions :
220 mètres de cimaises répartis sur deux galeries.
La programmation axée sur une politique d’auteur veut aussi mettre en évidence les nombreuses ressources de la photographie.
La grande galerie située sur deux niveaux du Château d’Eau, a pour mission de faire connaître les grands noms de la photographie internationale. Leurs cimaises en plan circulaire, ponctuées d’impostes, permettent un accrochage clair et discursif, favorisant une réflexion autour de l’oeuvre du photographe exposée ou du sujet présenté.
La seconde galerie, située sous une arche du Pont Neuf datant du XVII siècle a deux objectifs : découvrir et exposer le travail de jeunes créateurs dont les recherches d’aujourd’hui feront les oeuvres de demain, ou montrer des travaux qui feront écho à l’exposition présentée dans la grande galerie conçue comme un espace de vente de nos publications et un lieu de rencontre avec les photographes, elle permet aussi l’organisation de conférences et projections.
Edition :
Les monographies : 24 pages, format 21 x 21, rassemblent les images les plus fortes de l’exposition, accompagnées d’une biographie de l’auteur et d’un texte de présentation.
A ce jour, plus de 220 monographies réalisées constituent "une collection unique au monde" (Nathan Lyons, Beaumont Newhall).
Les affiches : format 38 x 59, conçues pour la communication, font également l’objet d’une collection très appréciée.
Les posters : format 160 x 120 réalisés en sérigraphie sont réservés aux expositions de prestige.
Les cartes postales : une carte postale qui sert d’invitation est éditée pour chaque exposition.
Documentation :
Un centre de documentation très complet est situé sous une des arches du Pont Neuf. Il est ouvert à toutes les personnes désireuses d’approfondir leur culture ou leurs connaissances en photographie.
Il comprend :
une bibliothèque de plus de 6 000 ouvrages sur la photographie ancienne et contemporaine (monographies de photographies, histoire, procédés anciens, ouvrages techniques).
30 titres de périodiques français et étrangers peuvent y être consultés.
une collection riche de plus de 3 000 tirages originaux signés des plus grands noms de la photographie ancienne et contemporaine
une diapothèque sur l’histoire de la photographie (service de prêt aux enseignants et aux étudiants).
une vidéothèque proposant des documentaires sur les photographes et la photographie, des films réalisés par des photographes, des enregistrements de conférences, etc...
L’ensemble est aujourd’hui informatisé et permet un accès direct, rapide et complet à l’ensemble du fonds. Il sera rélié dans un avenir proche aux autres banques de données photographiques.
La collection en cours de numérisation permet d’ores et déjà une consultation sur écran.
Un CD rom a été réalisé sur l’ensemble de l’institution et ses divers secteurs (consultable sur place uniquement)
Le centre de documentation est ouvert du lundi au vendredi de 13h30 à 18h et le premier samedi du mois.
Diffusion : expositions itinérantes
Conscient du rôle qu’il doit jouer dans la promotion et la reconnaissance de la photographie, la Château d’Eau entend aussi oeuvrer "hors de ses murs".
A cette fin, des expositions ont été créées à partir de la collection de la galerie et sont proposées aux mairies, centres culturels, associations ou universités qui en font la demande, qu’elles soient en région, en France, ou à l’étranger.
Une action pédagogique de sensibilisation à la photographie en milieu scolaire est développée par le service de documentation sous forme de visites guidées des expositions ou d’interventions externes traitant de l’histoire de la photographie.
La galerie est ouverte tous les jours, de 13h à 19h, sauf lundi et jours fériés
Le centre de documentation est ouvert de 13h à 18h du mardi au samedi.
Galerie du Château d’Eau
1, place Laganne
31300 Toulouse
Tél. 05 61 77 09 40
Site Internet : http://www.galeriechateaudeau.com
Le CENTRE MERIDIONAL DE L'ARCHITECTURE ET DE LA VILLE (issu du site www.toulouse.fr)
Une idée au coeur de la ville
Le Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville est un lieu public d’expositions, de débats et d’échanges autour de l’architecture et de la ville, ouvert à tous, au cœur de la ville.
L’architecture et la ville nous concernent tous, c’est pourquoi il semble essentiel aujourd’hui qu’existe un lieu où ceux qui font l’architecture et la ville et ceux qui l’habitent puissent se rencontrer. Comment, en effet, peut-on faire une ville qui soit celle de tous si tous ne participent pas à son développement ?
Installé dans un bel édifice du XIXème siècle au fond d’une cour au cœur de la ville, le Centre dispose de 350 m2 d’espaces purs et lumineux (cinq salles) qui accueillent une programmation permanente d’expositions, de conférences et de débats publics. Il est aujourd’hui considéré par le Ministère de la Culture, comme le troisième lieu en France pour la diffusion des cultures architecturales et urbaines.
Les expositions
Les expositions tentent d’aborder l’architecture et la ville dans toutes leurs dimensions sociales, culturelles et artistiques de sorte à encourager une approche plus globale et sensible des questions qui concernent non seulement les professionnels mais aussi tout habitant de la cité.
Les expositions sont organisées par les partenaires habituels du Centre, avec des institutions ou organismes français et étrangers. Le Centre a accueilli un certain nombre d’expositions itinérantes conçues par des Centres d’Architecture et des institutions européennes. Par ailleurs, l’AERA et ses partenaires conçoivent et réalisent leurs propres projets d’expositions présentées au Centre.
Crée en 2000 par l’AERA (Actions, Etudes et Recherche autour de l’Architecture, association loi 1901), le Centre rapproche aujourd’hui huit structures partenaires.
L’AERA, la Maison de l’Architecture de Midi-Pyrénées, l’Ecole d’Architecture de Toulouse, le Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement de la Haute-Garonne assument aujourd’hui conjointement la programmation des expositions dans la Galerie du Centre.
Les conférences
Les conférences ont l’ambition de permettre le débat sur la production architecturale et urbaine à partir de la présentation du travail d’architectes reconnus.
Nous recevons lors du cycle annuel de conférences trois architectes de réputation internationale - parmi lesquels deux étrangers et un français -, un architecte de la région et un historien ou critique d’architecture.
Quelques conférences complémentaires sont organisées pour enrichir les expositions présentes.
Les débats publics
les « Mardis de l’architecture et de la ville »
Les Mardis de l’Architecture et de la Ville constituent un rendez-vous régulier tous les premiers mardis du mois, à 18h30. Ces rencontres régulières entre décideurs, acteurs et usagers de l’architecture et de la ville sont l’occasion de débats libres et publics sur des problèmes d’aménagements architecturaux, urbains et territoriaux concernant Toulouse et sa région.
Les visites urbaines
L’objectif des visites urbaines est de faire découvrir l’agglomération toulousaine et ses quartiers, leurs qualités et leurs spécificités, guidés par ceux qui les vivent ou peuvent en donner une perspective particulière. Il s’agit de permettre une meilleure compréhension de la ville d’hier, d’aujourd’hui et de demain et de favoriser une prise de conscience des enjeux du développement urbain. Ses visites "guidées" conjointement par des habitants et des professionnels de l’architecture et de l’urbanisme sont ouvertes à tous sur inscription.
Site Internet : www.cmav.free.fr
MUSEE GEORGES LABIT (issu du site www.toulouse.fr)
Un parfum d’Orient...
Fondé par Georges Labit* (1862-1899), amateur passionné qui parcourait le monde en quête de témoignages des civilisations méconnues, ce musée est entièrement consacré aux arts asiatiques.
Installé sur la berge du canal du Midi, dans une villa de style mauresque que Pierre Loti n’aurait pas reniée, le musée Georges Labit est le seul du genre à avoir été conçu selon les principes muséographiques novateurs du XIXe siècle par l’architecte toulousain Jules Calbayrac (1833-1883). Un siècle après sa création, et à la suite de bien des enrichissements, il est également devenu le seul musée de province à pouvoir offrir sur trois millénaires un panorama complet de l’art d’Extrême-Orient : Inde, Cambodge, Champa, Siam, Laos, Java, Tibet, Chine et Japon…
Le sortilège de la momie…
Outre son département des arts d’Asie, le musée Georges Labit possède un second département qui intègre une remarquable collection d’antiquités égyptiennes et, plus rare encore, d’art copte. Ainsi, le visiteur peut-il y admirer une "barque aux morts" du Moyen-Empire (2065-1785 av. J.C.), la momie de In-Nimen-Na-Es-Nébou -jeune Egyptienne ayant vécu sur les bords du Nil 1000 ans avant J.C., un long rouleau destiné à la joueuse de sistre Tat-Net-Amon pour son voyage dans l’au-delà, ainsi qu’un ensemble de tissus coptes du IVe et VIIe siècles de premier ordre… Légué à la Ville de Toulouse en 1919 par la famille de Georges Labit, le musée a été entièrement rénové en 1997.
Parmi les nouveaux aménagements, il faut citer la création d’un jardin exotique et méditerranéen, ainsi qu’une bibliothèque spécialisée.
*Georges Labit, collectionneur au long-cours…
Né dans une riche famille de commerçants toulousains et libre de son temps, Georges Labit commence à voyager en 1884 en Afrique du Nord. Suivront de longs périples en Europe, en Laponie, en Chine et au Japon.
Fasciné par la façon de vivre des autochtones, il recueillera de précieux témoignages sur les civilisations lointaines et les peuples disparus. Ainsi acquiert-il à chacun de ses voyages de nombreux objets et œuvres d’art qu’il expédiera à Toulouse.
Georges Labit, disparut prématurément en 1899 à l’âge de trente-sept ans. Le musée qui porte son nom a été ouvert au public en 1893.
MUSEE PAUL DUPUY (issu du site www.toulouse.fr)
Le musée Paul Dupuy : 8 siècles de productions régionales.
Le musée Paul Dupuy réunit un très important ensemble d’œuvres d’art couvrant une période allant du Moyen-Âge à 1939.
