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BATIACTU 09-05-2006
Paris inaugure son boulevard Magenta « new look »
Le boulevard Magenta à Paris, rénové après un an et demi de travaux pour faire une plus grande part aux piétons et aux circulations douces, a été inauguré mardi par le maire (PS) Bertrand Delanoë. [...]
Josette Michy (AFP)
http://www.batiactu.com/data/09052006/0 … 64141.html
PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
City Forum - Ville 3D
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En tant que cycliste, j'ai beaucoup de mal avec les pistes cyclables de ces "espaces civilisés". Autant je trouve que c'est un vrai plaisir d'emprunter les couloirs de bus élargis, véritables autoroutes pour cyclistes, autant ces pistes cyclables sur les trottoirs sont stressantes à plus d'un titre: virage tous les dix metres (et a chaque fois un arbre ou un bac a fleur en granit dans la courbe), voitures garées, piétons inattentifs... On passe son temps à freiner, à zigzager, à crier pour prévenir les passants, c'est vraiment terrible... Les grands couloirs de bus sont nettements plus simples: tous droits, personne dessus, et les bus ont largement la place pour nous doubler...
Sinon, j'ai beau comprendre la logique qui consiste à limiter le passage de voiture là ou il y a des piétons, j'ai nettement plus de mal à comprendre la volonté de fermer toutes les "autoroutes urbaines": voirie souterraine des halles et voies sur berges en premier lieu. Voila bien un endroit ou le traffic automobile ne gène personne. Fermer ces voies rapides pour les rendre aux piétons, c'est créer des espaces de promenade déserts, séparés de la vie, et renvoyer toutes les voitures dans les rues ou elles sont en contact avec les habitants... Je ne comprends pas.
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Lupus, je suis tellement d'accord avec toi que, en te lisant, j'ai presque cru que c'était un message que j'avais écrit moi-même puis oublié...
La chaussée est tellement plus confortable que les "pistes cyclables" pour les vélos.
J'admire la mauvaise foi avec laquelle la mairie présente Magenta : les commerces étaient moribonds, ils sont déjà revitalisés Avec les travaux, toute cette partie du 10ème était bouchée, sclérosée, congestionnée. Pour atteindre Gare du Nord depuis Châtelet, il m'est arrivé une fois de mettre 2h30 en voiture (je n'avais pas le choix, j'avais un meuble encombrant à amener chez des amis qui eux ne possèdent pas de bagnole). Un pote à moi habite Magenta, il était au bord de la dépression nerveuse, entre les travaux bruyants et les bouchons vingt heures sur vingt-quatre. Tout cela pour donner lieu à des pistes cyclables dangereuses, à des couloirs de bus et à des expositions foireuses :
Magenta Ephémères : installations artistiques boulevard Magenta
Dix artistes, dont la démarche interroge l’espace urbain, la vitesse de la ville et la réappropriation de l’espace public, interviennent sur le boulevard de Magenta. Ils vous donnent rendez-vous du 19 avril au 10 juillet 2006.
Par des installations artistiques éphémères et des événements ponctuels, le boulevard de Magenta va prendre un autre visage : prendre le temps d'admirer le ciel magenta de Marylène Negro, rester « scotché » à Rémi Ucheda, s'arrêter au "drive in" de Blanca Casas Brullet, s'informer et parler autour du totem de Malte Martin, chercher le sens des mots de Patrice Hamel, trouver son point de vue devant Felice Varini, prendre le métro avec Ugo Rondinone ou bien encore se réjouir de la présence de tout Paris lors du défilé de Meschac Gaba, être à l'écoute des Souffleurs et enfin s'exercer à de nouvelles postures avec les installations insolites de l'Agence MAT.
Magenta Ephémères met en valeur la renaissance du boulevard de Magenta. Les propositions artistiques de ce programme sont ancrées dans une démarche participative impliquant fortement les habitants et les passants.
Franchement, si on n'est pas dans une espèce de mythe réactionnaire concernant ce qu'est la ville, alors je ne comprends plus rien, entre les arbres et les bancs publics où de saintes femmes et de gentils garçons regardent passer la vie, pleins d'espoir envers un futur riant. C'est vraiment de la communication et de l'aménagement dignes d'une bourgade de 20 000 habitants...
