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Au vu des tableaux annexes, j'ai l'impression que ton classement est faux. Il y a d'autres zones qui ont connu un fort développement de l'emploi (Aix, Draguignan, Montpellier, Narbonne, Toulouse, ....) qui s'intercalent dans le classement. Sans parler de certaines zones d'emploi de Corse ou d'Outre-mer
Ptiloulou a écrit:
Au vu des tableaux annexes, j'ai l'impression que ton classement est faux. Il y a d'autres zones qui ont connu un fort développement de l'emploi (Aix, Draguignan, Montpellier, Narbonne, Toulouse, ....) qui s'intercalent dans le classement. Sans parler de certaines zones d'emploi de Corse ou d'Outre-mer
Tu ne m'as pas lu attentivement. Ici c'est un topic sur la démographie je ne parlais pas de la croissance de l'emploi mais de la croissance démographique relative (en %) des zones d'emploi
Mais tu as raison, dans mon classement je n'ai pas inclus les DROM. Cela donne donc cela :
1) Saint-Laurent (Guyane) +6,5/an
2) Mayotte 3,6
3) Kourou 2,9
4) Cayenne 2,5
5) Clermont-l’HéraultLodève 2,38%/an (à l'ouest de Montpellier, commune desservie par l'autoroute)
6) Ajaccio 1,99 %
7) Agde-Pézenas +1,94% (au sud de Montpellier)
8) la Teste-de-Buch +1,92% (à l'ouest de Bordeaux)
9) Challans avec +1,91%/an (au sud de Nantes)
Pour les communes qui te sont chères, cela donne ceci :
Narbonne 1,78
Draguignan 1,77
Toulouse 1,73
Montpellier 1,4
Aix 1,02
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
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eiffel-ô a écrit:
http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/atlas-zone-emploi-2010/pdf/atlas-ze-2010.pdf
Selon ce lien, en regardant les tableaux de la 2eme partie, les zones d'emploi à avoir connu la plus forte croissance démographique relative de France entre 1999 et 2009 sont :
1) Clermont-l’HéraultLodève 2,38%/an (à l'ouest de Montpellier, commune desservie par l'autoroute)
2) Ajaccio 1,99 %
3) Agde-Pézenas +1,94% (au sud de Montpellier)
4) la Teste-de-Buch +1,92% (à l'ouest de Bordeaux, où j'étais en vacances cet été)
5) Challans avec +1,91%/an (au sud de Nantes)
On retrouve encore et toujours les régions littorales, ou bien celles situées près des grosses métropoles dynamiques françaises (ou même ces 2 paramètres conjugués).
Malheureusement certaines zones ou l'emploi a pas mal augmenté sont parfois les mêmes zones ou le chômage lui aussi est fort voir augmente. ça donne l'impression qu'il s'agit d'emploi "mécanique" par rapport a une dynamique de population mais pas par rapport a une dynamique d’emploi réel (je pense aux différentes zones du languedoc-r ou le chômage est un véritable désastre là-bas).
En fait les plus fortes croissances sont souvent dans des zones péri-urbaines non encore intégrées à la métropole voisine.
Quelques études sur le chômage record du L-R, pour casser les nombreuses idées reçues sur ses causes :
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … 6523#douze
En Languedoc-Roussillon, la construction et l'intérim subissent la crise de plein fouet
Et surtout :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j … Sht5xxXAjA
En gros, l'économie du L-R est principalement résidentielle. Il y a un affaiblissement des moteurs qui avaient porté l’emploi jusqu’en 2007. Depuis 2006-2007 il y a un tassement des migrations dans cette région. Associée à la crise économique, le secteur du bâtiment s'effondre.
Et les migrations, qui se poursuivent malgré tout, sont trop importantes par rapport au nombre d’emplois créés. La région est celle qui attire le plus de personnes à la recherche d'un emploi de France (page 14 du second lien). 1 nouvel arrivant actif sur 3 est au chômage !
La région est de plus peu industrialisée. Or, une économie stable passe par une industrie compétitrice.
La situation y est donc très difficile mais attention Montpellier crée aussi bcp de postes (très hautement) qualifiés.
invité01 a écrit:
En fait les plus fortes croissances sont souvent dans des zones péri-urbaines non encore intégrées à la métropole voisine.
Bien vu
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
Exact ... désolé eiffel-ô. Le découpage en zone d'emploi m'a fait me focaliser sur cette question. Il est étonnant de voir d'ailleurs comment dans certaines zones la croissance de l'emploi est très différente de la croissance démographique (dans un sens comme dans l'autre). Comme quoi ces découpages en zones d'emploi ont aussi leurs limites lorsqu'on en vient à analyser les dynamiques des territoires ou les comportements des ménages.