Fondé au début du siècle dernier sous l’impulsion de Paul Dupuy (1867-1944), amateur d’art éclairé, ce musée connut un développement considérable après la guerre grâce à Robert Mesuret, son premier conservateur, qui créa notamment le célèbre cabinet des dessins (Ingres, Delacroix, Puvis de Chavannes, Toulouse-Lautrec…)
Occupant l’ancien hôtel de Besson, entièrement rénové durant la décennie 1980, il s’est également enrichi de collections municipales. Son Département des Arts Graphiques (dessins, estampes…) s’affirme comme le plus important fonds d’artistes toulousains et languedociens des XVIIe et XVIIIe siècles (Lafage, Troy, Rivalz, Gamelin…). Le département des arts décoratifs est réparti en plusieurs sections : ivoires (avec l’emblématique "Cor de Roland", un olifant du XIe siècle provenant de la basilique Saint-Sernin), émaux, orfèvrerie, faïences (Toulouse, Martres-Tolosane, Montpellier, Nevers), verrerie, ferronnerie, textiles (dont le parement d’autel des Cordeliers du XVIIe siècle). Ce même département comporte également des collections de costumes populaires et bourgeois, ainsi qu’un riche mobilier, dont l’apothicairerie des Jésuites (début du XVIIe), un des plus importants ensembles conservés dans ce domaine. Ces pièces proviennent en partie de saisies révolutionnaires ou d’acquisitions du XIXe siècle.
Le pendule planétaire de Janvier…
La collection d’horlogerie et d’instruments de mesures, a été rassemblée par le collectionneur averti Édouard Gélis et est connue dans le monde entier. On y trouve en bonne place l’horloge astronomique d’Habrecht, et le pendule planétaire de Janvier… Par ailleurs, le musée Paul Dupuy conserve un cabinet de numismatique (monnaies et médailles) constitué au XVIIIe siècle par l’Académie des Sciences de Toulouse et enrichi par la suite de nombreuses donations. Les cabinets des dessins et des estampes, ainsi que la bibliothèque peuvent accueillir les visiteurs et les chercheurs sur rendez-vous.
MUSEE SAINT RAYMOND (issu du site www.toulouse.fr)
Installé dans un bel édifice du XVIe siècle qui voisine avec la basilique St-Sernin, le musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse a réouvert ses portes au public le samedi 8 mai 1999, après plus de 4 années de rénovation.
Historique
Dans les années 1071-1080, un hôpital destiné aux pauvres fut fondé auprès de la basilique abritant le corps de Saint-Saturnin, premier évêque de Toulouse, martyrisé en 250 (Saturninus que la langue d’Oc transforma en Sarni puis Sernin). Raymond Gairard, homme tout dévoué et charitable, l’administra. Il fut inhumé dans la chapelle de cet hôpital où il fut vénéré comme un saint. Chapelle et hôpital furent alors désignés par le vocable Saint-Raymond.
L’Université de Toulouse ayant été fondée en 1229, des étudiants pauvres furent accueillis dans l’hôpital. Il devint donc collège dans le second tiers du XIIIe siècle. Au cours du XVe siècle, il fut détruit sans doute par un incendie, ce qui engendra la construction du nouveau collège Saint-Raymond qui comprenait plusieurs bâtiments. En 1523, le maître-maçon Louis Privat édifia le plus beau de ces bâtiments, celui qui subsiste encore aujourd’hui.
Classé monument historique en 1975, il est avec les collèges Saint-Martial (actuel hôtel de l’Opéra) et de Pierre de Foix, l’un des rares exemples conservés de l’architecture universitaire médiévale. L’institution vécut jusqu’à la Révolution Française qui la supprima.
En 1836, la ville de Toulouse racheta tous les bâtiments de l’ancien collège Saint-Raymond.
En 1852-1853, seul l’édifice qui abrite le musée échappa aux démolitions entraînées par l’aménagement d’une vaste place autour de la basilique Saint-Sernin. Grâce à l’intervention de Viollet le Duc, il fut sauvegardé en raison de sa grande valeur architecturale puis restauré de 1868 à 1871.
Devenu musée en 1891-1892, le bâtiment du collège a été réorganisé en 1946-1950.
Il avait hérité, tout en les enrichissant sans cesse, des collections du célèbre Musée des Antiques de Toulouse, créé dans la première moitié du XIXe siècle aux Augustins. Dans les années 1950-1960, il fut consacré uniquement à l’art et à l’archéologie de l’Antiquité. Alors se fixa la période historique dans laquelle sont inclus tous les objets qu’il conserve : du début de l’âge des métaux (2000 ans environ avant J.C.) jusqu’au VIIIe siècle après J.C.
La rénovation du musée
Décidés par Dominique Baudis, les travaux de réaménagement intérieur du musée ont permis le retour, autant que le permettaient les destructions et modifications opérées au XIXe siècle, à l’aspect originel du bâtiment. Au rez-de-chaussée, la grande salle du tinel a été récupérée. Au premier étage, la galerie-loggia est de nouveau visible sur toute son étendue. Tous les planchers ont été refaits et peuvent recevoir la charge d’œuvres très lourdes. Deux escaliers et un ascenseur/monte-charge répondent aux normes de sécurité. L’accès de toutes ces parties du musée est possible aux personnes handicapées.
Chauffage et climatisation rendent la visite agréable en toute saison et favorisent la conservation des collections exposées.
La conservation, la bibliothèque, la documentation des collections, l’atelier, la régie des recettes, la conciergerie et les réserves étant installés dans trois autres édifices, le bâtiment datant 1523 est désormais entièrement accessible au public sur ses quatre niveaux. Une surface de 1100 m² est consacrée à l’exposition permanente et temporaire (le double par rapport à l’ancien musée). 250 m² sont occupés par la salle d’accueil et les services techniques.
L’exposition permanente
Après avoir traversé la cour-jardin qu’offrent des vues superbes sur la basilique Saint-Sernin et sur l’éclatante façade méridionale du musée restauré, le visiteur pénètre dans le hall d’accueil du rez-de-chaussée (l’office de l’ancien collège). Le parcours qui lui est proposé commence par le deuxième niveau.
Conçues comme un circuit logique, trois étapes relatives à l’histoire de Toulouse et de sa région dans l’Antiquité se développent chacune sur un niveau complet du musée.
Le deuxième étage évoque la romanisation progressive de l’exceptionnel site toulousain. Tolosa, la ville qui a précédé la nôtre, dévoile, grâce à de nombreuses pièces lapidaires et à des objets choisis, son apparence et sa prospérité dans l’Antiquité. D’autres œuvres découvertes entre Rhône et Garonne - Béziers, Narbonne, Carcassonne et autres lieux de l’ancienne province de Narbonnaise - attestent aussi la forte imprégnation latine de ces contrées considérées par Rome comme une seconde Italie.
Le premier étage présente une importante sélection des antiques provenant de la villa de Chiragan à Martres Tolosane (Haute-Garonne). L’abondance et la qualité du décor sculpté de cette luxueuse villa, qui resplendissait de marbres de toutes sortes, émurent les savants et les amateurs d’art du monde entier lors de la grande découverte de 1826. La présentation des œuvres a été complètement renouvelée et complétée de pièces qui n’étaient pas exposées par le passé.
On y remarque tout particulièrement l’ensemble unique des reliefs des travaux d’Hercule, des répliques antiques de quelques chefs-d’œuvre de la statuaire grecque et une extraordinaire galerie de portraits romains.
La visite de l’exposition permanente se termine au plus profond du musée.
Dans le sous-sol, apparaissent désormais des vestiges de la nécropole Saint-Sernin et a pris place une grande partie des œuvres d’origine funéraire de l’Antiquité romaine et du haut Moyen-Age.
La rénovation du musée a comporté des campagnes de fouilles pratiquées dans le sous-sol de 1994 à 1996 (Service Archéologique Association Française pour les Fouilles Archéologiques Nationales).
Elles ont permis de retrouver les origines du bâtiment actuel et de remonter dans un passé plus lointain encore grâce à la découverte d’une partie de la grande nécropole paléochrétienne de Toulouse établie autour de la tombe de Saturnin et d’un rare four à chaux qui fonctionna aux Ve et VIe siècles.
Le visiteur découvre donc un véritable site archéologique.
Ce parcours ramène le visiteur vers le hall d’accueil, mitoyen du tinel, grande salle d’honneur de l’ancien collège, qui occupe les deux tiers du rez-de-chaussée. Restitué dans son volume originel, ce vaste espace couvert d’un grand plafond à la française, reconstitué selon ses dispositions d’origine, est consacré aux expositions temporaires.
Il est un lieu réellement vivant, sans cesse renouvelé grâce à la richesse des réserves. Y sont en effet exposées en alternance les œuvres conservées par le musée Saint-Raymond ainsi que des expositions thématiques.
La conservation des œuvres
Dès la fermeture du musée, en juillet 1994, la conservation a poursuivi l’une de ses missions scientifiques : classement, rangement et étude des collections d’un prestigieux musée français. Afin de mieux sélectionner, documenter et présenter les œuvres, cet important travail a été accompli. Il a permis d’identifier des portraits, de préciser la provenance de nombreuses œuvres et même de compléter certains reliefs de l’extraordinaire série des travaux d’Hercule.
De nombreux objets ont aussi fait l’objet de restauration dans des ateliers spécialisés et au sein de l’atelier municipal de restauration des musées de Toulouse, qui a accompli pendant plusieurs années de préparation et de montage, un travail considérable.
Visites commentées du musée
Conduites par des historiens de l’art, conférencières et conférenciers des musées de la Ville de Toulouse, ces visites à thèmes favorisent la connaissance de l’histoire de l’édifice, des œuvres qu’il abrite et de l’exposition temporaire.
Dix thèmes sont proposés :
Tolosa, cité palladienne
Auguste et le pouvoir de l’image : les portraits Julio-Claudiens
Chiragan : un domaine aristocratique exceptionnel
Vénus, Minerve, Vulcain, Pluton... du mythe à l’œuvre d’art
La sculpture des sarcophages paléochrétiens de Toulouse et du sud-ouest
Wisigoths et Francs à Toulouse et dans le toulousain
Saint-Raymond : un site archéologique et un monument (IVe - XXe S.)