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20 minutes, 10/05/2006
Magenta fin prêt pour les piétons et cyclistes
20 Minutes | édition du 10.05.06
Manque de chance, il pleuvait. Le genre de pluie fine mais persistante qui ralentit le trafic automobile et dissuade tout cycliste d'enfourcher son vélo. Dommage pour la Mairie de Paris qui avait choisi, hier, pour inaugurer le nouveau boulevard Magenta (10e) une heure – 11 h 15 – a priori dépourvue d'embouteillages. [...]
Michaël Hajdenberg
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Delanoë a écrit:
Bref, rien à voir avec le boulevard Saint-Marcel et le boulevard Port-Royal, qui, concède Delanoë, « présentent des lacunes ».
Quel art de l'euphémisme ! Certains profs désespérés prônent l'école sans enfant. Les Verts prônent la ville sans habitant !
Pour ceux d'entre vous qui ne connaissent pas l'allure d'un espace civilisé à la parisienne, ça ressemble à ça :
Un système tellement dissuasif pour les voitures qu'il y a des files de bouchons ininterrompues sur des kilomètres, tandis que même les bus sont piégés aux intersections, ce qui amène les taxis à ne pas emprunter leurs voies (dixit plusieurs chauffeurs de taxis avec lesquels j'ai discuté). Comme on le voit sur cette photo, les passages piétons sont très dangereux également, car les voitures sont dans un sens, les bus dans deux sens, et les cyclistes euh... La plupart des gens sont surpris par ces sens de circulation et omettent de regarder comme il le faudrait. Avec beaucoup de mauvaise foi, je dirais que le seul avantage de ces espaces, c'est qu'on peut regarder les nombreux arbres pousser tandis qu'on attend pour la vingtième fois que le feu repasse au vert
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Ce matin, le Sénat discute une proposition de loi sur l'autopartage (mise en commun d'une flotte de véhicules, ça commence à se faire à Paris : c'est une alternative intéressante pour ceux qui n'ont pas besoin d'une voiture tous les jours). Exposé des motifs (http://www.senat.fr/dossierleg/ppl05-183.html) :
Depuis 1997 et la signature du protocole de Kyoto, les pays industrialisés se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 5 % sur la période 2008/2012 par rapport au niveau de 1990. Selon la mission interministérielle de l'effet de serre, les transports sont les premiers émetteurs de gaz à effet de serre (27 % des émissions nationales en 2002).
L'autopartage, qui consiste en la mise en commun, pour des abonnés, d'une flotte de véhicules pour une utilisation qui peut être de courte durée, généralement 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, permet de lutter contre ces émissions. La Suisse, qui est l'un des pays européens où ce système est très développé, a constaté une baisse sensible de la consommation énergétique, des émissions de CO2 et des nuisances sonores liées aux transports individuels. Ces résultats sont améliorés par le fait que les véhicules partagés sont récents (donc moins polluants) et souvent propres.
Les effets positifs de l'autopartage ne se limitent pas à l'environnement : il est établi qu'il permet une meilleure mobilité de ses usagers, d'autant que souvent le service est couplé avec un tarif d'abonnement préférentiel aux transports en commun. De plus, les différentes sociétés d'autopartage ont pu enregistrer qu'une voiture de leur entreprise remplaçait en moyenne dix voitures individuelles (17 aujourd'hui pour « Caisse Commune à Paris » selon une étude du Centre d'étude sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (CERTU) de septembre 2005). L'autopartage est donc également bénéfique en termes de stationnement urbain.
Si l'autopartage permet sans nul doute d'améliorer la qualité de vie en milieu urbain, il reste cependant limité en France. La présente proposition de loi a donc pour objet de favoriser le développement de ce nouveau service.
L'article 1er fait l'objet d'un chapitre tendant à définir l'activité d'autopartage. Les articles 2 à 4 constituent un chapitre 2 présentant le « label autopartage » : définition du label, organismes susceptibles de l'attribuer et sanctions encourues en cas d'utilisation ou de délivrance frauduleuse du label. Les articles 5 à 8, réunis au sein d'un chapitre 3, présentent différentes mesures visant à favoriser le développement de l'autopartage : création d'une journée de mobilité urbaine, facilités en matière de stationnement et dérogations à certaines règles d'urbanisme.
c'est vrai que cela ressemble à un espace civilisé parisien ... : stressant, bouché par les voitures (quelle surprise !) et pas pratique à emprunter en vélo ... pourtant avec plusieurs dizaines de mètres de large je crois qu'il y a vraiment la place de mettre des bandes (et non des pistes) cyclables sur les trottoirs. En tout cas ils ont réussi à irriter les automobilistes c'est déja une excellente nouvelle !
