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Pierre Coronas - TourMagazine.fr - 21/06/11
Daniel Orentin - Seine-Saint-Denis : "Nous avons développé les visites d’entreprises qu’on ne trouve nulle part ailleurs"
Si derrière ce terme, on pense à la fréquentation hôtelière, l’évolution est redevenue positive après la période difficile du début de la crise. C’est la tendance générale de la métropole parisienne dans laquelle s’inscrivent les établissements de Seine-Saint-Denis.
Il faut noter que les bons taux d’occupation ne sont pas affectés par l’augmentation régulière du nombre d’établissements et du nombre de chambres.
Je crois bien que c'est la première fois qu'on cite un article de ce journal
Évelyne de Bast - Hotellerie Restauration - 08/07/11
Comment augmenter le tourisme d’affaires sur Paris ? Les préconisations de Gilles Pélisson
Qui pourrait être mieux placé qu’un ex grand patron de l’hôtellerie, utilisateur régulier de l’hôtellerie d’affaires, pour en discerner les failles ? Le rapport rendu par Gilles Pélisson aborde l’enjeu que représente le tourisme d’affaires pour le Grand Paris, à travers vingt recommandations très concrètes.
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Posté par Bugatti sur le sujet Paris Métropole / Le Grand Paris
Bugatti a écrit:
Tourisme d’affaires : le Grand Paris peut mieux faire
http://marches.lefigaro.fr/news/societe … =196422943
http://www.businessimmo.com/contents/11 … rand-paris
Philippe Baverel - Le Parisien - 11.08.2011
Tourisme : Paris réussit sa métamorphose
L’office de tourisme de Paris fête cette année ses 40 ans. Des décennies de transformations marquées par les grands chantiers présidentiels et l’arrivée de nouveaux visiteurs.
Benoit Hasse - Le Parisien - 16.08.2011
Les tuk-tuks à la conquête du bitume parisien
Ces petits tricycles à moteur importés d’Asie se multiplient dans tous les sites touristiques de la capitale… dans un véritable flou juridique.
Un passionnant article qui fait écho à bien des conversations qu'on a pu avoir par ici...
Laure Bordonaba - La Vie des Idées - [24-10-2012]
Comment Paris devint un musée
À travers la chronique des mobilisations des groupements de sauvegarde nés à Paris au XIXe siècle, Ruth Fiori raconte dans L’invention du vieux Paris l’histoire de la patrimonialisation de la capitale. Qu’entend-on par « conserver » un monument ? L’auteure revient sur les divergences idéologiques qui président à l’invention d’un regard patrimonial dont nous héritons aujourd’hui.
Paris : peur sur la ville
Les nuages s’amoncellent sur Paris, première destination touristique du monde
Tour EiffelLa tour Eiffel, le Louvre, le Sacré-Cœur mais aussi les grands magasins, les boutiques de luxe, la gastronomie, l’art de vivre… Rien d’étonnant à ce que, avec de tels actifs, Paris caracole en tête des destinations touristiques les plus fréquentées au monde. Reste à savoir pour combien de temps encore. Car entre un marché rendu de plus en plus concurrentiel par les politiques agressives de nouveaux entrants et une offre parisienne qui, à bien des égards – sécurité, capacités hôtelières, accueil… – mériterait d’être optimisée, la Ville lumière, celle d’Amélie Poulain et des rois de France, pourrait rapidement voir ses positions menacées. En cause : une incapacité persistante à traiter l’activité touristique à sa juste valeur, à y voir une industrie porteuse d’emplois, de retombées financière et d’image et donc, hautement stratégique, assortie d’une nette tendance à vivre sur ses acquis..
http://www.lenouveleconomiste.fr/paris- … e-2-19309/
Au détour d'une polémique sur les cadenas, on en arrive à parler de la relation de Paris à sa tradition...
Slate - 22/04/2014
Les cadenas d'amour de Paris: néo-coutume beauf ou réappropriation de la ville?
Entretien avec Lisa Anselmo, une des deux New-Yorkaises à l'origine de la pétition «No love locks». Où l'on essaie de mettre en balance la mondialisation par le bas du tourisme de masse et la brooklynisation de Paris...
Ce n'est probablement pas le sujet pour ca mais, je dois bien dire que, de passage à Paris il y a deux semaines, j'ai été estomacé par l'importance du phénomène et de ces grapes de cadenas. J'en étais resté à quelque chose de moins... envahissant, mais de moins grandiose aussi.
Je me demande d'ailleurs si ces amas de cadenas ne sont pas en train (si ils ne le sont pas déjà) de devenir leur propre attraction. Un espéce d'élan plastique, une sorte d'oeuvre d'art spontannée et commune. A les voir comme ca, je pensais d'ailleurs à une pièce contemporaine qui se serait échappé d'un musée. Et qui, quelque pat, briserait de sa présence la muséification prétendue de la ville.