Les arts du métal au musée Saint-Raymond
MUSEE DES AUGUSTINS (issu du site www.toulouse.fr)
Installé, depuis 1793, dans le couvent des Augustins qui lui donne son nom, le musée offre au visiteur le privilège de déambuler dans un des plus beaux ensembles monastiques des XIVe et XVe siècles.
Pour connaître la programmation des musées, cliquez ici
Malgré les destructions du XIXe siècle, ce couvent, avec le cloître, l’église, les salles capitulaires, est un monument remarquable, véritable joyau du gothique languedocien. Une reconstitution de jardins de l’époque médiévale renforce l’authenticité du lieu.
Mais il est aussi ce grand musée qui évoque les étapes majeures de l’histoire de l’art, de l’époque paléochrétienne au XXe siècle.
Un monument historique
Edifié au XIVe siècle, le couvent des Augustins est un des plus beaux édifices monastiques de la région. Autour du cloître se déploient les anciennes salles de la vie monastique, en particulier la vaste église. Près de deux cent ermites y priaient, y travaillaient, y habitaient. L’évocation d’un jardin monastique renforce le charme de l’ensemble.
Ouvert au public en 1793 par décret de la Convention, très peu de temps après le Louvre, le monument accueille le musée ainsi que l’école des beaux-arts .
Le début du XIXe siècle voit la destruction de plusieurs espaces, notamment le réfectoire à la place duquel Viollet-le-Duc et son élève Darcy édifièrent un impressionnant escalier et des salles d’exposition (1873-1901).
L’édifice est classé au titre des monuments historiques (parties médiévales) et inscrit (escalier Darcy).
Les collections du musée
Le musée présente des collections de peintures et de sculptures du début du Moyen-Age aux premières années du XXe siècle.
Dans un souci esthétique autant qu’historique, un ensemble de sculptures gothiques est exposé dans les salles gothiques ouvrant sur le cloître. Les peintures religieuses du XVe au XVIIe (Pérugin, Rubens,…) sont elles à leur place dans le décor d’une sobriété exemplaire de l’église. Dans l’aile plus récente (édifiée en 1888), est présentée au rez-de-chaussée la magnifique collection de chapiteaux romans du musée : un fonds unique, véritable panorama de l’évolution de la sculpture romane. L’escalier monumental de cette aile, bordé de sculptures du XIXe, vous mène aux salons de l’étage, où sont réunies quelques sculptures (Rodin, Falguière, Camille Claudel,…) et surtout les œuvres des différentes écoles de peintures toulousaine (Chalette, Tournier,…) et française (Valenciennes, Delacroix, Corot,…), mais aussi italienne, flamande et hollandaise du XVIIe au XXe (Guido Reni, Guardi,…)
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h
Nocturne le mercredi jusqu’à 21h
Fermé les mardis et 1er janvier, 1er mai, 25 décembre
Musée des Augustins
21, rue de Metz
31000 Toulouse
Tél. 05 61 22 21 82
Site Internet : http://www.augustins.org
MUSEE DU VIEUX TOULOUSE (issu du site www.toulouse.fr)
Installé dans l’hôtel édifié au XVIIe siècle par Antoine Dumay, médecin de Marguerite de Valois, il abrite les témoignages artistiques et historiques de Toulouse, patiemment rassemblés dès le début du siècle par les "Toulousains de Toulouse", qui l’ont créé et le gèrent encore aujourd’hui.
Dans les salons aménagés au XVIIIe siècle, le visiteur peut découvrir, à travers mille objets, les grandes heures de la ville, ses anciennes institutions, les monuments disparus, ses personnalités, sa vie populaire et ses coutumes.
Une collection unique qui offre des clés de lecture de la ville
Tout d’abord, le musée a l’ambition de se présenter comme un livre d’histoire, racontant aux visiteurs la ville de Toulouse à travers une riche iconographie, des œuvres d’art et des objets qui ont été patiemment rassemblés depuis un siècle par des passionnés. Il est le seul établissement à posséder des collections d’envergure sur ces thèmes. Ce n’est pas pour autant une leçon d’histoire qui est délivrée ici, mais plutôt une invitation à voyager dans le passé en laissant vagabonder son imagination à partir des objets présentés.
Chacun pourra trouver, dans le parcours thématique, une réponse à ses interrogations concernant l’évolution de la physionomie urbaine (les remparts, les monuments civils et religieux encore présents ou disparus), le fonctionnement des institutions juridiques, administratives et culturelles (Capitouls, jeux floraux…), les costumes et activités populaires traditionnelles de la région (artisanat, métiers, vie quotidienne…)
Un musée où l’on se sent bien… et où la visite est utile
De taille moyenne, le musée est particulièrement convivial, de par la présentation « à l’ancienne » de ses collections dans le cadre préservé de salons aménagés au XVIIIe siècle. Le charme de cette muséographie encore « dans son jus » ravira tous les amateurs d’ambiance authentique. L’accueil personnalisé par des personnes soucieuses du confort des visiteurs, prêtes à fournir des explications « à la carte » selon les centres d’intérêt de chacun, est également appréciable.
Visiter ce musée procure non seulement le plaisir de découvrir un endroit insolite et de mieux connaître une ville au passé très riche ; c’est aussi un moyen de soutenir l’association propriétaire des collections qui a pour vocation de protéger et de mettre en valeur le patrimoine du pays toulousain sous toutes ses formes.
Dans un hôtel particulier au cœur du centre ancien
Le cadre du musée est par lui-même singulièrement attractif. C’est à deux pas du Capitole, et à quelques mètres de l’agitation commerçante de la rue Saint-Rome, que l’on découvre, derrière une façade en brique classique au 7 de la rue du May, une charmante cour pavée entourée de quatre corps de logis. Cet ensemble forme un superbe hôtel particulier de style Renaissance, à la polychromie caractéristique de l’architecture toulousaine (briques rouges et marbre ou pierres blanches). Il fut construit à partir de 1590 par Antoine Dumay, médecin de la reine Marguerite de Valois, première épouse d’Henri IV, et par son fils, qui fut capitoul de Toulouse en 1600-1601. Ceci explique sans doute la présence d’une tour « capitulaire » - élevée en général comme signe extérieur d’ascension sociale et de richesse - qui donne tout son caractère au monument.
Ce lieu calme et préservé - classé monument historique - saura ravir les amateurs de pittoresque et les âmes romantiques.
MUSEUM D'HISTOIRES NATURELLES (issu du site www.toulouse.fr)
Le Muséum d’Histoire Naturelle du Jardin des Plantes est l’objet d’une réhabilitation d’envergure. Redéfinissant ses missions traditionnelles de conservation et d’exposition, il entend aussi jouer un rôle actif et innovant au cœur de la cité.
Le Muséum a plus de deux siècles. Pour tous ceux qui l’ont connu, il y a peu encore, il s’en dégageait l’atmosphère d’un album d’Hergé… La page se tourne, les collections demeurent, mais un grand projet prend corps.
Ambition de ce futur Muséum en gestation : mettre en scène, grâce à ses riches collections (plus de 700 000 pièces) et à un concept muséographique original, les relations de l’être humain avec la nature et l’environnement.
Sur le site bucolique du Jardin des Plantes, ses vieilles vitrines quelque peu poussiéreuses vont céder la place à un ambitieux projet architectural dû au cabinet Jean-Paul Viguier, retenu sur concours. Le bâtiment ancien sera complètement restauré et doublé d’un appendice contemporain audacieux, avec notamment une immense verrière et des espaces d’exposition en mezzanine. Les thématiques d’expositions (terre, eau, vent, chaleur.) se prolongent à l’extérieur vers un jardin botanique extraordinaire, spirale végétale épousant les courbes de la façade de verre.
Cet outil au service de la diffusion scientifique offrira également un support technique performant (laboratoires de recherche, de conservation…) et des vecteurs de sensibilisation du grand public (biblio- médiathèque, espace ludosciences…).
Aux alentours, le cadre magnifique du Jardin des Plantes, un classique du paysagisme du XIXe siècle, est interprété comme une introduction sensitive au propos de ce Muséum du troisième millénaire dont l’originalité devrait faire référence.
L’idée de créer à Toulouse un Muséum d’Histoire Naturelle remonte à la fin du XVIIIe siècle. Cependant, il n’est créé qu’en 1808, grâce à la détermination du célèbre naturaliste toulousain, Picot de Lapeyrouse. Ouvert au seulement au public en 1865, il aura pour vocation "d’assurer la conservation et le classement des collections, accueillir le public et participer à la découverte et à la prospection". Très vite le Muséum toulousain devient un puissant pôle d’attraction scientifique, les savants y accourent. Entre les deux guerres mondiales, le Muséum s’agrandit et accueille les collections d’ethnographie du musée Saint-Raymond. En 1923, il s’enrichit du fameux fonds Bésaucèle, l’une des plus grandes collections d’oiseaux d’Europe. A partir de 1958, le Muséum connaît un premier remodelage qui permettra de constater sa vétusté. Il faudra attendre les années 2000 pour qu’un ambitieux projet de restructuration se fasse jour.
Actuellement, le Muséum d’Histoire Naturelle est temporairement fermé pour travaux de rénovation (réouverture prévue début 2007).
Muséum d’Histoire Naturelle
35, allées Jules-Guesde
31000 Toulouse
Tél. 05 62 22 21 86
Pour une présentation plus précise : http://www.museum.toulouse.fr/
LA RENOVATION DU MUSEUM D'HISTOIRES NATURELLES
Présentation du Muséum
L’Histoire Naturelle a pour mission de décrire, d’étudier et de collecter les innombrables éléments du monde naturel, soient-ils animal, minéral ou végétal. Le Muséum représente l’organe central de conservation et de diffusion de ce précieux savoir. C’est à la fois un musée et un établissement scientifique, où est dispensé un enseignement supérieur et où sont organisées des animations visant à la vulgarisation des approches scientifiques.
Le Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse suit à la lettre cette définition. En terme de nombre d’espèces conservées, il se place au premier rang de tout le quart sud-ouest du pays. L’une des spécificités du Muséum toulousain réside dans le traitement particulier des sciences de la vie et de la terre, souvent associées à la préhistoire et à l’ethnographie.
