Dubaï
© Nekobasu
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Un changement de braquet bienvenu pour cette zone, un des modèles de "technopole" des années 80, qui lui permettra peut-être de devenir un modèle plus actuel.
http://www.fleepit.com/flipbook/PDF-412 … ro-66.html
Il est spécifié 630 000m² de bureaux dans le quartier d'affaires Inno Métro avec des immeubles de moyenne et de Grande Hauteur.
J'espère qu'ils auront le courage d'une vraie Tour IGH Signal. 
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invité01 a écrit:
C'est mentionné dans la concertation et les études urbaines du sicoval. Ce serait effectivement sur Labège Innopole. On passerait à terme de 15 000 emplois sur zone et quelques centaines d'habitants à 30 000 emplois et 10 000 habitants.
On est dans les proportions de changement d'échelle et de vocations de la Presqu'île de Grenoble.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Quand je lis le document du Sicoval (cf. lien d'urba), les chiffres ne sont pas les mêmes. Il est évoqué 630.000 m² de bureaux tertiaires supplémentaires (!), 30.000 m² de commerce et 1500 logements. On reste donc encore dans une surreprésentation de l'activité tertiaire et une relative timidité concernant les logements. Qui plus est, ces 630.000 m² de bureaux m'inquiètent car ils vont venir en concurrence directe avec le projet de requalification de Marengo - Matabiau - Raynal, avec je suppose un prix de vente défiant toute concurrence (ce qui est déjà le cas vis-à-vis des autres secteurs tertiaires de l'agglomération et qui explique le succès de Labège).
Ca m'interroge sur la présence de plusieurs EPCI sur l'agglo : y a t'il, notamment en matière de développement économique, une concurrence déloyale et stérile ou une saine émulation ? Un peu des deux probablement, mais sur ce dossier précis, je suis très inquiet.
Ptiloulou a écrit:
Quand je lis le document du Sicoval (cf. lien d'urba), les chiffres ne sont pas les mêmes. Il est évoqué 630.000 m² de bureaux tertiaires supplémentaires (!), 30.000 m² de commerce et 1500 logements. On reste donc encore dans une surreprésentation de l'activité tertiaire et une relative timidité concernant les logements. Qui plus est, ces 630.000 m² de bureaux m'inquiètent car ils vont venir en concurrence directe avec le projet de requalification de Marengo - Matabiau - Raynal, avec je suppose un prix de vente défiant toute concurrence (ce qui est déjà le cas vis-à-vis des autres secteurs tertiaires de l'agglomération et qui explique le succès de Labège).
Ca m'interroge sur la présence de plusieurs EPCI sur l'agglo : y a t'il, notamment en matière de développement économique, une concurrence déloyale et stérile ou une saine émulation ? Un peu des deux probablement, mais sur ce dossier précis, je suis très inquiet.
Je partage cette inquiétude.
Implanter des centaines de milliers de m² de bureaux à Labège, ça veut dire provoquer une demande de dizaines de milliers de logements dans un rayon de 20 km autour, et donc en particulier en direction du Lauragais, où il y a très peu d'infrastructures existantes. Ceci n'est pas très compatible avec le SCoT.
Je rejoins vos interrogations.
Il est primordial de fusionner les EPCI de l'agglo.
On va avoir 2 quartiers d'affaires dans l'agglo.
Le sicoval créé t-il se projet pour conservery son l'autonomie face à Toulouse-metropole?
invité01 a écrit:
Je rejoins vos interrogations.
Il est primordial de fusionner les EPCI de l'agglo.
Une solution moins spécifique, qui résoudrait simultanément ce genre de problèmes partout en France, serait "simplement" de donner plus de pouvoir aux SCoTs, par exemple et les rendant explicitement opposables.
Les SCoT sont d'ores et déjà opposables. Peut-être veux-tu signifier qu'ils faudrait qu'ils puissent être plus prescriptifs que ce n'est le cas aujourd'hui ?
Mais est-ce que tous les éléments du SCoT sont opposables, ou seulement les "prescriptions" ?
Par exemple, page 46 du DOG, il est écrit "+12000 à +14000 emplois sur les 31 communes du quadrant sud-est, de 2008 à 2030".
Il me semble que
"630 000 m² de bureau + 30 000 m² de commerces sur une seule(?) commune de 2013 à 2030"
ce n'est pas franchement compatible avec
"+12000 à +14000 emplois sur 31 communes de 2008 à 2030".
À moins que ce ne soient que des bureaux de big bosss à 100 m² par tête 
(Sachant que le développement puis l'activité de ces m² de bureaux et de commerces, génèrent aussi d'autres emplois qui ne seront ni dans ces bureaux ni dans ces commerces, mais dont une bonne partie s'implantera aussi dans le quadrant sud-est.)
D'ailleurs, dans cet article il est évoqué de modifier le SCoT pour l'adapter au projet d'un EPCI.
Normalement c'est pas dans ce sens que ça doit fonctionner...
Par principe, le DOG (ou DOO pour les SCOT Grenelle) du SCoT est opposable aux documents de rang inférieur. C'est pourquoi il est effectivement prévu une distinction entre prescription (qui doit effectivement s'appliquer) et recommandation (qui comme son nom l'indique est effectivement de l'ordre du conseil à suivre). Pourquoi des recommandations ? Deux raisons majeures à cela :
- dans certains cas de figure, un SCOT ne peut pas être réellement prescriptif (la législation ne l'y autorise pas),
- dans d'autres cas de figure, c'est un choix politique de ne pas aller trop loin (la construction d'un SCoT reste un jeu d'équilibre politique), même si la législation le permettrait.
