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invité01 a écrit:
amart a écrit:
l'interconnexion sud en ile de France fera gagner du temps sur CD Gaulle et le nord est
http://www.lemoniteur.fr/147-transport- … s-pour-rff
http://www.lemoniteur.fr/media/IMAGE/20 … 135333.jpg
am
Pour en discuter, le sujet dédié : https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 85#p335385
En fait les lignes grandes vitesses sont en parallèles des lignes classiques c'est ça ? C'est pour éviter au TGV de rester derrière un Ter ou un train fret
Sinon dommage qu'ils ne soient pas pressés pour mettre la LGV entre Rennes et Brest car en TGV le trajet entre ces deux villes parait interminable ...
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Pierre1988 a écrit:
En fait les lignes grandes vitesses sont en parallèles des lignes classiques c'est ça ? C'est pour éviter au TGV de rester derrière un Ter ou un train fret
Sinon dommage qu'ils ne soient pas pressés pour mettre la LGV entre Rennes et Brest car en TGV le trajet entre ces deux villes parait interminable ...
Enfin il est surtout impossible de rouler à grande vitesse sur les lignes classiques, c'est surtout pour ça qu'on fait des LGV, je pensais que celà était évident pour tout le monde.
per tolosa totjorn mai
Pierre1988 a écrit:
En fait les lignes grandes vitesses sont en parallèles des lignes classiques c'est ça ? C'est pour éviter au TGV de rester derrière un Ter ou un train fret
Sinon dommage qu'ils ne soient pas pressés pour mettre la LGV entre Rennes et Brest car en TGV le trajet entre ces deux villes parait interminable ...
Comme l'a dit Midi.31, les lignes LGV sont parcourues à grande vitesse pour deux raisons:
- d'une part, effectivement, elles sont réservées aux TGV, qui ne sont donc pas ralentis par des TER ou des trains de Fret
- mais surtout, leurs courbures sont assez larges, et leur signalisation suffisamment performante pour permettre leur parcourt à plus grande vitesse en confort et en sécurité. C'est notamment parce que les courbures sont plus larges que les LGV coûtent plus cher que les lignes classiques, car elles ne peuvent pas sillonner entre les obstacles, et nécessitent plus de travaux de terrassements pour aplanir les zones traversées.
Entre Rennes et Brest, il n'est pas question d'une LGV, qui couterait trop cher par rapport à la clientèle potentielle. Par contre, de grandes réflexions sont en cours chez RFF pour améliorer les lignes existantes Rennes-Brest et Rennes-Quimper (contournement d'agglomérations, tunnels pour éviter les détours, resignalisation) et permettre leur parcours à plus grande vitesse (200 km/h, par exemple). L'objectif est un trajet Paris-Brest ou Paris-Quimper en 3h.
Lupus a écrit:
C'est notamment parce que les courbures sont plus larges que les LGV coûtent plus cher que les lignes classiques, car elles ne peuvent pas sillonner entre les obstacles, et nécessitent plus de travaux de terrassements pour aplanir les zones traversées.
Cela dit, comme il n'y a pas de trains de fret (très lourds) sur LGV, on peut se permettre d'avoir des pentes plus fortes que sur une ligne classique.
driving down your freeways …
D'accord merci pour ces précisions !
Moi en fait je pensais que la ligne LGV c'était une ligne classique juste réaménagée pour que le TGV aille plus vite, tant mieux si c'est en parallèle alors ça va forcément beaucoup plus vite.
3h pour Paris-Brest ça me semble bien utopique mais si ils réaménagent la ligne Rennes-Brest ce serait déjà une bonne chose.
Sinon le fret ferroviaire c'est pas voué à disparaitre ? Il y en a de moins en moins non ?
Je voulais savoir, par exemple, les grandes gares de triage ou faisceau ferré est-ce que ça peut disparaitre aussi ?
Le fret ferroviaire voué à disparaître ? C'est plutôt le contraire. Le pétrole coûte de plus en plus cher. Aux Etats-Unis, Warren Buffett a investi massivement dans le fret ferroviaire américain. Mais, nos gouvernements ont beaucoup de retard à rattraper.
Pour discuter du fret ferroviaire, voici le sujet dédié : https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 203#p75203
CATHERINE MAUSSION - Liberation - 09/05/11
TGV, des lignes lancées trop vite ?