Le bâtiment du Muséum, au cœur du Jardin des Plantes
Créé en 1796 par Picot de Lapeyrouse, dans les anciens locaux du monastère des Carmes Déchaussés, le Muséum bénéficie d’un environnement d’exception.
Cependant, une faiblesse dans le bâti a été détectée et a entraîné la fermeture des locaux au public en 1997. Une étude de faisabilité, validée en 1999, a proposé une nouvelle conception de l’établissement. La Ville de Toulouse a alors opté pour une restauration d’ampleur du complexe.
C’est ainsi que le bâtiment verra sa surface doublée pour atteindre 6 000 m², grâce à la construction d’une extension sur des terrains voisins. La surface consacrée aux expositions sera, quant à elle, portée à 3 000 m². Le Jardin Botanique de l’université Paul Sabatier, d’une superficie de 5 500 m², fait également partie de la réorganisation des lieux.
Le nouveau Muséum s’appuiera sur une scénographie contemporaine. Conçue par l’architecte Jean-Paul Viguier, le projet unifie d’un seul geste les trois composantes du programme d’exposition : partie historique, partie moderne et Jardin Botanique.
Les espaces d’exposition permanente seront regroupés dans la nouvelle aile. Deux grands plateaux techniques modulables, de 1 300 m² chacun, seront superposés à la salle d’exposition temporaire de 400 m² et aux locaux du pôle conservation.
Le pôle d’animation regroupera accueil, ludothèque, restaurant, boutique, auditorium. En parallèle, le pôle information sera constitué de deux médiathèques et d’un réseau informatique. Ces deux derniers pôles prendront place dans le bâtiment existant, organisé autour de l’ancien.
Une grande façade courbe reliera les différents éléments pour les mettre en contact avec le Jardin Botanique placé au centre du projet. L’équipement sera ainsi réorienté vers le Jardin des Plantes et illustrera la relation privilégiée entre l’homme et le monde végétal.
Le siège administratif du Muséum sera hébergé à proximité, dans l’institut de Puériculture vacant de 700 m² qui sera réhabilité.
Le Muséum sera également doté d’un second site, au cœur de la ZAC de Borderouge, dans le Parc de la Maourine. Ce parc de 17 hectares possède un étang naturel préservé d’un hectare et demi. Des affûts seront aménagés pour permettre au visiteur d’observer les secrets d’une biodiversité préservée et valorisée. Un second jardin botanique de 7 000 m², baptisé " Potagers du Monde ", perpétuera la tradition maraîchère toulousaine et mettra l’accent sur la diversité des coutumes alimentaires. Un nouveau bâtiment de 1 000 m², respectueux des normes Haute Qualité Environnementale, sera également érigé. Il s’agit de la première réalisation de la ville de Toulouse respectant cette norme.
La ville de Toulouse a pour objectif de faire du Muséum un outil d’éducation, de réflexion et de débat sur l’Histoire Naturelle, l’Homme et l’Environnement. Son comité scientifique, animé par le Professeur Georges Larrouy, fait appel aux plus éminents spécialistes français et européens des domaines abordés.
Partenariats
Le projet de rénovation du Muséum associe à la mairie de Toulouse plusieurs partenaires, dont l’université Paul Sabatier, l’école nationale vétérinaire de Toulouse, le CNRS Midi-Pyrénées, la direction régionale de l’environnement Midi-Pyrénées, l’office national de la chasse et de la faune sauvage en Midi-Pyrénées.
La collaboration entre l’université Paul Sabatier et la ville de Toulouse se développe au travers d’un partenariat fort avec le Jardin Botanique, le Jardin des Plantes et le Muséum. D’importants dépôts tels que des collections universitaires de minéralogie, de paléontologie, des droguiers de la faculté de pharmacie ou des herbiers sont réalisés. Des actions de valorisation et d’animations scientifiques communes seront également organisées.
Calendrier prévisionnel
Les travaux, décalés en raison de l’explosion de l’usine d’AZF et des découvertes archéologiques liées aux fouilles préventives, s’organisent comme suit :
Muséum centre-ville :
début des travaux : juin 2004
livraison du bâtiment : printemps 2006
ouverture : fin 2006.
Muséum Maourine :
début aménagement/Potagers du Monde : juin 2004
début des travaux/bâtiment : septembre-octobre 2004
ouverture : concomitante avec celle du Muséum en centre-ville
Financement
La ville de Toulouse est le principal financeur de la réhabilitation du Muséum.
Le coût total est de 27 millions € hors taxes, dont 24,25 millions € pour le Muséum centre-ville, Jardin Botanique inclus, le restant étant consacré à l’aménagement de la Maourine.
La ville de Toulouse a sollicité la participation des collectivités locales.
À ce jour :
le Conseil général de la Haute-Garonne, dans le cadre de la charte culturelle qui le lie à la ville de Toulouse, a inscrit une subvention de 4,86 millions €
la région Midi-Pyrénées a émis un avis favorable sur le principe d’un soutien au projet Muséum dans le cadre du contrat d’agglomération
Effectif prévisionnel à l’ouverture : 50 employés permanents
Pour en savoir plus...
Vous pouvez consulter le site Internet du Muséum d’Histoire naturelle de Toulouse : http://www.museum.toulouse.fr/
THEATRE GARONNE
Le Théâtre Garonne est né en 1988 du projet d’une équipe. Ce projet a, dès l’origine, rencontré une volonté politique de l’État et des collectivités locales et territoriales. De par son statut le Théâtre Garonne n’est pas une " institution " ; ni Centre Dramatique National, ni Scène Nationale, ni Théâtre Municipal, il développe depuis treize ans un projet de création et de diffusion théâtrale, mais aussi chorégraphique et musicale…
Le Théâtre Garonne a initié une dynamique forte de production et d’une invitation d’un certain théâtre qui a conduit le public à la découverte de formes aventureuses et novatrices dans un climat de confiance et de fidélité sans cesse croissant.
Il s’est inséré dans la vie toulousaine, en créant à partir d’un lieu fort architecturalement (une ancienne station de pompage des eaux de la Garonne) un espace théâtral de plain-pied avec la ville. Espace apte à recevoir les dispositifs scénographiques les plus divers toujours dans un rapport de proximité avec le public. C’est ainsi que cette maison s’est ouverte à toute une frange du théâtre ne circulant que trop exceptionnellement dans la région.
Travaux :
Implantée dans le site singulier des Arènes romaines de Purpan, c’est la Tente du Théâtre du Radeau qui accueillera pour une large part la nouvelle saison hors les murs 2005-2006 du Théâtre Garonne.
Une saison sous la toile, donc, qui croisera également les plateaux “en dur” du TNT et d’une nouvelle salle toulousaine aménagée par le Théâtre 2 l’Acte : le Ring
Ces travaux dureront environ un an. Ils visent avant tout à améliorer les conditions d’accueil des spectateurs comme des artistes, tout en respectant l’esprit d’un lieu dont l’architecture fait toute la singularité. Au programme de ces transformations : réfection complète du hall d’accueil et des bureaux administratifs, création d’un café en surplomb de la Garonne, aménagement des équipements techniques et des gradins de la salle de spectacle, ou encore restitution au public des anciennes galeries souterraines...
Face au théâtre, de l’autre côté de l’avenue du Château d’eau, deux bâtiments seront aménagés : lieux de travail, de répétition et de création de spectacles.
Fruit d’une réflexion menée avec la Ville de Toulouse, le Ministère de la Culture, le Conseil Général de la Haute- Garonne et le Conseil Régional Midi-Pyrénées, cette rénovation des espaces ne va pas sans une redéfinition du projet artistique du Théâtre Garonne.
Un lieu apte à construire des aventures nouvelles et à offrir à celles qui traversent Garonne depuis plusieurs années un théâtre à leur mesure.
THEATRE NATIONAL DE TOULOUSE (TNT)
Au cœur de la ville, situé dans un quadrilatère bordé par les rues Maurice Fonvielle et Labéda, à proximité immédiate de la place Wilson, des parkings St Georges et Jean-Jaurès et de sa station de métro-, le nouveau théâtre de la Cité dresse fièrement sa silhouette à la fois moderne et inspiré de l’architecture toulousaine. L’opportunité de construire ce théâtre à cet endroit est venue du déménagement du Conservatoire, dont il a d’ailleurs conservé certains éléments architecturaux. La première pierre avait été posée le 6 mai 1996 en présence du Ministre de la Culture. Deux ans et demi plus tard, le grand théâtre dirigé par Jacques Nichet, ouvre ses portes.
En remontant le fil de l’histoire
Jetant un pont entre le passé gallo-romain de Toulouse et le XXIème siècle, le Théâtre de la Cité associe le respect des origines, le souci de la continuité et l’ouverture résolue vers l’avenir.
Edifié sur l’emplacement de l’ancien Conservatoire de musique (1867), il occupe un site à bien des égards symbolique. C’est là en effet que s’érigeait au premier siècle après JC le rempart d’enceinte gallo-romain de Tolosa la Romaine. Démantelé au cours du XIIIème siècle, lors de la Croisade contre les Albigeois, et reconstruit au XIVème, au début de la Guerre de Cent ans, il délimite la frontière entre la Cité (Capitoulat de Saint-Etienne) et le Faubourg de Saint-Etienne.
Attentive à préserver les traces du passé, l’architecture du Théâtre de la Cité intègre dans le hall d’entrée les vestiges gallo-romains du rempart d’enceinte de la ville et d’une tour de guet, dite Tour Rigaud .
A cela s’ajoutent le remploi du porche et de la façade ouest du Conservatoire de Musique dus à Urbain Vitry.
Ce nouvel équipement au service de l’art dramatique et de son public était devenu indispensable au développement de la vie culturelle toulousaine. Car si Toulouse fut pionnière en matière de décentralisation théâtrale avec le Grenier de Toulouse fondé par Maurice Sarrazin en 1945, la ville manquait encore d’une scène adaptée aux attentes d’un public toujours plus large, soucieux d’assister à des représentations toujours plus spectaculaires.
