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Les grandes agglomérations françaises souhaitent avoir une lisibilité internationale.
Pour ce elles ne se cantonnent plus à la ville centre ou à l'agglomération.
En profitant des nouvelles structures intercommunales que sont les communautés urbaines, les communautés d'agglomération, les grandes villes s'unissent à leur environnement régional en créant des synergies avec les villes voisines.
Les aires métropolitaines génèrent une coopération renforcée permettant d'aménager un espace inter-urbain.
Certaines structures métropolitaines sont dans un processus avancé avec l'établissement d'une gouvernance et de projets se structurant.
La plus importante est l'aire métropolitaine Lyonnaise appuyée par le sillon alpin.
Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Annecy, Chambéry, Roanne, Bourg en Bresse, Valence.
Les communautés urbaine et d'agglomération sont concernées du point de vue des structures administratives. Si on prend en compte les aires urbaine concernées, on prend également les espaces interstitiels concernés également de par leur implication à la vie économique des pôles centraux car y envoient plus de 40% de leur population active.
Aire urbaine de Lyon 1 648 000 hab en 1999
de Grenoble 515 000
de St Etienne 322 000
d'Annecy 190 000
de Valence 167 000
de Chambéry 131 000
de Roanne 105 000
de Bourg en Bresse 101 000
Lensemble des aires urbaines de l'aire métropolitaine rhône alpine est de 3 179 000 habitants
Conférence des villes et agglomérations de Rhône-Alpes,
région urbaine de Lyon et sillon alpin « Conforter un potentiel à l’international, assurer une place significative dans l’Europe de demain ; tels sont les objectifs retenus par l’ensemble des collectivités autour d’enjeux communs aussi prioritaires que l’accessibilité, le rayonnement économique, l’enseignement supérieur et la recherche, le tourisme et la culture, en développant les synergies au sein de la région métropolitaine lyonnaise et en soutenant l’émergence d’une métropole européenne alpine à travers l’organisation multipolaire du Sillon alpin ».
• Gouvernance
Le comité de pilotage (orientations générales communes et validations) rassemble les maires et les présidents du réseau, le président de la région, les présidents des conseils généraux, deux représentants de la région urbaine lyonnaise dont le délégué des co-présidents, de la RUL , et deux représentants du sillon alpin à désigner entre partenaires du sillon alpin.
Les deux organisations territoriales (validation des contributions relatives aux travaux sur les enjeux communs, élaboration des stratégies métropolitaines territoriales, définition des propositions et actions spécifiques) sont composés pour la métropole lyonnaise du comité d’orientation de la RUL et pour le sillon alpin du comité de pilotage de l’organisation métropolitaine multipolaire. Ces comités déterminent les dispositifs de travail des territoires, en associant notamment les conseils de développement.
Le Comité technique animé par le DG du Grand Lyon (préparation du copil, articulation avec les organisations territoriales, animation et coordination des groupes de travail s’attachant aux enjeux communs). Le comité technique rassemble les DG des villes et agglomérations du réseau, le DG de la région, la directrice de la RUL, le chef de projet du sillon alpin.
Les groupes de travail à logique thématique sont constitués aux deux niveaux d’élaboration des stratégies :
- quatre groupes s’attachent aux coopérations stratégiques autour de grands enjeux communs (le pilotage politique de chacun de ces groupes est assuré par 4 élus référents :1 élu de la région, 1 élu du réseau, 1 élu par territoire, et la composition technique : 1 responsable technique et 1 adjoint par groupe, désignés par le comité de pilotage)
- les groupes de travail définis dans le cadre des deux démarches territoriales de la région urbaine lyonnaise et du Sillon Alpin. Ils s’attachent aux problématiques métropolitaines spécifiques, à la traduction et à l’enrichissement des orientations relevant des enjeux communs. Chaque territoire détermine la composition de ses groupes de travail, en cohérence et complémentarité avec les groupes constitués autour des grands enjeux communs.
Les trois conférences métropolitaines rassemblent : les services de l’Etat (régionaux et locaux), les départements, les chambres consulaires, les partenaires économiques, les partenaires enseignement supérieur recherche, les EPCI des agglomérations, les pays et PNR, parties prenantes des territoires, les conseils de développement…
Elles regroupent une conférence du réseau métropolitain et deux conférences métropolitaines territoriales, à l’initiative de la RUL et du Sillon Alpin.
• Programme de travail du « Réseau des villes »
· Innovation et rayonnement économique métropolitain
- Renforcement et coopération dans les pôles d’excellence
Pilotage technique : Grand Lyon, DAEI
Equipe projet : Services économiques des villes centres et des agglomérations, Région, CRCI, Etat (Sgar, DRIRE, DRRT, Oséo-Anvar), Réseau des agences d’urbanisme. Déclinaisons locales à assurer en lien avec les CCI et Conseils Généraux.
Objectifs :
- partage et synthèse d’information sur les pôles d’excellence à l’échelle du réseau, et leurs synergies possibles
- élaboration de critères de sélection et sélection collective des pôles devant faire l’objet d’un appui à l’échelle réseau
- identification des besoins d’appui des pôles d’excellence, en particulier sur les thèmes des alliances, des stratégies et des implantations
- identification des leviers et moyens spécifiques d’action du réseau à destination des pôles d’excellence retenus
- mise en oeuvre de premières actions : valorisation, communication, rencontres professionnelles,
soutien aux initiatives des pôles
- élaboration d’une stratégie d’action pluri-annuelle (avec déclinaison opérationnelle par pôle) et
programmation budgétaire en vue du contrat métropolitain
Budget prévisionnel : 110 000 €
· Mettre en réseau et optimiser les dispositifs d’observation économique locaux
Pilotage technique : les responsables des systèmes d’observation existants
Equipe projet : Services observation économique des villes centres et des agglomérations, les CCI et Conseils Généraux. Région, CRCI, Etat, Réseau des agences d’urbanisme…
Objectifs :
- Recensement des outils existants ou en cours de définition
- démarche d’harmonisation et d’optimisation de l’ensemble des systèmes pour permettre de les faire dialoguer
Budget prévisionnel : à chiffrer
· Enseignement supérieur / Recherche / Diffusion
- Soutien à une politique d’attractivité internationale
Pilotage technique : Région Rhône-Alpes avec l’assistance de la coordination du réseau des villes
Equipe projet : Région, Conseils Généraux, services des collectivités, services de l'Etat, Agences d’urbanisme
Objectifs :
- contribuer à l'élaboration d'une stratégie concertée de communication et de promotion internationale des formations supérieures en lien avec celle des partenaires,
- contribuer à accroître la capacité des villes et agglomérations du réseau à recruter des étudiants à l’étranger dans des conditions optimales,
- favoriser l’interconnexion voire la mutualisation des informations relatives aux laboratoires de recherche publics et privés pour une meilleure lisibilité à l’international,
- participer à la mise en oeuvre d'une politique volontariste de diffusion des travaux de recherche pour favoriser la lisibilité internationale des travaux scientifiques, ou/et la co-production d'événements comme l’aide à l’organisation de colloques sur des thèmes d’excellence mobilisant tous les acteurs
Budget prévisionnel : 70 000 €
· Accessibilité internationale
- Renforcement de l’aéroport de Lyon Saint Exupéry
Pilotage technique : Co-pilotage Région Rhône-Alpes et Grand Lyon
Equipe projet : Région DGA Aménagement-Transport, CCI de Lyon (en tant que gestionnaire actuel de Lyon St. Exupéry), Gestionnaires des autres aéroports du territoire, Direction de l’Aviation Civile Centre-Est
Objectifs :
- contribuer aux orientations de développement de l’aéroport de St. Exupéry
- liaisons intercontinentales : se rapprocher des études en cours avec la CCI et le club des entrepreneurs pour intégrer les résultats relatifs à la création d’une ligne Lyon New York
- complémentarités avec les autres aéroports : analyser et expliciter ces complémentarités à partir des études déjà réalisées par la Région et par les gestionnaires des aéroports
- définir les objectifs politiques du niveau de desserte par les transports collectifs à St Exupéry depuis les villes de RA, identifier les conditions pour atteindre ses
Budget prévisionnel : 80 000 €
- Soutenir la liaison ferroviaire Lyon-Turin et le maillage TGV / Concevoir l’amélioration des liaisons intercités
Pilotage technique : Région Rhône-Alpes et Grenoble Alpes Métropole
Equipe de projet : Partenaires : RFF, SNCF
Objectifs : Engager un travail spécifique avec la Région sur les conditions d’une amélioration des dessertes intercités en lien avec les projets TGV, notamment la liaison ferroviaire Lyon-Turin, à différentes échelles de temps
Budget prévisionnel : 20 000 €
· Culture, tourisme et grands événements
- Promotion de grands événements à l’international
Pilotage technique : les structures dédiées des grands événements, les collectivités concernées
Equipe projet : Région, services des collectivités concernées, DRAC, Pilotage technique : Grand Lyon et St Etienne
Objectifs :
- recenser et d'expertiser les actions proposées pour cette démarche
- élaborer les critères de sélection de ces événements
- organiser leur promotion à l’international
- formaliser "un retour sur expériences" au sein du réseau métropolitain
Budget prévisionnel : 40 000 €
- Amplifier les actions de coopération (convention de réseau)
Pilotage technique : Ville de Grenoble
Equipe de projet : Services des collectivités concernées, DRAC, Structures en charge des grands équipements et des événements
Objectifs :
- amplifier les actions retenues dans la convention de réseau avec la Région
- recenser et d'expertiser les actions proposées pour cette démarche
- élaborer une plate forme d'accompagnement des opérateurs pour le montage et l’ingénierie des projets internationaux
- développer des échanges et coopérations à l'international sur les différents aspects retenus.