(je ne souhaite pas faire de politique sur ce forum )
il est clair que la mairie de "pâris" (a la parisienne ), a l'ambition d'évincer la voiture des rues de la capitale, une volonté clairement affichée et exprimée par les élus "verts", les bouchons dont parle mynight sont des phénomènes d'engorgement concertés créés par les élus. (déviations mises en place qui n'amènent nulle part!)
Le but est très clair, dégoûter les parisiens de la voiture, et ainsi, sous pression de l'opinion parisienne, inciter les banlieusards à empreinter les transports en commun au maximum, quand ceux-ci existent, car dans leur empressement d'étouffer paris, ces élus ont omis de mettre en service de nouvelles lignes, principalement de rer métro, nécessaires pour cette dynamique, ou au minimum environ 2 a 3 millions de places de parking à proximité de stations (bus,métro,rer) à l'entrée de la capitale.
L'objectif pourrait être un gain pour la ville de paris, pour son image de ville verte (dans l'ère du temps), mais à cause d'une volonté politique de changements radicaux sans compromis, cette aventure risque de se terminer tel un échec...
Décidément ces verts de l'hôtel de ville de pâris (donc )ont du mal à comprendre le concept d'urbanisme écologique qui stipule :
augmenter les densités pour permettre des aménagements paysagés de grandes envergures ayant un impact certain sur les populations résidentes;
car entre limiter la hauteur des batiments, et donc la densité que peut accueillir la capitale, et causer des bouchons monstrueux véritables générateurs de pollution, ils font tout le contraire de l'image qu'ils sont censés véhiculer...
il n'en reste pas moins vrai que 1 trajet sur 5 en voiture à paris (donc 20 %) fait moins de 3 km ... si tous ces automobilistes là pouvaient être dégoutés pour de bon et opter pour la marche, le vélo (en vélo 3 km c'est 10 mn environ) ou le bus ... 1 trajet sur 5 c'est énorme en terme de pollution et d'encombrement
Oui, c'est vrai Floriando ! Pour ma part, je n'utilise ma voiture que pour aller bosser (15 km) ou lorsque j'ai du gros matériel (de musique) à transporter, sinon je marche beaucoup, j'utilise les bus ou le métro. D'ailleurs, j'adore marcher dans Paris, avec toutes ces odeurs, ce foisonnement de détails architecturaux à regarder partout, la foule cosmopolite, etc. Cependant, 3 kilomètres, dans l'intramuros, c'est un quart de la largeur, et un peu moins d'un tiers de la hauteur de la ville. Paris est assez petite, mine de rien. Ces échelles doivent pas mal jouer dans la représentation des distances, et donc dans le fait que les gens prennent leur voiture pour des trajets courts.
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Tout n'est peut être pas si simple que ca, florianando.
Je suis étudiant. Dans Paris je ne me déplace qu'à vélo ou en métro. En banlieue, je suis parfois obligé de prendre une voiture. Et c'est vrai qu'avec mon mode de vie, avec les horaires auxquelles je me déplace, il serait totalement stupide d'aller se coincer dans les embouteillages.
Maintenant, il faut voir qu'aux heures de pointes, le RER et le métro sont invivables, d'une part. Et que d'autre part, quand il s'agit d'amener d'abord les gamins à l'école, puis d'aller bosser, de revenir en allant acheter le pain et la viande pour le soir, tout en allant rechercher les mômes, prendre le métro peut relever de la gageur (multiples changements, attentes en gare, marches pour rejoindre les stations, etc...).
Bref, je ne juge pas avant d'être opposé à des problèmes qui ne sont pour l'instant pas les miens. Quoiqu'il en soit, il est clair que la région a encore besoin de transports en commun inter-banlieues: Tangentielles, Trams et pourquoi pas Metro pour désengorger les RER des déplacements tangentiels...
20 minutes, 17/05/2006
Couloirs pour ambulances
20 Minutes | édition du 17.05.06
Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a autorisé hier les ambulances à emprunter les couloirs de bus à Paris. Il a demandé au préfet de police de « prendre dès aujourd'hui [mardi] l'arrêté qui permettra aux 400 ambulanciers parisiens de bénéficier de cette facilité de circulation, compte tenu de leur mission d'intérêt général ». La Mairie de Paris estime que « le bon sens l'emporte ». [...]