Le décret officialisant la population 2010 par région et département est sortie le 27/12.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex … rieLien=id
PACA et l'Alsace subissent une grosse claque avec rectification de croissance à la baisse. Idem mais un peu moins prononcé pour Midi-Pyrénées.
Les autres sont avec des rectificatifs à la hausse (Gironde, Loire-Atlantique), maintien (Rhône, Paris).
Je pense que demain, avec la visualisation des communes sur le site de l'insee, on devrait encore trouver Marseille, Toulouse et Nice avec des correctifs à la baisse.
On pourra donc commencer à envisager une stagnation de population pour ces communes entre 2006 et 2011 comparé à 1999-2006 en forte croissance surtout pour Marseille et Toulouse.
Voici quels sont les départements qui ont connu les plus fortes croissances démographiques ou décroissances démographiques sur la période intercensale 1999 - 2010 en France métropolitaine (sachant que la valeur 2012 donnée par l'insee est encore au stade des estimations qui peuvent encore varier à la baisse ou à la hausse) :
En valeur Absolue (gain de + de 100 000 habitants):
1046338----1243641 +197303 Haute Garonne
1287334----1449245 +161911 Gironde
896441-----1044558 +148117 Hérault
1134266----1282052 +147786 Loire Atlantique
1578869----1725177 +146308 Rhône
1428881----1572490 +143609 Hauts de Seine
1382861----1522048 +139187 Seine Saint Denis
1835719----1972018 +136299 Bouches du Rhône
1193767----1324865 +131098 Seine et Marne
867533------988140 +120607 Ille et Vilaine
2125246----2243833 +118587 Paris
706300------821136 +114836 Réunion
1094006----1206374 +112368 Isère
898441-----1008183 +109742 Var
631679------738088 +106409 Haute Savoie
1227250----1327732 +100482 Val de Marne
...
...
...
292337-----291642 -695 Orne
380952-----379724 -1228 Vosges
124470-----123029 -1441 Creuse
344721-----342908 -1813 Allier
150778-----148162 -2616 Cantal
314428-----311257 -3171 Cher
225198-----219584 -5614 Nièvre
290130-----283250 -6880 Ardennes
194873-----184039 -10834 Haute Marne
422496-----403355 -19141 Guadeloupe
Même tableau en valeur relative (évolution en % annuel)
4,15 Guyane
1,92 Corse du Sud
1,71 Haute Garonne
1,60 Vendée
1,58 Landes
1,57 Tarn et Garonne
1,57 Haute Corse
1,53 Haute Savoie
1,50 Hérault
1,48 Réunion
1,45 Ain
1,37 Aude
1,34 Alpes de Haute Provence
1,29 Pyrénées Orientales
1,26 Ille et Vilaine
1,26 Gard
1,18 Loire Atlantique
1,16 Hautes Alpes
1,14 Gironde
1,11 Var
1,10 Morbihan
1,07 Charente Maritime
1,02 Savoie
1,00 Seine et Marne
...
...
-0,02 Orne
-0,03 Vosges
-0,05 Allier
-0,09 Cher
-0,11 Creuse
-0,16 Cantal
-0,22 Ardennes
-0,23 Nièvre
-0,41 Guadeloupe
-0,51 Haute Marne
http://www.midilibre.fr/2013/03/28/les- … 668099.php
Les Françaises continuent à faire des bébés malgré la crise économique
La fécondité reste stable en France avec 792 000 naissances en 2012, soit mille de moins qu'en 2011, selon une étude publiée ce jeudi par l'Institut national démographique.
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
Et oui, l'"anomalie" francaise continue. Le jour où ce pays se reproduira comme les autres n'est pas encore arrivé.
Par contre, -1 pour le titre de l'article. Il faudrait bien naturellement lire et écrire : "les Francais continuent à faire des bébés malgré la crise économique". Pas la peine de faire perdurer l'idée que les enfants et la reproduction est seulement le problème des femmes.
je n'avais pas capté que Wanchun = Brisavoine ..
66 millions de Français au 1er janvier 2014
Le Monde.fr avec AFP | 14.01.2014 à 13h40
Au 1er janvier 2014, 66 millions d'habitants vivaient en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer, 280 000 de plus qu'un an auparavant (+ 0,4 %), selon les chiffres publiés mardi 14 janvier par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
[...]