Par ailleurs, le SCoT de la grande agglomération toulousaine est un SCoT "SRU", c'est à dire construit selon la législation antérieure au Grenelle 2 (Loi E.N.E), et disposait de moins de possibilités prescriptives qu'un SCoT Grenelle 2.
Ceci dit (en espérant ne pas avoir été trop incompréhensible), je te rejoins sur le fait que l'actuel SCoT de la grande agglomération toulousaine est loin d'être révolutionnaire et est assez timoré (c'est vrai par exemple des densités à atteindre qui ne sont qu'en recommandation également).
Pour finir, je ne sais pas si le projet de l'Innopôle est compatible avec le SCoT actuel, mais je suppose que les services du Sicoval ont dû être particulièrement vigilants à cette question.
Une enquête publique aura lieu du 9 Avril au 13 Mai 2013 dans le cadre du renouvellement urbain de l'Innopole.
L'arrivée du métro en 2019 à Labège-Innopole a amené les élus à repenser l'aménagement de ce secteur en intégrant des bureaux, des commerces mais aussi des logements.
Le Schéma de COhérence Territoriale (SCOT), qui planifie l’urbanisation à l’échelle de la grande agglomération toulousaine (116 communes), ne permet pas un réaménagement urbain diversifié sur Labège-Innopole.
Une procédure de déclaration de projet a donc été lancée afin de pouvoir modifier rapidement le SCOT et les documents d’urbanismes communaux en conséquence.
Le programme mentionne 100 000m² d'habitat soit 1500 logements.
600 000m² de bureaux et 30 000m² de commerces.
La population de Labège devrait doubler d'ici 2030 passant à 8 000 habitants.
http://www.viae.fr/entreprises/centre-daffaires d'un côté le site VIAE annonce une Tour de 16 000m²
http://www.starchitectes.com/actualites … ch-31.html
De l'autre l'architecte Taillandier annonce 12 000m² avec le PC obtenu. Les images montrent un R+3.
Ca m'a l'air d'être encore un gros pâté Low-Rise immonde comme on sait les faire en banlieue toulousaine étalée.
Affaire à suivre. Peut-être irai-je à la mairie de Labège pour consulter le PC.
Peut être qu'il ne s'agit pas du même immeuble de bureau ?
Le cabinet d'architecte mentionne bien avec VIAE.
Je ne vois pas de projet de 12 000m² et de 16 000m² pour ce même promoteur.
Le projet de Tour serait-il abandonné pour ce misérable R+3 ?
Le PC est affiché. Il n'y a pas la hauteur.
PC accordé le 05/06 et porte sur une rénovation extension de l'ancien bowling en hôtel + bureaux sur 15 500m².
J'irai le consulter quand possibilité.
Dans le cadre du Rapport de la Cour des Comptes Régionale concernant le financement du prolongement de métro ligne B:
- Les cessions de terrains : Les montants attendus de la cession des 35 ha de terrains en cause, sont sans commune mesure avec les gains tirés jusque-là par le SICOVAL de la cession de ses zones. La réalisation de produits (marge d’environ 400 € du m²) en rapport avec le niveau de l’engagement du SICOVAL à l’égard du SMTC supposerait, pour le moins, une forte densification des sols, sensiblement supérieure à celle pratiquée jusque-là dans le secteur, impliquant notamment la construction d’immeubles de grande hauteur. La densification nécessaire serait ainsi 2 à 3 fois supérieure à celles d’opérations d’aménagement comparable actuellement en cours (ZAC de Balma-Gramont, Cartoucherie ou Borderouge-Nord). Par ailleurs il est rappelé que le SICOVAL détient déjà sur son territoire 900 000 m² de terrains à la vente. Il lui appartient donc de faire procéder à une expertise des terrains en cause, afin de déterminer d’une part leur potentiel en terme de constructibilité, d’autre part leur valeur au regard du marché immobilier de l’agglomération toulousaine.
Enfin, la réalisation de ce projet va profondément modifier l’urbanisme du secteur de Labège et nécessiter l’adaptation des équipements publics existant (voirie, stationnement, services à la population…) à l’arrivée de nouveaux habitants et de nouvelles activités économiques. Il convient donc que soit réalisée une étude d’impact globale de ce projet en termes d’aménagement de l’ensemble de la zone.
Le président du SICOVAL remet en cause ce rapport indiquant que les études en cours devraient permettre fin 2013 début 2014 de proposer un plan abouti.
Innométro dont il est question dans ce paragraphe serait effectivement plus dense que Borderouge ou Cartoucherie avec des IGH.
Les études sur ce quartier ne sont pas encore abouties.
Enfin, la réalisation de ce projet va profondément modifier l’urbanisme du secteur de Labège et nécessiter l’adaptation des équipements publics existant (voirie, stationnement, services à la population…) à l’arrivée de nouveaux habitants et de nouvelles activités économiques. Il convient donc que soit réalisée une étude d’impact globale de ce projet
Je retiens ce passage, car en effet on n'a jamais entendu parler des dépenses à faire pour accompagner l'urbanisation, dépenses qui diminuent d'autant le produit de la vente de terrains destiné à financer le PLB.
Mais les financements d'infrastructures ou VRD sont issus d'autres financements dont les dépenses engagées ne sont pas inclues dans le solde de financement du métro issu du foncier ou des droits à construire .
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