- soutien à la coproduction l'accueil ou l'exportation d’événements artistiques
- valoriser le patrimoine en tant que vecteur du tourisme urbain
Budget prévisionnel : prévoir les financements complémentaires (à chiffrer) en complément des financements prévus à la convention de Réseau
• Programme de travail des « territoires »
Cette partie détaille le programme de travail de la région urbaine lyonnaise et du sillon alpin.
Résumé des orientations du programme de travail de la RUL (budget global 720 000 €) :
- Innovation et rayonnement économique métropolitain : Schéma de promotion des parcs d’activités d’envergure métropolitaine et mise en réseau d’acteurs et observation économique métropolitaine
- Accessibilité : Déplacements métropolitains RUL
- Tourisme, culture et mise en tourisme du territoire : Valorisation des patrimoine et mise en tourisme du territoire
Résumé des orientations du programme de travail du sillon alpin (budget global 660 000 €) :
- Déplacement – Fonctionnement multipolaire
- Rayonnement Université Recherche
- Rayonnement économique Accueil d’activités
- Tourisme et événementiel combiné urbain/alpin
- Identité alpine / Rayonnement international/ Prospective/ Observation/ Evaluation
- Maîtrise de la métropolisation, Innovation sociale et urbaine
• Les signataires du projet
- Maire de Lyon, Président de la Communauté Urbaine du Grand Lyon – Gérard Collomb
- Président de la Communauté d’Agglomération de Grenoble Alpes Métropole – Didier Migaud
- Maire de Saint-Etienne, Président de la Communauté d’Agglomération de Saint-Etienne Métropole – Michel Thiolliere
- Maire d’Annecy, Président de la Communauté d’Agglomération d’Annecy – Bernard Bosson
- Maire de Chambéry , Président de la Communauté d’Agglomération de Chambéry Métropole – Louis Besson
- Maire de Roanne, Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Roanne – Yves Nicolin
- Président de la Communauté d’Agglomération de Bourg en Bresse – Jean-Michel Bertrand
- Maire de Valence – Léna Balsan
- Président du Conseil Régional – Jean-Jack Queyranne
- Délégué des co-présidents Région Urbaine de Lyon – Jean-Paul Bret
- Président du Conseil Général du Rhône – Michel Mercier
- 1er Vice-Président du Conseil Général de la Drôme – Michel Gregoire
- 1er Vice-Président du Conseil Général de l’Isère – Marc Baietto
- 1er Vice-Président du Conseil Général de la Loire – Bernard Fournier
- Président du Conseil Général de l’Ain – Charles de Laverpilliere
- Président du Conseil Général de Savoie – Jean-Pierre Vial
- Président du Conseil Général de Haute Savoie – Ernest Nycollin
• Lettres de soutien
Pas d’information dans le dossier sur ce point.
• Lettre de coopération
- Président du Grand Lyon – Gérard Collomb
- Président du Grand Clermont – Serge Godard
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L'Aire métropolitaine de Lille est la plus dense et la plus compacte.
En prenant en compte également les aires urbaines on se rend compte de l'importance de la métropole lilloise en terme démographique.
Ici les différentes communautés urbaines et d'agglomération peuvent se situer dans une même aire urbaine.
C'est également une aire métropolitaine franco-belge avec Courtrai et
Aire urbaine de Lille 1 143 000 habitants en 1999
de Douai-Lens 553 000
de Valenciennes 400 000
de Béthune 268 000
d'Arras 124 000
de Cambrai 59 000
Soit un total de 2 547 000 sans tenir compte du côté belge qui doit tourner autour de 600 000 habitants
Aire métropolitaine de Lille « Nous partageons une même ambition : faire de notre aire métropolitaine un espace dynamique et compétitif au cœur de l’Europe, qui témoigne de ses valeurs de solidarité, de respect de la diversité culturelle et de responsabilité vis-à-vis de l’environnement ».
• Gouvernance
· Partenariat
Les partenaires de la coopération, signataires de la déclaration d’intention (cf. Signataires du projet), et les partenaires associés : Conseil Régional du Nord-Pas de Calais, Conseils Généraux du Nord et du Pas-de-Calais, les Provinces belges de Flandre occidentale et de Hainault.
La Conférence de coopération, présidée par Pierre Mauroy et formée par les représentants des structures partenaires et partenaires associés, assure le pilotage politiques des travaux.
· Structures apportant leur soutien à la candidature
Les collectivités publiques (syndicats de SCOT des agglomérations partenaires, communautés de communes voisines des territoires partenaires, villes du territoire des partenaires), la société civile et le monde économique (Conseil de développement de Lille Métropole, Conseil de développement des territoires partenaires, les organisations belges, tous signataires de la Charte de coopération métropolitaine). Les CCI, le Pôle Universitaire Européen Lille Nord – Pas de Calais et le Comité Grand Lille ont apporté leur soutien.
Les Assises de la coopération métropolitaine, deux ou trois réunions, réunissent les partenaires et structures apportant leur soutien. Elles ont pour but de favoriser les échanges et permettre un large débat sur la base des documents préparés par la structure d’appui technique.
· Groupe de travail technique
Le groupe de travail technique accueille, aux côtés des services des collectivités publiques partenaires, les représentants de plusieurs structures spécifiques d’ingénierie territoriale (Mission Bassin Minier, COPIT…), les services de l’Etat sont également associés.
• Les thèmes de coopération
· Développement économique
Objectif : Fortifier les pôles d’excellence, déjà constitué ou en émergence, en recherchant des synergies et une mise en réseau à l’échelle de l’Aire métropolitaine.
Orientations :
- affirmer la priorité à la recherche en particulier dans les domaines d’excellence du territoire ou à la rencontre de ceux-ci
- renforcer les coopérations entreprises-enseignement supérieur-recherche publique et privée
- favoriser l’innovation et la création, en particulier dans le domaine du design et des activités liées à la « société de l’information et de la connaissance »
Idées de coopération :
- réalisations spécifiques, de haute qualité, pour illustrer les compétences de l’Aire métropolitaine et servir de base pour sa promotion (exemple : démarche pouvant s’appliquer aux domaines de l’image virtuelle, à travers la création d’un site portail métropolitain, vitrine de la créativité et du savoir-faire technique de l’Aire Métropolitaine, mis en œuvre par les entreprises du territoire et illustrant ses atouts…)
- autres domaines de coopération : capacité d’accueil de la logistique, planification de zones économiques de grandes dimensions…
· Enseignement supérieur et formation
Orientations :
- définition de projets communs aux universités pour améliorer leur visibilité et leur attraction à l’international (accueil des enseignants, chercheurs et étudiants étrangers, favoriser la mobilité
- Mise en œuvre des priorités à la recherche et au développement des coopérations avec les entreprises, création de pôles de recherche et d’enseignement supérieur
- renforcement de l’enseignement des langues : le bilinguisme français – néerlandais, développé l’enseignement de l’anglais
· Tourisme, culture, loisirs
Objectif : promotion touristique des territoires, tant pour l’activité économique qu’elle induit que pour le changement d’image auquel elle contribue.
