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Bonjour
Question générale : on en est où - difficile dans ce projet de faire la part des choses et de faire le tri dans la communication volontariste des gouvernements et de la Commission européenne. L'opposition locale italienne est-elle satisfaite du nouveau tracé rive droite ? Ca y est on sur que ce projet verra le jour ?
Et une question plus précise : existe-t-il des infos sur les arrets intermédiaires qui sont prévus ? (St Jean de Maurienne ? Modane ? Suse ?)
Si qlq'un a des infos, merci
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TGV Lyon-Turin : violents heurts entre police et manifestants en Italie
27.06.2011
"Pas moins de quatre manifestants s'opposant au percement d'un tunnel dans le cadre de ce chantier et vingt-cinq policiers ont été blessés lundi matin lors d'échauffourées dans le Val de Suse au nord de l'Italie. Selon la préfecture de police de Turin, 25 policiers ont été blessés pour la plupart légèrement. Cinq ont dû être hospitalisés. Quatre manifestants, également blessés, ont été soignés sur place."
...
"Ce chantier, qui prévoit le creusement d'une descenderie à Chiomonte, dans la zone de la Maddalena, doit démarrer avant la fin du mois de juin, faute de quoi une partie des subventions européennes à la ligne Lyon-Turin, ne sera pas versée."
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a priori, une gare à Suse.
http://www.enviscope.com/index.php?opti … ;Itemid=77
www.enviescope.com a écrit:
Liaison Lyon-Turin: déblocages en Italie
16 Août 2011
Les obstacles qui se dressaient sur la voie du projet de liaison ferroviaire Lyon Turin ont été levés pendant l’été. Les deux gouvernements français et italien devraient signer en septembre un avenant au traité.
...
Le premier déblocage est celui du chantier préparatoire aux travaux du tunnel de base du côté italien. Après plusieurs confrontations entre la police et des manifestants, le chantier de la descenderie a été installé dans la vallée de Suse et le tunnelier devrait arriver dans quelques semaines. Les oppositions locales, fortes il y a une dizaine d’années, se sont affaiblies. Des opposants acharnés, parmi lesquels des élus locaux, ont accepté les modifications de tracé. Deux communes touchées par les voies d’accès ont reconduit leurs maires aujourd’hui favorables à la liaison Lyon Turin. Suse doit par exemple accueillir une gare internationale.
...
Le Comité Interministériel pour les Programmes économiques a approuvé ... les tracés qui doivent ouvrir la voie à l’équivalent d’une enquête publique. Ce feu vert de Rome ouvre la voie à l’étape intergouvernementale.
Les experts des deux gouvernements doivent d’ici à septembre ... préparer la création d’une structure qui sera l’opérateur des travaux et gestionnaire du futur tunnel de base de 57 kilomètres. Cet opérateur pourrait aussi avoir en charge la gestion de l’actuel tunnel du Mont Cenis dont la gestion par les deux opérateurs français et italien n’est pas des plus pratiques.
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Bonne nouvelle :)
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Pour Lyon et Turin, le mariage à l’italienne est sur les rails
C’est un chantier qui a débuté il y a 25 ans. Colossal chantier d’un milliard d’euros ! Les douze kilomètres de voies ferrées qui séparaient la ville en deux ont été enfouis. L’occasion d’une formidable requalification urbaine d’anciennes friches, de nouvelles constructions de logements de bureaux, d’espaces culturels, de bureaux de commerces…
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Lyon-Turin : François Hollande et Mario Monti vont-ils lancer le chantier?
Ils ont rendez-vous le 3 décembre prochain à Lyon. Le président français et le chef du gouvernement italien auraient aimé lancer très officiellement à cette date le projet de ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin. Mais aujourd’hui, ils doivent faire face à de sérieuses réserves de la part de la Cour des comptes en plus d’opérations de plus en plus organisées des No Tav. L’un des « plus grands chantiers du siècle » va-t-il simplement tomber à l’eau ?
...
