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VONews - 25/02/2014
Roissy Porte de France ne veut pas d'un mariage forcé avec Val de France
Quel avenir pour Roissy, territoire le plus riche du Val d’Oise ? Val de France aimerait se marier avec les communes limitrophes de l’aéroport. Les élus de Roissy Porte de France rêvent, eux, d’un Grand Roissy. Ils se sont organisés pour ne pas rejoindre Val de France. Le préfet du Val d’Oise devra trancher.
http://vonews.fr/article_24481
VONews - 25/02/2014
Métropole du Grand Paris : la Vallée de l’Oise choisit de rester « libre »
Pour échapper à la loi instituant la Métropole du Grand Paris, la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts a fait voter, il y a plusieurs mois, le transfert de son siège. Un transfert validé par le préfet Jean-Luc Névache.
Métropole du Grand Paris : la Vallée de l’Oise choisit de rester « libre »
Victoire de David contre Goliath, Clochemerle contre la grande Babylone, les irréductibles gaulois contre l'empire romain, les petites maison contres les barres HLM. Cocorico!
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Quel dommage que les périmètres des métropoles ne soient pas imposés, selon des données géographiques et démographique : si une commune faire partie d'une aire urbaine, elle est obligée d'adhérer à sa métropole.
driving down your freeways …
Libération - 26/02/2014
Métropole du Grand Paris: les élus craignent de perdre la main
Le préfet de la région Ile-de-France et le président du syndicat d'études Paris Métropole doivent coprésider la mission de préfiguration de la future institution métropolitaine. Mais les élus craignent que l'Etat prenne le dessus.
Une interview intéressante (et pas aussi critique que le titre le laisse paraître) d'un élu régional.
La Gazette des Communes - 07/03/2014
« La loi Mapam risque de figer les mutualisations au sein du Grand Paris » – Jean-Marc Nicolle (MRC)
Dans une interview à la Gazette, Jean-Marc Nicolle, adjoint au Kremlin-Bicêtre, conseiller régional (MRC) Ile-de-France et délégué spécial au Grand Paris au titre de la Région décrit les enjeux de la mise en oeuvre d'une métropole du Grand Paris. Ardent défenseur de l'intercommunalité, il estime que, si le statu quo, caractérisé par des intercos d'aubaine au périmètre incohérent n'est pas tenable, la loi dans sa forme actuelle doit être amendée en profondeur.
Autre interview, autre ton. Bartolone est entré en campagne !
La Tribune - 06/03/2014
« Ce que je veux pour la métropole du Grand Paris » (Claude Bartolone)
Pour Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et candidat à la future présidence de la métropole du Grand Paris, « la métropole est aussi un projet de société. On trouvera toujours les outils si nous nous mettons d’accord sur ce projet »./ DR
La métropole du Grand Paris existera en 2016, si elle sait se doter d’un projet politique et économique fort. Sinon, elle ne survivra pas aux corporatismes politiques et syndicaux qui s’activeront dès après les municipales, estime le président de l'Assemblée nationale et élu de la Seine-Saint-Denis. Il plaide ici pour une autorité métropolitaine forte dont il souhaite prendre la présidence, dans deux ans.
Liberation - 27/03/2014
La droite bien partie pour décrocher le Grand Paris
Reste enfin le gouvernement, que cette situation met dans une posture difficile. Est-il si urgent désormais de supprimer les intercommunalités en première couronne comme c’est prévu dans la loi de modernisation de l’action publique et d’affirmation des métropoles? Ne vaudrait-il pas mieux observer quels seront les rapports droite-gauche au sein de ces structures avant de les envoyer au cimetière des institutions? Et les départements? Faut-il encore se dépêcher de les faire disparaître, comme l’a annoncé le Premier ministre, en les offrant à la métropole dirigée par la droite? Nouvelle donne.
http://www.liberation.fr/politiques/201 … ris_990724
Voilà qui est sacrément em...bêtant ! Et ce, sans considération partisane pro-gauche ou pro-droite, bien sûr !
J'ai mis quelques jours après les résultats de dimanche pour que me vienne cette idée que les élections seraient susceptibles de changer la donne, et c'est sur SSC que j'ai trouvé cet article.