Avec près de 60 000 spectateurs, et un taux de fréquentation voisin de 90%, le théâtre national de Toulouse-Midi-Pyrénées (TNT), jusqu’ici installé au Sorano a connu un grand succès. Mais les dimensions de cette salle et de sa scène ne permettaient pas de présenter certains spectacles
Désormais, la grande salle de 906 places disposées en amphithéâtre, avec balcon et deux niveaux de galeries latérales, dispose d’une scène de 32 mètres de large et 17m50 de profondeur, avec avant-scène à niveau variable et fosse d’orchestre. Ses dimensions assurent au spectateur une bonne proximité à la scène et un bon confort optique et acoustique. Par son ampleur et son équipement technique, l’immense scène permet de présenter la quasi-totalité des créations théâtrales contemporaines.
A l’étage, le théâtre comprend une autre salle modulable de 254 places, dotée de gradins gigognes motorisés autorisant une multitude de dispositifs scéniques.
Au sous-sol, une petite salle de 87 places permet des rencontres, des conférences, des lectures, voire certains spectacles comme les marionnettes...
L’ensemble est complété par une salle de répétitions de mêmes proportions que le plateau de la grande salle, une salle d’entraînement physique, un studio son, des ateliers de couture et de maintenance des décors et accessoires, et des loges pouvant accueillir une quarantaine de comédiens.
Conçu comme un forum favorisant la rencontre entre le public et les artistes, le hall d’accueil abrite une librairie spécialisée, un café littéraire et un restaurant à formule rapide.
Le Théâtre de la Cité est dirigé par Jacques Nichet.
Saison 2005-2006
Sept ans déjà ! D’aventures en aventures, le TNT se prépare à commencer une huitième saison avec une programmation toujours fidèle à la diversité de formes et d’inspiration qui séduit depuis son ouverture un nombreux public : théâtre d’aujourd’hui et du répertoire, théâtres de rue, d’objets et de curiosités, danse contemporaine, poésie, théâtre pour les jeunes.
Les rendez-vous de la saison s’annoncent : une ouverture sous le signe des jeux du langage avec Georges Perec et la reprise de L’Augmentation, spectacle plébiscité par le public à sa création en janvier 2005.
Au mois de mai 2006, Jacques Nichet mettra en scène une pièce du Russe Nicolaï Erdman, comédie qui se cache sous un titre ironique, Le Suicidé.
Et aussi, Le Menteur de Corneille par la Comédie française.
La Rose et la hache, une adaptation de Shakespeare par Carmelo Bene mise en scène par Georges Lavaudant avec la troupe de l’Odéon-Théâtre de l’Europe
Doña Rosita la célibataire de Federico García-Lorca mise en scène par Matthias Langhoff
La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt, spectacle de référence du Teatro Malandro d’Omar Porras
Antoine et Cléopâtre d’après Shakespeare mise en musique par Lewis Furey
Iphigénie suite et fin, le nouvel opus de l’inventif Guillaume Delaveau qui entend mettre en résonance les textes de deux poètes, Euripide et Yannis Ritsos
une « carte blanche » à Joël Jouanneau pour ses mises en scène de Jean-Luc Lagarce, Imre Kertész (Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas présenté en collaboration avec le Théâtre Garonne) et Samuel Beckett.
Hanjo, un rendez-vous avec le grand écrivain japonais Yukio Mishima monté par Julie Brochen
Jean-Louis Martinelli nous fait découvrir la pièce d’Aziz Chouaki, Une virée tandis que Marie Vialle clôture la saison sur des textes de Pascal Quignard.
Sans oublier les mises en scène de Harold Pinter par Stuart Seide, Daniel Keene par Didier Bezace, Carlos Liscaros par Michel Didym, Sébastien Harrisson par Claude Duparfait…
Après le succès de Plan B, Aurélien Bory et la Compagnie 111 présentent leur nouvelle création, Plus ou moins l’infini (en collaboration avec le Théâtre Garonne).
Les poètes sont bien représentés avec Caeiro, un spectacle consacré à Fernando Pessoa ; et la création de Solange Oswald et Joël Fesel, Colère !, composée notamment à partir d’écrits de poètes d’aujourd’hui.
En collaboration avec le CDC, le TNT invite les chorégraphies de Jan Fabre et Mathilde Monnier créées au festival d’Avignon 2005.
Ne sont pas oubliés les arts de la rue et le théâtre d’objets et de curiosités, dans et hors les murs, avec Le Train Phantôme du Phun à Tournefeuille, Les Insomnies saisonnières de Délices dada au Musée des Augustins (présenté en collaboration avec les Pronomades et le Musée des Augustins) et, en décembre au TNT, La Crèche à moteur de la compagnie Opus.
Les jeunes spectateurs et leur famille sont conviés à rencontrer des auteurs comme Fabrice Melquiot ou… Albert Einstein !
Enfin, du 30 mars au 8 avril 2006 , une nouvelle édition du festival ¡ Mira ! propose ses rendez-vous théâtre, danse, musique avec l’Espagne et le Portugal au TNT et dans plusieurs lieux de la ville.
THEATRE SORANO
Prenez le temps Sorano
"Un théâtre est avant tout un lieu où se rencontrent le monde visible et le monde invisible. Un lieu magique où des fantômes espèrent bien rencontrer d’autres fantômes. Un lieu hanté en quelque sorte.
Le théâtre Sorano de Toulouse n’échappe pas à la règle, tout habité qu’il est par l’esprit et l’âme de ses précédents locataires...d’une vie, d’un temps, d’un jour... Maurice Sarrazin bien sûr, et son grenier de Toulouse, mais aussi Jean Bousquet, Jacques Rosner et tant d’autres...
Ce n’est pas sans appréhension que nous investissons ce lieu quasi-mythique de l’histoire de notre ville, pourtant nous voulons croire à la vertu d’une expérience singulière aujourd’hui : confier ce lieu emblématique à une équipe théâtrale.
En effet, c’est avec le groupe Ex-Abrupto, que je dirige, depuis 7 ans, que je souhaite consolider la permanence artistique d’une troupe, la faire circuler dans et hors les murs de ce théâtre. Nous inventerons, nous créerons autant de passerelles que de compagnonnages.
Nous allons nous efforcer de considérer pour les années à venir ce théâtre comme un outil mis au service de projets, de causes changeantes, au fil de nos existences... mais dont le but invariable, lui, sera la connaissance de l’humain, de ses folies, de ses rêves et de ses grandeurs".
Didier Carette
THEATRE DES MAZADES
En conjonction avec le centre culturel, le théâtre des Mazades propose divers spectacles contemporains pour petits et grands. D’ une ouverture de 10m, d’une profondeur de 11m et d’une hauteur de 15 m, la salle peut accueillir 550 personnes.
Des expositions sont présentées dans le hall d’entrée, il s’agit essentiellement de peintures et de photographies.
THEATRE DU CAPITOLE
Le Théâtre du Capitole, sanctuaire du "Bel Canto" et de l’art lyrique, est aussi une magnifique salle de spectacle au passé prestigieux.
Emblématique de la vie culturelle toulousaine depuis plusieurs siècles, constitue l’élément majeur du patrimoine de Toulouse.
La forte personnalité du Théâtre du Capitole lui a permis de traverser le temps en gagnant la faveur de toutes les générations du public toulousain.
La dernière décoration de la salle, datant d’un quart de siècle, avait vieilli et n’était plus au niveau de l’image que le Théâtre du Capitole s’est forgée à Toulouse et sur le plan international.
La récente restauration (en 1997) du Théâtre du Capitole lui redonne tout le lustre de son architecture à l’italienne en améliorant le confort et la sécurité des spectateurs. La transparence entre l’intérieur du Théâtre et la place du Capitole a été retrouvée, à l’image de Toulouse, ville ouverte sur l’art et la culture.
Lever de rideau sur une grande aventure :
1542 - 1736 : acte 1, la Comédie ou Salle du Logis de l’Ecu
C’est dans les dépendances de l’Hôtel de Ville, entre la rue du Poids de l’Huile et la Tour des Archives qui abrite aujourd’hui l’Office du Tourisme, que se trouvait l’auberge dite "du Logis de l’Ecu". La salle de la Comédie fut aménagée contre cette auberge, c’est pourquoi elle en porta le nom durant près de deux siècles.
1737 - 1818 : la Salle du "Jeu de spectacle".
En 1736, les Capitouls décidèrent de faire construire dans l’enceinte même du Capitole et dans ses dépendances la Salle du Jeu de Spectacle. Guillaume Cammas, peintre et architecte de la Ville, conçut les plans et élévations et fit peindre des trompe-l’œil de style italien afin "d’agrandir" la salle.
1818 - 1878 : le Grand Théâtre de Toulouse.
En 1816, le conseil municipal vote le principe de la construction, sur le même lieu, d’une nouvelle salle de 1950 places.
En 1819 et 1920, la salle fait l’objet d’améliorations, et en 1822, on ajoute des loges entre les premières et secondes galeries.
1880 - 1917 : le Théâtre du Capitole
C’est en 1880 lors de la 4ème rénovation, que le Théâtre du Capitole voit le jour, grâce aux architectes Dieulafoy et Thillet. Sur la coupole surbaissée, le peintre Bénezet imagine et réalise "l’apothéose de Clémence Isaure et de la Belle Paule", qui illustre admirablement l’élégance fantasque du style néo-baroque.
1917 - 1950 : l’incendie de 1917
14h10, le 10 août 1917, un incendie se déclare. En cinquante minutes, le Théâtre est entièrement anéanti. Il ne reste rien de la salle.
Le 6 novembre 1923, le cinquième Théâtre du Capitole reconstruit ouvre ses portes.
Il conservera jusqu’en 1950 son aspect néo-baroque.
1950 - 1995 : En 1950, la salle se transforme une nouvelle fois et à l’exception des tapisseries de Marc Saint-Saëns et des bas-reliefs de Paul Gelis, les décorations des siècles passés disparaissent.
En 1974, une salle dans les tons de brique, plus feutrée, est dotée de nouveaux équipements techniques en conformité avec les normes de sécurité.
