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Au n°17 se trouve la Maison du Sénéchal depuis 1551 :
Sur le linteau de la porte, les armes de Toulouse :
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La rue du Périgord abritait autrefois le couvent des Carmélites, dont il ne reste plus que la chapelle.
Le couvent détruit, la ville construisit entre 1932 et 1935 une vaste bibliothèque capable d'accueillir les riches collections de livres saisies aux divers ordres religieux à la Révolution (parmi lesquels 1200 manuscrits peints entre le 13ème et le 15ème s et plus de 800 incunables). Cette bibliothèque de style art déco fut l'un des grands équipements publics dont se dota la ville à cette époque. Elle est due à l'architecte de la ville Jean Montariol.
Sur ses murs courent sur plus de 60 mètres des frises de Sylvestre Clerc retraçant divers thèmes de l'histoire, des religions, des légendes, des arts et des lettres...
Sur la porte centrale, dix médaillons de bronze rendent hommage à l'imprimerie inventée par Gutenberg vers 1436 et qui fit son apparition à Toulouse en 1476.
A l'intérieur, le décor s'orne notamment de peintures murales de Marc Saint-Saëns et d'un vitrail du maître verrier Rapp symbolisant la joie dans la lecture.
La coupole culmine à 15mètres de haut :
Au n°18 de la rue, en face de la bibliothèque, deux bustes dans des niches :
Et la chapelle des Carmélites dont on a déjà vu le décor peint :
La rue du Taur est certainement l'une des plus fameuses rues de Toulouse, elle relie la place du Capitole à la basilique St-Sernin et doit son nom au taureau - taur en occitan - qui traîna St Saturnin en l'an 250. La corde qui traînait le martyr est supposée avoir rompu dans cette rue (qui n'existait pas à l'époque, puisque l'endroit était en-dehors de la ville).
Au 58, l'ancien collège du Périgord :
Dans la cour :
Au n°69, l'ancien collège de l'Esquile abrite désormais la cinémathèque de Toulouse.
Le portail Renaissance est l’œuvre de Nicolas Bachelier, il est dit "vermiculé" parce qu'il était de bon ton de vieillir artificiellement l'objet sculpté en simulant des trous et galeries de vers, signes ostentatoires du passage du temps destinés à marquer la persistance du bâtiment construit. Évidemment maintenant que ce portail a presque 500 ans, il est devenu véritablement vieux ;)
Dans les locaux de la cinémathèque elle-même, on trouve une amusante fresque des années 1920 proclamant : «Groupons nous et demain l'Internationale sera le genre humain».
Au 49, une cour a été décorée de motifs floraux et animaliers :
Au 38, l'hôtel Mazzoli (19ème s), ancien collège de Maguelonne :
Notre-Dame-du-Taur et son clocher-mur :
Au n°8, l'hôtel de Bernard Aymès (16ème s) :
Quand on regarde l'architecture de la rue de Rémusat (assez haussmannienne) quasi parallèle à la rue Alsace-Lorraine et l'architecture de la rue du Taur (qui fait le lien entre la Basilique St Sernin et la place du Capitole), on a l'impression de 2 villes différentes avec ambiances différentes.
La rue des Lois abritait autrefois des écoles de droit.
Au n°34, deux beaux portails ouvrent sur l'ancien collège de l'Esquile :
Au 17, un curieux "pilier" en pierre sculptée est décoré de scènes de la vie quotidienne :
Au n°15 se cache au fond d'une cour la salle capitulaire de l'ancien couvent des Cordeliers (moines Franciscains). Désormais elle accueille des expositions voire des concerts :
Dans la rue Deville voisine, un bel hôtel particulier :
La rue Gramat n'a pas grand-chose à montrer d'un point de vue architectural, mais elle compte quelques tags artistiques :
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