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Lupus a écrit:
Tout n'est peut être pas si simple que ca, florianando.
Je suis étudiant. Dans Paris je ne me déplace qu'à vélo ou en métro. En banlieue, je suis parfois obligé de prendre une voiture. Et c'est vrai qu'avec mon mode de vie, avec les horaires auxquelles je me déplace, il serait totalement stupide d'aller se coincer dans les embouteillages.
Maintenant, il faut voir qu'aux heures de pointes, le RER et le métro sont invivables, d'une part. Et que d'autre part, quand il s'agit d'amener d'abord les gamins à l'école, puis d'aller bosser, de revenir en allant acheter le pain et la viande pour le soir, tout en allant rechercher les mômes, prendre le métro peut relever de la gageur (multiples changements, attentes en gare, marches pour rejoindre les stations, etc...).
Bref, je ne juge pas avant d'être opposé à des problèmes qui ne sont pour l'instant pas les miens. Quoiqu'il en soit, il est clair que la région a encore besoin de transports en commun inter-banlieues: Tangentielles, Trams et pourquoi pas Metro pour désengorger les RER des déplacements tangentiels...
complétement d'accord, la région parisienne a encore besoin de développer ces transports inter-banlieues et paris-banlieue !! néanmois concernant le fait d'ammener les enfants à l'école en voiture ... 1 : il serait opportun de réflechir à cela avant d'en avoir ... (pas le cas de tout le monde) 2 : j'en vois des parents qui se posent devant l'école en caisse pour ensuite se garer 500m plus loin (quelle tristesse)
globalement je suis completement d'accord avec toi, les modes de vie basés sur une consammation "rapide" en terme de service n'est pas très adaptée à l'urbanisme parisien qui sépare paris de sa balnieue. A chaque fois que je vais dans une grande métropole à l'étranger (là je reviens de berlin) une chose me frappe : cette saignée (le périf') n'existe pas ailleurs ! A berlin si on prend le centre de la carte c'est Tiergarten (un parc de 205 h) et la ville s'étend sur plus de 12 km d'est en ouest et 7 km (environ) en nord sud .... et tout cela sans périphérique proche car la rocade de berlin est à plus de 40 km du centre !!! Bref chaque quartier vie , a des commerces, des usines, du logement, des espaces verts (très nombreux) et une accesiblité au transport en commun phénoménale (9 lignes de S-bahn = RER, 15 de U-bahn = métro, 27 de tram ...) pour seulement 3,3 M d'habitants ... sans parler des vélos que l'on peut utiliser dans TOUS les S-bahn et U-bahn ...
on pourrait aussi parler de barcelone, londres , amsterdam, ....
Ce n'est pas tout-à-fait vrai pour Berlin, puisqu'au sud et à l'ouest il y a l'A100 / A111 qui joue le rôle de périphérique. L'A10 dont tu parles est effectivement loin du centre, mais elle pourrait être comparable à l'A104 parisienne (la Francilienne).
Pour Madrid, un périphérique existe, c'est la M30.
Le nord de Londres est coupé par la M25.
Amsterdam est ceinturée par l'A10, Rotterdam par l'A15/A16/A20.
Bruxelles par le "Ring" R0.
Athènes par l'E75.
Etc, etc. Le périphérique n'est pas une exclusivité parisienne, loin de là, mais c'est vrai que la typologie de la ville est particulière, et donne l'impression, par sa densité, d'être totalement prisonnière de son périphérique. Mais plus que morphologiques, les raisons en sont politiques je pense.
C'est pourquoi d'ailleurs le STIF a tellement de mal à avoir une vision globale des TC, et il est clair qu'il faudrait bien plus de réseaux inter-banlieue et de pénétrantes.
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20 minutes, 18/05/2006
Paris choisit Moneo pour ses parcmètres
20 Minutes | édition du 18.05.06
L'équipe Delanoë tente de clore une double polémique. A la droite, qui avait jugé que le système de carte prépayée « Paris-carte » s'assimilait à de la «vente forcée », et aux consommateurs qui critiquaient certains aspects de Moneo, Denis Baupin, l'adjoint au maire de Paris en charge des Transports, a présenté hier un système « facilité pour tous et légal ». A partir du 30 mai, Moneo ne sera plus seulement une expérimentation dans les quatre arrondissements centraux, mais un moyen de paiement utilisable dans tous les arrondissements de la capitale, sur 8 000 des 14 000 horodateurs existant à Paris. [...]