1996 : réouverture du Théâtre rénové.
Un chef d’œuvre de restauration
La rénovation en trompe l’œil de toutes les surfaces permet de restituer à la salle ses splendeurs passées. Grâce aux peintures imaginées par le décorateur Richard Peduzzi, le nouveau décor rappelle celui des salles du VIIIème siècle.
Les architectes Yvonnick Corlouër et François Linarès, associés à l’architecte des bâtiments civils Jean-Loup Roubert, ont cherché à redonner aux toulousains le plaisir d’entrer dans un lieu évoquant les théâtres de jadis.
Les spectateurs découvrent une salle magnifiée par un décor, traité à l’ancienne avec des dominantes pourpre et or, mais aux teintes relativement claires : les dorures ont été réalisées à la feuille de cuivre pour éviter une salle trop clinquante.
Les blasons des anciens Capitouls qui figurent sur la façade extérieure du Capitole sont reproduits sur le décor des balcons du Théâtre. Le manteau d’arlequin, magnifique drapé qui surplombe le rideau de scène, vient équilibrer l’ensemble. L’ancien lustre a été supprimé et la coupole éclairante, décorée d’un ciel nocturne, a été remise en valeur, redonnant son vrai volume à la salle.
La salle d’une capacité de 1 100 places, climatisée, dispose de fauteuils capitonnés qui ont été redistribués pour une meilleure visibilité. L’acoustique a également été améliorée. La fosse a été agrandie en surface et en hauteur.
Les travaux ont été l’occasion de mettre conformes aux normes les plus draconiennes les installations électriques, la détection incendie de l’ensemble des locaux et leur ventilation.
La Mairie a souhaité établir un rapport direct entre Toulouse et son Théâtre par la réouverture de huit fenêtres et d’une porte cochère alors murées ou coupées par des planchers. En conséquence, le hall d’entrée et l’escalier d’honneur présentent une nouvelle configuration. De même, la réorganisation et l’embellissement de l’entrée des artistes, la rationalisation des accès à la fosse d’orchestre, l’accès des personnes handicapées par la place du Capitole, la création d’un ensemble homogène prenant vue sur la place et la rue du Poids de l’huile, ainsi que la réfection des toitures, visent à une meilleure intégration du Théâtre au sein de sa ville.
Octobre 2004 : réouverture du Théâtre du Capitole de Toulouse après les travaux de rénovation de la cage de scène
Le 20 septembre 1997, le Théâtre du Capitole a ouvert ses portes pour permettre à tous de découvrir la fresque réalisée par l’artiste Jean-Paul Chambas dans le Grand Escalier d’honneur.
Installé depuis plusieurs siècles dans le Capitole, élément majeur du patrimoine architectural de la Ville, le Théâtre a vécu en 1996 une restauration réussie de la salle, de ses espaces publics et administratifs. La rénovation de la scène et de ses équipements s’imposait.
En effet, la dernière réfection de la cage de scène datant de 1974, ses équipements techniques ont subi une usure généralisée. Ils ont donc été totalement modernisés afin de répondre aux normes de sécurité actuelles.
De plus, le Théâtre souffrant depuis son origine d’une surface au sol très réduite, ces travaux ont permis de dégager des zones d’atelier et de stockage complémentaires ainsi qu’un foyer pour les musiciens, de gagner un maximum de place au niveau des dégagements de la scène et d’améliorer les circulations fonctionnelles autour de celle-ci.
Toutes ces modifications ont profité à la fois aux conditions de travail et à la qualité des productions offertes.
Pour cela, la fermeture du Théâtre au public et la délocalisation du personnel pendant une saison complète ont été nécessaires.
La saison 2003/2004 du Théâtre du Capitole s’est donc déroulée hors les murs, dans les lieux culturels prestigieux que sont la Halle aux Grains, le Théâtre National de Toulouse et l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines.
La production de Jenufa du Théâtre du Capitole de Toulouse primée « meilleur spectacle en province » par le Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse.
Le Prix Claude Rostand du « meilleur spectacle en province 2004/2005 » a été attribué en Juin 2005 , par le Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse, à la production du Théâtre du Capitole de l’opéra Jenufa de Leos Janacek.
Nicolas Joel avait choisi de rouvrir le Théâtre du Capitole, en octobre 2004, après un an de travaux de rénovation de la cage de scène, avec une nouvelle production de Jenufa dont il a lui-même signé la mise en scène. Les décors, costumes et lumières étaient confiés respectivement à Ezio Frigerio, Franca Squarciapino et Vinicio Cheli.
Jiri Kout, spécialiste de ce répertoire, était à la tête de l’Orchestre National du Capitole ; quant à la distribution, elle réunissait notamment la soprano hollandaise Barbara Haveman qui incarnait pour la première fois le personnage de Jenufa, et deux légendes vivantes des scènes lyriques, Hildegard Behrens et Helga Dernesch.
Les projets toulousains sortent petit à petit des cartons avec notamment d'ici peu la création d'un centre international des arts et de la culture dans l'ancienne prison Saint Michel qui sera restaurée couvrant toutes les ailes annexes ainsi qu'une imposante verrière centrale et qui offrira 30 000m2 de surface. J'attends que le projet soit défini pour le développer.
Je vais continuer mon thread avec les festivals les plus importants. Plus de précisions sur les autres festivals sur www.toulouse.fr
PRINTEMPS DE SEPTEMBRE
Du 22 septembre au 15 octobre 2006
Nocturnes (jusqu’à 1h30 du matin) les 22, 23, 30 septembre et 1er octobre.
Le Printemps de septembre à Toulouse est un festival entièrement gratuit dédié aux arts visuels (expositions) et au spectacle vivant (« Soirées Nomades »).
Peinture, dessin, sculpture, photographie, vidéo et performances, chorégraphies, ciné-concerts et concerts de musiques actuelles vous présentent chaque année un état de la création contemporaine, dans une dizaine de sites du centre de Toulouse.
RIO LOCO !
Juin
Dans le cadre de l’année du Brésil en France et pour ses 10 ans d’existence, le festival ¡Rio Loco ! a élaboré une programmation exceptionnelle illustrant le foisonnement créatif de ce pays.
Ce festival international de musiques, s’inscrit comme un événement majeur au niveau national labellisé par l’AFAA (Ministère des Affaires Etrangères). En Juin 2005, la Garonne a invité le fleuve brésilien Velho Chico pour 5 jours placés sous le signe de la fête et la Prairie des Filtres, parc au bord du fleuve, est devenu un lieu d’expression de la culture brésilienne avec plus 30 groupes de musiciens invités.
En Juin 2005, l’offre culturelle s’est élargie avec une seconde scène située dans l’Espace Village avec chaque jour un concert d’ouverture et de clôture.
Programmation 2005 :
La programmation éclectique de ¡Rio Loco ! offre un métissage d’artistes de renommée internationale :
Rencontre inédite entre Egberto Gismonti et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, pour un répertoire atypique de musique populaire et musique dite « savante ».
Hommage à Tom Jobim, maestro brésilien, légende internationale, qui réunira Paulo Moura, Yamandù Costa, Armandinho et Marcos Suzano, quatre des meilleurs instrumentistes de jazz.
Seu Jorge, en passe de devenir la star brésilienne n°1
Celso Machado, guitariste virtuose, multi-instrumentiste de renom qui sait charmer le public par ses improvisations magistrales.
La Velha Guarda da Portela, institution quasi-légendaire du samba de Rio de Janeiro, sera de retour en France pour la seconde fois en près de 70 ans.
La scène découverte a présenté plusieurs jeunes talents dont :
Marcelo D2, qui fait le lien entre samba et rap en mélangeant énergie, poésie urbaine et traditions rythmiques.
Initiation au bal Forró (rythmes du Nordeste brésilien) dont le genre redécouvert par la jeunesse brésilienne depuis quelques années, invite à danser comme dans les fêtes populaires sur des rythmes enivrants.
Pour l’illustrer, place aux musiciens d’Orquestra Do Fubà, jeune formation enthousiaste et dynamique
Heleno Dos Oito Baixos, accordéoniste hors pair
les Fabulous Trobadors
Femmouzes T
Bombes 2 Bal.
Les arts visuels :
Mônica Nador, qui a réalisé l’habillage de la tour d’accueil du festival. Cette entrée symbolique aux dimensions exceptionnelles (12m de haut soit 500 m2 de peinture sur bâches), a été réalisée avec la participation de jeunes issus des favelas de São Paulo.
Le cinéma de plein air a poursuivi ses rendez-vous de minuit par des projections exceptionnelles en bord de Garonne.
Pour compléter cette riche programmation, plus de 50 structures locales s’associent au projet ¡Rio Loco ! en présentant dans toute la ville expositions, projections, conférences…
Au total ce sont plus de 400 000 personnes qui participent sur 5 jours!
CITE DE L'ESPACE
La Cité de l’espace développe chaque année un programme événementiel et culturel en partenariat avec de nombreux acteurs de la communauté scientifique et des institutions culturelles.
Le programme est fondé sur :
- des Rendez-vous réguliers avec des scientifiques (conférences, débats…)
- des animations événementielles grand public en lien direct avec la vie de Toulouse sous forme de manifestations annuelles ou ponctuelles (la Fête de la science, St Valentin, Pâques, Le Festival Piano, la Nuit des Étoiles, en synergie avec l’Association Française d’Astronomie…),
- le suivi de l’actualité spatiale (ex : lancement de la sonde Mars Express, observation en nocturne de la planète Mars…),
- des événements en lien avec les expositions temporaires de la Cité de l’espace…
Les actions développées visent un très large public. Elles ont pour but de sensibiliser les visiteurs à des thèmes de société dans lesquels la Cité de l’espace a un rôle à jouer.
Article paru le 14/03/2006 dans la dépêche du midi
POLITIQUE. LES MAIRES DE TOULOUSE ET D'ALBI ONT ÉVOQUÉ HIER LES PROJETS COMMUNS DE LEURS VILLES.