Si on part du principe maintes fois vérifié que les réformes n'avancent jamais mieux que quand l'intérêt général rencontre l'intérêt particulier de celui qui décide (rappelons nous de N. Sarkozy qui avait laissé à ses "successeurs" la tâche de créer la communauté urbaine qu'il appelait de ses voeux, quand il s'est aperçu qu'elle serait sans doute dirigée par l'opposition), la construction de la métropole risque de prendre un sacré coup de frein.
Espérons juste que le gouvernement n'ira pas jusqu'à reculer sur la question, ce qui aurait à mon avis des conséquences absolument désastreuses. Et constatons juste qu'à lui s'offrent deux choix :
- continuer la réforme et tenir auprès de son camp le rôle de celui qui a donné un exécutif de 8 Mhbts à l'opposition,
- reculer et passer définitivement pour un pur opportuniste....
Ça n'est pas trop tard pour le gouvernement pour changer quoi que ce soit ? La loi n'est pas définitivement votée ?
driving down your freeways …
Ce qu'on pouvait craindre semble parti pour se réaliser... Au moins la ministre Lebranchu est-elle restée au gouvernement, ce qui devrait assurer un minimum de continuité.
A Paris, la gauche voit sa métropole lui échapper
L'affaire n'est guère plus simple pour la droite. La voilà virtuellement à la tête d'une institution qu'une grande partie de ses troupes a combattue au Parlement, avec la complicité des communistes. Une partie des élus n'en veut toujours pas. Emmenée par le sénateur UMP Roger Karoutchi, elle réclame un moratoire sur la loi. « Les opposants à la Métropole, à droite, au centre ou au PC, représentent aujourd'hui les deux tiers des sièges de la future métropole, assure l'élu. Le gouvernement doit donc revoir sa copie. Il faut geler l'application d'un texte ne respectant pas l'autonomie des communes, la réussite des intercommunalités, l'existence des départements. »
Les détracteurs du texte comptent sur le fait qu'une partie de la gauche a désormais politiquement intérêt, du moins à court terme, à une métropole moins puissante. « Certains, à gauche, n'ont plus du tout envie de donner leurs trois départements et leurs intercommunalités à une métropole de droite. Ils vont demander des renégociations, d'autant qu'il y a une fenêtre de tir avec l'arrivée de la deuxième loi décentralisation », note un observateur. Les partisans de la métropole, eux, sortent un peu groggy des municipales. Le camp Bartolone a été défait en Seine-Saint-Denis. A droite, Philippe Dallier, seul candidat UMP déclaré à la présidence de la métropole, continue de plaider, un peu seul, pour la poursuite de la réforme. « La loi a été votée, il faut la mettre en place au plus vite. Il y a urgence à faire des économies avec une réforme structurelle forte et la fin du millefeuille », affirme-t-il.
Tout ça s'annonce complexe ...
La droite face à l'embarrassant cadeau du Grand ParisDans ces deux ans, pourraient s'affronter deux philosophies. Soit on renforce la métropole centralisée qui aura un pouvoir de péréquation des ressources important. C'est quand même celle que la gauche a fabriqué, sans prévoir à l'époque que cette arme fatale pourrait terminer dans les mains de l'adversaire. Soit, à l'inverse, on renforce les territoires, peut-être jusqu'à les faire ressembler aux intercommunalités qu'on a supprimées, et la métropole devient une inoffensive structure de coordination.
Pour la droite, les deux hypothèses sont problématiques vu le résultat des municipales. L'habituel partage de la région parisienne où la richesse et la droite étaient à l'ouest, tandis que la pauvreté et la gauche étaient à l'est, a été bousculé par les victoires de la droite en Seine-Saint-Denis. La métropole du Grand Paris ayant été votée pour relancer la construction de logements, avec une répartition équilibrée, et pour répartir la ressource fiscale, comment mener l'exécutif métropolitain sans se fâcher avec ses vieux amis UMP des Hauts-de-Seine, ou ses nouveaux amis UMP de Seine-Saint-Denis ?
Une petite tribune du Medef, au moment où le projet semble menacé...
Agnès Lo Jacomo (Medef IDF) - La Tribune - 11/04/2014
Vite, la métropole du Grand Paris!
Il faut avancer vite vers la constitution d'une métropole du Grand Paris. mais aussi améliorer considérablement le projet. Par Agnès Lo Jacomo, présidente du Medef Ile de France
Le Figaro - 07/04/2014
Pécresse veut supprimer la Métropole du Grand Paris après en avoir pris la tête
LE SCAN - La cheffe de file de la droite en Île-de-France raille le gouvernement «arroseur arrosé» après les résultats des élections municipales dans la région capitale.
