New York
© ZeusUpsistos
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
Publicité
"Un projet d'échangeur souterrain sous la RD 613"
L'intersection entre la route départementale 158 (route de Loupian) et la RD 613 (axe Mèze-Bouzigues) a donc une nouvelle fois montré sa dangerosité hier matin...L'ensemble des études est aujourd'hui réalisé. Reste à lancer l'enquête d'utilité publique dans les prochaines semaines.
Que prévoit ce projet ? « Au niveau de cette intersection, nous allons mettre en place un demi-échangeur », explique Dominique Jaumard, directeur des routes au conseil général. En venant de Loupian, la nouvelle chaussée passera sous la RD 613 et permettra de s'engager sans crainte en direction de Bouzigues. Il ne sera plus possible en revanche de s'engager vers Mèze...
"Intercommunalité : le préfet pour un mariage à trois"
Une fusion entre Thau agglo (Sète-Frontignan), la CCNBT (Mèze) et Hérault-Méditerranée (Agde) : comme tous les observateurs le pressentaient, Claude Baland, préfet de la Région et de l'Hérault, a confirmé ce vendredi matin qu'il était favorable à un mariage à trois autour du Bassin de Thau.
C'est du moins la proposition qui figure dans le projet de schéma départemental de coopération intercommunale qu'il a présenté aux 47 élus de la commission départementale... Il restera encore plusieurs étapes, et de possibles amendements, avant que le futur schéma soit adopté début 2012. Et il faudra attendre le 31 mai 2013 avant qu'il entre en vigueur...
Publicité
Dommage j'aurais bien vu une fusion de l'agglo de Béziers avec celle d'Agde d'un côté et CCNBT et Thau agglo de l'autre mais bon...
Pour le coup cette proposition de fusion, non dénuée de sens, me dérange tout de même... le territoire proposé a une cohérence, par exemple quand il s'agit de structurer l'armature intercommunale entre Beziers et Montpellier, il y a une cohérence écologique et économique (même si sur ce dernier point ce serait a nuancer à cause des synergies grandissantes entre Sète et Montpellier, là on peut quand même parler du tourisme et d'une cité maritime Agde/Sète/Frontignan), mais de Pezenas à Frontignan l'éventail est très large... je doute de la capacité des élus à s'entendre sur ce périmètre si vaste et semi urbain. Pour clarifier, ma vision serait une fusion Beziers/Agde/Pezenas (attention gros morceau !) et une fusion bassin de Thau/Montpellier/Lunel/pays de l'or/Pic saint loup (en gros bassin metropolitains étendus et puissants pour se renforcer sur un axe de passage très fréquenté).
"Agglo : le préfet préfère bien un mariage à trois"
C'était inévitable : comme la loi l'y engage, en proposant hier matin, devant les 47 élus de la commission départementale de coopération intercommunale, un nouveau schéma, Claude Baland n'allait pas faire que des heureux...il est bien favorable à un mariage à trois entre Thau agglo, la CCNBT et Hérault-Méditerranée. Pour plusieurs raisons liées, a-t-il résumé, à « la dynamique de territoire, au potentiel économique, au développement touristique, à la gestion de l'hydraulique et de l'eau, à un équilibre entre les agglos de Béziers et de Montpellier et aux finances »... Le député-maire d'Agde a salué un « projet ambitieux », soulignant l'intérêt à fédérer 65 km de littoral et à relier « un grand centre touristique, le premier port de la région, les bassins versants… ». Pour le maire de Sète, cette fusion relève de « la logique même », en créant « un pôle urbain significatif » entre Béziers et de Montpellier. À l'inverse, Pierre Bouldoire et les ténors du PS, André Vezinhet, Hélène Mandroux et Kléber Mesquida, ainsi que le maire de Loupian, Christian Turrel, n'ont pas caché leur mécontentement. Partisans, eux, d'une double union à deux (Thau agglo-CCNBT d'un côté, Béziers-Méditerranée et Hérault-Méditerranée de l'autre)... « Attention à ne pas satisfaire une vision politique plutôt qu'un aménagement du territoire », a lancé le président du conseil général. Sous-entendu : non à une 'agglo UMP'. Le président de Thau agglo et maire de Frontignan s'est employé à dramatiser les conséquences d'une alliance tripartite : « On risque d'aller vers la division du bassin de Thau »...