Rue89Lyon, 12/11/2012
http://www.rue89lyon.fr/2012/11/12/lyon … -chantier/
Lyon-Turin : avant le sommet franco-italien, Laurent Fabius met un coup d’accélérateur
...
A la veille du sommet franco-italien, qui réunira François Hollande et Mario Monti à Lyon, le 3 décembre prochain, la proposition de loi tombe à pic. Une situation qui désespère les opposants au Lyon-Turin (une centaine d’associations, collectifs et des élus, notamment d’Europe Ecologie Les Verts), qui organisent un avant-sommet ou encore contre-sommet les 30 novembre et 1er décembre, afin d’exposer leurs arguments et mobiliser autour de ce qu’ils considèrent être une hérésie économique et écologique. Une manifestation est également au programme le jour de la rencontre Monti/Hollande. Le sommet du 3 décembre risque donc d’être mouvementé.
Rue89Lyon, 28/11/2012
http://www.rue89lyon.fr/2012/11/28/lyon … le-projet/
NdR : lors du débat d'hier sur l'Anneau des Sciences, Gérard Collomb a évoqué une "annonce" lundi prochain à propos du projet Lyon-Turin.
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Le TGV Lyon-Turin, au coeur du sommet France-Italie, de plus en plus contesté
SOCIETE | vendredi 30 novembre 2012 à 10h11
Discutée depuis plus de 20 ans, la ligne TGV entre Lyon et Turin, censée favoriser le développement du fret ferroviaire de part et d'autre des Alpes, est de plus en plus vivement contestée par les écologistes, les agriculteurs locaux et même la Cour des comptes.
Pour faire entendre leurs arguments, les opposants se réunissent vendredi et samedi à Lyon peu avant la tenue, dans cette même ville, d'un sommet France-Italie le 3 décembre. Plusieurs centaines de personnes sont attendues dont des élus d'EELV, notamment le député européen José Bové.
[...]
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Alors que le projet semblait ralenti, un décret vient faire avancer les choses en plein été...
Le Point a écrit:
TGV Lyon-Turin : des travaux d'utilité publique
Les travaux destinés à créer un accès, côté français, au chantier de la future et très contestée ligne à grande vitesse ont été déclarés "d'utilité publique et urgents" au Journal officiel.
(...)
http://www.lepoint.fr/societe/tgv-lyon- … 210_23.php
Cela dit, les expropriations sont prévues dans un délai de quinze ans, donc l'urgence est toute relative...
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Rien de très nouveau sans doute. Mais ça avance...
AVIS FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE, après engagement de la procédure accélérée, autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République italienne pour la réalisation et l’exploitation d’une nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin (n° 459)
PAR Mme Catherine QUÉRÉ
Députée
[...]
En décembre 2007, la CIG a été chargée par les deux Gouvernements de préparer un nouvel accord, portant sur le tracé définitif, la prise en charge financière, les principes de gouvernance de l’opération, en particulier du promoteur public appelé à succéder à LTF, les modalités de réalisation, et la politique de report modal liée au projet. C’est ce troisième accord qui a été signé le 30 janvier 2012 et qui est aujourd’hui soumis à l’approbation du Parlement.
[...]
si l’on exclut pour l’instant la contribution européenne aux accès français et les phases 3 et 4 de ceux-ci (qui seront postérieures à la mise en service de la liaison), le coût total pour la France est actuellement évalué à 10 milliards d’euros valeur 2010.
[...]
Pour les voyageurs, Lyon et Turin seront reliés en 2 heures, Paris se trouvera à 2 heures 25 minutes de Chambéry et à 4 heures de Milan. Il sera possible d’aller de Barcelone à Milan en 6 heures et demi, au lieu de 12 heures aujourd’hui.
Au niveau de la région, sur les lignes existantes le trafic international interfère toujours plus avec le développement du service de transport de voyageurs, en particulier autour des villes de Lyon, Chambéry et Turin. Avec la réalisation du projet, le trajet Lyon-Chambéry en TER pourra se faire en 50 minutes, et Lyon-Annecy en 1 heure 20.