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Dans le domaine culturel, Philippe Bonnecarrère a rappelé que le maire de Toulouse avait accepté d'apporter son soutien à la candidature de sa ville au classement au patrimoine mondial de l'Unesco. Cette fois, c'est lui qui souhaite apporter le soutien d'Albi. Toulouse est en effet candidate pour devenir capitale européenne de la culture en 2013. « Albi a une richesse patrimoniale et culturelle qui mérite d'être associée à notre candidature » indique Jean-Luc Moudenc.
« Nous sommes dans une logique de complémentarité qui s'inscrit dans la durée » assure le maire d'Albi.
.../...
E. B
ARTS DU CIRQUE
Le Lido prépare son déménagement aux Argoulets
Un nouveau chapiteau pour le Lido. A l’étroit dans ses locaux de Saint-Exupéry, le centre municipal des arts du cirque déménagera en 2007 dans une nouvelle structure, sur la zone verte des Argoulets. Mardi 14 mars, Jean-Luc Moudenc a annoncé le début des travaux et présenté le projet à la presse.
Un « village de toile » ultramoderne, d’une valeur de 2,2 millions d’euros, émergera à deux pas du métro. Composé de bungalows et d’un chapiteau permanent de 1400 mètres carrés abritant une salle de spectacle de 300 places, cet équipement offrira deux fois plus de surface au Lido. Ce gain d’espace lui permettra de poursuivre son action - structurée autour de l’enseignement (loisirs, amateur et professionnel) et de la création - et de développer certains pôles, notamment la formation des pédagogues.
« En installant le Lido sur le site des Argoulets, dans un chapiteau à l’architecture contemporaine, la mairie offre à l’école municipale des arts du cirque un cadre et des moyens de travail en accord avec les talents qui s’y révèlent et s’y expriment », a précisé le maire.
MUSIQUE
De l’art lyrique aux musiques actuelles, du Théâtre du Capitole au Zénith, la ville Rose offre une multitudes de spectacles musicaux, en s’adressant à tout type de public.
ANCIENNE EGLISE SAINT PIERRE DES CUISINES
Après mille ans de sommeil, l’ancienne église connaît un nouveau destin avec son aménagement en un auditorium de plus de 400 places.
Histoire d’une grande église
L’église Saint-Pierre, du quartier “des Cuisines”, apparaît dans les textes à partir du XIe siècle. Cependant, les fouilles archéologiques ont montré qu’elle existe dès la fin de l’Antiquité.
Au Ve siècle, c’est une basilique funéraire à l’extérieur de la ville antique. À partir du milieu du XIe siècle, elle devient église paroissiale d’un quartier en plein essor, englobé avec celui de Saint-Sernin dans le “Bourg” entouré d’une enceinte.
Devenue prieuré de l’abbaye clunisienne de Moissac, l’église prend place dans l’histoire de Toulouse en accueillant de grandes manifestations publiques (en 1189, le comte Raymond V y reconnaît les privilèges de la Commune de Toulouse, geste que renouvellent Raymond VI, en 1195, et Raymond VII en 1222 ; en 1286, les Coutumes de la ville sont ici officiellement promulguées…).
A la fin du XVIe siècle, Saint-Pierre des Cuisines passe sous la dépendance des Chartreux nouvellement installés à proximité. Saisie comme bien national en 1789, elle est bientôt rattachée au “grand parc de l’Armée des Pyrénées” et transformée en fonderie de canons puis en entrepôt.
En 1965, elle devient propriété de l’Université des sciences sociales, puis de la Ville de Toulouse en 1982. Elle est classée Monument Historique en 1977.
Chaque étape de son existence a été marquée par de nouvelles constructions, par d’incessants embellissements. La longue histoire de cette grande église, qui reste perceptible dans ses murs, témoigne ainsi de l’incroyable vitalité du Moyen Âge toulousain.
Quelles cuisines ?
Désaffectée en 1966, la vieille église est propriété de la ville de Toulouse depuis 1980. D’où vient son nom ? On sait qu’à une date très reculée, un modeste prieuré dédié à Saint-Pierre avait été édifié près d’un petit port de pêcheurs situé hors de la Cité Gallo-romaine. En 1607, le Comte de Toulouse, Guilhem IV offrit le prieuré à l’abbaye bénédictine de Moissac et l’acte officiel mentionne l’expression de coquinis, francisé plus tard en "cuisines". Ces coquins étaient en fait de modestes artisans vivant de métiers polluants, comme la tannerie
La crypte archéologique
Après la fouille de la majeure partie du sous-sol de l’ancienne église Saint-Pierre des Cuisines, décision fut prise par la Mairie de Toulouse de conserver les précieux vestiges découverts. Une crypte archéologique permet désormais de découvrir les soubassements de la basilique funéraire du Vème siècle (des fragments de mosaïques qui lui ont appartenu sont également présentés), mais aussi de comprendre les remaniements dont cette église fit l’objet au VIIe puis au début du XIe siècle, avec des tombes du haut Moyen Âge. Ces restes de construction qui, seuls à Toulouse, témoignent des pratiques architecturales de ces périodes encore peu connues, servent d’introduction à la visite de l’église médiévale elle-même. Sans cesse remaniée et agrandie aux époques romane, gothique, moderne, elle témoigne du dynamisme de l’art de l’architecture à travers les siècles, depuis la fin de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Des panneaux didactiques facilitent la compréhension de l’ensemble
CONSERVATOIRE NATIONAL DE REGION (CNR)
Fondée en mars 1820, l’école de musique de Toulouse devient en 1840 succursale du Conservatoire de Paris. En 1866, elle s’installe rue Labéda jusqu’en 1993, date à laquelle elle gagne les locaux qu’elle occupe actuellement, rue Larrey.
Cependant les activités du Conservatoire de Toulouse ne se limitent pas à ce lieu chargé d’histoire et de tradition. Elles se répartissent en divers points de la ville, dans les antennes de quartier, ainsi qu’à Saint-Pierre des Cuisines, célèbre pour son prestigieux auditorium.
Sont dispensées dans ces locaux les disciplines instrumentales et vocales, la composition et les disciplines théoriques, les disciplines chorégraphiques, la musique ancienne ainsi qu’une initiation à l’art dramatique.
HALLE AUX GRAINS
La Halle aux Grains, fief de l’Orchestre National du Capitole.
L’ancienne halle de la ville rose, rénovée puis réaménagée au cours des décennies 70 et 80, est totalement dédiée au culte de la musique… et du célèbre orchestre toulousain.
Surplombant la place Dupuy, toute de briques, la Halle aux Grains apparaît, généreuse… Construit sur le site de l’eglise Saint-Sauveur en 1860, ce vaste marché aux grains et aux légumes se transmuait déjà en salle de concerts… et de spectacles en tout genre -dont, dans l’après-guerre, des combats de catch ou de boxe, racontent les plus anciens… Témoin de la vie toulousaine, quotidienne et culturelle, la Halle aux Grains est indissociable, depuis ces trente dernières années, de l’Orchestre National du Capitole qui, sous la baguette de son chef Michel Plasson, a été récompensé par maintes Victoires de la musique.
Créé au début du XIXe siècle pour les saisons d’opéras du théâtre du Capitole, le célèbre ensemble toulousain s’est affirmé comme orchestre symphonique après 1945, d’abord grâce à des dirigeants comme André Cluytens ou Georges Prêtre.
De Teresa Berganza à José Van Dam
Consacré par le Ministère de la culture comme "Orchestre National" dès 1980, il assure l’essentiel de la saison symphonique de la Halle aux Grains et la saison lyrique du Théâtre du Capitole, ainsi que de nombreux concerts en France (Aix-en-provence, Paris-Bercy et Théâtres des Champs-Élysées et du Châtelet, Montreux, Chorégies d’Orange…) et des tournées à l’étranger (Etats-Unis, Canada, Amérique du Sud, Italie, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Grèce, ainsi qu’au Japon et en Chine…).
L’Orchestre National du Capitole a par ailleurs enregistré une centaine de disques avec des artistes prestigieux (T. Berganza, J. Carreras, J. Van Dam, J. Norman, B. Hendricks, F.-R. Duchâble…). Lauréat de grands Prix (Académie Charles-Cros, Académie du Disque Français, Grand prix Mondial International, Victoires de la Musique…), ses créations, bien rôdées en la Halle-aux-Grains, remportent toutes les faveurs du public ("Rhapsodie pour cor et orchestre", opéra "Montségur" de Marcel Landowski, "The Shadows of Time" de Henri Dutilleux…)
ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE
Créé au début du XIXe siècle pour les saisons d’opéras du Théâtre du Capitole, l’Orchestre du Capitole de Toulouse s’affirme comme Orchestre Symphonique après 1945. André Cluytens et Georges Prêtre l’ont dirigé.
L’Orchestre National du Capitole de Toulouse assure la saison symphonique de la Halle aux Grains de Toulouse et la saison lyrique au Théâtre du Capitole, ainsi que de nombreux concerts de décentralisation régionale. L’arrivée de Michel Plasson (1968-2003) est une étape décisive dans la vie de l’Orchestre. Sous sa direction, sa vocation symphonique se développe considérablement. Il entreprend de nombreuses tournées hors de France et constitue une importante discographie.
L’Orchestre est invité par de nombreux festivals et salles de concerts, dont notamment : Aix-en-Provence, Chorégies d’Orange, Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre du Châtelet…
Ses tournées en Allemagne (Philharmonie de Berlin), Amérique du Nord et du Sud, Autriche (Vienne), Chine (Pékin et Shanghai), Japon, Pays-Bas (Concertgebouw d’Amsterdam)… consacrent sa renommée internationale.
Ces dernières saisons, l’Orchestre est invité au Festival de Bucarest, à Athènes, à Tokyo pour une résidence « Maurice Ravel », à Pékin, Shanghai, à Paris (Théâtre du Châtelet, Théâtre Mogador), au Festival de Colmar, aux Chorégies d’Orange, à Dijon, Lugano, Lausanne, Evian, Berne, Zürich, en Espagne (Festival de Grenade), à la Côte Saint-André (Festival Berlioz). Il effectue une tournée en Allemagne (Düsseldorf, Cologne, Leverkusen, Bielefeld, Berlin) en 2003.