Midi Libre 16/04/2011
En gros, si ce projet se concrétise, Frontignan pourrait quitter cet ensemble pour Montpellier. Pour mieux visualiser les enjeux j'ai retravaillé cette carte :
En bleu marine : le futur périmètre concerné par la fusion
En bordeaux : le périmètre des aires urbaines du département en 1999...
En Orange : ma vision de la coopération avec l'option Beziers+Agde, Sète+Mèze et bassin montpellierain
En rouge : ma vision finale, avec deux grands bassins, Beziers+Agde et Sète+Montpellier
En bleu clair : le périmètre de Montpellier agglomération jusqu'en 2004...
"Un débat suivi sur la fusion des agglos"
Prenez des élus de gauche (Bouldoire, Liberti, Cros, Pietrasanta, Guiraud), un politologue, Emmanuel Négrier, un public composé de quelques Agathois bien sûr, mais aussi de Sétois, Bessannais et Viassois, et vous obtenez ce que l’association “Agde à Venir “recherchait, à savoir provoquer un débat (certes tronqué en l’absence d’élus de droite) sur l’intercommunalité... Si le préfet décide à la place des citoyens, ça ne va pas." Présent au premier rang, Claude Exposito, maire de Portiragnes, a été clair : "Si Hérault-Méditerranée (Agde-Pézenas) fusionne avec les agglos de Thau, je ne vois pas ce que nous irions faire là alors que nous sommes à 6 km de Béziers !"
"Un nouveau portique pour booster le port de Sète"
Après une phase de montage au Portugal, et plusieurs semaines d’essais préalables, le nouveau portique du Port de Sète sera réceptionné vendredi prochain, 6 mai 2011.
D’un coût de 6,5 M€ investis par la Région, l’équipement vient compléter le portique actuellement en service sur le quai en eau profonde...Le port de Sète développe actuellement une capacité de 20 000 EVP (Équivalent Vingt Pieds, taille standard d’un conteneur), et vise 180 000 EVP d’ici 2017.
La Région a lancé un programme d’investissement de 200 M€ sur dix ans sur le port de Sète, incluant notamment des travaux sur le quai H, pour le porter à une longueur de 467 m en 2014...
"A 2 km du rivage, un terrain menacé de submersion marine !"
Lorsqu’en 2008, Thierry Le Guillou a voulu agrandir son garage et vendre la moitié de son terrain de 750 m² situé rue Racine, près de la piscine municipale, il s’est aperçu qu’il ne pouvait rien faire : ni construire, ni vendre, ni remblayer.
À l’époque, lorsqu’il l’a acheté 50 300 , en 1999, il songeait à y construire un atelier avec un appartement à l’étage. Il n’a eu le temps que d’y faire un garage. L’arrêté préfectoral de 2007, prescrivant le Plan de prévention des risques d’inondation, a classé son terrain dans les “zones rouges à risque de submersion marine” et a gelé tout projet.
Alors qu’il se trouve à plus de 2 kilomètres de la mer, dans une zone urbanisée, où les seules inondations recensées ont été provoquées par la pluie, notamment en 1999...faire reconnaître ce qui s’apparente à "une erreur, une méconnaissance des lieux...Un dossier complet a également été remis au commissaire enquêteur...
"Sète a bien failli avoir sa centrale nucléaire"
Nous sommes en 1974 et tout va pour le mieux sur le bassin de Thau : “la Mobil” emploie son monde, comme les nombreuses usines qui entourent la lagune. Sète est une ville ouvrière. Son port, encore soutenu par le commerce des vins et le pétrole, affiche un trafic annuel de plus de 8 millions de tonnes...
Et le maire de Frontignan, déjà pas très chaud pour sacrifier les Aresquiers, refuse le projet après avoir obtenu que des anti nucléaire aillent aussi développer leurs arguments en préfecture.