La SNCF fête ce printemps les trente ans du TGV, son réseau de 1900 km, ses 1,7 milliard de passagers. Les trois décennies à venir ? 2 000 km de LGV (lignes à grandes vitesses) actés par le Grenelle de l’environnement. Sans compter les 2500 km rajoutés après coup. Un rien démesuré ? L’ambition fait tanguer la majorité. Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et des Transports, semble ne plus y croire. Elle refuse d’être auditionnée par Hervé Mariton, député UMP et rapporteur du budget des transports pour la commission des finances… Même après une relance par courrier.
http://www.liberation.fr/economie/01012 … -trop-vite
CATHERINE MAUSSION - Liberation - 09/05/11
Quand l’Etat fait une grosse concession sur Tours-Bordeaux
Le gouvernement a eu recours à un partenariat public-privé pour financer la ligne.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/05 … louse.html
Publié le 19/05/2011 08:01 | J.-M.D.
Le retour du train pendulaire entre Paris, Limoges et Toulouse
.../Le sujet fait régulièrement surface quand il n'est pas relégué au second plan par le GPSO (le Grand projet du Sud-Ouest Paris-Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse). Les trois régions concernées, Centre, Limousin et Midi-Pyrénées, plaident depuis des années pour l'amélioration de la ligne Paris-Toulouse par Orléans et Limoges (POLT), sur laquelle pourraient rouler des rames TGV. Un perfectionnement de la ligne qui permettrait de diminuer de 20 % les temps de transport avec un Paris-Limoges en 2 heures, Cahors en 4 heures et Toulouse en moins de 5 heures.
L'association Urgence ligne POLT présidé par le député du Cher, Jean-Claude Sandrier, milite en faveur de ce projet placé au cœur d'un colloque organisé aujourd'hui même à l'Assemblée nationale. La réalisation du POLT avait été repoussée à 2025 par le Comité interministériel d'aménagement du territoire. Autrement dit aux calendes grecques. Mais Jean-Claude Sandrier espère bien bousculer l'ordre des priorités, en plaidant pour une « régénération » rapide de la voie existante. D'autant que cette ligne peut être une alternative à la ligne Paris-Lyon totalement saturée. La SNCF pourrait défendre l'idée d'une ligne Paris-Lyon par Clermont-Ferrand cette fois, avec possibilité d'un raccordement en région Centre vers Chateauroux et Toulouse../....
Renaud Honore - Les Echos - 18/05/11
TGV : la rentabilité des futures lignes sur le banc des accusés
Un rapport parlementaire d'Hervé Mariton critique la fragilité financière du schéma de nouvelles infrastructures de transport (SNIT) du gouvernement. En cause, les nouvelles lignes TGV qui devraient creuser un peu plus le déficit du système ferroviaire.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect … 165142.php
Egalement sur le sujet :
Bayart, Bertille - Le Figaro - 18/05/11
Le «tout-TGV» atteint ses limites
Les projets de lignes en France sont trop nombreux et offrent pour la plupart peu de perspectives de rentabilité. Pour le député Hervé Mariton, il est temps de se fixer des priorités, notamment sur l’entretien du réseau existant.
http://marches.lefigaro.fr/news/societe … =190911626
Ville, Rail et Transports - 18/05/11
Lignes nouvelles : Hervé Mariton dit stop !
Hervé Mariton a présenté le 18 mai à la commission des finances de l’Assemblée nationale son rapport sur le schéma national d’infrastructures de transport (Snit). Un gentleman agreement a été trouvé avec Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Ecologie, qui ne voulait pas être auditionnée dans la perspective de ce rapport : aux dernières nouvelles, elle pourrait l’être par la commission des finances le 14 juin, ce qui lui permettra de s’exprimer sur ses conclusions.
Une mission de financement pour le projet de LGV Paris-Normandie
(...)
Cette procédure d'exception selon le ministre doit permettre d'accélérer la réalisation du projet dont le calendrier n'est pas arrêté. Il faut qu'à l'issue du débat public au premier semestre 2012 nous soyons capables de prendre une décision définitive, a-t-il dit.
Ce projet porté par Réseau ferré de France (RFF) comprend six options de passages entre Paris et Mantes et trois scénarios au-delà, vers Caen d'une part et vers Le Havre via Rouen d'autre part. Le coût de l'ensemble est estimé entre 9 et 15 milliards d'euros pour une longueur de ligne oscillant entre 300 et 350 kilomètres.