Elle dit ça, mais en aura-t-elle le pouvoir ?
driving down your freeways …
^^
Il faut avancer vite vers la constitution d'une métropole du Grand Paris. mais aussi améliorer considérablement le projet. Par Agnès Lo Jacomo, présidente du Medef Ile de France.
La loi ne simplifie pas vraiment le millefeuille
Elle ne simplifie donc en rien le millefeuille territorial, voire elle le complique. La Métropole du Grand Paris se superposera en effet aux 4 départements centraux dont l'existence n'est pas remise en cause. Cette nouvelle structure, déconcentrée en territoires dotés de compétences et de moyens incertains et de surcroît mal articulée avec la Région (en matière de logement et de transports en particulier), ne manquera pas de générer de nouveaux coûts de fonctionnement qui appelleront des prélèvements fiscaux supplémentaires sur les ménages et les entreprises[1].
Déjà fortement mises à contribution au cours de ces dernières années dans une conjoncture économique difficile, en particulier au titre des transports collectifs (environ 700 millions d'euros de prélèvements supplémentaires liés au Versement Transport et aux taxes sur les bureaux et les activités), les entreprises franciliennes ne peuvent admettre une telle perspective.
djakk a écrit:
Elle dit ça, mais en aura-t-elle le pouvoir ?
Non, c'est la loi qui a créé de la Métropole (ou prévu sa création). Mais il est clair que les élus peuvent faire de la résistance... Cela dit, un élu qui viderait lui-même de sa substance son propre pouvoir, cela paraît surprenant.
Un article intéressant qui résume bien les questions auxquelles devra faire face la mission de préfiguration.
Le JDD - 20/04/2014
Cinq questions autour du Grand Paris
Pour devenir réalité, la future Métropole du Grand Paris, regroupant 6,7 millions d’habitants, doit encore surmonter de gros obstacles.
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Cinq-ques … ris-662571
Un autre article, qui radote un peu, mais propose une jolie carte des communes élisibles à la MGP
Le JDD - 20/04/2014
Quand Paris deviendra Métropole
La capitale française s’apprête à changer radicalement de frontières en moins de deux ans pour se fondre dans un nouvel ensemble. Voici pourquoi et comment.
Le Figaro - 12/05/2014
Le maire de Massy veut que le Grand Paris englobe toute l'Ile-de-France
LE SCAN - Le Sénateur Vincent Delahaye a écrit à François Hollande pour lui demander d'aller plus loin dans la simplification administrative.
Libération - 16/05/2014
La préfiguration du Grand Paris embourbée dans le territoire
Le comité syndical de Paris Métropole a demandé ce matin au gouvernement de donner un statut juridique et fiscal au «territoire», base de composition de la métropole. Quitte à refaire la loi.
...
N’empêche, voilà une grosse menace pour le gouvernement car la préfiguration de la métropole du Grand Paris est affreusement en retard. Le décret qui instaure la mission n’est toujours pas publié, six mois après le vote de la loi. Plus le temps passe, plus la montagne de travail juridique, fiscal et social pour mettre au point cette grosse machine, semble insurmontable. «Nous sommes quand même dans une situation un peu brouillonne», résume Philippe Laurent, ex-président de Paris Métropole et maire UDI de Sceaux.
Une pétition pour sauver la Métropole du Grand Paris
Sauvons la Métropole du Grand Paris
Si la métropole est loin d’être idéal, c'est déjà un grand pas, beaucoup plus important que toutes les situation alternative proposé jusque la par des élus désireux de garder leur pouvoir locaux.
すみません
J’aime Paris et je veux des tours !
La mission de préfiguration vient d'être créée, mais ça ne va pas être de la tarte...
Localtis - 21/05/2014
Métropole du Grand Paris : à peine née, la mission de préfiguration est menacée de blocage
Le décret instaurant la mission chargée de mettre sur les rails la métropole du Grand Paris est paru ce jour au Journal officiel. Réclamant une révision de la loi, les élus locaux menacent de ne pas participer à ses travaux.
http://www.localtis.info/cs/ContentServ … 0267190644
Et une vision, comme souvent, très politisée de Sybille Vincendon (simplifier en disant que la gauche était pour la métropole alors que la droite était contre, c'est oublier Braouzec et Dallier, Huchon et JP Martin, Favier et Fromentin, par exemple...
