Québec
© Garbougnat
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Bakou a écrit:
Honnêtement, je ne vois pas l'intérêt pour Marseille de devenir Métropole. On a fait une telle démonstration de notre capacité à développer les transports à Marseille qu'on veut récupérer la compétence transport du CG sur notre territoire. Fumisterie. Soyons à la hauteur, faisons la démonstration de notre capacité à assumer nos compétences propres et après on pourra peut-être prétendre assumer celle des autres. Un petit peu d'humilité serait la bienvenue.
^^ Je ne suis pas convaincu qu'un système où il faille attendre le baron du Conseil Général daigne nous faire l'aumône une fois avoir généreusement doter les cantons qui assurent son pouvoir soit un modèle d'organisation à préserver.
pastis a écrit:
Masse répondait que Marseille se montrait trop arrogante, d'où mon clin d'oeil.
Les voisins se contrefichent que MPM soient transformés en une métropole (Cf. les propos de Joissains), ce qu'ils veulent c'est préserver au maximum une autonomie politique. Les propos de Masse ne sont qu'une extrapolation qui ferait que la transformation de MPM en métropole coïnciderait avec un élargissement imposé du périmètre, il ne s'agit là que d'une réponse politicienne à une manœuvre (en partie) politicienne et par là-même la défense d'une démarche souhaitée par Guérini et les tenants du non affaiblissement du Conseil Général.
Dans un coup de sang tu disais que MPM n'avait qu'à ignorer ses voisins puisqu'ils ne désiraient pas la métropole
Je n'ai jamais de coup de sang, juste certains énervements très maîtrisés 
The trouble with the world is that the stupid are cocksure and the intelligent are full of doubt.
Bertrand Russell
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artemis a écrit:
^^ Je ne suis pas convaincu qu'un système où il faille attendre le baron du Conseil Général daigne nous faire l'aumône une fois avoir généreusement doter les cantons qui assurent son pouvoir soit un modèle d'organisation à préserver.
Certes c'est effectivement très problématique, je suis d'accord avec toi. Mais quand je vois la politique municipale en matière scolaire, je doute de la pertinence d'un transfert des collèges et des lycées, quand je vois le bilan transports, je doute également de la pertinence d'un transfert de la compétence transports... La Région et le CG sont plutôt bien gérés et assument bien leurs compétences. On ne peut pas en dire autant de la ville et de MPM.
Intercommunalité : Cuges-les-Pins entre deux eaux
Par Yann PEYROT le 18 juillet 2011
Conséquence de la réforme des collectivités territoriales de 2010, la petite commune de Cuges-les-Pins se retrouve au centre d’un mercato intercommunal, et même interdépartemental. Votée en 2010, la loi instaure une obligation de la continuité territoriale pour les regroupements de communes. Or, Cuges est séparée de son intercommunalité actuelle (à savoir la communauté d’agglomération du pays d’Aubagne et de l’Etoile) par Gémenos et Roquefort-la-Bédoule, toutes deux dans Marseille Provence Métropole (MPM).
Conclusion pour le préfet qui a concocté le projet de Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) chargé d’appliquer la réforme : elle doit rejoindre la communauté urbaine de Marseille. Sauf que la commune de Cuges-les-Pins ne voit pas ce transfert d’un bon œil. Et espère que Plan d’Aups-Sainte Baume, commune du Var et membre de la communauté de communes Sainte-Baume Mont Aurélien, sera recrutée par le pays d’Aubagne, lui permettant ainsi de se rattacher à son agglo actuelle via Auriol. Ca y est, vous êtes largués ? Tâchons de rendre cette question labyrinthique claire.
(...)
La preuve par neuf pour le Pôle métropolitain
Dernière mise à jour : ( 14-09-2011 )
Les présidents des neuf intercommunalités des Bouches-du-Rhône adoptent à l’unanimité une déclaration commune.