C’est alors que l’État se tourne vers Sète où la quasi-totalité des élus, favorables au projet, ont moyennement apprécié l’intervention de Juquin. Et pour cause : un plan de masse pour une implantation à l’est du port de commerce est déjà établi...
Mais l’État ne s’acharnera pas. Et ni à Sète, ni à Frontignan, on ne reparlera de l’usine atomique...
"Balaruc-les-Bains 1,5 M pour rénover le parc Charles-de-Gaulle"
Plus qu'un simple lifting, le parc Charles-de-Gaulle va connaître un profond réaménagement. Avec un projet d'envergure estimé à 1,5 M qui permettra de réhabiliter l'un des poumons verts de la station thermale. Le coût est élevé, certes, mais justifié, selon les services techniques de la Ville, par la surface importance à traiter, environ 26 000 m². Il faut par ailleurs refaire la plupart des réseaux électriques, d'éclairage public et d'arrosage, réaliser des équipements structurants, des revêtements de voirie qualitatifs et enfin procéder à un traitement paysager de qualité.
Il faut convenir que ce parc, réalisé dans les années soixante, a subi au fil des années les assauts du temps... cette future réalisation entrait "dans le cadre général du réaménagement de la presqu'île et du cœur de ville, avec notamment la construction des nouveaux thermes, la requalification de la place du Mail et la disparition des thermes Athéna".
Au regard de tous ces projets, le parc Charles-de-Gaulle, au centre géographique de la pointe de Balaruc, devrait donc, selon les élus, devenir encore plus qu'il ne l'est actuellement un lieu privilégié d'activités, de passage et de rencontre et un itinéraire de transit piétonnier majeur permettant de relier thermes, casino et plages au centre ancien de la commune... Les travaux devraient débuter en novembre 2011 et se terminer en avril 2012...
"Immobilier : qui achète dans le pays sétois ?"
...Ici, un quart des transactions sont signées par des personnes âgées de plus de 60 ans. Un attrait du littoral qu’on retrouve aussi à l’ouest du département (29 %). À titre de comparaison, les plus de 60 ans ne représentent que 14 % des acquéreurs à Montpellier, 16,5 % dans les hauts cantons ou 18 % dans le Biterrois. A l’inverse, on ne compte que 7 % d’acheteurs de moins de 30 ans dans le bassin de Thau alors qu’ils sont 14 % à Montpellier et 13 % à Béziers.
Ces acquéreurs viennent en majorité d’autres départements français (50 %) ou de l’étranger (2 %). Avec une proportion non négligeable de “Parisiens” qui à eux seuls représentent 11 % des acheteurs. Sète, enclave parisienne au-delà du périph ? En tout cas, aucun secteur géographique du département n’attire autant les Franciliens. Même à Montpellier, ils ne sont que 9 % à faire le voyage depuis la capitale...
Midi Libre 18/05/2011
"Voix Vives"
Quatorze ans que ce festival de poésie existe. D’abord à Lodève et pour la deuxième année à Sète. Porté par Maïthé Vallès bled, “le bébé” avait donc largement eu le temps de grandir. Et il l’a fait. Plutôt bien d’ailleurs puisque l’an passé, plus de 32 000 visiteurs ont assisté aux quelque 400 rendez-vous du festival...
Midi Libre 19/05/2011
"Une ville flottante"
Ce n’est pas une frêle coquille de noix qui va faire escale aujourd’hui au port. Mais un véritable immeuble flottant de 243 m de long et de 31,7 m de hauteur. Avec à son bord 1 600 passagers...Le Thomson Dream, c’est le fleuron de la flotte de la compagnie maritime italienne Costa Croisières...Évidemment, ce genre de navire, ça ne se gare pas n’importe où. Le quai d’Alger étant trop exigü, c’est au Bassin Colbert que le Thomson Dream viendra s’immobiliser... C’est bien simple : à lui seul, le Thomson Dream, arrivant de Calvi et repartant pour Barcelone, va assurer la moitié des escales de l’année à Sète. Amenant avec lui, si l’on compte bien, environ 20 000 passagers cumulés...