Orientations :
- communication commune pour augmenter la visibilité de l’aire métropolitaine aux plans national et international
- s’appuyer sur des manifestations communes ou simultanées en développant celles qui existent ou en créant de nouvelles
· Accessibilité
Enjeux :
- renforcer les possibilités d’accès aux grands réseaux internationaux (développement de nouvelles liaisons et optimisation des flux passant par la métropole)
- renforcer la diffusion dans le territoire depuis les pôles métropolitains
- développer la couverture de l’Aire métropolitaine : échanges entre pôles, continuités de liaisons
Orientations :
- « veille métropolitaine » dans le suivi des études engagées sur les grandes infrastructures nouvelles pourrait favoriser la meilleure adaptation des projets aux enjeux de l’Aire métropolitaine
- optimisation de la future desserte TGV de la métropole à l’occasion des prochains développements des liaisons vers les Pays-Bas et l’Allemagne
- engagement d’une nouvelle réflexion sur la desserte aérienne à terme
- recherche d’une meilleure cohérence des liaisons intra-métropolitaines par les transports publics et la route, en particulier les questions de maillage et de continuité de réseaux
- généralisation de l’accès au haut ou très haut débit en tout point, en tenant compte des stratégies TIC des différents territoires, en structurant les liaisons inter-plaques et en stimulant la concurrence entre opérateurs
· Qualité de vie et qualité de l’environnement
Orientations :
- établissement de liens et de synergies entre les espaces naturels existants ou prévus à l’échelle du territoire : la trame verte des grands parcs et espaces paysagers, et la trame bleue des fleuves et canaux
- mise en place de réflexions partagées sur des questions communes d’aménagement et d’équipement : maîtrise de l’étalement urbain et préservation des espaces ouverts, gestion de la ressource en eau…
- amélioration du niveau des services d’intérêt général : résoudre les problèmes de sous-administration constatés dans certains domaines.
· Ingénierie
Enjeu : encourager une culture commune à travers observations, analyses, développement des échanges
Orientations :
- s’appuyer sur la mise en réseau des ingénieries existantes et à venir
- mise en place d’outils (observatoires, SIG) et personnels dédiés à ce nouveau territoire
Réflexions :
- intérêt d’une cellule d’intelligence territoriale (veille économique, technologique, stratégique, benchmarking, prospective)
- mode de gestion effective du futur contrat métropolitain
• Les signataires du projet
· Les partenaires
- Président de Lille Métropole Communauté urbaine, Sénateur du Nord – Pierre Mauroy
- Président de la Communauté Urbaine d’Arras, Maire d’Arras, Sénateur du Pas-de-Calais – Jean-Marie Vanlerenberghe
- Président IDETA, Ministre Fédéral de la santé et des affaires sociales, Bourgmestre de Flobecq – Rudy Demotte
- Président IEG, député – Jean-Pierre Perdieu
- Voorzitter Leiedal, Eerste schepen van Kortrjk – Frans Destoop
- Voorzitter West-Vlaamse Intercommunale, Burgemeester van Oostkamp – Luc Vanparys
- Président de la Communauté d’Agglomération de l’Artois, Maire de Bruay-la-Buissière – Alain Wacheux
- Président de la Communauté d’Agglomération de Cambrai, Sénateur du Nord – Jacques Legendre
- Président de la Communauté d’Agglomération du Douaisis – Jean-Jacques Delille
- Président de la Communauté d’Agglomération d’Hénin-Carvin, Député du Pas-de-Calais – Albert Facon
- Président de la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin – Michel Vancaille
- Président de la Communauté d’Agglomération de la Porte de Hainaut, Député du Nord – Alain Bocquet
- Président de la Communauté d’Agglomération de Valenciennes Métropole, Ministre de l’emploi – Jean-Louis Borloo
- Président de la Communauté de Communes de l’Est de Douaisis, Maire de Bruille-Lez-Marchiennes – Jean-Jacques Candelier
- Président COPIT GPCI – Pierre Mauroy
- Président de la Mission du Bassin Minier, Maire de Sallaumines – Gilbert Rolos
- Président SMESCOTA (SCOT de l’Artois), Maire de Béthune – Jacques Mellick
· Les partenaires associés
- Président du Conseil Régional du Nord – Pas de Calais, Sénateur du Pas-de-Calais – Daniel Percheron
- Gouverneur de la Province de Hainaut – Claude Durieux
- Gedeputeerde van de provincie West-Vlanderen – Jan Durnez
- Président du Conseil Général du Nord, Député du Nord – Bernard Derosier
- Président du Conseil Général du Pas-de-Calais – Dominique Dupilet
• Lettres de soutien
- Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale – Charles Picqué
On va trouver ensuite l'aire métropolitaine de Marseille - Aix.
Je trouve dommage ici de ne pas voir d'association avec l'aire toulonnaise.
l'Aire urbaine de Marseille-Aix 1 516 000 hab en 1999
si l'on rajoute les aires urbaines autour de l'étang de Berre (Fos, istres, Miramas, Salon) soit 133 000 on a une aire métropolitaine de 1 649 000 en 1999 et sion y rajoute Toulon et 565 000 habitants on aurait un ensemble de 2 214 000 habitants.
Métropole Aix-Marseille « La nouvelle stratégie territoriale négociée se décline à trois échelles : offrir une meilleure lisibilité nationale et internationale : avec une population de 2 millions d’habitants, la métropole pèsera davantage, y compris dans la comparaison avec d’autres agglomérations européennes ; mais ce renforcement de la collaboration aura des effets positifs au plan local avec des déclinaisons concrètes sur les grandes préoccupations des habitants et des acteurs économiques ; cette coopération s’organisera autour du respect des identités, des spécificités et des différences des territoires associés à la démarche ».
• Gouvernance
· L’organisation politique
La Conférence des Présidents. Les partenaires possibles : la région PACA, les départements, les intercommunalités (Garlaban-Huveaune-Sainte-Baume, Berre-Salon-Durance, Toulon Provence Métropole…), les partenaires institutionnels : Euroméditerranée, CCI, etc.
Le Comité de Suivi, composé paritairement d’élus communautaires, suit et oriente les travaux du groupe technique, assure le suivi et le relais des options définies par la Conférence des Présidents.
· L’organisation technique
Le groupe technique est animé par les élus communautaires désignés par les intercommunalités sous la responsabilité du Comité de Suivi. Il est composé de techniciens des EPCI et des agences d’urbanisme. Il est chargé de la réalisation des études et réflexions définies par la Conférence des Présidents.
La consultation du monde socio-économique s’appuie principalement sur les Conseils de développement. Mise en place d’un « club » des partenaires métropolitains, associant les principaux acteurs économiques de la métropole : chambres consulaires, universités, etc.
• Les pistes de propositions
Afin d’accroître le poids et le rayonnement international de la métropole, ainsi que la dynamique de coopération métropolitaine, plusieurs domaines d’intervention prioritaires, considérés comme des « accélérateurs de rayonnement » peuvent être mis en avant aujourd’hui.
· Economie
Objectifs :
- Les pôles de compétitivité prioritaire pour 2005 : micro-éléctronique, optique/photonique…
- ITER
- Les pôles de compétitivité à valoriser : énergie/environnement, biotechnologies/santé, image/multimédia, océanologie/technologies marine et sous-marine, mécanique/aéronautique, textile/habillement
- L’activité portuaire et logistique
- Les nouveaux quartiers d’affaires et les « vecteurs de métropolisation »
· Recherche, enseignement supérieur et santé
Objectifs :
- Renforcer l’enseignement supérieur et la recherche en cohérence avec les spécialisations de l’économie locale
- Accroître le poids, la cohérence et la lisibilité du potentiel local
- Accroître l’ouverture internationale
- Mobiliser les acteurs locaux pour réussir l’implantation d’ITER
-Réorganiser et rénover les hôpitaux de Marseille
· Culture et tourisme
Enjeux : Mettre l’attractivité culturelle et touristique au service du rayonnement international
Objectifs :
- Réaliser plusieurs grands équipements culturels
- Mettre en réseau et renforcer l’attractivité globale des grands équipements culturels de la métropole, mieux coordonner les politiques culturelles et touristiques
- Utiliser l’attractivité touristique comme vecteur d’une nouvelle image
- Développer le tourisme d’affaires
- Préparer une candidature métropolitaine pour le titre « Capitale Européenne de la Culture »
· Localisation d’emplois publics et de sièges sociaux d’entreprises
Enjeux : Favoriser l’implantation de structures à caractère européen ou international, pour favoriser la visibilité et l’attractivité euroméditerranéenne et internationale.
