Toulouse - quartiers et découpage territorial

A mon avis blocage législatif. Tout le monde, au niveau de l'état comme au niveau local, est beaucoup trop occupé à juste titre avec la réforme des collectivités territoriales qui, ne serait-ce qu'ave cl'apparition du "concept" encore floue de Métropole, rend à tout le moins caduque la pertinence de la question d'arrondissements. Dans la pratique ils sont mis en place du point de vue technique, administratif et politique avec les secteurs, mais n'ont pas d'existence juridique de type loi PLM.

Villa rue Gélibert, récemment achetée par la mairie et qui deviendra après rénovation la maison de la citoyenneté du secteur 3.
Elle comprendra une mairie annexe gérant tout le secteur qui assurera les services municipaux étendus.
Elle sera le lieu de rencontres des élus et l'équipe municipale du secteur avec les associations, les habitants et sera aussi le lieu d'accueil des résidents étrangers, des nouveaux toulousains pour trouver les informations du secteur et sur Toulouse.
Bref, une sorte de mairie d'arrdt.

Juste une question pourquoi une sorte de mairie d'arrondissement, qu'est qui la différencie des autres mairies annexes ?

Apparemment ce sera la mairie annexe qui accueillera les réunions avec les élus et équipes de secteur, et qui gèrera tout le secteur avec des services étendus (peut être pas que de l'état civil comme ne font que les mairies annexes de quartiers).

urbatoulousain31 a écrit:

Apparemment ce sera la mairie annexe qui accueillera les réunions avec les élus et équipes de secteur, et qui gèrera tout le secteur avec des services étendus (peut être pas que de l'état civil comme ne font que les mairies annexes de quartiers).

Ce secteur 3 est immense des Sept deniers à croix daurade, j'ai du mal à) y reconnaitre une identité d’arrondissement.

En définitive pour quadriller une commune de Toulouse aussi vaste que Paris, il faudrait entre 12 et 15 arrondissements ...
J'étais longtemps contre à cause du clivage politique entre quartier que cela engendre, mais sur le terrain vu l'étendu communale cela parait maintenant indispensable. L'on perçoit que cette commune ne peut être administrée d’une manière aussi centralisée, quand l'on arpente la ville, l'on constate des zones, ilots, rues apparemment oubliées.
Les différences d’intérêt porté saute aux yeux, et pas forcement là où les débats politiques portent les quartiers avec logements sociaux mais les autres ceux de la banalité …
Une gestion fine en 12/15 territoires avec mairies au pouvoir institutionnalisé permettrait de remédier à cet état de fait.
De plus cette gestion fine serait un excellent outil pour une densification diffuse, outil incontournable en vu de l’accueil de 100 000 nouveaux habitants intra muros …
Il  faudrait une nouvelle loi PLM avec un volet statut spécifique pour Marseille / Lyon / Toulouse …

Je rejoins entièrement tes propos Eupalinos sur ce sujet.
Toulouse est trop vaste pour une gestion que depuis le Capitole.

Le découpage de l'ancienne municipalité me paraissait pertinent quant aux quartiers.
Aujourd'hui le découpage en 6 secteurs obéit beaucoup au découpage existant pour les administrations, codes postaux (à peu près), et obéit maintenant au découpage de la Communauté Urbaine en 8 secteurs (pôles).

Je plussoie.

Les 6 secteurs municipaux de Toulouse correspondent peu ou prou aux 6 arrondissements postaux (sauf pour les 31100 et 31300 quelque peu différents des secteurs 2 et 6)





Les 6 secteurs municipaux de Toulouse sont intégrés aux 8 secteurs de la Communauté Urbaine.
Tout dépendra d'ici quelques mois si une nouvelle loi naît concernant les métropoles. peut être ces 8 secteurs deviendront 8 arrondissements de métropole.

Toulouse, plus grand bureau de vote de France

Plus grand bureau centralisateur de France, la ville de Toulouse emploi près de 900 personnes chaque dimanche d'élection pour organiser et veiller au bon déroulement du scrutin.../...

On ne saurait clore la période électorale qui s'achèvera dimanche sans souligner un autre record : avec ses 250 bureaux de vote centralisés les soirs d'élection sous les fresques de la salle des Illustres, Toulouse possède le plus grand bureau centralisateur de France. Juste devant Nice qui compte 243 bureaux mais loin devant Lyon, Marseille ou Paris où les résultats sont centralisés par arrondissement.