Sophie Caillat
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Ville de Paris 01-06-2006
11 400 places de stationnement supplémentaires pour les Parisiens
Pour aider les Parisiens à se garer plus facilement, la Ville de Paris réduit encore les tarifs pour les résidents dans les parcs publics. Ce sont 11 400 places supplémentaires, soit un total de 32 000 places dans 65 parkings souterrains (SAEMES, Vinci…) qui seront ouvertes dès septembre aux abonnements à –30%.
Dans les parkings souterrains, il y a de la place
La Ville étends sa politique de facilitation du stationnement : les parisiens doivent pouvoir laisser leur véhicule au garage à moindre coût. En effet, le Conseil de Paris de mai a voté l’adaptation de 22 concessions, afin d’y intégrer cette nouvelle exigence : des places attribuées prioritairement aux riverains pour un abonnement au tarif réduit jusqu’à - 30% à partir de la rentrée de septembre 2006.
Ce sont au total 32 000 places de stationnement qui sont ainsi concernées dans 65 parkings souterrains à travers la Capitale. Ainsi, si vous êtes riverains d’un des parcs cités ci-dessous et que vous désirez disposer d’une place toujours libre, dans un lieu où votre véhicule est à l’abri des intempéries, n’hésitez pas à faire valoir votre droit à un abonnement moins cher !
3 questions à Denis Baupin
Pourquoi faciliter particulièrement le stationnement pour les parisiens alors que les automobilistes les plus nombreux à rouler dans Paris sont des gens qui vivent en banlieue ?
L’idée c’est d’encourager encore davantage les parisiens à laisser leur voiture au parking et à profiter du réseau très dense de transports en commun pour aller travailler. Cette mesure permet à la fois de libérer de la place sur l’espace public et de dé-saturer les places de stationnement en surface. Ainsi, les personnes qui ont véritablement besoin de leur véhicules pour se déplacer (je pense aux personnes à mobilité réduite, à certains professionnels, etc) pourront stationner plus facilement.
On voit que certains arrondissements ne disposent pas de parcs souterrains pouvant offrir ces abonnements. Y a-t-il quelque chose de prévu pour eux ?
En effet, ce dispositif va être complété par un effort au niveau des parcs des bailleurs sociaux. Jusqu’à présent, seuls les locataires pouvaient disposer des places de ces parcs ; dès le début de l’été, l’OPAC, en convention avec la Ville, va ouvrir ses places disponibles aux riverains des quartiers dans 5 parcs test. Cette mesure sera généralisée à partir de septembre 2006 dans les 280 parcs de l’OPAC, pour un total de 11 000 places aujourd’hui vacantes. Des conventions entre la Ville et les autres bailleurs sociaux sont aussi en cours de négociation pour mobiliser l’ensemble des places vides.
Quel est l’intérêt de mettre sa voiture dans un parc souterrain quand l’abonnement est plus cher que les 0,5 € par jour du stationnement résidentiel sur voirie ?
Le service est bien différent : quand vous payez un abonnement dans un parc souterrain, votre place vous est réservée, vous ne tournez pas dans le parking pendant des heures en attendant qu’une place se libère : il y en toujours une de libre. Par ailleurs, ces parcs offrent une meilleure sécurité contre le vol ou les dégradations de votre véhicule.