· Accessibilité
Objectifs :
- LGV PACA
- Accessibilité ferrée et deuxième piste de l’aéroport Marseille-Provence
- Réseau Express Métropolitain
- Liaisons ferroviaire et autoroutière avec l’Italie du Nord
- Mise en place d’une réflexion commune sur la gestion des transports et des déplacements à l’échelle de la métropole
- « Enquête ménages » et « observatoire des déplacements »
• Elaboration du projet
· Les déplacements
Objectifs : Harmoniser les politiques, développer l’information multimodale et favoriser la billettique commune
· La coordination des politiques économiques
Objectifs : Animer le réseau des acteurs concernés, afin de faire émerger les points de convergence et définir les actions concourrant à la mise en cohérence.
· Le volet culturel
Objectifs : Connaissance de l’offre métropolitaine, mise en perspective avec l’évolution des besoins en terme de culture et la pertinence d’une mise en réseau des équipements, étude préalable pour la réalisation d’un équipement métropolitain.
• Les signataires du projet
- Président de la Communauté du Pays d’Aix – Maryse Joissans-Masini
- Président de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole- Jean-Claude Gaudin
• Lettres de soutien
- Président de la CCI Marseille-Provence – Claude Cardella
- Directeur Général Etablissement Public Euroméditerranée – François Jalinot
- Présidente du Conseil de Développement du Pays d’Aix – Jean-Marie Gorse
- Représentant du Président du Conseil de Développement de Marseille Provence Métropole
L'aire métropolitaine toulousaine permet de renforcer les liens avec les villes moyennes de la région.
Ainsi l'ensemble permet également d'avoir une plus grande lisibilité.
L'aire urbaine de Toulouse 965 000 hab. en 1999
d'Albi 86 000
de Montauban 75 000
de Castres 62 000
d'Auch 36 000
de Mazamet 26 000
de Saint Gaudens 26 000
de Pamiers 24 000
de Foix 17 000
On a un ensemble métropolitain de 1 317 000 habitants
Aire Métropolitaine Toulousaine « Notre ambition est de viser la construction d’une aire métropolitaine forte et solidaire ; une aire métropolitaine multipolaire riche de ses particularités et de ses valeurs identitaires et culturelles, capable de mobiliser ses forces vives et son potentiel de recherche et d’innovation, pour faire sens, face à la compétition internationale ».
• Gouvernance
La Conférence métropolitaine rassemble les maires et les présidents de communautés d’agglomération et communautés de communes constitutives de l’aire métropolitaine, l’Etat et la Région Midi-Pyrénées y sont associés.
La Conférence métropolitaine :
- fixera les orientations politiques sur le processus de collaboration
- précisera les modalités de gouvernance et le partenariat élargi à construire
- saisira le groupe de réflexion
- définira le programme de travail et mandatera en tant que de besoin l’équipe technique en charge de la gestion du projet
- interviendra dans l’harmonisation des politiques publiques
- désignera les actions structurantes du projet métropolitain et approuvera le projet.
Le groupe de réflexion métropolitain pourra rassembler des représentants élus de chaque communauté et leurs instances d’études et de réflexion (services communautaires, conseils de développement…), les chambres consulaires, les différentes autorités organisatrices des transports et leurs exploitants (réseaux urbains, SNCF…), les universités…
Il est chargé de conduire les travaux d’analyse, de prospective et de projet. Ce groupe pourra s’organiser en groupes de travail thématiques et géographiques.
Le Conseil de Développement métropolitain (ou une coordination des Conseils de Développement d’agglomération), représentant la société civile, apportera également sa vision et sa réflexion prospective.
Le Comité technique métropolitain, constitué des représentants techniques et administratifs des EPCI et des collectivités territoriales, de la Région, de l’Etat et de l’Agence d’Urbanisme et d’Aménagement du Territoire (AUAT), est en charge de la construction de tous les contenus techniques en vue de la formalisation du projet.
• Axes stratégiques
· Le rayonnement économique et le positionnement de l’aire métropolitaine à l’international
Programme de travail, expertises à mener pour identifier des complémentarités à construire :
- l’articulation des pôles de compétitivité industriels, aéronautique-espace-systèmes embarqués et Cancéro-bio-santé et la valorisation des synergies (délocalisation de laboratoires publics, renforcement de laboratoires existants)
- l’essaimage à partir des grandes entreprises,
- les mises en réseaux et l’organisation des filières,
- la diversification de l’économie par l’incitation au développement d’activités à forte valeur ajoutée (secteurs industriels traditionnels et secteurs fortement sophistiqués)
- la création et la répartition des EMS sur les fonctions métropolitaines
- le développement des qualifications et accroissement des compétences
- les liens et spécificités entre les territoires pour accueillir les entreprises
- l’identification des services auprès des entreprises et leur mise en réseau (pépinières, hôtels d’entreprise, offre foncière et immobilière, formation, ...).
Partenaires associés : les CCI, l’association Midi-Pyrénées Expansion, les structures locales d’animation économique, les grands partenaires du monde de l’entreprise et du développement économique…
· Le rayonnement de l’université et de ses pôles de recherche
Programme de travail, réflexions à mener sur :
- l’accueil des étudiants et des jeunes chercheurs, professeurs et intervenants étrangers (logements services…) en comparaison avec d’autres sites
- l’accompagnement des collectivités locales, en particulier pour : 1/ mobiliser les forces vives sur la performance individuelle des pôles d’enseignement et de recherche, 2/ valoriser les formations d’excellence existantes (ESC de Toulouse, MBA…) et faciliter la reconnaissance des diplômes à l’international, 3/ faciliter l’ancrage local des formations et de la recherche (accueil de stagiaires, travail sur projets de recherche appliquée, transfert de technologie, CRITT…)
- les effets et perspectives de l’Université du 3e Millénaire sur le processus de métropolisation.
Partenaires associés : le Réseau Universitaire Toulouse Midi Pyrénées, la Conférence des Présidents des Universités, les écoles d’ingénieurs, le Rectorat d’Académie, le monde de la recherche, ADERMIP, MIDITECH, Inter CRITT…
· L’accessibilité et le maillage
Programme de travail, études à mener sur :
- les évolutions des échanges à moyen et long terme et les conditions d’une inscription pérenne de l’aire métropolitaine dans les grands réseaux de communication européens et mondiaux
- l’implantation des grands équipements structurants de transport (gares TGV, aéroports/connexion, contournements routiers, plate-forme multimodale de fret...) en appui de la construction d’une métropole polycentrique
- la desserte intermodale de l’aire métropolitaine (TER/transports urbains, route...) avec la perspective de la mise en place d’une structure de coordination entre les différentes autorités organisatrices des transports
- la coordination des initiatives prises dans le domaine des communications haut débit avec pour enjeu de rechercher les synergies à l’échelle métropolitaine dans la perspective d’un positionnement à l’international.
Les partenaires associés : CCI, RFF, SNCF, AOTU…
· La politique culturelle et sportive
Programme de travail :
- évaluation de l’efficience de l’offre en termes d’équipements (culturels et sportifs) en faveur du rayonnement métropolitain (équipement existant, mis en réseau, équipements manquants)
- place de l’événementiel (étude d’opportunité) dans l’attractivité et l’identité métropolitaine, potentialités pour accueillir de grands événements internationaux, culturels et sportifs (capacités hôtelières, structures d’organisation grands évènements, savoir-faire…)
- mise en synergie des équipements culturels et sportifs à l’échelle métropolitaine harmonisation des politiques publiques et ouverture aux partenariats public-privé
Les partenaires associés : Représentants des grands équipements culturels ou de manifestations, Associations culturelles…
· Cadre de vie, attractivité des villes et armature urbaine
Programme de travail :
- mettre en cohérence les politiques publiques en matière d’habitat, de déplacements, de services et équipements, d’environnement, … grâce à la mise en place de SCOT à la bonne échelle, et d’une instance de régulation interSCOT
- garantir un accompagnement et une stimulation de la croissance par la coordination des politiques économiques avec animation des acteurs publics et privés autour d’une charte de développement économique ( Celle-ci faciliterait la mise en cohérence des actions, permettrait une bonne articulation avec la démarche des pôles de compétitivité)
- appréhender la qualité du cadre de vie sur l’ensemble de l’aire métropolitaine, (enquête auprès des nouveaux arrivants de l’aire métropolitaine toulousaine sur leurs conditions d’intégration) en vue d’initiatives susceptibles d’accroître l’attractivité de tous les territoires (métropole et villes moyennes).