[...]
Cependant, votre Rapporteure souligne que la dimension « voyageurs » de la nouvelle ligne ne constitue pas, à elle seule, une justification suffisante pour un projet aussi vaste. C’est bien le report modal pour le fret qui est la justification essentielle du Lyon-Turin, sa raison d’être.
[...]
L’objectif de la nouvelle liaison ferroviaire Lyon-Turin est de transférer sur le rail la moitié du fret circulant entre les deux pays, à l’horizon 2035.
[...]
Ne pourrait-on pas moderniser profondément cette ligne, de manière à la doter d’un gabarit et d’un degré de performance considérablement accrus, à un coût moindre que celui du projet Lyon-Turin ? Sur la base des données fournies par les services du ministère des Transports, par RFF et par LTF, votre Rapporteure répond à cette question par la négative. Contrairement à ce qu’indique la Cour des comptes dans le référé rédigé en août 2012 déjà évoqué, les éventuelles alternatives techniques ont été étudiées.
[...]
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http://acteursdeleconomie.latribune.fr/ … sance.html
Lyon-Turin : un nouveau tunnel de reconnaissance
Transports - 16/05/2014
LTF a signé un marché avec Spie Batignolles pour la réalisation d'une nouvelle galerie de reconnaissance de 9 kms, en vue de la réalisation du futur tunnel ferroviaire Lyon-Turin.
Ce nouveau marché, est constitué pour l'essentiel d'une galerie de reconnaissance, d'environ 9 kilomètres, qui sera excavée en direction de l'Italie, à partir de l'actuelle "descenderie" de Saint-Martin-la-Porte, en Savoie. Elle sera réalisée dans l'axe et au diamètre du futur tube sud du futur tunnel transfrontalier. Les travaux de ce tunnel de reconnaissance devraient débuter en 2015. Selon LTF, il est prévu de réaliser ce nouveau chantier sous huit ans.
dans l'axe et au diamètre du futur tube = si le projet voit le jour ce tunnel SERA le tunnel définitif ?
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Batiactu - 06/10/2014
LGV Lyon-Turin : financement accordé pour une galerie de reconnaissance
Le projet de liaison ferroviaire entre Lyon et Turin se poursuit. Le ministère de l’Ecologie, l’Agence de financement des infrastructures de transport (AFIFT) Lyon Turin Ferroviaire(LTF), et Réseau Ferré de France (RFF) viennent de signer une convention pour le financement des travaux de la galerie de reconnaissance de Saint-Martin-La-Porte en Savoie, à hauteur de 105,78 millions d’euros. Détails.
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http://france3-regions.francetvinfo.fr/ … 72344.html
LGV Lyon-Turin: Paris et Rome souhaitent un coup de pouce de l'Europe
"Je vous confirme que les deux gouvernements ont décidé de déposer conjointement avant le 26 février 2015 un dossier pour obtenir pour le Lyon-Turin la reconnaissance de grand projet européen et une subvention qui sera importante pour ce grand projet", a déclaré Alain Vidalies lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée, ce mercredi 15 octobre.
La vidéo de la question est disponible ici, vous pouvez accéder directement à la question concernée avec le volet sur le côté de la vidéo
Dernière modification par Garbougnat (20-10-2014 14:14:55)
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BatiActu - 24/02/2015
LGV Lyon-Turin : François Hollande et Matteo Renzi lancent les travaux
Les dirigeants français et italiens ont annoncé, ce mardi 24 février, le lancement des travaux de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin "effectifs à partir de 2016". Ils attendent désormais une participation de l’UE à hauteur de 40% du projet, le reste étant à la charge de leur pays respectif.