19/05/2011
"Le nouveau porte-containers à bon port"
Après un voyage de 1 200 milles par la mer, le nouveau porte containers du port de Sète, un engin de 900 tonnes, et de 70 m de haut, a retrouvé le terre ferme. Il a été “déposé“ délicatement sur le quai du bassin Colbert. Il doit permettre de doubler la capacité de déchargement du port...
"Qu’en est-il des travaux d’aménagement sur le Lido ?"
Du côté sétois, le parking des Trois Digues devrait être entièrement achevé d’ici la fin de la semaine. Pour l’heure, on travaille encore sur la mise en place des dalles alvéolées en plastique sur le sol du site. Dans quelques jours, donc, 500 nouvelles places seront disponibles à cet endroit. Ce qui portera la capacité totale du parking à un millier d’emplacements...Sur le côté marseillanais du Lido, les chantiers avancent aussi à grand train. L’ancienne route a ainsi été défintivement rayée de la carte... le cordon dunaire "est en cours de réfection", comme l’annonce Thau Agglo, le maître d’œuvre. Tout devrait être terminé fin juin... la “Voie Verte” sera achevée dans un mois...Enfin à hauteur du camping du Castellas, le parking provisoire de 460 places sera maintenu en l’état. C’est durant l’automne que les finitions y seront opérées...
"Faire de la propreté des plans d’eau un objectif majeur"
Jean-Loup Bertret, directeur de Port de Sète, n’est visiblement pas insensible au combat que mène Catherine Chauzit en faveur de la propreté des eaux du port...
"sur le fond, la propreté des plans d’eau et des terre-pleins du port fait partie des objectifs majeurs du gestionnaire du port." ..."Je rappelle, ajoute-t-il, qu’en 2010, les services de la Région ont réalisé des travaux lourds et coûteux de curage de l’ensemble des fonds du port de Sète. L’Établissement public régional a procédé de son côté à un premier nettoyage des terre-pleins du port de pêche situés en centre-ville."...
"Le port de Sète en progression de 28 % au 1er semestre 2011 "
Au terme du premier semestre 2011, le port de Sète enregistre un trafic en progression de 28 % (1,8 MT) par rapport au premier semestre 2010...
Programme de 12 logements "Le Clos Emile" Avenue d'Italie.
Edit modération: un nom d'architecte ou de promoteur pour créditer le rendu? Merci 
Ma carte sur les opérations d'urbanisme du Sud-Loire de la Loire-Atlantique.
Et celle du Nord-Loire .
stoker a écrit:
"Le port de Sète en progression de 28 % au 1er semestre 2011 "
Au terme du premier semestre 2011, le port de Sète enregistre un trafic en progression de 28 % (1,8 MT) par rapport au premier semestre 2010...
Excellente nouvelle !!! (idem pour l'aéroport d'ailleurs !!). J'ai eu le plaisir de voir le nouveau portique à conteneurs depuis le St Clair.... très impressionnant. J'espère que Sète arrivera à sécuriser un trafic de 5M tonnes rapidement. Il faut parvenir à basculer du fret "vrac" traditionnel à un traffic conteneurs plus moderne et lucratif.... je pense qu'ils vont réussir. Le tout dans un port dont les limites seront "propres" et bordé par une entrée Est urbanisée (la friche au bord du canal à côté du pont levis, ça fait des années que je me demande quand ils vont enfin l'investir). Sète est très urbaine avec un grand centre ville et une belle densité.
ThCh
"Hôpital : c’est parti pour l’agrandissement"
L’immense monticule de terre qui a “poussé” depuis quelques jours au pied du centre hospitalier de Sète en dit long sur l’ampleur du chantier. 18 mois de travaux - qui ont en fait commencé début juillet - au bout desquels, en décembre 2012, le CHBT disposera d’un plateau technique beaucoup plus vaste et surtout beaucoup mieux adapté à ses besoins. En particulier pour les urgences, conçues pour 12 000 entrées par an en 1985, contre 28 000 aujourd’hui. Elles occuperont un espace trois fois plus important et entièrement de plain-pied au rez-de-chaussée du futur bâtiment, d’une superficie globale de 3 500 m2 (dont 900 m 2 au sol) répartie sur quatre niveaux...