Liste des parcs concernés par arrondissements
Pont Neuf – Harlay*
20, rue Harlay - 1er (Vinci)
Pyramides
14, rue des Pyramides – 1er (Saemes)
Saint Germain l’Auxerrois
3, place du Louvre - 1er / (Sags)
Sébastopol*
37 boulevard Sébastopol - 1er (Vinci)
Vendôme*
26, place Vendôme - 1er (Vinci)
Bourse*
12, place de la Bourse - 2è (Vinci)
Hôtel de Ville*
8, quai de Gesvres - 4è (Saemes)
Lobau
4, rue Lobau – 4è (Vinci)
Lutèce*
5, rue de Lutèce - 4è (Vinci)
Notre-Dame
6, rue de la Cité - 4è (Saemes)
Saint-Martin – Rivoli*
245, rue Saint-Martin - 4è (Vinci)
Boucicaut
11 rue de Babylone - 7è (Saemes)
Invalides*
23, rue de Constantine - 7è (Vinci)
La Tour Maubourg*
45, quai d’Orsay - 7è / (Q-park)
Alma – Georges V*
6 avenue Georges V - 8è (Vinci)
Bergson*
35, rue de Laborde - 8è (Vinci)
Champs-Élysées*
62, avenue des Champs-Élysées - 8è (Vinci)
Concorde
2, avenue Gabrielle - 8è (Vinci)
François 1er*
17, rue François 1er - 8è (Vinci)
Georges V*
32, avenue Georges V - 8è (Vinci)
Haussmann – Berri*
162, boulevard Haussmann - 8è (Vinci)
Madeleine
19, place de la Madeleine - 8è (Vinci)
Rond point des Champs-Élysées*
1, avenue Matignon - 8è (Saemes)
Anvers
70, boulevard de Rochechouart - 9è (Vinci)
Meyerbeer - Opéra
4, rue de la Chaussée d’Antin - 9è (Autocite)
Montholon
3, rue Mayran - 9è (Autocite)
Alban Satragne
3, square Alban Satragne - 10è (Vinci)
Bastille*
30, boulevard de la Bastille - 12è (Vinci)
Bercy*
1, rue Joseph Kessel - 12è (Saemes)
Picpus
65, boulevard de Picpus - 12è (Vinci)
Saint Eloi
30, rue de Reuilly - 12è (Saemes)
Charlety – Coubertin*
31, avenue Pierre de Coubertin - 13è (Saemes)
Porte d’Italie
18, avenue de la Porte d’Italie - 13è (Vinci)
Porte d’Orléans
10, avenue de la Porte d’Orléans - 14è (Saemes)
Bd Victor – Porte de Versailles
40, boulevard Victor - 15è (Vinci)
Citroën – Cévennes
47, rue Leblanc - 15è (Vinci)
Foch
37, avenue Foch - 16è (Autocite)
Maison de la Radio
7, avenue du Président Kennedy - 16è
Marceau – Étoile*
75 bis, avenue Marceau - 16è (Q-park)
Porte d’Auteuil
8, avenue du Général Sarrail - 16è (Saemes)
Porte de Saint Cloud*
10, avenue de la Porte de Saint-Cloud - 16è (Vinci)
Porte de Champerret
6, avenue de la Porte de Champerret - 17è (Vinci)
Porte de Saint-Ouen
25, avenue de la Porte de Saint-Ouen - 17è / (Autocite)
Ternes
38, avenue des Ternes - 17è
Goutte d’Or*
10, rue de la Goutte d’Or - 18è (Saemes)
Porte de Clignancourt
30, avenue de la Porte de Clignancourt - 18è (Vinci)
+ 19 parcs de surface :
Orsay 1
71, quai d’Orsay – 7è (Saemes)
Orsay 2
87, quai d’Orsay – 7è (Saemes)
Saxe
54, avenue de Saxe – 7è (Saemes)
Auguste Blanqui
149 boulevard Auguste Blanqui – 13è (Saemes)
Saint Jacques 1
2, boulevard Saint-Jacques – 14è (Saemes)
Saint Jacques 2
83, boulevard Saint-Jacques – 14è (Saemes)
Cambronne
8, boulevard Garibaldi – 15è (Saemes)
Grenelle 1
19, boulevard de Grenelle – 15è (Saemes)
Grenelle 2
31, boulevard de Grenelle – 15è (Saemes)
Lecourbe
37, boulevard Garibaldi – 15è (Saemes)
Pasteur 1
40, boulevard Pasteur – 15è (Saemes)
Pasteur 2
69, boulevard Pasteur - 15è (Saemes)
Henri Martin 1
84, avenue Henri Martin - 16è (Saemes)
Henri Martin 2
95, avenue Henri Martin - 16è (Saemes)
Mandel 1
2, avenue Georges Mandel – 16è (Saemes)
Mandel 2
69, avenue Georges Mandel – 16è (Saemes)
Wilson 1
16, avenue du Président Wilson – 16è (Saemes)
Wilson 2
38, avenue du Président Wilson – 16è (Saemes)
Maillot – Pereire
271, boulevard Pereire – 17è (Saemes)
* Parcs concédés offrant de nouvelles offres résidents à –30% à partir de septembre 2006
Pour en savoir plus
» www.autocite.fr
» www.q-park.fr
» www.sags.fr
» www.saemes.fr
» www.vincipark.com
http://www.paris.fr/portail/accueil/Por … let_id=815
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Mon Dieu, en plus il y a toute la liste... Quelle communication épouvantable...