Les partenaires associés : les acteurs de l’aménagement, les opérateurs fonciers, promoteurs, les concepteurs, architectes et professionnels de l’urbanisme…
• Les signataires du projet
- Président de la Communauté d’Agglomération de l’Albigeois – Michel Malaterre-Foures
- Maire d’Albi – Philippe Bonnecarrere
- Président de la Communauté de Communes du Grand Auch – Claude Betaille
- Président de la Communauté d’Agglomération de Castres-Mazamet – Jacques Limouzy
- Maire de Foix, Vice-Président de la Communauté de Communes du Pays de Foix – Jean-Noël Fondere
- Maire de Montauban, Présidente de la Communauté de Montauban-Trois Rivières – Brigitte Bareges
- Maire de Pamiers, Président de la Communauté de Communes du Pays de Pamiers – André Trigano
- Président de la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois – Jean-Claude Madamour
- Maire de Muret, Président de la Communauté d’Agglomération du Muretain – Alain Barres
- Président de la Communauté d’Agglomération du SICOVAL – François-Régis Valette
- Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Toulouse – Philippe Douste-Blazy
- Maire de Toulouse, Président du SMEAT – Jean-Luc Moudenc
• Lettres de soutien
- Directeur régional de RFF – Kim Régnier
- Président du Conseil de Développement du Pays d’Autan – Robert Barthes
- Président du Conseil de Développement du Muretain – Georges Piquemal
- Président du Conseil de Développement du Pays des Portes d’Ariège Pyrénées – Constant Berge
- Président du Conseil de Développement – Guy Hersant
- Président de l’AMF de Haute-Garonne – Guy Helle
- Président du CESR Midi-Pyrénées – Jean-Louis Chauzy
- Président de l’Office du Tourisme d’Albi – José Ramirez
- Directeur Général de La Cité de l’espace – Bernard Burel
- Conservateur en chef et directeur du musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse – Daniel Cazes
- Conservateur du patrimoine, Directeur de l’Ensemble Conventuel des Jacobins et Chargée du Patrimoine Historique de la Ville de Toulouse – Monique Rey-Delqué
- Conservateur du musée Ingres – Florence Viguier
- Président du Festival Musiques au Pays de Gabriel Fauré – Jean Dardigna
- Président de la CCI Midi-Pyrénées – Guy Pécou
- Président de la CCI Tarn-et-Garonne – Jean-Louis Marty
- Président de la CCI Castres-Mazamet – Michel Maurel
- Président de la Chambre des Métiers du Tarn – Jean-Louis Hormiére
- Président des Métiers de Tarn-et-Garonne – Roland Delzers
- CCI d’Albi-Carmaux-Gaillac – Didier Gardinal
- Chambre d’Agriculture du Tarn – Jean-Claude Madaule
- Directeur de l’Ecole des Mines d’Albi Carmaux – Bruno Verlon
- CNRS Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes – Alain Costes
- Professeur des Universités Centre Interdisciplinaire d’Etudes Urbaines (CIEU) Université de Toulouse Le Mirail – Robert Marconis
- Directeur du Centre Universitaire de Formation et de Recherche Jean-François Champollion – Jean-Louis Darreon
- Directeur de l’établissement Aubert et Duval – Gilles Poilve
- Direction Générale Pierre Fabre
- PDG N-GHY Processeurs et Piles A Combustibles – Didier Grouset
- Directeur de l’entreprise Peintures Maestria – Benoît Maes
on a ensuite un ensemble Loire-Bretagne comprenant les villes de l'ouest dans un ensemble beaucoup plus éclaté
Aire urbaine de Nantes en 99 711 000
de Rennes 521 000
d'Angers 333 000
de Brest 303 000
de Saint Nazaire 172 000
Soit un ensemble métropolitaine de 2 040 000 habitants
Espace Métropolitain Loire Bretagne
« Objectif d’une meilleure prise en compte des problématiques métropolitaines des villes de l’Ouest , tant au niveau national qu’au sein de l’union européenne élargie. C’est en effet à l’échelle de métropoles européennes que doivent désormais s’appréhender les enjeux de la compétitivité, de l’économie de la connaissance, du développement durable et de la cohésion sociale avec le traitement à grande échelle des processus d’exclusion. »
• La gouvernance
Le Comité de pilotage, décide du travail thématique et de l’affectation des crédits d’ingénierie alloués par l’Etat. Les membres du Comité de pilotage : le Maire de Nantes et Président de Nantes Métropole, le Maire de Saint-Nazaire et Président de la CARENE, le Maire d'Angers et président d'Angers Loire Métropole, le Maire de Rennes et Président de Rennes Métropole, le Maire de Brest et Président de Brest Métropole Océane. Les membres associés : Président du Conseil Régional des Pays de la Loire, Président du Conseil Régional de Bretagne, Préfets de Région Pays de la Loire et Bretagne. Les membres européens : Président de la Conférence des Villes de l'Arc Atlantique, Président de la Conférence des Régions Périphériques Maritimes d'Europe, Président d'Eurocities et Chef de l'exécutif de Manchester.
Le Comité directeur, met en œuvre les décisions du comité de pilotage et assure la coordination générale de la démarche de projet métropolitain, ainsi que le suivi administratif et financier. Les membres du Comité directeur : les directeurs des cinq communautés partenaires et leurs collaborateurs. Les membres associés : l'Agence d'Urbanisme de l'Agglomération Nantaise, Délégation au Développement de la Région Nazairienne, Agence d'Urbanisme de la Région d'Angers, Agence d'Urbanisme et de Développement Intercommunal de l'Agglomération Rennaise, Agence de Développement et d'Urbanisme du Pays de Brest.
Création d’une structure partenariale (association, syndicat mixte ou autre) responsable de l’animation et de la coordination générale de la démarche métropolitaine
Les réunions des comités politiques et techniques.
Les ateliers thématiques réunissent les élus, techniciens et experts sur les thématiques de coopération déjà définies.
Des partenaires associés consultés tout au long de la préparation du projet métropolitain :
- les réseaux européens : la Conférence des Villes de l’Arc Atlantique, la Conférence des Régions Périphériques Maritimes d’Europe, Eurocities
- les représentants du monde socio-économique : Conseil de Développement de Nantes Métropole, Conseil de Développement de la CARENE, Conseil de Développement d'Angers Loire Métropole, Conseil de Développement Economique et Social du Pays et de l'Agglomération de Rennes, Conseil de Développement du Pays et de l'Agglomération de Brest, Conseil Economique et social régional des Pays de la Loire, Conseil économique et social régional de Bretagne
• Les thématiques de coopération
· Pôles d’excellence économique, innovation et développement
Objectifs :
- Soutenir les activités à forte valeur ajoutée
- Renforcer les pôles d’excellence économique (agro-alimentaire/bio/environnemental, mécanique de structure, TIC : image, réseau, banque-assurance, santé et biotechnologies, sciences et technologie de la mer)
Exemples de pistes de coopération métropolitaine :
- Mettre en réseau les différentes composantes des pôles d’excellence (établissement d’enseignement supérieur et de recherche, structures de recherche et développement, entreprises)
- Développer les liens entre laboratoires de recherche et entreprises de l’espace métropolitain
- Animer les comités techniques « filières »
- Coordonner l’offre d’animation économique, etc.
· Enseignement supérieur, recherche et santé
Objectifs :
- Atteindre une taille critique à l’échelle européenne
- Ouvrir à l’international l’enseignement supérieur et la recherche
- Soutenir une expérimentation dans le domaine de la santé (positionner l’excellence santé, mettre en réseau les pôles de santé, coopérer avec l’industrie pharmaceutique)
Exemples de pistes de coopération métropolitaine :
- Enseignement supérieur et recherche : proposer une offre de formation de haut niveau lisible, cohérente et complémentaire, accroître la participation des établissements aux projets européens, augmenter la capacité à attirer les étudiants et les enseignants-chercheurs français et étrangers de haut niveau, etc.
- Santé : favoriser les coopérations dans le domaine de la gestion et de la formation des compétences, mettre en réseau les centres hospitaliers universitaires, coordonner l’utilisation des grands équipements structurants, organiser les communications à très haut débit entre les équipes médicales, etc.
· Accessibilité
Objectifs :
- Positionner l’espace métropolitain au cœur des échanges européens
- Construire la continuité territoriale de l’espace métropolitain
- Associer les partenaires essentiels
Exemples de pistes de coopération métropolitaine :
- Elever à l’échelle européenne le potentiel de desserte
- Renforcer la complémentarité des dessertes tous modes
- Parfaire le maillage routier et ferroviaire entre les cinq pôles métropolitains
- Organiser à l’échelle de l’espace métropolitain une chaîne logistique multimodale d’envergure européenne combinant les modes maritimes, ferroviaire, routier et aérien, etc.