Les présidents des neuf intercommunalités du département* ont adopté lundi une déclaration commune en faveur d’un projet de Pôle métropolitain, lors d’une réunion à l’invitation d’Eugène Caselli, président de Marseille Provence Métropole.
(...)
A l’opposé d’une structure intercommunale lourde et centralisée, les neuf présidents ont le souci d’introduire dans leur démarche « le maximum de souplesse pour s’adapter aux différentes configurations territoriales et de projets ».
Bien que se pose la question des moyens humains, « le sentiment général est partagé que la structure permanente devra être ultra légère et orientée vers la coordination du travail commun des services des intercommunalités », est-il souligné.
(...)
MICHEL DEL PICCHIA
C'est toujours amusant de lire des élus plaider pour un territoire de projets alors que les mêmes sont aux manettes depuis des années sans avoir jamais rien proposé et qui n'ont d'ailleurs toujours pas présenté l'esquisse d'une mesure depuis que le Préfet a présenté son schéma intercommunal ...
http://boulesteix.blog.lemonde.fr/files … CA2011.pdf
Boulesteix est loin d'être un "élu professionnel" et il milite depuis toujours pour la métropole. Il a relancé et préside le conseil de développement de MPM, initié le rapprochement avec les conseils de développement de l'agglo d'Aubagne et de la CPA. Il n'est clairement pas à ranger dans le même sac que les autres.
Je visais certains président d'intercommunalités dont on peut lire les itw en cliquant sur le lien donné précédemment.
Le Préfet en a d'ailleurs conscience:
Intercommunalité : face au risque de blocage, le préfet des Bouches-du-Rhône retarde l’échéance
(...)
La pression sur le pôle métropolitain
Mais l’argument principal de cet abandon du projet de schéma tient à l’avenir de l’aire métropolitaine marseillaise. « Là c’est moi qui demande du temps, car je demande à voir », résume le préfet, pour qui les déclarations de bonnes intentions de ces derniers jours sur un pôle métropolitain (qui verrait travailler entre eux sur certains sujets des regroupements déjà existants tout en gardant leur frontières actuelles) demandent encore à être concrétisées.
Rappelant qu’il a « accepté une vision très conservatrice de l’aire métropolitaine en ne démolissant pas les intercommunalités, à condition qu’il y ait au minimum un pôle métropolitain à 5 ou 6″, Hugues Parant estime qu’« il n’y aurait rien de pire que d’arrêter le schéma, qui fixerait du coup le périmètre dans le statu quo. Comme il n’y aurait aucune obligation de pôle métropolitain, chacun repartirait chez soi ».
Au contraire, il fixe là un rendez-vous à la mi-2012, une manière « d’accélérer le mouvement. Je sais qu’un certain nombre d’élus ne veulent pas d’une extension du périmètre. Ils savent parfaitement que maintenant il y a urgence pour qu’ils tiennent le pari d’un pôle métropolitain. Sinon certaines idées vont se réveiller ». Autrement dit la création d’une métropole qui fusionnerait de force tout ce petit monde.
Mais préférant ne pas insulter l’avenir, il préfère insister sur « les nombreuses choses qui se passent actuellement, les débats, les encarts publicitaires. La réunion des universités, personne ne la pensait faisable il y a quelques années, aujourd’hui le conseil d’administration existe, le président est élu. Marseille Provence 2013 et le Forum mondial de l’eau provoquent aussi un réveil sur la nécessité de mettre en place des pass transports, des pass culture ». Reste à voir en juin 2013, date butoir ultime de la démarche, si le « pari » du préfet n’aura pas au final fait perdre un temps déjà précieux au département…
http://www.marsactu.fr/2011/12/05/inter … lecheance/
Le journaliste de Marsactu fait une erreur interprétation, à savoir que le Préfet ne peut imposer une métropole mais forcer la fusion des intercommunalités sous certaines conditions (ne pas avoir une opposition des 2/3 des membres de la CDCI me semble-t-il, ce qui ne serait pas gagné par avance).