Mais le jour du scrutin, le personnel municipal a besoin d'un sérieux coup de pouce extérieur pour faire face à l'ampleur des tâches réparties dans les 250 bureaux. En tout, 750 présidents, présidents suppléants et assesseurs de bureau siègent chaque dimanche d'élection à côté des assesseurs et des délégués bénévoles désignés par chacun des candidats qui le souhaitent. Ce staff est complété par 135 coordonnateurs chargés de renseigner et d'orienter les électeurs à l'entrée des bureaux. Soit en tout 870 personnes dont un tiers d'employés municipaux payés en heures supplémentaires, et deux tiers rétribués à la vacation 140 € la journée.

Ce constat nous montre là aussi, les limites concernant le non découpage de Toulouse (comme Nice d'ailleurs) en arrondissements.

On en revient toujours au même constat, Toulouse et Nice avec plus de 300 000 habitants ont un "statut" différent de villes dont la population est de moins de 300 000 habitants, ne serait-ce que dans le nombre d'élus de leur Conseil Municipal.

Il faudrait donc que les députés toulousains proposent à l'Assemblée Nationale un amendement à la loi de 1982 pour intégrer Toulouse à la PLM.

Le SECTEUR 1 comprend 3 quartiers :

Quartier Capitole                                       2,13 km² pour 30 876 habitants en 2008  (28 379 en 1999)
Quartier Amidonniers/Cafarelli                    1,65 km² pour 15 855 habitants en 2008  (13 908 en 1999)
Quartier Chalets/St Aubin/St Etienne           1,40 km² pour 23 384 habitants en 2008  (22 420 en 1999)

SECTEUR 1                                                5,18km² pour 70 115 habitants en 2008  (64 707 en 1999)

LE SECTEUR 2 comprend 4 quartiers :

Quartier St Cyprien                                       1,84 km² pour 17 799 habitants en 2008  (16 481 en 1999)
Quartier Croix de Pierre/Route d'Espagne        7,33 km² pour  9 989 habitants en 2008  (  8 832 en 1999)
Quartier Fontaine-Lestang/Bagatelle/Papus      3,06 km² pour 25 309 habitants en 2008  (26 146 en 1999)
Quartier Fontaine Bayonne/Cartoucherie         3,10 km² pour 12 653 habitants en 2008  (10 245 en 1999)

SECTEUR 2                                                  15,33 km² pour 65 750 habitants en 2008  (61 704 en 1999)

Le SECTEUR 3 comprend 4 quartiers :

Quartier Minimes/Barrière de Paris                   5,97 km² pour 32 323 habitants en 2008  (27 139 en 1999)
Quartier Sept Deniers/Ginestous                      8,89 km² pour   7 196 habitants en 2008  (  6 193 en 1999)
Quartier Lalande/Grand Selve                          3,51 km² pour   7 625 habitants en 2008  (  3 734 en 1999)
Quartier 3cocus/Borderouge/Cx Daurade/Palef. 7,53 km² pour 23 482 habitants en 2008  (15 582 en 1999)

SECTEUR 3                                                    25,90 km² pour 70 626 habitants en 2008  (52 648 en 1999)

Le SECTEUR 4 comprend 3 quartiers :

Quartier Bonnefoy/Roseraie/Gramont               5,61 km² pour 23 835 habitants en 2008  (22 151 en 1999)
Quartier Jolimont/Soupetard/Bonhoure             4,27 km² pour 25 730 habitants en 2008  (24 160 en 1999)
Quartier Côte Pavée/Ch. Hers/Limayrac           4,55 km² pour 25 533 habitants en 2008  (22 900 en 1999)

SECTEUR 4                                                   14 43 km² pour 75 098 habitants en 2008  (69 211 en 1999)

Le SECTEUR 5 comprend 3 quartiers :

Quartier Pont demoiselles/Montaudran/Terrasse  9,80 km² pour 24 883 habitants en 2008  (23 125 en 1999)
Quartier Rangueil/Pech David/Pouvourville       12,74 km² pour 32 911 habitants en 2008  (29 099 en 1999)
Quartier St Michel/Busca/Empalot/St Agne         4,42 km² pour 35 797 habitants en 2008  (33 707 en 1999)

SECTEUR 5                                                    26,96 km² pour 93 591 habitants en 2008  (85 931 en 1999)

Le SECTEUR 6 comprend 5 quartiers :