" BP va investir 20 M€ à Frontignan"
Propriétaire depuis 2000 du dépôt GDH (gestion des hydrocarbures) de Frontignan, le groupe britannique BP (ex-British Petroleum) s’apprête...
"Friches industrielles : bientôt un souvenir"
Le triangle Sète-Balaruc-Frontignan va muter.
C’est un triangle de 750 hectares dessiné par la limite ouest de Frontignan, le port et la gare de Sète, la RD 2 jusqu’à Balaruc. On y trouve quelques habitations, des vignes en AOC, une ancienne carrière, des activités portuaires, deux zones d’activités économiques et des friches industrielles en bordure d’étang. Demain, que fera-t-on sur ce territoire ? ...
Premièrement, les friches industrielles qui bordent l’étang sont amenées à disparaître. La plupart de ces entreprises, qui, à une autre époque, profitaient d’un accès à la mer via la lagune, ont d’ailleurs déjà cessé toute activité (ou sont sur le point de le faire). Il s’agit maintenant de les convaincre de faire place nette pour redonner à cet espace une allure plus compatible avec la ressource naturelle qui le borde.
Cet axe devrait ensuite accueillir des équipements liés à la formation (lycée ?), aux sports (palais des sports ?) aux loisirs. Et être desservis par un réseau efficace de transport en commun, en lien avec la plateforme multimodale qu’attend la gare de Sète.
Deuxièmement, les activités portuaires devraient aussi amorcer leurs mutations. Fini l’industrie polluante et dangereuse. Le port doit devenir une zone de transit de marchandises, et s’étendre à l’est vers la zone Zifmar et les terrains de la Foirfouille. Sur ce point, les élus discutent encore.
Troisièmement, l’activité économique sera maintenue sur les zones actuelles : Eaux blanches et Aquatechnique.
Quatrièmement, l’ensemble du secteur doit également privilégier dans une large proportion les espaces verts et naturels.
Enfin, quant à la RD 600, elle est amenée à devenir un axe de transit important entre le port de Sète, sa base arrière (hinterland de Poussan) et l’autoroute A9...
"Résistance : les travaux démarrent"
L’avenue de la Résistance, futur boulevard urbain central, va donc entrer en chantier...
rappelons que ces travaux concernent les 333 m compris entre l’avenue des Jardiniers et la rue Vendémaire pour un coût d’1,2 M€. La deuxième tranche (800 000 €), jusqu’au parking des Crozes, est conditionnée à l’avancement, ou plutôt au démarrage, du chantier de l’écoquartier des Pielles...
"Le nouveau visage des Halles "
Ca y est ! On connaît désormais le projet exact de “relooking” des Halles de Sète. Alors non, elles ne seront ni démolies et ne ressembleront pas non plus aux anciennes halles Baltard inaugurées en 1890 et détruites dans les années 1970. C’est totalement à contre-courant que l’architecte François Fontès a imaginé le poumon commerçant de Sète. "Je ne voulais pas d’un modèle que l’on retrouve partout. Baltard, c’est un peu la maison Phénix des halles en France. Il fallait conserver la spécificité sétoise, ressusciter l’identité méditerranéenne et maritime contre tous ces modèles génériques et standards."
Certains y verront une forme d’huître, d’autres de baleine
Pour le coup, les images de synthèse présentées hier en mairie par l’architecte, le maire et l’élue au commerce auront de quoi titiller la curiosité des Sétois. Du jamais vu ailleurs. Vues de l’extérieur, les halles centrales offriront en effet une façade vitrée ouverte sur un grand parvis où prendront place des échoppes. Le bâtiment qui conservera son parking, sera couronné d’un immense filet de pêche en maille inox...
Midi Libre 03/12/2011
"Sète, futur port d’attache pour les yachts de luxe"
Attention les yeux. A l’instar du Girhamar et du Fantasy, les premiers arrivés au quai d’Orient, les bateaux de 30, voire 50 m de long, qui vont affluer dans les prochains mois à Sète ne sont pas destinés à de petites promenades en famille sur les canaux ou au large. Plus habitués à fréquenter le “Triangle d’Or”, San Remo-Monaco-Saint Tropez, ils viennent d’un autre monde. D’un univers d’opulence qui se rit de la crise.