Débat métropolitain : chiche pour des projets immédiats !
(...)
La CCIMP redoute que le calendrier électoral ne serve de prétexte à repousser la concrétisation des projets qui concernent plusieurs dizaines de milliers d'entreprises et de salariés.
Alors, puisque les neuf présidents des EPCI des Bouches-du-Rhône proposent un catalogue de projets, et que seuls les projets à gouvernance partagée (Marseille Provence 2013 et la fusion des Universités) réussissent réellement, la CCIMP leur propose de relever le challenge de travailler ensemble et immédiatement :
> sur les transports dans un dispositif métropolitain,
> sur le développement économique au niveau de la métropole,
> sur la conquête à l'international dans une dimension métropolitaine,
La CCIMP leur propose d'attaquer ces sujets sans délai, avec une priorité : donner aux salariés et aux entreprises les moyens de leur développement.
A noter que le rattachement de Cuges à MPM provoquerait une nouvelle élection de l’exécutif communautaire.
Le triomphe de l’intérêt général
Dernière mise à jour : ( 31-01-2012 )
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En effet, les présidents des deux institutions ont signé, ce 30 janvier, une vingtaine de conventions de partenariat pour un montant global de 92,4 millions d’euros. Déclinaisons du plan quinquennal d’investissement de 500 millions d’euros (dont 250 sont dévolus aux projets de MPM) voté par le conseil général en 2008, ces conventions concrétisent l’engagement du Département dans les projets de transports, de voirie et de cadre de vie du territoire de Marseille Provence Métropole
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Et le président Guérini voit loin à la fois pour le territoire : « Pourquoi pas un métro jusqu’à Septèmes ? » et pour lui-même : « Quand je passerai la main dans 20 ou 30 ans, je verrai bien une femme à ma place. »
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BENOÎT GILLES
Eh ouais pourquoi pas un métro jusqu'à Septèmes ? Mais y'en a qu'un à Marseille qui a les capacités d'endettement suffisantes pour le financer. Faudrait peut-être que son lobe droit en parle à son lobe gauche. Ou qu'il arrête de prendre tout le monde pour des imbéciles.
Métropole : "Mon entreprise, ma ville" hausse le ton
Publié le mardi 13 mars 2012 à 09H36
Le collectif départemental "Mon Entreprise, ma Ville", qui réunit notamment des syndicats et des associations patronales, entamera ce matin à Aubagne ses actions pour la création d'’une métropole réunissant les pays d’Aubagne, Aix-en-Provence, Marseille, Salon et Martigues afin de parvenir à une organisation du territoire plus cohérente notamment en matière de transports.
Le collectif, qui juge que la situation devient "consternante" pour les salariés et les entreprises, compte distribuer des tracts sur des points saturés afin de sensibiliser les citoyens à sa démarche.
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Aix : les patrons mettent la métropole dans la campagne
Publié le mercredi 28 mars 2012 à 13H40
Cette superstructure serait selon eux la seule façon de résoudre rapidement les carences en terme d'infrastructures de transports.
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"On a 45 ans de retard en terme d'infrastructures de transports. On fait ce genre d'action pour montrer à ceux qui ont le pouvoir ce qu'est la réalité". La réalité, ce sont des heures passées dans la voiture, faute d'alternative en transports en commun, un coût qui pèse fortement sur le portefeuille des ménages, et en terme de "santé publique" et donc sur la vie des entreprises, qui peinent désormais à recruter.
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"Aujourd'hui, les gens habitent dans une intercommunalité, travaillent dans une autre et vont faire leurs courses encore ailleurs et aucun réseau de transports n'est lié, déplore Jean-Luc Chauvin. Les élus ne veulent pas sortir de leurs frontières napoléonniennes, cela n'a aucun sens. Quant au pôle métropolitain que prône Maryse Joissains, ce n'est pas suffisant.
(...)
Alexandra DUCAMP
Au-delà de la justice de la mesure, elle aurait également pour mérite d'atténuer un des deux grands freins au regroupement métropolitain : les égoïsmes fiscaux.
