Publicité
Le pont St Pierre au premier plan, le pont neuf au second.
La fameuse passe à poissons... bon ben j'ai pas eu de chance !
Le musée d'histoire de la médecine
Ce musée est situé dans l'aile ouest de l'Hôtel Dieu St Jacques. C'est un petit musée sympa (et gratuit, mais pas ouvert tous les jours) qui fait parfois froid dans le dos !
Pharmacie du 18ème siècle :
Le pauvre sieur jean Lajoux, au 19ème siècle, a posé pour le pinceau du peintre Joseph Roques. Il était affligé d'une hernie inguinale pesant 34 kilos...
C'est une sorte de mouche qui a provoqué ça :
Publicité
La mallette de base du toubib d'antan. J'imagine un docteur actuel sortir la scie...
Cancer de la face...
Celle-là m'a bien fait rire :
Matériel d'ophtalmologie :
Opération de la cataracte... il paraît que les Romains la pratiquaient déjà. Les chances de succès étaient moindres qu'aujourd'hui...
L'équipement du dentiste :
La roulette n'a pas changé finalement :
La pédale remplaçait l'électricité :
Les premiers appareils de radiologie étaient si nocifs pour les opérateurs qu'ils ont dû se protéger avec des tabliers en plomb (vêtement vert à droite) :
Copie du tableau "Leçon d'anatomie du docteur Tulp" (La Haye, Pays-Bas), de Rembrandt :
Appareil pour s'auto-administrer un lavement. Il suffit de s'assoir sur la "pointe" à gauche et de faire jouer le piston rempli d'eau.
On ne voit pas très bien, mais le petit dessin en noir et blanc qui faisait la publicité de l'appareil montre une dame assise sur l'engin en train d'empêcher un apothicaire d'entrer chez elle, car elle n'a plus besoin de lui pour ce soin
Autre version :
Le Muséum d'histoire naturelle
Le musée le plus fréquenté de la ville. Il a rouvert voici peu de temps après avoir été fermé plusieurs années car un plafond s'était écroulé sous le poids de 13 tonnes de fiente de pigeon !
Dans le hall d'accueil, un éléphant naturalisé et une reconstitution d'un squelette de quetzalcoatlus de 12 mètres d'envergure :
Le musée a paraît-il 2,5 millions de pièces, je vous les mets pas toutes hein ?
La Garonne et la brique
Et maintenant quelques photos prises depuis le pont St Michel et la prairie des filtres.
Un voisin sans gêne...
Pardonnez-moi de mettre ce qui pourrait sembler des photos identiques, mais l'éclairage changeait à mesure que passait la journée, je n'ai pas résisté au plaisir de faire plusieurs passages.
Toulouse sous la neige
Arpentons les rues.
Lors de ces prochaines semaines j'ai décidé de vous promener dans les rues du centre-ville d'une manière un peu plus méthodique qu'auparavant, puisque je les ai arpentées en photographiant ce qui me plaisait ou me semblait digne d'intérêt. Sauf exception, je laisse de côté les monuments que j'ai déjà abordés ainsi que la rue Alsace-Lorraine.
C'est donc plus à une visite des façades, des cours intérieures (quand j'ai pu y rentrer) et des petits détails que je vous convie, grandement aidé en cela par l'excellent guide de Gérard Villet "Promenade guidée dans les rues de Toulouse - Découvrir mille et un lieux du centre historique". Voilà un guide que je recommande à tous ceux qui voudraient faire comme moi, car comme vous le verrez Toulouse a des façades très disparates, malgré sa brique, et il n'est pas toujours facile de repérer le petit détail intéressant dans ce patchwork de formes et de couleurs ; sans parler des hôtels particuliers dont - pour beaucoup - la façade extérieure ne laisse rien deviner de ce qui se cache à l'intérieur.
Le centre historique est essentiellement situé au sud de la place du Capitole. C'est là que se concentrent les hôtels particuliers et les rues piétonnes, et c'est donc par là que je vais commencer avec la rue Saint-Rome.
La rue Saint-Rome tire son nom de la chapelle Saint-Romain (qui n'existe plus) anciennement siège de l'ordre des Dominicains avant la construction des Jacobins.
Elle est sur le tracé de l'ancien axe cardo romain et jusqu'au percement des artères haussmanniennes de la fin du 19ème siècle elle était l'une des plus larges de la ville !
Au n°39, la maison de l'ancien médecin de Catherine de Médicis abrite une cour sur terrasse (dédiée à un restaurant) qui a conservé de belles fenêtres sculptées.
Au n°33, cette maison en corondage est ornée d'une sculpture représentant le travail d'un commerçant :
Au n°21, L'hôtel du capitoul Pierre de Comynihan date du 17ème siècle. La façade est du 18ème siècle ornée de mascarons :
Au 18, ancien hôtel du capitoul Jean Bolé :
Au n°11, cette statue de Jeanne d'Arc veille sur la rue depuis 1920 :
Au n°9, façade ornée de panneaux fleuris :
Façade du 12 :
Façade du 10 :
Au 7, la poutre semble vraiment ployer sous le poids de la maison :
Au n°3 se trouve l'hôtel du capitoul Pierre Comère, de style Louis XIII avec de belles fenêtres à meneaux :
Au 2, maison en corondage avec la tour du capitoul Pierre de Serta (16ème s) :
La rue Saint-Rome se prolonge avec la rue des Changes, qui doit son nom aux banquiers et changeurs qui s'y étaient installés.
Au n°39, la façade Louis XVI est ornée d'une fausse ruche !
Au n°20, l'hôtel Delpech :
Au 16, l'hôtel d'Astorg cache une jolie cour avec de surprenants escaliers et balustres renaissance en bois.
Le plus fort est que la poutre verticale qui tient cet escalier, faite d'une seule pièce, ne repose pas sur le sol !
Au 19, la cour minuscule de l'hôtel de Brucelles montre une belle tour ornée de personnages tenant des cornes d'abondance :
Au 11, vieille façade en corondage :
Très intéressant Pistolero de montrer les façades et les ornements de façades car on a toujours tendance à regarder devant soi et non en l'air.
Les moulures de façades ont souvent pu être réalisées à Toulouse suite à Virebent et ses nouvelles techniques de l'époque pur le moulage en terre cuite (info journal de la région Midi-Pyrénées qui fait un reportage sur la brique toulousaine).
Publicité