· Maritime
Objectifs :
- La construction et réparation navales : assurer un leadership européen
- Les ports : un atout pour rééquilibrer une position européenne excentrée
- Le domaine des sciences et techniques de la mer : une place de niveau européen à conforter
- Des coopérations militaires européennes affirmées grâce au dispositif de Défense Nationale de l’Espace Atlantique
- L’Europe Bleue : le défi de la compétitivité et du développement durable
- Le tourisme littoral : interconnecter les destinations
Exemples de pistes de coopération métropolitaine :
- Renforcer les coopérations dans le domaine de la construction navale
- Favoriser les croisements des compétences dans le domaine de la mécanique de structure
- Intégrer la logistique métropolitaine au développement portuaire
- Accompagner le développement de la recherche océanique en lien avec l’émergence d’un pôle d’excellence en biotechnologies, etc.
· Problématiques urbaines métropolitaines, cohésion sociale et services publics
Objectifs :
- Valoriser une qualité de ville reconnue
- Anticiper le développement urbain métropolitain
Exemples de pistes de coopération métropolitaine :
- Echanger les bonnes pratiques sur la gestion du développement durable
- Engager des expérimentations à l’échelle de l’espace métropolitain sur des problématiques actuelles
- Répondre ensemble à des appels à projets européens sur les problématiques urbaines métropolitaines
- Mettre en réseau les outils liés aux déplacements, etc.
· Rayonnement culturel, touristique et événementiel
Objectifs :
- Mettre en cohérence une offre touristique globale
- Valoriser les complémentarités patrimoniales
- Affirmer l’empreinte culturelle métropolitaine
Exemples de pistes de coopération métropolitaine :
- Valoriser le patrimoine urbain commun
- Valoriser les espaces maritime et fluvial communs
- Organiser de manière concertée l’accueil destiné au tourisme d’affaires
- Elaborer une politique et une communication en commun
• Les signataires du projet
- Député Maire de Nantes, Président de Nantes Métropole – Jean-Marc Ayrault
- Maire de Rennes, Président de Rennes Métropole – Edmond Herve
- Maire d’Angers, Président Loire Métropole – Jean-Claude Antonini
- Maire de Saint-Nazaire, Président de la CARENE – Joël Batteux
- Maire de Brest, Président de Brest Métropole Océane – François Cuillandre
Aire urbaine de Nantes en 99 711 000
de Rennes 521 000
d'Angers 333 000
de Brest 303 000
de Saint Nazaire 172 000
Soit un ensemble métropolitaine de 2 040 000 habitants
Quel interet de recréer une structure aussi vaste et qui ressemble à une région ?? on peut pas parler d'aire métropolitaine.
Je prends l'exemple de nantes et sa région mais pour les autres aires citées c'est pareil.
Le cas de Lille est le seul à rester cohérent du fait de la proximité des agglomérations de lens, béthune et valenciennes (30/40 km maximum)
Je suis d'accord avec la densité urbaine du Nord-Pas de Calais.
Cependant, je ne suis pas d'accord avec ce point de vue concernant Lyon, Marseille et Toulouse ou les villes entourant les métropoles font partie intégrante de la mouvance métropolitaine même si la densité est moins importante qu'à Lille ou là on a plutôt à faire plus à une conurbation qu'à une aire métropolitaine.
De mon point de vue une aire métropolitaine lilloise du point de vue "spatial" et géographique comme à Lyon, Marseille et Toulouse devrait également intégrer Dunkerque, Boulogne sur mer, Calais.
Concernant Marseille et son aire métropolitaine, la densité et la proximité des villes satellites se rapproche de Lille.
Je pense que Lille et Marseille sont les deux métropoles dont l'aire urbaine s'apparente plutôt à une conurbation.
Pour Lyon comme Toulouse, on a plutôt une intégration de villes régionales à l'effet métropolitain de la ville métropole.
Là ou je te rejoins totalement c'est pour les villes de l'Ouest ou on a plutôt à faire à un réseau de villes qu'une aire métropolitaine.
Mais bon, les appels à coopération métropolitaine et leur acceptation l'ont été comme elles sont décrites par la DIACT. Le tout c'est de donner une lisibilité métropolitaine quelle que soit la densité des villes.
Merci à invité01 pour cette présentation.
Je comprends la réaction de VolKKor; nous n'avons pas tout à fait les mêmes objets en présence. Si Lille apparaît comme une métropole élargie en continuité territoriale, l'espace Lyonnais ou Loire-Bretagne apparaissent plutôt comme des réseaux de villes parfois éloignées les unes des autres.
Concernant Lille, je distinguerai aussi au sein de l'Aire Métropolitaine définie, un coeur métropolitain et des satellites sans continuité territoriale :
Le cœur métropolitain en continuité territoriale dans un rayon théorique d'une quarantaine de kms autour de Lille :
438 communes - 23 intercommunales - 3 173 660 hab. / 4 944,63 km² (642 hab./km²)
soit :
- Aire urbaine élargie de Lille (Lille-Armentières-Merville-Bailleul) :
147 communes - 10 communautés - 1 268 675 hab./ 1 241,49 km² (1 022 hab./km²)
- Aire sud-ouest (Douai-Lens-Béthune) :
170 communes - 6 communautés - 823 627 hab./ 1 140,05 km² (722 hab./km²)
- Aire Valenciennoise :
81 communes - 3 communautés - 347 698 hab./ 629,69 km² (552 hab./km²)
- Aire Flamande (Kortrijk-Roeselare-Ieper) :
28 communes - 2 intercommunales - 523 054 hab. / 1224,70 km² (427 hab./km²)
- Aire Wallonne (Tournai-Mouscron) :
12 communes - 2 intercommunales - 210 606 hab. / 708,70 km² (297 hab./km²)
Et trois satellites un peu plus éloignés :
soit :
CU d'Arras : 24 communes - 89 329 hab. / 171,00 km²
CA de Cambrai : 23 communes - 60 481 hab. / 165,71 km²
CA de Maubeuge : 22 communes - 102 489 hab. / 176,75 km²
Merci Paul H, je trouve que ta présentation lilloise est claire et montre bien que l'aire lilloise est la plus compacte et dense des métropoles de Province.
Je n'avais pas vu ton message intermédiaire !
Entièrement d'accord avec toi en ce qui concerne les ports du Nord-Pas-de-Calais qui auraient du être intégrés à la métropole lilloise; de même pour Toulon par rapport à Marseille.
De meme que la Conference des Villes et Agglomerations de Rhone Alpes aurait pu englober (fusionner avec) l'Agglomeration franco-valdo-genevoise puisque la partie francaise de l'agglomeration de Geneve (Annemasse) fait partie du reseau de villes "Sillon Alpin" (http://www.sillon-alpin.fr/). Par contre, je ne suis pas sur que la ville de Geneve (ou bien le canton) en fasse partie.
De plus la Region Urbaine de Lyon (2.6 millions d'hab, 678 communes, 8280km2, 314hab/km2 http://www.regionurbainedelyon.fr) est tres proche geographiquement de la Region Urbaine de Grenoble (652 000 hab, 202 communes, 2473km2, 263hab/km2 http://www.region-grenoble.org/) puisqu'elles sont limitrophes, mais bon aux extremites (St Jean de Bournay, La Cote St Andre, La Tour du Pin), c'est quand meme un peu vide...
Même s'il y à du "vide" entre deux aires urbaines, celà ne veut pas dire que les villages et zones semi urbaines-semi rurales ne sont pas partie intégrante des mouvances métropolitaines.
Il est important de noter que ces nouvelles impulsions pour donner une lisibilité plus importante des principales métropoles françaises ne se cantonent pas qu'à la morphologie urbaine et géographique mais beaucoup aux pratiques socio-spatiales.
Si on prend les exemples de grandes métropoles européennes comme Londres, Milan ou Barcelone, leur aire métropolitaine débordent largement sur les zones peu denses et vont parfois jusqu'à des villes satellites avec des espaces "vides" situés entre. Londres est entourée d'une ceinture verte et celà n'empêche pas les villes nouvelles au delà de faire partie de l'aire londonnienne. Pareil à Milan ou pas exple Monza est située à plusieurs dizaines de km alors qu'il y à des milieux ruraux au milieu. Idem pour Barcelone.
Je pense que les pratiques métropolitaines socio-spatiales sont différentes d'une métropole à une autre.