Mon sentiment, c'est que ces cadenas devaient être mignons et gentils tant qu'ils n'étaient encore qu'inhabituels. Du temps où seuls peu de gens connaissaient cette espèce de coutume alors seulement naissante. Mais institutionnalisé en une mode globale et apparemment un peu systématique de la sorte, c'est très clairement cucul et manifeste d'un conformisme sans imagination. En général, j'aime pas trop le conformisme, personnellement. C'est dérangeant. Il faut donc mettre un terme à ce machin. L'Américaine du post à Lupus a raison. C'est assez maintenant.
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
Hélas, le mal est fait, c'est trop tard.
La semaine dernière ma fille a reçu une correspondante d'un pays étranger (Afrique du Sud), avec un programme dense de visite de Paris.
Quand je lui ai demandé son programme de visite de la journée, elle m'a dit "ce matin, on va voir le fameux pont où il y a tous les cadenas".... et pas le pont des arts.
La vache, les gens viennent d'Afrique du Sud pour voir ça ? Alors là docteur, c'est grave. Et puis ils jettent leurs clés au fond de la Seine. On a l'air de quoi avec le fond de la rivière pavé de clés de cadenas.
Hè, c'est glauque, les cadenas. D'habitude, c'est sur les portes des vieilles caves. En plus, on est en bonne voie de dépolluer la rivière et de "se la réapproprier" comme ils disent justement. Avec des poissons et tout ! Tout ce qu'il faut pour satisfaire nos furieux d'écolos. Alors flûte à leurs cadenas et à leurs clés.
yb a écrit:
Hélas, le mal est fait, c'est trop tard.
Nan. Faut pas se résigner. On enlève cet amas de cadenas quand on veut. C'est pas pour être désagréable, hein. Bien sûr, que les gens soient amoureux, c'est cool, c'est parfait. Mais que ça reste dans leur intimité. Pourquoi ils viennent là s'afficher en masse avec des cadenas ? De l'art, qu'ils disent ? Mah non, c'est n'importe quoi et tout à fait inutile pour nous. On n'y gagne rien. La zone est de toute façon la plus touristique du monde. On n'a pas besoin de ponts de cadenas et d'un fleuve de clés.
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
je viens de passer 10 jours aux usa (notamment san francisco et nyc) et je n'ai pas vu cette mode qu'on dit globale...j'ai du passer à coté...
Ça existe à Prague.
driving down your freeways …
marco, les cadenas existent aussi à New York, c'est sûr. Et parfois, on n'est pas obligés de faire comme tout le monde. On a le droit à des petits trucs spécifiques qui marquent encore et peut-être pour toujours une petite différence et un style bien local. Tu ne pourras pas le nier et moi, je suis favorable à ce que chacun ait ça pour soi. Honnêtement, cette affaire de cadenas, ça ne me paraît pas bien local. Perso, je suis né et j'ai toujours vécu en Île-de-France. En plusieurs endroits de chez nous... Alors je pense avoir une idée de ce qui est bon pour nous-autres. Les cadenas ? Bof, c'est moyen pour nous. On a d'autres choses à faire valoir. Dans l'ensemble, on s'en sort encore pas trop mal. Alors il faut continuer et améliorer, et virer les cadenas.
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
Paris est la ville des amoureux, la ville ou rien ne semble bouger. C'est logique de vouloir laisser une trace en pensant que ça restera ad vitam aeternam dans cette ville "carte postale". C'est aussi le signe que les gens s'approprient l'espace urbain. Après, il faut que ça soit encadré et limité a un ou deux ponts, quitte a en enlever de temps a autre pour refaire de la place. Le phénomène n'est pas un soucis en soi, c'est sa généralisation qui peut l'être.