Valant plusieurs millions d’euros, souvent plus de dix, ces yachts de luxe se louent jusqu’à 100 000 € la semaine. Leurs très fortunés propriétaires sont pour beaucoup des Suisses, qui en ont confié l’entretien et la gestion à Yachting Lodge. Une société basée au Cap d’Agde ainsi qu’à Malaga, mais dont Sète va devenir le nouveau port d’attache...
C’est la première étape d’une implantation progressive qui verra Yachting Lodge ouvrir des bureaux quai Maillol, mais surtout créer un chantier naval à “la Glacière” puis stocker ses yachts dans la future zone de plaisance du bassin du Midi...
"Bientôt, un complexe ludique au Barrou ?"
Fermé depuis plus de quinze ans, l’ancien bowling-squash de Sète, mitoyen de la halle du Barrou et du Tennis club éponyme, va-t-il renaître de ses cendres ? Il existe en tout cas une forte volonté municipale de redonner vie au complexe. À moindre frais. Et une idée simple. Le projet est de mettre à disposition d’un partenaire privé, sous la forme d’un bail emphytéotique (*), deux parcelles...
Le reste de ce nouveau complexe ludique comprendra une dizaine de pistes de bowling ainsi qu’une patinoire synthétique...
Ainsi au début de l’année prochaine, un appel d’offres va être lancé. Les opérateurs privés qui répondront à cette procédure devront forcément répondre strictement à ce cahier des charges. Il devrait être désigné dans le courant de l’année prochaine...
"Bassin de Thau : enfin un cadre pour l’urbanisation"
Dans les vingt ans à venir, il s’agira donc d’abord de densifier les pôles urbains tout en offrant aux “villages” la possibilité de croître, mais à allure maîtrisée. Le Scot établit donc des limites : 324 hectares sont ainsi jugées aptes à accueillir du logement, 239 à recevoir des zones d’activités. Quelque 17 000 logements devraient donc voir le jour d’ici 2030, prioritairement à Sète (entrée est et quartier gare) et Frontignan, qui “contribueront” à hauteur de 8 000 logements à elles seules.
25 000 habitants de plus dans dix ans ?
A la volée, on apprend aussi que Montbazin, entourée d’espaces classés Natura 2000 abritant des espèces protégées, s’étendra peu, que Mèze devra renoncer aux lotissements qui ont largement contribué à sa croissance ces dernières années, que Marseillan, dont le développement devrait être assez “contraint”, s’est vu lâcher un peu de lest du fait de ses carences en terme de logement social...
Midi Libre 09/01/2012
Carte schématique du SCOT du bassin de Thau:
lien
"Face à la crise, le port résiste bien"
millésime très satisfaisant avec une hausse de 6 % du tonnage global (3,6 millions de tonnes)...
85 000 véhicules neufs ont transité par Sète en 2011 (en majorité importation de véhicules asiatiques). Il y a cinq ans, ce trafic n’existait pas. Belle réussite donc (+ 30 % par rapport à 2010) d’autant que Renault a fait de Sète et du Havre ses deux bases de transports...
Le terminal fruitier, cet équipement frigorifique de 23 000 m2 ultra-moderne, opérationnel depuis juin, Prévisions de trafic : 200 000 tonnes par an, à destination de la France et de l’Europe du Nord. Et il y a encore une belle marge de progression : le terminal fruitier est dimensionné pour traiter 500 000 tonnes de fruits et légumes...
Le terminal cimentier est désormais en fonction. La production sera à terme de 400 000 tonnes annuelles. Mieux, dès 2014, avec le prolongement du quai H (50 M€ d’investissement), le clinker, constituant du ciment artificiel, sera acheminé par mer, et non plus par camions...
Sète est le premier port européen pour le bétail avec 235 000 têtes exportées chaque année vers la Turquie, le Maghreb, le Liban ou la Libye. En fonction depuis plusieurs semaines, le nouveau silo à céréales trouvera son rythme de croisière en 2012...
Publicité
Menu