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vous avez vu dans le parisien d'aujourd'hui le projet voulant qu'une voie du périf soit supprimé pour les bus et taxi ( comme si le périf en avait besoin et comme si il n'yavait que les parisiens pour utilisé cette artère )en plus il veulent le faire passer a 50 merci qui ?Denis Baupin et sa clique franchement de plus en plus pitoyable
C'est pas vraiment une voie supprimée c'est plutôt une voie réservée aux taxi bus véhicules transportants plusieurs passsagers (covoiturages..), les verts ont aussi émis l'idée de rendre payant les parking la nuit.
La je dis STOP
autant les verts ont parfois de bonnes idées mais alors à Paris je ne les supportes plus.
Que d'idées d'un égoïsme et d'une démagogie écologiste...Comment mettre en place une telle mesure que reservé une voie sur le périph...Je reste dubitatif face a la mise en place d'une telle mesure et stt sur son application!
Mais le pire je crois c'est le stationnement payant de nuit. Un habitant de banlieue sortant sur Paris la nuit devra en plus de payer l'essence trés cher (et l'entrée des boites le prix des boissons des bars parisiens) déboursera encore pour sa place de parking. Une fois de plus ces chers élus parisiens qui eux peuvent se permettre de rentrer a Pied le soir ou en taxis (trajets courts dc peu cher et encore ) semblent oublier que 7 millions de personnes vivent là bas dans ces contrés sauvages au delà du périph ou pire de l'A 86 et font aussi vivre Paris participe a sa richesse son dévelopement son attractivité sa vie..
Je rappel a ces messieurs qu'a partir de 00h30 1h00 les transports en communs sont quasi inexsistants (bravo qd même pour le Noctiliens qui est une trés bonne idée). Bref j'espère que cette mesure sera vite écartée sinon sa sera une fois de plus les banlieusards en particulier de grande couronne qui vont subir ces mesures.
Entièrement exact à mon sens... De toute manière, cela m'étonnerait que les Verts survivent aux prochaines élection. Le tout est que leur pouvoir de nuisance ne se déchaîne pas d'ici là...
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thib91 a écrit:
Je rappel a ces messieurs qu'a partir de 00h30 1h00 les transports en communs sont quasi inexsistants (bravo qd même pour le Noctiliens qui est une trés bonne idée). Bref j'espère que cette mesure sera vite écartée sinon sa sera une fois de plus les banlieusards en particulier de grande couronne qui vont subir ces mesures.
Globalement d'accord, mais j'insiste sur le Noctilien. C'est sans doute le plus grand progrès dans les transports parisiens depuis l'ouverture de la ligne 14. J'ai le souvenir des bus de nuit d'autrefois, surpeuplés et puant l'alcool des couche-tard. Et encore, j'avais la chance d'habiter place d'Italie, sur le passage de la ligne de Rungis (qui passait plus souvent que les autres). Avec la multiplication des lignes et des passages, les bus de nuit sont devenus presque agréables. Bravo !
je pense (et c'est un avis personnel) que la prochaine grande évolution en matière de transport sur paris sera l'implantation de système de location de vélo (type vélo'v de Lyon). Ce mode de transport permettra aux jeunes (ce sont tout de même plutot les jeunes qui font du vélo) de sortir la nuit sur Paris et de rentrer en vélo quasiment gratuitement (pour moins de 30 mn ou voir 0,50 centimes d'€) . Si on ajoute à cela le Noctilien qui marche très bien selon vous (je ne suis plus sur Paris donc je ne peux pas savoir) et bien ... il sera beaucoup plus facile de bouger après 01h00 !!
Après lyon ... Paris, Marseille, Bordeaux, Brxelles, Genève et Barcelone se déclarent être intéressés par un système de type "vélo'v" ... système qui est vraiment très pratique . Certes il coute cher aujourd'hui en maintenance mais le produit est perfectible alors je suis vraiment confiant quant à l'évolution de ce système ... wait & see
Sa peut etre pas mal le vélo la nuit sympa l'été pour entrer le soir mais bon je me vois mal me taper 30 km entre Paris et mon appart d'Evry le soir à 2 heures du matin...et puis quand il pleut ou l'hiver par -5°C moyen le vélo
Une fois de plus l'idée est belle mais confronter à la réalité (ici pour sortir le soir) sa semble bien moins séduisant.