Des aires urbaines peu denses comme celle de Toulouse permettent d'avoir des attitudes et habitudes métropolitaines qui peuvent s'étaler sur plus de 50km. Dans des villes comme Albi, Montauban, Pamiers, Castres ... les industriels, entrepreneurs, particuliers ont de fortes dépendances avec le milieu toulousain pour la vie économique, commerciale, culturelle et sociale. Les interdépendances sont fortes même s'il peut y avoir 70km de distance. Les liaisons autoroutières et ferroviaires vers ces villes (sauf Castres et Auch) permettent une diffusion des échanges et permettent également une forte croissance démographique des villes et espaces ruraux qui deviennent péri urbains entre (Je pense notamment à Gaillac et Lavaur entre Albi et Tlse, à L'isle jourdain et Gimont en allant vers Auch, à Saverdun et Mazères en allant vers Pamiers).
L'étalement urbain est très différent qu'à Lille par exple. Si L'aire urbaine de Lille avait une densité comme celle de Toulouse avec un étalement aussi important, la fusion avec Béthune, Douai, Lens, Valenciennes, Arras aurait été faite depuis bien longtemps et Lille aurait été la deuxième agglomération française avec plus de 2 millions d'habitants depuis plus de 30ans.
A l'inverse si l'aire urbaine de Toulouse avait la même densité que celle de Lille, l'aire urbaine serait moins étalée et des villes satellites comme Albi, Pamiers, Castres seraient déconnectées de Toulouse au niveau des pratiques métropolitaines et n'entreraient donc pas dans une logique d'aire métropolitaine avec Toulouse.
C'est pour celà qu'il faut faire attention avec ce type de comparaison, je comprends tout à fait qu'un lillois ait du mal à cerner une aire métropolitaine comme Toulouse, mais vu d'ici c'est logique quand on pratique nous même ces liaisons quotidiennes.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi.
Je pense que comparé aux définitions d'autres espaces métropolitains, celui de Lille est ridiculement petit mais homogène.
Le résultat de ces différences d'appréciation de la coopération métropolitaine apparaît dans la terminologie. Cela ne t'as pas échappé qu'il y a un monde entre Aire métropolitaine de Lille ou de Toulouse et "Conférence des villes et agglomérations de Rhône-Alpes" ou "Réseau métropolitain Rhin-Rhône"... Déjà là, il y a soit succès soit échec dans le but recherché : les images de Lille et de Toulouse sont confortées comme coeur de métropole alors qu'ailleurs les idées de conférence d'agglomérations ou de réseau maintiennent dans l'anonymat la métropole qui est sensée être mise en avant ! Et pour cause, Grenoble n'est pas une portion de la métropole lyonnaise contrairement à Montauban pour Toulouse ou Lens pour Lille, mais est une métropole elle-même qui peut collaborer avec Lyon mais qui ne fusionnera jamais avec elle. Grenoble à l'égard de Lyon est plutôt dans un rapport qui pourrait ressembler à celui de Lille à l'égard de Bruxelles (comme tu l'as signalé, Charles Picqué, ministre-président de Bruxelles-Capitale soutient le projet lillois; un projet d'aéroport Bruxelles-Lille à Chièvre est toujours dans les cartons... ).
En revanche les Aires métropolitaines de Lille et de Toulouse peuvent être comparées à la Région urbaine de Lyon qui forme un tout métropolitain cohérent où St-Etienne, me semble-t'il, est clairement métropolisé par Lyon même si c'est moins net que pour l'arc sud lillois (Douai-Lens-Béthune) qui envisage son avenir comme banlieue* lilloise.
On pourrait comparer la conférence Rhône-Alpes avec une conférence Nord-Pas-de-Calais-Belgique occidentale regroupant l'Aire lilloise et l'espace Flandre-Côte d'Opale (collaboration qui est conseillé par le CIADT et je pense qui s'opérera).
*Banlieue est à entendre sans la connotation négative que le terme à pu prendre mais comme les lieux périphériques à vocation essentiellement résidentielle ou industrielle par rapport à un centre essentiellement tertiaire. On peut trouver un exemple de cette répartition dans le fonctionnement de l'Agence Ferroviaire Européenne dont le siège et les congrès sont à Lille alors que la réalité du travail se déroule dans la structure technique à Valenciennes.
Il est important de noter que ces nouvelles impulsions pour donner une lisibilité plus importante des principales métropoles françaises ne se cantonent pas qu'à la morphologie urbaine et géographique mais beaucoup aux pratiques socio-spatiales.
Entièrement d'accord.
J'admets que l'espace métropolitain du Grand Ouest paraît tiré par les cheveux, mais si on se place dans un espace et une logique 'finisterriennes', c'est loin d'être idiot que d'institutionnaliser une complémentarité dans le développement des emplois métropolitains supérieurs en favorisant des domaines thématiques. Puisque de fait, cette complémentarité tend à se dessiner aujourd'hui de manière endémique, pourquoi ne pas s'arcbouter sur ce système en le consolidant ? Une étude de flux montre que Nantes polarise la grande région Ouest et que les villes autour ne sont pas des satellites, mais des relais, chacunes dans leurs disciplines propres. Je trouve qu'il y a là un véritable filon à explorer, même si morphologiquement, ces entités urbaines que sont Nantes/Saint-Nazaire, Angers, Rennes et Brest sont distinctes.
Ce n'est pas la grenouille de la fable (celle qui jouait à se faire aussi grosse que le boeuf, hein, pas celle à la grande bouche ) qui est en jeu, c'est juste une logique territoriale. Cela paraît vital, puisque l'Arc Atlantique européen n'est resté qu'un lointain concept, et que ces villes ne sont pas en position géographique favorable, sinon en position de carrefour pour développer des activités de logistique dévoreuses d'espace et peu rentables en terme de valeur ajoutée (faible densité de salariés). Il faut inventer autre chose, car à l'échelle de l'Europe, même Nantes pèse peu. Un investisseur ne peut reconnaître cette finisterre que si les armatures universitaire/recherche, tertaire sup, etc... sont à la hauteur, et la seule manière de développer ces champs est de consolider des transports interrégionaux qui soient efficaces, tandis que ni le foncier, ni la taxe professionnelle ne sont décourageants. C'est actuellement plutôt le cas, la région est relativement bien désenclavée avec le TGV et un dense réseau autoroutier, et les parcelles ne sont pas onéreuses. L'espace ne manque pas sur les franges, et la recherche est en plein essor. Le train de délocalisations Deferre a permis une conversion du rural à l'industriel diversifié, ce qui fait que les crises successives ont été plutôt pas mal absorbées. Depuis une vingtaine d'années, le tertiaire supérieur tend à tirer son épingle du jeu, avec l'installation de plusieurs sièges sociaux d'assurances et de banques.
Il faut surfer sur la vague, et la métropolisation 'polynucléaire' (avec plusieurs noyaux) est l'une des réponses que les pouvoirs publics peuvent apporter. Personnellement, je suis pour, même si je suis bien conscient que le citoyen lambda ne verra aucun changement dans son quotidien - hormis le cadre sup...
Visitez mon blog et mon album photos
Oui, en fait la coopération métropolitaine recouvre des réalités différentes selon le donné régional. A Lille, l'accent est mis sur la transformation d'une conurbation peu visible car trop divisée administrativement en une véritable métropole; en Rhône-Alpes ou en Loire-Bretagne la problèmatique est plutôt d'optimiser un réseau d'agglomérations...
@invité01
Pour le sujet qui nous occupe, l'appellation "Aire métropolitaine" n'évoque quelque chose que pour un toulousain ou un lillois (§ la terminologie pour qualifier les différentes coopérations métropolitaines). Je pense que pour éviter les quiproquo le titre de "Coopération métropolitaine" aurait été plus judicieux car permettant d'englober deux démarches différentes :
D'une part, les coopérations intra-métropolitaines qui se mettent en place à Lille, Marseille, Toulouse, Strasbourg, Nice où il s'agit bien d'organiser un espace déjà "métropolisé" autour d'un centre
Et d'autre part, les coopérations inter-métropolitaines qui se mettent en place en Rhône-Alpes, en Loire-Bretagne, en Bourgogne-Franche-Comté, en Normandie ou en Lorraine où il s'agit d'harmoniser les rapports entre plusieurs noyaux métropolitains (Lyon-Grenoble, Nantes-Rennes-Angers, Dijon-Besançon, Rouen-Caen, Nancy-Metz).
Oui PaulH et Mynight, effectivement je suis totalement d'accord avec vos points de vue et avec les appelations intra et inter métropolitaines.