Le nouveau Président souhaite engager une grande réforme fiscale et insister sur la péréquation « qui devra, bien entendu, tenir compte des charges réellement supportées par les collectivités et notamment des charges de centralité qui pèsent sur les villes ».
Enfin la métropole et un plan Marshall pour Marseille ?
L'État au chevet de Marseille
Publié le jeudi 06 septembre 2012 à 08H53
Sécurité, éducation, emploi, transports, métropole... Le Premier ministre convoque ce soir quinze ministres à Matignon pour une réunion de crise consacrée à Marseille. Face aux urgences, quelques pistes s'esquissent déjà
(...)
Mais à difficultés généralisées, réponses "globales". Profitant de l'acte 3 de la décentralisation qui accouchera d'une loi en mars 2013, la métropole pourrait s'imposer, même aux élus les plus grincheux, sur un territoire couvrant une grande partie des Bouches-du-Rhône, hors l'agglomération arlésienne.
L'idée serait de définir un contrat de plan dès 2014 sur six ans avec les collectivités locales et de lancer une dizaine de chantiers en matière de transports. Objectif : équilibrer les recettes fiscales entre Marseille et sa périphérie. D'autres projets seront discutés ce soir, comme tester la maternelle dès deux ans pour les petits Marseillais ou achever dans les deux ans les rocades L2 Est et Nord. Du concret, donc. Qui, une fois validé, demandera un peu de temps. Que le gouvernement n'a pas vraiment.
François TONNEAU
Les pistes du comité interministériel
6 septembre 2012 à 12h45
(...)
La création d'une grande métropole
Mais le plus important, souligne le maire des 1er et 7e arrondissements, "c'est le développement économique de la ville, parce que tout s'appuie sur ce délitement, et la possibilité de changer administrativement notre fonctionnement avec la création d'une grande métropole". Celle-ci est "seule à même de porter des projets au long cour et développer l'économie, seule à même de combattre un chômage structurel (14 % sur la ville), seule à même de résoudre le problème de la juste répartition des ressources fiscales sur ce territoire.
Améliorer les transports
Le développement de l'emploi passe enfin par celui des transports, "retard majeur" de Marseille, a poursuivi M. Mennucci. "Un des problèmes de cette ville, c'est qu'il n'y a pas un bassin d'emploi, il y en a cinq et ils ne sont pas reliés par des transports efficaces. Si vous travaillez à 40 km de chez vous, vous êtes obligés de prendre la voiture. Un Marseillais qui va travailler à Fos-sur-Mer et y gagner 1.600 euros, il ne faut pas qu'il mette 600 euros d'essence dans son véhicule par mois", a-t-il estimé.
Sans oublier d'achever la L2, l'autoroute qui doit contourner et désengorger Marseille: "Ca fait 25 ans qu'elle est en travaux, elle est quasiment finie, il ne manque que le goudron. Nous voudrions savoir à quelle date il va être mis".
Le Télégramme
La ville a décidemment bien besoin de moyens...
Marseille: le plafond s'effondre dans le bureau du préfet de police
Beau discours de Ayrault. Il souhaite effectivement une métropole allant d'Istres à La Ciotat pour régler les problèmes de fond de l'agglomération (sécurité, transport, emploi, éducation ect...) et booster le développement européen de la 2ème ville de France dans un logique intérêt national.
Il annonce une concertation rapide avec les élus locaux mais prévient que l'Etat prendra ses responsabilités. La maire d'Aix, Joissain, doit s'arracher les cheveux.
En attendant les détails en début de semaines prochaines (Ayrault va y débuter sa concertation sur le terrain).
Espérons que tout cela soit suivi d'effet.