"Et moi et moi et moi !"
OK, je sors -->[ ]
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Shrinking Cities, villes en décroissance : une mesure du phénomène en France
Manuel Wolff, Sylvie Fol, Hélène Roth et Emmanuèle Cunningham-Sabot
Résumé
Si la question des villes en décroissance, ou Shrinking Cities, est de plus en plus étudiée en Europe comme aux États-Unis, elle ne fait jusque-là l’objet que d’un intérêt très limité en France. En effet, peu de travaux de recherche ont été consacrés à la décroissance urbaine, et les politiques urbaines, du moins au niveau national, s’en sont peu préoccupées. Cette situation pourrait s’expliquer par le fait que ce processus n’a pas atteint, en France, le seuil critique qui en ferait un enjeu académique ou politique. Afin de vérifier cette hypothèse, cet article a pour but de mesurer l’ampleur du processus des villes en décroissance en France. Il s’agit de comprendre si ce phénomène des Shrinking Cities, reconnu au plan international, est aussi marginal que le manque d’intérêt qu’il suscite en France le suggère, ou si son évolution actuelle pourrait conduire à la prise en compte de son existence au niveau national.
...
http://cybergeo.revues.org/26136
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La géographie des « morts pour la France »
LE MONDE | 13.05.2014 à 15h29 |
Henri Gilles, Jean-Pascal Guironnet et Antoine Parent
Le sentiment que des régions ont été plus sacrifiées que d’autres durant la Grande Guerre, bien présent dans la mémoire collective, en particulier en Bretagne et en Corse, est-il fondé ? En étudiant la répartition géographique des « morts pour la France », nous avons cherché à mesurer les écarts entre les pertes humaines des régions françaises métropolitaines.
...
Quelles sont les catégories de population les plus touchées ?
Sur le plan social, les petits patrons et les indépendants ont proportionnellement été moins affectés que les ouvriers ; surtout, les régions rurales ou à fort taux de chômage ont été plus touchées que les régions industrielles ou celles dont le taux de chômage était bas. Les régions distantes du front, en particulier les régions frontalières ou côtières, ayant été proportionnellement moins touchées.
Ainsi, nous comprenons que les Pays de la Loire ont été désavantagés par leur forte ruralité ; la Bretagne a été pénalisée par sa forte ruralité et son taux de chômage élevé alors que la Franche-Comté a bénéficié de l’effet « frontière » et de la volonté générale de protéger le tissu industriel.
...
Les autorités semblent avoir privilégié l’effort industriel de guerre au détriment d’une main-d’œuvre jugée, par ses caractéristiques économiques et sociales, moins « utile » à la production, et de facto davantage exposée au front sur l’autel de l’« utilité » collective de l’effort.
La mort de masse a ainsi touché les régions françaises de façon différenciée non pour des raisons identitaires ou géographiques. C’est la nature même du conflit qui a amené les populations rurales, reflet des caractéristiques démographiques et des secteurs d’activité dominants de l’époque, à fournir l’essentiel des combattants d’infanterie dont les pertes furent très élevées.
http://www.lemonde.fr/centenaire-14-18- … 66930.html
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Cartographie temporelle des prénoms les plus donnés.
Dans l'article une infographie permet de passer manuellement d'année en année.
Il est curieux de pouvoir visualiser les vagues de mode. On visualise clairement les "conquêtes" successives :
- Sylvie, Nathalie, Sandrine, Stéphanie, Céline, Aurelie, Amélie, Elodie, puis les batailles Manon / Lea / Emma
- Philippe, Thierry, Christophe, Stéphane, Sébastien, Nicolas, Julien, Kevin, Thomas, la bataille Nathan / Enzo / Lucas
Notez la résistance de la Corse jusque dans les années 90.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/art … 55770.html
Quels sont les prénoms les plus populaires depuis 1946 ?
Le Monde.fr | 29.04.2014 | Par Alexandre Léchenet
En 2011, Lucas et Emma étaient les prénoms les plus donnés en France. Mais en Ile-de-France, c'était Inès et Adam. Les cartes ci-dessous présentent les prénoms les plus donnés par région.
Les prénoms les plus portés en France ne viennent pas d'une région en particulier. Emma et Enzo arrivent par le sud, Catherine par l'Ile-de-France. « Des travaux d'historiens montrent qu'au XIXe siècle, Paris avait un rôle important dans la dissémination des prénoms. Ça semble moins être le cas de nos jours », explique M. Coulmont. Cependant, un prénom populaire dans une région se répand dans les régions alentour.
j'ai des doutes sur ces statistiques, dans la mesure ou aucun nom étranger n'apparait.
per tolosa totjorn mai
midi.31 a écrit:
j'ai des doutes sur ces statistiques, dans la mesure ou aucun nom étranger n'apparait.