L'ouest français et la région Rhône Alpes proposent plutôt des réseaux de villes inter métropolitaines. Grenoble est également une métropole à elle seule même si 3 fois plus petite que Lyon et Rennes est également une métropole même à côté de Nantes. Même chose pour Nancy et Metz à leur niveau. Ce sont des ensembles poly-métropolisés.
Effectivement, Lille, Marseille et Toulouse (entre autres) pour les projets les plus avancés n'ont aucune rivale autour d'elle et sont les noyaux centralisateurs de leur aire métropolitaine. Ce sont des ensembles entièrement métropolisés.
Qu'en est il de l'Ile de France et de bordeaux?
petite question:
La ville de Lens est elle autant peuplée que la ville de Lille (220 000 habitants)?
merci.
jack de mars a écrit:
Qu'en est il de l'Ile de France et de bordeaux?
petite question:
La ville de Lens est elle autant peuplée que la ville de Lille (220 000 habitants)?
merci.
Pour la métropole parisienne, je pense que le gouvernement a estimé qu'elle n'avait pas besoin d'être soutenue, son image internationale étant plutôt très satisfaisante
Bordeaux ????
Quant à Lens, la commune ne regroupe que 35 000 habitants dans une communauté d'agglomération qui en regroupe 250 000, elle-même au sein d'une agglomération Insee de 500 000 habitants mais en perte de population depuis 1968, fin de l'extraction minière oblige; l'extraction du charbon était la seule raison qui explique la formation de cette agglomération atypique aux portes de Lille. Lille c'est bien environ 220 000 habitants dans une communauté urbaine qui en regroupe 1 100 000.
La tendance actuelle est donc au "glissement" de la population de l'ex-bassin minier vers Lille, même si celui-ci reste un réservoir d'habitations meilleur marché de type pavillonnaire : les anciennes cités minières à ne pas confondre avec les "corons" historiques en voie de disparition.
PaulH a écrit:
Merci à invité01 pour cette présentation.
Je comprends la réaction de VolKKor; nous n'avons pas tout à fait les mêmes objets en présence. Si Lille apparaît comme une métropole élargie en continuité territoriale, l'espace Lyonnais ou Loire-Bretagne apparaissent plutôt comme des réseaux de villes parfois éloignées les unes des autres.
Concernant Lille, je distinguerai aussi au sein de l'Aire Métropolitaine définie, un coeur métropolitain et des satellites sans continuité territoriale :
Le cœur métropolitain en continuité territoriale dans un rayon théorique d'une quarantaine de kms autour de Lille :
438 communes - 23 intercommunales - 3 173 660 hab. / 4 944,63 km² (642 hab./km²)
soit :
- Aire urbaine élargie de Lille (Lille-Armentières-Merville-Bailleul) :
147 communes - 10 communautés - 1 268 675 hab./ 1 241,49 km² (1 022 hab./km²)
- Aire sud-ouest (Douai-Lens-Béthune) :
170 communes - 6 communautés - 823 627 hab./ 1 140,05 km² (722 hab./km²)
- Aire Valenciennoise :
81 communes - 3 communautés - 347 698 hab./ 629,69 km² (552 hab./km²)
- Aire Flamande (Kortrijk-Roeselare-Ieper) :
28 communes - 2 intercommunales - 523 054 hab. / 1224,70 km² (427 hab./km²)
- Aire Wallonne (Tournai-Mouscron) :
12 communes - 2 intercommunales - 210 606 hab. / 708,70 km² (297 hab./km²)
Et trois satellites un peu plus éloignés :
soit :
CU d'Arras : 24 communes - 89 329 hab. / 171,00 km²
CA de Cambrai : 23 communes - 60 481 hab. / 165,71 km²
CA de Maubeuge : 22 communes - 102 489 hab. / 176,75 km²
On peut trouver une carte de l'Aire métropolitaine de Lille sur le site de la Mission du Bassin Minier :
http://www.missionbassinminier.org/html … osition=5#
Celle-ci reprend un territoire un peu plus étendu que celui que j'ai décrit ci-dessus en intégrant quelques communautés de communes supplémentaires en France et le territoire d'Ath en Belgique.
Arras et Cambrai y apparaissent mieux intégrées à l'ensemble mais Maubeuge reste une enclave isolée.
Coopération métropolitaine Loire-Bretagne
Publié le : 16 décembre 2004
Les présidents des communautés urbaines et d'agglomérations de Nantes, Rennes, Saint-Nazaire, Angers et Brest, ont décidé de répondre ensemble à l’appel à « projet de coopération métropolitaine », lancé par la DATAR, en juin 2004, pour relever les défis de la compétitivité à l'échelle européenne.
Ces agglomérations réunies atteignent une masse critique, seule capable de «faire sens» en comparaison des euro-métropoles, au sein d'une Union européenne dont le centre de gravité se déplace vers l'Est. Elles bénéficient d'une bonne identification internationale, grâce à la bonne image de la Vallée de la Loire et de la Bretagne.
Des atouts importants
L’espace métropolitain Loire-Bretagne dispose d'atouts importants. Cet espace fédère cinq aires urbaines, réunit plus de deux millions d'habitants, dont les trois-quart vivent dans les agglomérations de Nantes, Rennes, Saint-Nazaire, Angers et Brest. L'espace métropolitain Loire-Bretagne est le leader mondial de la construction navale.
Au niveau national, il est le premier pôle en technologies de l'information et communication, le premier pôle agro-alimentaire, le premier pôle de recherche océanographique, la première base navale de défense, le deuxième pôle aéronautique, la deuxième place financière, second pôle touristique en terme de fréquentation, et depuis décembre 2003, il possède un Pôle scientifique et industriel autour du végétal, de l’environnement, des biotechnologies et de la santé, reconnu par l'Etat.
Les partenaires proposent de développer des projets communs, d'envergure européenne, dans six thématiques majeures :
Pôles d’excellence économique, innovation et développement
Enseignement supérieur, recherche et santé
Accessibilité ferroviaire, aérienne et routière du territoire maritime
Problématiques urbaines métropolitaines, cohésion sociale et services publics
Enjeux maritimes, notamment par le renforcement des coopérations dans le domaine naval
Rayonnement culturel, touristique et événementiel
Par ailleurs, les agglomérations partenaires insistent sur la nécessité d'un développement équilibré de tout l'Ouest. Pour cela elles relancent le Réseau des grandes villes de l'Ouest, qui leur associe Le Mans et qui pourrait s'étendre à Tours et aux autres agglomérations du grand Ouest intéressées par la démarche.
Les agglomérations des Pays de la Loire travailleront à la valorisation partimoniale de la vallée de la Loire et, en Bretagne, sera mis en oeuvre une réflexion visant au développement de l'axe Rennes-Saint-Malo et au renforcement des liens entre les villes de la Bretagne occidentale.
La cohésion sociale restera au coeur de cette démarche de même que le souci d'un accès à tous des services publics.
invité01 a écrit:
Même s'il y à du "vide" entre deux aires urbaines, celà ne veut pas dire que les villages et zones semi urbaines-semi rurales ne sont pas partie intégrante des mouvances métropolitaines.
Certes, je suis d'accord avec toi, mais les exemples que j'ai pris ne rentrent pas trop dans ce schema. A part peut etre la Tour du Pin (sur la ligne SNCF Lyon-Chambery-Grenoble), les autres villes sont isolees et n'ont que tres peu de relations avec les poles lyonnais et grenoblois: on est toujours dans du rural et pas encore dans du peri-urbain, mais cela est sans doute amene a changer...
c'est pas moi qui ait ecrit tout ca c'est juste un copier coller lol, je suis d'accord que loire bretagne ou rhone alpes que je ne connais pas sont un peu decousues et abstraites par rapport a la region lilloise ou a l'idf, mais ca me semble encore plus vrai pour loire bretagne car elle n'a pas de grande ville ville comme lyon en son coeur
Je ne comprend pas cette notion d'aire métropolitaine... c'est trop subjectif. des rattachements un peu hatifs, un manque de cohérence...
Grenoble n'existe plus et est phagocitée dans l'agglomération lyonnaise. cela me semble discourtois pour une ville comme Grenoble qui a son existence propre et n'a pas attendu Lyon pour vivre pleinement en toute autonomie.
Tant qu'on y est on rattache Montpellier et NICE à MArseille et on a l'aire métropolitaine de 5 Millins d'habitants...
ce n'est pas très sérieux tout cela, je n'en vois pas l'intérêt de la part de la DATAR si ce n'est faire croire à l'ensemble de la Province qu'après PAris il n'y a pas un désert français mais bien des aires attractives...
MILITANT POUR LE RENOUVEAU DE MARSEILLE !!!
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