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http://www.lemoniteur.fr/article/du-can … e-28974651
Transport et infrastructures
Du Canal Seine Nord au Lyon-Turin, les 25 projets débloqués par la Commission européenne
Olivier Baumann et Frédérique Vergne - LE MONITEUR.FR - Publié le 29/06/15
La Commission européenne a dévoilé le 29 juin la liste des 25 projets qui bénéficieront de ses subventions, qui donnent le feu vert à la réalisation de ces infrastructures. Montant total des subventions pour la France : 1,76 milliards d’euros. Les deux grands projets phares -Canal Seine-Nord et Lyon-Turin- seront financés à hauteur de 40% des coût de construction sur la période 2016-2020.
[Le] Tunnel Lyon-Turin [obtiendrait] 813 millions d’euros (répartis pour moitié entre la France et l’Italie), soit 41% des 1,98 milliard d’euros éligibles pour la période (sur 8,5 milliards d’euros au total).
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Tunnel du Lyon-Turin : le Parlement devra se prononcer
Le financement français du tunnel de base du tunnel Euralpin devra être inscrit au projet de budget 2017 pour que le Parlement s'empare concrètement du dossier. Le financement du tunnel de base Lyon Turin, critiqué par la Cour des Comptes comme hypothétique, n’est pas bouclé, c’est vrai. Le financement est en partie assuré par l’Europe, mais chaque pays doit payer sa part et pour la France, l’incertitude est grande. La Cour des Comptes a critiqué la situation et même le rôle de l’Agence de financement des Infrastructures de Transport Françaises – AFITF) . Le tunnel de base ne sera pas donc financé par l’AFITF. Il sera financé par le budget de l’Etat.
La suite dans Enviscope.com
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SMP4: le creusement a dépassé les 60%
Le creusement a dépassé les 60% au chantier de Saint-Martin-La-Porte où se poursuit l’excavation d’une galerie de reconnaissance de 9 km dans l’axe et au diamètre du tube sud du tunnel de base du Mont-Cenis.
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Le chantier du tunnel TGV Lyon-Turin dans l'impasse
En visite sur le chantier le 1er février, Elisabeth Borne, la ministre des Transports, a réitéré le soutien du gouvernement au projet. Mais Paris doit maintenant attendre la décision de Rome, où les deux vice-présidents du gouvernement italien - Matteo Salvini, chef de la Ligue, favorable au projet et Luigi di Maio, leader du Mouvement Cinq étoiles (M5S) qui ne veut pas en entendre parler - se sont écharpés sur le sujet pendant tout le week-end.
Ce projet trans frontalier devrait être pris en charge par l'Europe. Il y a en marre de ces petites querelles internes de tambouilles nationales qui empêchent une vision Européenne.
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Le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin n'est pas rentable, selon des experts italiens
AFP
Publié à 14h50
Le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin n'est pas rentable: c'est la conclusion sans appel de l'analyse commandée par le ministère italien des Transports, qui pourrait aboutir à un abandon du projet et envenimer encore davantage les relations entre Paris et Rome.
Contesté depuis ses débuts il y a près de 30 ans mais déjà bien entamé, le Lyon-Turin divise profondément la coalition populiste au pouvoir à Rome.
[...]
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Tiens je remarque qu'il n'y a pas de sujet sur le projet du Lyon - Turin, projet de 18Mds€, dont 8Mds€ pour le tunnel transfrontalier de 57km, soit un petit peu plus que le tunnel du Gothard en Suisse.
Le projet se compose de nouvelles lignes entre Lyon et Turin :
- La section française de 140 km entre l'agglomération lyonnaise et Saint-Jean-de-Maurienne (mais de Saint-Didier-de-la-Tour à Montmélian selon l'accord de 2012), comprenant une branche vers Chambéry, confiée à SNCF Réseau
- La section commune franco-italienne de 84,1 km entre Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie (mais depuis Montmélian selon l'accord de 2012) et Chiusa di San Michele en Piémont, qui comprend la section transfrontalière du tunnel de base du Mont d'Ambin (ou du Mont Cenis) de 57,5 km, entre Saint-Jean-de-Maurienne et Suse/Bussoleno, confiée à Lyon Turin Ferroviaire LTF SAS, filiale commune de RFF et RFI, puis à Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT SAS) qui l'a remplacée à partir du 23 février 2015 ;
- La section italienne de 46,7 km entre Chiusa di San Michele (L'Écluse) en val de Suse et l'agglomération turinoise en Italie, confiée à Rete ferroviaria italiana (RFI).