C'est pourtant statistiquement logique !
midi.31 a écrit:
j'ai des doutes sur ces statistiques, dans la mesure ou aucun nom étranger n'apparait.
Qu'est-ce qu'un prénom étranger pour toi ? Un prénom qui ne soit ni d'origine européenne ni d'origine biblique ?
Car dans ce hit-parade, je vois plein de "prénoms étrangers", dans le sens "prénoms pas dans la tradition française de ces 5 derniers siècles" :
- Kévin : inconnu en France avant 1980, venu des USA
- Enzo : version italienne de l'Allemand Heinz et du francais Henri (cf. wikipedia)
- Nathan : vieux prénom hébraïque, popularisé via les USA.
- Anthony : forme anglaise de Antoine
- Lucas, forme archaïque de Luc revenue au goût du jour
Carte des indicateurs conjoncturels de fécondité (ICF) en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni en 2012. Les ICF pour 2012 ont été révisés pour tenir compte des résultats des recensements de 2011. Seules les régions dans le vert le plus foncé ont une fécondité qui permet le renouvellement des générations (seuil fixé à 2,075 enfants par femme dans le monde développé).
Notez qu'en Italie la carte suggère que la fécondité dans le sud de l'Italie est bien plus mauvaise que dans le nord, mais c'est trompeur. En fait si le nord de l'Italie a une fécondité un peu moins mauvaise que le sud, c'est à cause des immigrés, qui sont nombreux dans le nord de l'Italie, et très peu nombreux dans le sud. La fécondité des mères italiennes, elle, est en fait plus élevée dans le sud de l'Italie que dans le nord (les 5 provinces italiennes qui ont l'ICF le plus élevé pour les femmes de nationalité italienne sont le Tyrol du Sud, Palerme, le Val d'Aoste, Naples et Catane).
Les frontières nationales jouent un rôle majeur dans la fécondité, mais on peut quand même noter quelques substrats régionaux sous-jacents qui ignorent les frontières nationales, notamment en Corse-Sardaigne. Ces deux îles ont la fécondité la plus basse de leurs pays respectifs. On peut penser que le différentiel entre la Corse et la Sardaigne (ICF de 1,58 en Corse ; ICF de 1,14 en Sardaigne) est le résultat des politiques familiales françaises.
Sinon on peut noter que 2 provinces italiennes et 1 province espagnole ont un ICF inférieur à 1 enfant par femme :
- province de Medio Campidano (Sardaigne) : 0,99
- province d'Ourense (Galice) : 0,97
- province d'Oristano (Sardaigne) : 0,93
On a là parmi les taux de fécondité les plus faibles au monde. Dans la province d'Oristano, les femmes italiennes ont même un ICF de seulement 0,90 enfants par femme.
Merci. A-t-on le détail en France pour les mères françaises et les mères étrangères ?
Non, mais en gros, vu les études faites en 2008, ça devrait être 1,90 pour les mères françaises, et 3,50 pour les mères étrangères.
J'ai découvert cette carte de l'Espagne sur un forum espagnol, je l'ai trouvée intéressante, alors j'ai fait la même pour la France.
Le code couleur est le même pour les deux cartes, mais il ne renvoie bien sûr pas aux mêmes taux de croissance. Pour l'Espagne la carte montre la croissance de chaque municipalité ; pour la France de chaque canton.
Code couleur :
- blue foncé : croissance négative (perte nette de population)
- bleu clair : croissance positive de la population, mais en-dessous de la moyenne nationale
- orange : croissance de la population supérieure à la moyenne nationale, mais moins que le double de la moyenne nationale
- rouge : croissance plus du double de la moyenne nationale
Commentaires ?
Espagne 1996-2011 :
(carte réalisée par Nación Rotonda)
France 2006-2011 :
Hallucinant.
La croissance est concentrée autour de Madrid (couronne périurbaine), sur les côtes méditerranéennes et en couronne périurbaine de Saragosse Pampelonne, Valladolid et Burgos notamment.
La comparaison des 2 cartes montre bien que la croissance française est supérieure et beaucoup plus répartie sur le territoire.
En France on retrouve aussi un étalement urbain plus important et en Espagne une concentration de croissance sur les pôles urbains.
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