@ Floriando
Comme Thib91 : les moyens de proximité sont excellents... dans les contextes de proximité ! Mais pourquoi diable assujettir tous les transports à la proximité ? C'est un peu ce que je reproche aux Verts du point de vue de l'actuelle politique des transports. Les couloirs de bus en site propre, certes, oui, d'accord, mais quel intérêt quand tu bosses à Paris et habites en banlieue, ou quand tu habites Paris et bosses en banlieue, et que dès lors les bus ne sont pas aptes à te transporter ? En quoi des bus peuvent-ils relayer le RER ou le métro sur des très longues distances, là où le bénéfice d'un site propre se fait sentir ? Je préfère rappeler que sur les 2,1 millions d'habitants intra muros, on considère que chaque jour 4 millions de personnes supplémentaires fréquentent Paris. Les chiffres sur les déplacements pendulaires Paris/Banlieue qui sont fréquemment livrés par la Mairie me paraissent d'ailleurs difficiles à trouver et sous-évalués. Je prends un exemple totalement objectif qu'on peut voir ici, sur le site de comm institutionnelle de la Ville :
http://www.paris.fr/portail/deplacement … et_id=1187
Le bilan des échanges pour Paris fait ressortir :
- 17,3 millions de tonnes de fret entrant
- 11,1 millions de tonnes de fret sortant
- 2,5 millions de tonnes de marchandises sont acheminées par la voie d'eau (Seine et canaux)
- 1 million de tonnes de marchandises sont acheminées par le fer
- le reste est acheminé par la route
Le secteur des marchandises dans Paris occupe entre 15 et 20 % de l'espace voirie de la capitale suivant les périodes du jour et de la semaine.
Les flux commerciaux représentent environ 1,6 millions* de mouvements (livraisons ou enlèvements) hebdomadaires.
*Source : La logistique du fret en Ile-de-France - IAURIF 1997
Actuellement la Ville de Paris compte 9000 emplacements de livraisons. Cette offre représente environ
15 % de la totalité des emplacements réservés au stationnement voiture particulière.
Marrant, ces thèmes non réactualisés par l'IAURIF, qui possède pourtant des compétences et un savoir-faire hors du commun... Si ces chiffres ont 9 ans, est-ce à dire que nul n'a eu besoin d'étude plus récente depuis ?...
Bref, je souhaiterais vraiment analyser non les études, mais les chiffres de flux qui poussent les Verts de la Mairie à fonder leur politique du plan de déplacement. Je suis d'accord pour en faire une étude bénévole et approfondie. Et je souhaiterais trancher en toute objectivité entre les photographies du territoire, les solutions proposées, et ce qui est réellement fait, d'après des modèles totalement objectifs. Après tout, en tant que citoyen, j'en aurais parfaitement le droit. Et comme je bosse dans ce genre de branche, je serais même heureux de le faire car je dispose des outils et des méthodes professionnels pour. Mais c'est marrant, on ne dispose là que de chiffres datant de 1997. Je pense donc, a priori et sans diffamation, que la politique de déplacements actuelle est idéologique, et non fondée sur des études solides.
Maintenant, libre à chacun d'emprunter des vélos à disposition, je n'ai rien contre, mais encore faut-il que les autres moyens de transport soient cohérents et ancrés dans une vision globale du territoire. Alors je me colle à la place de Thib91, et je me colle à ma place aussi. Paris est devenue aussi inaccessible que la banlieue. 30 minutes par jour prise sur le temps de travail de chaque automobiliste qui se rend évidemment sur son lieu de travail, pour chaque jour ouvré, regarde le nombre de'heures de perdues, et le coût induit pour la collectivité - y compris si tu prends le problème dans l'autre sens et si tu considères que les heures supplémentaires non volontaires coûtent des yeux de la tête. Si on veut faire de Paris un lieu inaccessible, on ne fait pas autrement. Paris, 2,1M d'habitants, la banlieue 8M... Est-ce que des parcs à vélo vont régler ce problème ? J'ai lu des études sur le sujet, il s'avère que demain, ce qui caractérisera les villes-monde sera leur capacité à permettre aux travailleurs de se rendre d'un point A à un point B le plus directement, en prenant le moins de temps possible. L'ossature des TC parisiens remonte au XIXème siècle pour une grande part. A méditer, non ?
NB : certaines de ces études ont été retranscrites sur ce forum.
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