La longueur totale de lignes nouvelles de la liaison mixte Lyon-Turin est donc d'environ 271 km. Sur ces 271 km de voies nouvelles, 185 km seront en France, soit un peu plus des deux tiers (68 %), dont 45 km dans le tunnel de base franco-italien, et 86 km en Italie (32 %), dont 12,5 km dans le tunnel de base. Mais la ligne voyageurs à grande vitesse intégrale (jusqu'à 220 km/h) sera 10 km moins longue, soit d'environ 261 km, dont 175 km en France. En effet, à partir d'Avressieux et sur une longueur totale de 40,2 km, elle empruntera la ligne nouvelle sur 20,9 km, mais aussi la ligne existante qui sera réaménagée entre Chambéry et le sud de Montmélian sur 19,3 km, et non pas le nouveau tunnel de Chartreuse de 24,7 km, suivi de 4 km, soit 28,7 km au total, réservé au fret entre Avressieux et le nœud de Laissaud en Combe de Savoie.
La nouvelle liaison voyageurs à grande vitesse permettra de relier Lyon à Turin en 1 h 45 contre environ 4 h actuellement, Paris à Milan en 4 h 02 contre 7 h 09 aujourd’hui, et Milan à Barcelone en 6 h 30 contre 12 h ; tandis que la ligne existante et les lignes adjacentes seront dédiées prioritairement au trafic régional TER, en accroissant la qualité de service.
Le projet est financé par l'UE à 40% du coût total du projet, et 60% par la France (43%) et l'Italie (57%).
Le projet a eu son premier raccord de ratification en 1996, et le lancement du projet en 2017 par un traité sur ce projet entre les deux pays.
Mise en service espérer en 2030 pour le tunnel transfrontalier.
Site internet du projet :
SNCF Réseau : http://www.lyon-turin.info/
Site officiel : http://www.telt-sas.com/fr/home-fr/
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Le gouvernement a fait savoir aujourd'hui que le projet n'est pas utile pour l'Italie, derrière ce discours, il y a la volonté de renégocier la répartition des coûts du projet entre France, Italie et UE sur ce dossier de grande envergure :
Actualité du projet :
LGV Lyon-Turin : Le Premier ministre italien estime que le projet n'est pas utile
Le TGV Lyon-Turin n’est « pas un projet dont l'Italie a besoin ». Cette phrase signée Guiseppe Conte a fait l’effet d’une bombe. Jeudi après-midi, le Premier ministre italien a clairement indiqué que la liaison à grande vitesse entre les deux villes n’était pas utile.
[...]
Un peu plus tôt dans la journée, le gouvernement italien a fait savoir qu’il entendait renégocier avec la France et l’Union européenne ce projet et la répartition des coûts. Car le sujet divise profondément au sein de l’exécutif italien.
[b]« Répartir différemment ses coûts économiques »
Rome estime que de récentes évaluations, notamment « en matière de volume de trafic sur les rails », imposent de renégocier avec les partenaires du projet « afin de vérifier s’il est toujours pertinent et, si tel est le cas, de la possibilité de répartir différemment ses coûts économiques ».
Or le temps presse : Bruxelles a maintes fois réaffirmé ces dernières semaines que le Lyon-Turin était une infrastructure « fondamentale pour l’Italie, la France et l’Europe » et averti l’Italie qu’elle risquait de voir s’envoler les financements de l’UE en cas de coup d’arrêt au projet.
[/b]
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L'Italie porte un coup dur au projet du TGV Lyon-Turin
AFP
Publié le jeudi 07 mars 2019 à 23h51
Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a porté un coup dur jeudi au projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin, en jugeant qu’il s’agissait d’une infrastructure dont l’Italie n’avait pas réellement besoin et appelant à sa révision.