En 2004, Michel Plasson est nommé Chef d’Orchestre Honoraire et en avril 2005, Tugan Sokhiev est nommé par la Ville de Toulouse Chef Principal Invité et Conseiller Musical.
Au cours de la saison 2004-2005, l’Orchestre se produit en Espagne (San Sebastian) sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, à Paris (Théâtre du Châtelet) et au Concertgebouw d’Amsterdam pour deux concerts, sous la direction de Jaap van Zweden, qui ont été unanimement salués par la critique.
Cette saison, l’Orchestre est invité au Festival de Besançon (Hans Leenders), au Festival Présences à Radio France (Jaap van Zweden), et, sous la direction de Tugan Sokhiev, au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, à l’Auditorium de Barcelone, au Konzerthaus de Vienne (en résidence pour trois concerts), à Zagreb et à Ljubljana.
L’Orchestre National du Capitole de Toulouse a enregistré une centaine de disques avec des artistes prestigieux, tels que : M.Freni, N.Gedda, A.Kraus, R.Crespin, T.Berganza, J.Carreras, J.Van Dam, J.Norman, B.Hendricks, J.P Collard, C.Studer, J.Anderson, T. Hampson, F. R. Duchable...
Est paru dernièrement chez EMI Carmen de Bizet, sous la direction de Michel Plasson et avec notamment Angela Gheorghiu, Roberto Alagna, Thomas Hampson et Inva Mula. Ce disque a reçu une Victoire de la Musique ; et, plus récemment, un disque d’Airs d’opéras français avec Natalie Dessay et des Œuvres chorales de Berlioz.
L’Orchestre a remporté de nombreux prix : Prix de l’Académie Charles Cros, Prix de l’Académie du Disque Français, Prix de l’Académie du Disque Lyrique, Prix du Président de la République de l’Académie Charles Cros, Grand Prix Caecilia en Belgique, Grand Prix Mondial International Record Critic’s Award, et plusieurs Victoires de la Musique.
Tugan Sokhiev
Né en 1977 en Ossétie du Nord, Tugan Sokhiev a rapidement acquis une renommée internationale. Elève de Yuri Temirkanov et d’Ilya Musin, lauréat du Concours Prokofiev, ce jeune chef russe est invité par les plus grands orchestres et opéras dans le monde.
Il se produit régulièrement à la direction du Philharmonia Orchestra de Londres et a engagé une collaboration suivie avec le théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg.
Ses débuts très remarqués au Festival d’Aix-en-Provence en 2004 dans L’Amour des Trois Oranges de Prokofiev ont été unanimement salués par la critique. Les qualificatifs à son encontre ont été très élogieux : le terme de génie lui a souvent été attribué et, parmi ses qualités, son étonnante maîtrise, sa ferveur, sa virtuosité sont régulièrement citées.
ZENITH
Le Zénith de Toulouse est le plus grand de France et peut accueillir en toute sécurité jusqu’à 9000 spectateurs. Le Zénith est aussi modulable de façon à s’adapter à toutes les situations d’effectifs, à partir de 2000 personnes. Ces adaptations sont réalisées par des rideaux mobiles en constituant des jauges différentes.
Le confort :
Le Zénith accueille les spectacles de variété, de rock, danse, cirque, comédie musicale, spectacle sur glace, sport, tennis, équitation, trial, patinage de compétition, et de grandes manifestations. La scène peut, à la demande, s’adapter à des positions multiples allant jusqu’à 600 m².
Le Zénith offre des gradins fixes de 1500 à 5000 spectateurs, des gradins amovibles et des sièges de 800 à 1900 spectateurs avec un espace debout de 2000 à 4000 personnes pour les spectacles de grande variété.
Le Zénith c’est, des espaces publics de 6832 m², des espaces spectacles de 2341 m², des espaces techniques et administratifs de 1437 m², un parvis de 3000 m², des espaces de manœuvre de 4508 m², un parc de stationnement de 3000 places.
Desservi par le périphérique et les transports en commun (à proximité des stations de métro "Patte d’Oie" et "Arènes" : bus 14-64 / 46-63-65-67).
Son accès est facilité par un parc de stationnement de 3 000 places (le plus grand de Toulouse), organisé autour d’allées paysagères concentriques.
Après avoir franchi le poste de sécurité, le public pénètre le vaste hall déambulatoire dans lequel sont installés les bars et des boutiques, et il peut accéder à l’immense salle où tout est mis en oeuvre pour donner au spectacle toute sa dimension et toute son émotion.
Accessibilité pour les personnes handicapées :
Au niveau des parkings :
28 emplacements positionnés au plus proche du parvis du Hall d’entrée et reconnaissables à la peinture bleue et logo dessinés sont à la disposition des véhicules possédant le sigle GIC (é).
Au niveau de l’entrée au public :
Une file prioritaire bien distincte des files principales, située à gauche, lorsque l’on est face au Hall d’entrée du Zénith et reconnaissable par un panneau avec le sigle GIC (é)est prévue pour l’accès des personnes handicapées.
Sont autorisées à se présenter à cette file, outre les personnes à mobilité réduite :
les femmes enceintes munies d’un document attestant d’un état problématique (quand bien même leur état est visible) des personnes fragilisées par des accidents ou autre
Au niveau de la salle :
2 plates-formes de 12 places chacune sont réservées pour les fauteuils handicapés et leur accompagnateur.
Remarques importantes :
Généralement, l’ouverture de cet accès se fait quelques minutes avant l’ouverture des portes au public qui par ailleurs ne peut se faire qu’avec l’accord de la Production du spectacle.
La file prioritaire ne le demeure qu’au moment de l’ouverture des portes qui s’effectue généralement 1h30 avant le début des concerts. Une fois que les portes sont ouvertes au public, cette file (é) permet aux personnes fragilisées d’éviter la foule, mais le Zénith ne peut plus être garant de trouver des places assises pour ces personnes.
Un seul accompagnateur par personne handicapée est accepté dans cette file.
Il est recommandé aux personnes détentrices d’une carte d’invalidité d’être à même de la présenter.
SALLE DES MUSIQUES CONTEMPORAINES ET MODERNES
Dans les locaux de l'ancien théâtre et cinéma des nouveautés, sur le Boulevard Lazare-Carnot, va être créée une salle dédiée aux musiques contemporaines et modernes. Située à proximité du Théâtre National de toulouse, de la station de métro Jean-Jaurès (lignes A et B), proche des lieux d'animation noctures des boulevards et de la place Wilson, elle pourra contenir jusqu'à 1000 personnes pour assister aux concerts et représentations des artistes actuels.
Article paru dans le mensuel de Toulouse : Capitole info de mai 2006
Culture, c'est déjà l'Europe.
Toulouse avance ses pions pour être Capitale Européenne de la culture en 2013.
Le potentiel artistique de la ville rose est riche. L'offre se veut variée avec 12 festivals par an, et les équipements culturels nombreux (médiathèque, centre d'art contemporain, Halle aux Grains, Théâtre national, Théâtre du Capitole, centre des arts du cirque, muséum d'histoire naturelle ... ...).
Aujourd'hui le patrimoine de la ville, ses acquis, la qualité des multiples rendez-vous culturels (Printemps de Septembre, Mira, Marathon des mots, Piano aux Jacobins, Rio loco ... ...) de ses collections et de ses équipements forment le socle de sa candidature pour être capitale européenne de la culture en 2013.
En matière de culture, la métropole est ouverte sur l'Europe depuis plusieurs années à travers des partenariats, des échanges ou des coopérations qui concernent de nombreuses disciplines. Par exemple, afin de soutenir les artistes et les structures culturelles de Toulouse dans leurs projets internationaux, la mairie a passé une convention de développement avec l'AFAA (Association Française de l'Action Artistique) depuis 10 ans. "Il s'agit à la fois d'insérer la ville au sein des grands circuits artistiques internationaux et de favoriser l'accueil de productions étrangères" explique Marie Déqué, maire-adjoint déléguée à la culture.
Coopération européenne
Il y a six ans, le programme européen Culture 2000 a été mis en oeuvre afin d'encourager la coopération artistique et culturelle en Europe. Les collectivités locales ont ainsi pu s'associer à des partenaires membres de l'union européenne pour financer certains de leurs projets. C'est dans ce cadre que le musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, s'est engagé dans le projet Roman Europe, coordonné par le Museo Nacional de Arte Romano de Mérida (Espagne), qui rassemble aussi Cologne, Bath, Cordoue, Tarragone, Arles, Rome et Conimbriga. Ce réseau européen des musées d'art antique romain met en synergie les éléments de cet héritage commun. Le musée Saint-Raymond échange régulièrement des expositions avec des musées espagnols et plus particulièrement catalans. Pour preuve, du 5 juillet au 26 novembre, le musée présente Tarraco, capitale de l'Hispania citerio. L'exposition conçue par le museo nacional arqueologic de Tarragone portera à la connaissance du public des oeuvres d'art majeures apparues ces dernières années.
Le rayonnement européen passe aussi par la reconnaissance. L'Orchestre National du Capitole emmené par le jeune chef d'orchestre russe Tugan Sokhiev en a fait la brillante démonstration lors d'une tournée à Vienne, Zagreb et Llubjana en mars dernier. Les musiciens ont fait salle comble à chacune de leur représentation. En juin, c'est au tour d'une formation des musiciens du conservatoire de Toulouse de participer au festival de jazz de Düsseldorf.
Dans un tout autre domaine, l'Ecole des beaux-arts de Toulouse se nourrit aussi des échanges d'expériences avec d'autres pays d'Europe. Cette année, l'école toulousaine compte une vingtaine d'étudiants européens dans le cadre du programme Erasmus. Elle participe aussi à de nombreux projets communs de formation, d'échanges et de recherche avec une vingtaine d'établissements à travers l'Europe et les professeurs tissent des liens à travers des colloques et des conférences.
La participation de la ville de Toulouse aau réseau Eurocities (129 grandes villes européennes) renforce également les coopérations et les échanges culturels avec ses homologues d'autres Etats-Membres.
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