L'objectif principal est de réduire les temps de parcours à 45 minutes pour Rouen (contre 1H10 aujourd'hui) et 1H15 pour Le Havre ainsi que pour Caen (contre respectivement 02H00 et 01H50).
(...)
Je trouve cela bête d'oublier Nantes .
Bladeracer a écrit:
Je trouve cela bête d'oublier Nantes
.
Ce projet ne concerne pas Nantes, car on est loin du parcours le plus court pour l'atteindre.
per tolosa totjorn mai
En réalité, je ne parlais pas de ce projet, mais des projets en général. Toutes ou presque toutes les grandes villes de france ont au moins un raccordement à une lgv, réalisée ou en projet, sauf Nantes.
Nantes est dans les cartons pour une liaison rapide Rennes-Nantes via le nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes et est concernée par la virgule de Sablé.
Après on ne peut pas créer une LGV pour une seule ville qui n'est ni carrefour ni sur un corridor et est en plus sur le littoral. Il n'empêche qu'elle a déjà des relations facilités vers Paris et qui le seront bien plus dans le futur ainsi que vers le reste de la France et d'Europe.
Les nouvelles liaisons TGV coûtent trop cher, l'Etat et la SNCF ne peuvent pas faire plaisir à tout le monde!
Et le temps gagné à LGV-iser la section Nantes-Le Mans ne serait pas bien important. Ne vaudrait-il pas mieux utiliser l'argent correspondant pour améliorer des voies existantes ? Les nouvelles infrastructures, c'est bien (notamment pour communiquer), mais il faut aussi entretenir celles qui existent.
On voit bien dans les articles cités plus haut qu'il y a un mouvement de résistance de plus en plus fort contre les nouvelles infrastructures de LGV, dont le coût est considérable alors que l'utilité marginale pour la France des nouvelles lignes, dans un réseau déjà largement constitué, est de plus en plus faible.
Territorial.fr - 13/06/11
Nouvelles réserves sur le SNIT
L'avant-projet de Schéma national des infrastructures (SNIT), dont un rapport parlementaire avait déjà souligné la « fragilité financière », suscite également le scepticisme du groupe de réflexion sur les transports TDIE. Ce dernier estime en effet que le SNIT manque de vision perspective et ne définit aucune priorité stratégique.
AFP - Le Moniteur - 20/06/11
La FNTP demande à l'Etat la programmation de 25 à 30 grands chantiers
Aussi, pour réaliser à coup sûr "25 à 30 projet prioritaires au cours des cinq prochaines années", le président de Fédération nationale des travaux publics, Patrick Bernasconi souhaite que le gouvernement fasse voter une loi, à l'instar de celle prévue pour le Grand Paris et comme en Allemagne, qui sécurise la réalisation de ces travaux en "accélérant les procédures".
En effet, d'après le président de la FNTP qui tenait lundi 20 juin une conférence de presse, les nuages noirs, et les "inquiétudes" nées de la nouvelle crise économique, s'accumulent sur plusieurs projets emblématiques.
Robert Viennet - Mobilicites - 21/11/11
Schéma national des infrastructures de transport : du rêve à la réalité
Le ministère de l'Ecologie publie une nouvelle version du projet de Schéma national des infrastructures de transport, le Snit. Cette nouvelle version, la troisième depuis juillet 2010, prévoit 245 milliards d'euros de dépenses sur 25 ans au lieu des 166 milliards avancés jusqu'à présent. Des ambitions qui vont se heurter aux réalités budgétaires.
http://www.lamontagne.fr/editions_local … BBho-.html
LaMontagne a écrit:
Exclusif : TGV Clermont - Paris - La SNCF opte pour le tracé Médian par Nevers
Entre réalisme économique et aménagement des territoires, la SNCF se prononce pour le tracé Médian dans le projet de la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon.
Interview de Michel Leboeuf
"La SNCF choisit le tracé Médian et sa variante par Roanne ". Elle l'avait promis : la SNCF, à l'origine du projet de doubler la ligne Paris-Lyon, a rédigé son cahier d'acteur qu'elle vient de remettre à la Commission particulière du débat public. Le directeur Grands Projets et Prospectives, Michel Leboeuf, en charge du dossier, l'annonce en exclusivité à La Montagne.