« J’ai exprimé de forts doutes et ma perplexité sur l’opportunité de cet ouvrage. Je ne suis vraiment pas convaincu qu’il s’agisse d’un projet dont l’Italie a besoin », a déclaré Giuseppe Conte lors d’une conférence de presse.
[...]
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Je pense que le sujet est bien plus complexe, dans un sens, je suis d'accord avec les Italiens, ils paient plus que nous le projet, pou un linéaire moins conséquent que nous, je pense qu'ils veulent que la part soit équitable d'un point de vue financier entre les 2 pays
C'est une manière de faire pression, on ne peut pas dire à l'Italie, vous êtes le mauvais élève de l'UE, en terme de dette publique, et leur demander d'investir en masse dans un projet titanesque.
Djayls a écrit:
Le financement européen n’a qu’à être redistribué vers la LGV Bordeaux-Madrid. Tant pis pour l’Italie s’ils n’en veulent pas !
De toute façon, pour que ce projet voit le jour, il faudrait que la France s'y mettent vraiment, on a pas encore fini le tronçon vers Barcelone, entre Montpellier et Perpignan, tandis que de l'autre côté des Pyrénées, ils ont déjà fini le tronçon, on est même pas capable de respecter les accords binationaux, et on ne tient pas les promesses, mais dans le même temps, on aime critiquer les voisins, sans se regarder le nombril !
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greg59 a écrit:
Je pense que le sujet est bien plus complexe, dans un sens, je suis d'accord avec les Italiens, ils paient plus que nous le projet, pou un linéaire moins conséquent que nous, je pense qu'ils veulent que la part soit équitable d'un point de vue financier entre les 2 pays
Non, justement les deux pays payent autant. L'Italie paye plus sur le tronçon commun, parce que le tronçon français est plus long que l'italien. Au final les deux pays payent le même montant. Alors oui, l'Italie paye plus au kilomètre au final, mais ça reste assez équitable de faire 50/50, sinon c'est reparti pour 20 ans de négociations.
Pour rappel, le financement du tunnel, qui doit coûter 8,6 milliards € est réparti comme suit : 40% UE, 35% Italie, 25% France. Si l'Italie demande par exemple que cette partie soit divisée en 50/50, c'est-à-dire 30% du coût du tunnel pour chaque pays, ça lui ferait économiser 430 millions €. Une coquette somme dans l'absolu, mais pas grand chose à l'échelle du projet dans son ensemble.
Au final, que ça leur coûte 8 ou 8,5 milliards €, je ne pense pas que le problème est là. C'est une question de principe, sur le fait de dépenser en grands travaux d'infras (qui plus est transfrontalier), quand à côté les infras internes du quotidien sont en décrépitude (cf l'incident de Gênes). C'est d'ailleurs la même chose en France, avec les dernières LGV qui ont pas mal été critiquées pour avoir "détourner" la dépense publique des réseaux secondaires ou "du quotidien" type TER.
Après, si le gouvernement italien veut vraiment tirer sur la corde, j'imagine mal le côté français mettre en danger le projet pour seulement 430 millions € si les négociations en arrivent là. Parce qu'au final le M5S a beau avoir le pouvoir décisionnel sur le sujet, ils sont minoritaires dans leur position contre le projet au sein de la politique italienne (même la Ligue est pour).
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Personnellement, le projet se fera, on est trop avancé dans le projet, pour tout annuler, ce que je veux dire, c'est que l'Italie tente un coup de poker en terme de bras de fer avec l'UE et la France, notamment sur le financement du projet, et elle espère que les deux autres institutions sortent un peu plus en chèque.
Le projet a pu voir le jour grâce à l'UE qui a décidé de le financer à 40% du projet, sans cet apport financier le projet aurait mis un temps fou pour voir le jour, du moins, le chantier.
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