oui ils existent surement a nyc..je disais juste que je ne les ai pas vu
j epropose : habiller entierement la tour eiffel de cadenas en les attachant au grilles du monument lol
je rigole bien sur (surtout qu'il y en a aussi surement sur ce monument)
- en laissant un cadenas, les touristes font un acte facile qui ne les engage en rien : ils ne reviendront jamais à cet endroit et peuvent donc se séparer quinze jours plus tard sans que ce cadenas les gêne en quoi que ce soit ;
- le premier qui a installé un cadenas (l'origine n'est pas claire) a eu une belle idée ; les 500 000 qui ont suivi sont des moutons. On imagine comment cela se passe : l'un des deux le propose à l'autre, qui accepte pour éviter une discussion sans fin ("tu ne m'aimes pas, blablabla"). Belle preuve d'amour qui ne prouve rien et ne vide pas le porte-feuille ;
- le cadenas est une marque d'égoïsme. Je marque mon territoire, et peu m'importe le résultat sur le paysage urbain ;
- j'aime bien l'idée de l'artiste (ou étudiant en arts) qui a un soir retiré ces cadenas pour en faire une oeuvre qui, elle, avait un sens (sinon une valeur) ;
- c'est comme pour les vitres cassées dans un immeuble : si on n'intervient pas dès le début, les vandales se sentent encouragés. Il aurait fallu intervenir dès le début pour les enlever au fur et à mesure. La mode serait passée assez vite ;
- la Mairie s'est mise il y a quelques années à retirer les tags sans valeur artistique ; pourquoi ne pas faire de même pour ces cadenas qui sont encore moins créatifs ?
- contrairement aux tags qui touchent en général les lieux les moins attirants, les cadenas s'installent là où les panoramas sont les plus splendides (donc le Brooklyn Bridge à New York).
Lorsqu'on gravit la montagne située au centre de Séoul, afin d'observer le panorama extraordinaire sur la métropole, on tombe là-dessus (la mode a été lancée par une série télévisée) :
Cela commence aussi à Luxembourg, et dans beaucoup d'autres villes du monde :
Alors bien sûr, on peut regarder par-dessus. Mais dans ce cas, autant mettre des publicités sur le Pont des Arts : les gens peuvent toujours ne pas les regarder.
A mon avis, il faudrait les enlever régulièrement (probablement quotidiennement sur certains sites) et offrir un lieu alternatif à leur dépos si on veut vraiment nétoyer les monuments et ponts parisiens (comme a pu le faire Moscou). Mais il est définitivement trop tard pour enrayer le phénomène, il est devenu trop important et global. Il faudra attendre longtemps pour que le mouvement retombe de lui-même. Probablement à partir du moment où ce geste sera devenu trop banal, trop vu, quelque chose de kitsch et de repoussant.
Le problème étant que, à la différence des tags, la majorité n'associe ce geste à du vandalisme, à quelque chose de répréhensible et de dégradant.
La solution viendra peut-être des taggueurs et de ceux qui, en vandalisant les vandalismes, donneront à la Mairie une raison d'agir (outre l'argument plus ou moins valable de la sécurité).
Cf. http://a403.idata.over-blog.com/500x304 … arts-3.jpg
marcomarco a écrit:
j epropose : habiller entierement la tour eiffel de cadenas en les attachant au grilles du monument lol
Bonne idée : là, au moins, ils prouveraient la force de leur amour en prenant un risque...
mousquet a écrit:
La vache, les gens viennent d'Afrique du Sud pour voir ça ?
Quand même pas, le but de cette matinée était la visite du Louvre, puis balade dans le quartier, donc le Pont des Arts, défiguré par ces cadenas.
Et les autres jours,ils ont fait la totale standard : tour Eiffel,bateau mouche, Montmartre et
... Disneyland
(mais ils n'ont pas de Disneyland en RSA)
Tant qu'on est dans la déconne, le gag ultime pour un visiteur sud-Africain serait la visite du zoo de Vincennes.
MetroNews - 05/06/2014
Lorànt Deutsch: ''J’ai peur que Paris devienne une ville musée''
Cinq ans après sa première édition, le "Metronome" de Lorànt Deutsch sort cette semaine au format poche. Metronews a proposé à son auteur, infatigable curieux, d'explorer le Paris de 2014, entre, passé et présent, histoire et mutations.
Pour un royaliste qui n'a pas hésité à travestir la réalité historique dans ses livres pour faire passer des messages idéologiques (cf le micro débat qui a traversé les milieux universitaires), je le trouve étonnamment progressiste et ouvert dans son interview. Pour le coup, il est pro tours, pro architecture contemporaine etc.
J'ai eu le même étonnement en lisant l'article Jeudi dans metro dans le métro.
Mais bon ça montre que être fan d'histoire (je passe tous les débats sur la réalité de tout ce qu'il a écrit) pas n’empêche d’être aussi pour le contemporain et le future.
C'est aussi mon cas, j'aime les vieilles pierres et l'histoire mais je n'ai pas envie que ma ville et mon pays ne soit que cela et enfermé dans le passé.
Il dit aussi très justement que ce qui fait la ville, ce n'est uniquement la façade mais aussi la fonction et les habitants.
Qu'est ce qui différenciait vraiment un Paris uniquement pensé et fonctionnant pour l'industrie touristique d'un parc d’attraction, pas grand chose à part l'age des bâtiments.
すみません
J’aime Paris et je veux des tours !
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