Quels sont les avantages du tracé Médian?
Dans notre cahier d'acteur que nous venons de remettre à la Commission, nous préconisons le tracé Médian parce qu'il répond à la définition de l'aménagement du territoire et que c'est un tracé qui n'a pas de perdant.
Sandrine THOMAS
Le tracé médian à télécharger ici
http://www.lamontagne.fr/editions_local … MAxk-.html
LaMontagne a écrit:
Tracé du TGV : les élus auvergnats divisés [réactions]
La SNCF a préconisé hier un tracé médian pour le futur TGV Clermont- Paris. Un tracé qui passerait par Nevers.
René SOUCHON, président de la région Auvergne :
Mobilisé en faveur du tracé ouest-sud
« On ne peut pas avoir une ligne à 140 km de Clermont. Les tracés médian et est sont, en cela, inacceptables », insiste-t-il, en rappelant qu’« une immense majorité des collectivités veulent les tracés ouest ou ouest-Sud.
Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon :
« Je suis favorable à tout tracé qui permet de renforcer le lien entre Lyon et Clermont. C’était le cas du tracé ouest-sud, ça l’est aussi avec le médian (...) Maintenant, à nous de travailler avec la SNCF et les acteurs de ce dossier sur la désaturation du noeud ferroviaire de Lyon avec une arrivée au centre, à La Part-Dieu. Ce qui nécessite un projet de gare moderne sur deux niveaux dont un exclusivement réservé aux trains à grande vitesse. ».
Pascal Perri - Atlantico - 11/12/11
Le train est-il vraiment le moyen de transport collectif le plus pertinent ?
Les nouveaux horaires des trains de la SNCF entrent en vigueur ce dimanche. 85% des trains sont affectés, ce qui provoque la grogne de certains "usagers". Mais au-delà de cette question d'horaire, c'est l'ensemble du réseau français de chemin de fer qui mériterait d'être rénové en profondeur...
SEA pour Vinci, BPL pour Eiffage... et CNM pour Bouygues !
Le Figaro - 12/01/12
Bouygues construira la ligne TGV Nîmes-Montpellier
Le groupe a décroché jeudi ce marché de 1,8 milliard d'euros et exploitera cette LGV pendant 25 ans.
À chaque major française du BTP la construction et l'exploitation d'une ligne ferroviaire à grande vitesse. Il y a deux ans, RFF (Réseau ferré de France) avait choisi Vinci pour réaliser la liaison entre Tours et Bordeaux. En janvier 2011, il avait confié à Eiffage le chantier entre Le Mans et Rennes. Jeudi, il a désigné comme attributaire pressenti un groupement emmené par Bouygues pour mener à bien les travaux entre Nîmes et Montpellier. Un gros contrat à 1,8 milliard d'euros, mais beaucoup plus modeste que le Tours-Bordeaux (7,6 milliards) ou le partenariat public-privé entre Le Mans et Rennes (3,4 milliards).
Actu-Environnement - 12/01/12
La Fnaut présente les critères d'une ligne à grande vitesse acceptable
La Fnaut a présenté les trois objectifs, déclinés en neuf sous-objectifs, justifiant selon elle la poursuite des projets de LGV. Six projets échouent à ce test et six survivent. La Fédération dénonce aussi cinq faux arguments anti-LGV.
http://www.actu-environnement.com/ae/ne … 14624.php4
Actu-Environnement - 12/01/12
Encart : Six projets retenus et six rejetés
Quatre projets de LGV ont un intérêt indéniable selon la Fnaut : la deuxième phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône, la LGV Bordeaux-Toulouse, la LGV Marseille-Nice et le POCL. A cela s'ajoutent les projets européens : la ligne Lyon-Turin, la LGV Montpellier-Perpignan. "En définitive, les LGV nécessaires sont nombreuses", explique la Fnaut, estimant que "décréter un moratoire sur l'ensemble des projets serait absurde"
Les six projets "à éliminer ou à reporter" sont : le barreau Poitiers-Limoges, le projet Paris-Normandie, le projet Paris-Amiens-Calais, le projet Toulouse-Narbonne, les branches Sud et Ouest de la LGV Rhin-Rhône et le projet Bordeaux-Espagne.
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