Quartier Arènes romaines/St Martin          8,84 km² pour 10 974 habitants en 2008  (  7 999 en 1999)
Quartier Lardenne/Pradette/Basso Cambo 9,59 km² pour 17 439 habitants en 2008  (15 419 en 1999)
Quartier Mirail/Reynerie/Bellefontaine       2,84 km² pour 21 611 habitants en 2008  (21 740 en 1999)
Quartier Saint-Simon                               5,27 km² pour  6 886 habitants en 2008  (  4 675 en 1999)
Quartier Lafourguette                               3,73 km² pour  6 565 habitants en 2008  (  5 074 en 1999)

SECTEUR 6                                            29,84 km² pour 63 475 habitants en 2008  (54 907 en 1999)

Merci invité01 pour toutes ces précieuses infos, je cherchais une description aussi détaillée de la population depuis longtemps.
Va t-elle être mise à jour chaque année?

Je ne sais pas si ce sera mis à jour chaque année mais ces infos et tableaux sont issus de http://www.toulouse-metropole.fr/collec … n-chiffres

En fait les secteurs de Toulouse n'ont rien à envier aux arrondissements marseillais ou lyonnais, en terme de population et superficies, si ce n'est la loi PLM.

Merci pour ces informations.
On s'aperçoit que les secteurs de Toulouse qui pourraient s'apparenter à des arrondissements ont la dimension de villes moyennes.

Les revenus des ménages les plus élevés par secteur se concentrent dans le secteur 1.
Cependant, je note que les revenus par ménage les plus élevés de Toulouse sont situés à St Simon (quartier 6.4) dans le secteur 6, jouxtant le Mirail (quartier 6.3) aux revenus par ménage les moins élevés.

Au niveau des densités de population c'est bien le quartier 1.3 (Chalets, St Aubin  St Etienne) qui a la densité de population la plus élevée avec 16 700 habitants /km² (densité brute), montant à 18 600 (densité nette).

Des arrondissements comme à Paris, Marseille et Lyon ?

C’est un vieux serpent de mer qui a refait surface hier lors de la rentrée politique de Christine de Veyrac, candidate UDI aux élections municipales de Toulouse. La députée européenne, qui avait axé son intervention sur le thème de la démocratie participative, propose de réorganiser Toulouse en arrondissements sur le modèle de Paris, Lyon /...

Quand on reprend les 8 pôles de Toulouse Métropole, on s'aperçoit qu'ils sont calqués sur les secteurs toulousains.
7 pôles concernent Toulouse.
Le secteur 6 de Toulouse est divisé entre le pôle 6 et le pôle 7 de Toulouse-Métropole.

7 arrondissements pourraient travailler avec les communes voisines de Toulouse Métropole dans chaque pôle de proximité.

Les maisons de la citoyenneté regroupent les actions démocratiques par secteur avec mairie annexe.
Un peu comme une mairie d'arrondissement sans son élection.

MAISON CITOYENNETE TOULOUSE SECTEUR 3

RDC :
-Un pré-accueil à l’entrée
-Une salle pour la bibliothèque à gauche
-le secteur Nord à gauche et la mairie annexe à droite
-Le club des aines au fond à droite

R+1 :
-2 à 3 salles associatives au fond
-Une grande salle de réunion de 180 m2

MAISON CITOYENNETE TOULOUSE SECTEUR 2


«L'espace a été totalement refait. La mairie annexe restera au même endroit. Il y a maintenant une borne d'accueil, des espaces pour les personnes handicapées, une salle d'attente, un hall d'accueil. À l'étage, l'équipe technique dédiée au quartier aura ses bureaux. Il y a aussi trois salles à l'étage : l'une avec de la documentation, des ordinateurs, une petite salle de réunion (25 personnes), une plus grande (80 personnes)», explique l'élu.

La «très grande» salle du secteur est en cours d'aménagement et ouvrira ses portes en juin, dans la chapelle San Subra.

La maison de la citoyenneté est un lieu ouvert à tous les Toulousains (habitants, professionnels, associations…). Elle remplira plusieurs fonctions : accueil et orientation, mairie annexe et formalités administratives.

MAISON CITOYENNETE TOULOUSE SECTEUR 5

Chacune de ces maisons offrira les services d’une mairie annexe (démarches et formalités administratives), un accès au droit (permanences d’avocats, du délégué du défenseur des droits, du conciliateur de la justice), une permanence des élus, un espace d’exposition et un lieu de ressources avec des salles de réunions, un fond documentaire. Les maisons de la citoyenneté s’inscrivent dans le cadre des dispositifs de la démocratie locale. D’ici 2015, chacun des six secteurs de la ville aura sa maison.