Si ça débouche sur quelque chose, ça sera le champagne qu'on pourra déboucher aussi... ;-)
Mais bon, on en vient à se réjouir d'une évidence qui fait largement consensus, si on exclue les intérêts particuliers de quelques oligarques, c'est dire si on part de loin... Je croise les doigts et faites en autant. :-D
les promesses n'engagent que ceux qui les croient!!!!!
wait and see
Pace e Salute
On verra bien en effet, mais ce sont de belles nouvelles qui s'annoncent. C'est juste triste qu'il ait fallu attendre une situation telle que celle-là pour voir les hommes politiques à la tête du pays s'intéresser un peu au sort de la soi-disant deuxième ville de France. 
On peut penser qu'il y aura un déblocage de moyens à court terme. Outre ceux liés à la sécurité (effectifs supplémentaires, extension de la vidéo surveillance), on peut penser que l'Etat fasse par exemple en sorte que la L2 Est soit enfin achevée d'ici quelques mois et que le tronçon Nord soit mis en chantier dans la foulée. Idem pour que les projets de transports collectifs en cours ne prennent plus de retard (la troisième voie SNCF Marseille-Aubagne, la gare d'Arenc, le pôle d'échange métro de Gèze).
J'ai d'ailleurs ouvert un thread plus ciblé: Métropole Marseillaise: Quelles sont les priorités ?
on prends les paris!!!
non mais franchement on est 850 000 habitants à se lever le matin pour aller bosser et à payer des impots et parce que 20 cons se font trucider à la kalachnikov, on va nous faire ce qui n'a pas été fait durant 30 ans. on est pas le 25 décembre: j'appelle ca de l'effet d'annonce, point barre; désolé!
Pace e Salute
850000 à aller bosser tous les matins??? Tout va bien alors, il n y a plus de chômage à Marseille 
Pour être plus sérieux, si l'état ne tient que la moitié ou le quart de ses promesses ce sera déjà une grande avancé pour notre ville. Même si on connait pas encore la teneur de ces quii se prépare.
Fabemariclem, la forte montée de l'insécurité met en exergue tous les problèmes de la métropole. La droite proposait d'enfermer plus de monde dans les prisons (sans pour autant hâter la rénovation des Baumettes...) et de placer de temps en temps un car de CRS Porte d'Aix. Jamais elle n'a mis en avant les causes économiques et sociales.
A tord ou à raison, dans sa tradition, la gauche voit en la délinquance une cause sociale donc économique. Elle propose alors un plan global de développement de la métropole. N'oublions pas qu'Euromed a été pensé par la gauche (Vigouroux, Jospin) pour enrayer la paupérisation du centre ville.
Marseille apparaît depuis quelques années comme l'épouventail des divers gouvernements, la ville où se cristalisent les problèmes que la France commence à connaître dans son ensemble. On l'a vu pour la désindustrialisation et le chômage endémique, pour l'insécurité, le communautarisme, pour les puissants blocages sociaux, pour la montée du FN. Ca finit par interpeller, par devenir un enjeu qui intéresse jusqu'à Paris. L'idée d'en faire un laboratoire fait son chemin chez les politiques.
Les effets d'annonce ne suffisent plus à calmer les médias, les élus locaux. C'est la première fois qu'on voit un élu marseillais de la majorité gouvernementale s'en prendre à l'Etat.
On peut en effet discuter des moyens que débloquera ou pas le gouvernement (risque de saupoudrage). On a quand meme vu qu'en matière de culture, l'objectif de la CEC a forcé le gouvernement Fillon a allouer des crédits attendus depuis 10 ans pour le MUCEM.
Au-delà des subventions, si certaines mesures tel que la création de la métropole sont prises, l'avancée pour Marseille serait gigantesque. En terme de budget, ça ne coûte pas grand chose à Ayrault. Au contraire même, grâce à la mise en commun des ressources locales. Et politiquement, il y a une fenêtre qui n'existait pas il y a quelques années: le réfractaire CG est en position de faiblesse avec un Guérini sur le déclin, idem pour Gaudin tandis que 3 communautés sur 4 sont à gauche où pèsent des proches du gouvernement.
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