Grand Paris et Petits Détours - 20/05/2014
La gauche face au gros chagrin du Grand Paris
Destin cruel. La gauche a materné la métropole du Grand Paris depuis près de quinze ans, porté les premiers rapprochements entre collectivités, poussé la création de Paris Métropole et même écrit la loi créant une gouvernance métropolitaine. En face, la droite s’est contentée de la refuser en bloc. La voilà pourtant appelée à présider cette nouveauté, par la grâce de ses succès aux municipales.
Grand Paris et Petits Détours - 20/05/2014
Quand Bartolone rêvait du Grand Paris
C’est l’histoire d’une conquête du Grand Paris, menée avec patience et opiniâtreté. Et les quelques coups d’éclats qu’il faut. Quand on revient sur le parcours de Claude Bartolone depuis son accession à la présidence du conseil général de Seine-Saint-Denis, en 2008, on ne peut qu’être frappé par la cohérence des choses. Tous ceux qui soupçonnaient Bertrand Delanoë de manigancer une extension du domaine de la capitale ne regardaient pas au bon endroit. Celui qui tissait sa toile, c’était le voisin de Seine-Saint-Denis, aujourd’hui président de l’Assemblée. La métropole du Grand Paris qui vient d’être votée au Parlement est telle que la voulait Bartolone.
Libération - 21/05/2014
La préfiguration du Grand Paris démarre, les soucis aussi
L’opposition ente partisans d’une métropole «fédérée», dans laquelle des intecommunalités puissantes restent assez maîtresses de leur destin, et une métropole «intégrée» qui gouverne les communes par le haut, se manifeste à nouveau. Paris Métropole est en position de force dans la mission de préfiguration et les fédéralistes y sont majoritaires. Y aurait-il risque de blocage ? «S’il fallait nous désengager de la mission, nous le ferions», disait Daniel Guiraud vendredi.
Toutefois, la solution pourrait venir d’une nouvelle donnée : l’annonce gouvernementale de la suppression des départements de la première couronne d’Ile-de-France (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne). Alexis Bachelay, député PS qui a inspiré la métropole intégrée telle qu’elle a finalement été votée, souligne que cette annonce gouvernementale change tout. «Nous sommes tout-à-faits prêts à soutenir cette évolution des territoires dans la mesure où le gouvernement accélère la suppression des départements», dit-il. Même s'il ajoute qu'il n'est pas question de revenir à la situation initiale en matière d'intercommunilatés.
Localtis - 05/06/2014
Les maires franciliens évoquent les "complémentarités" du couple région-métropole
Avec 6,7 millions d’habitants - soit plus de la moitié des personnes résidant en Ile-de-France - et des compétences très larges dans les domaines de l’aménagement, de l’urbanisme et du cadre de vie, du logement, de la politique de la ville, du développement économique, de l’environnement, ou encore en matière de gestion des milieux aquatiques… la métropole du Grand Paris aura à partir du 1er janvier 2016 une puissance considérable. Dès lors, on peut se demander si elle ne marchera pas sur les plates-bandes de la région. Jean-Marc Nicolle, délégué spécial du président Jean-Paul Huchon sur le Grand Paris, ne nie pas l’existence de ce risque. Ce qui ne l’empêche pas de souhaiter la réussite du Grand Paris. "La métropole peut être un puissant accélérateur des politiques régionales", souligne-t-il. Claude Capillon, maire de Rosny-sous-Bois, partage cet optimisme. "Il ne devrait pas y avoir de concurrence" entre les deux institutions "si l’on clarifie le rôle de chacune" et si la métropole est "un outil opérationnel", dit-il.
http://www.localtis.info/cs/ContentServ … 0267271469
Ah, et petite nouvelle anecdotique, mais qui dit toutefois des choses sur le comportement des maires vis à vis de la Métropole. Je n'imaginais pas que Vélizy, vu son comportement de passager clandestin depuis des années (en gros : j'attire des emplois en masse sans rien investir dans mes transports collectifs), puisse un jour rejoindre volontairement la MGP. Eh bien comme on dit, ils sont déjà en train de quitter le navire...
LesNouvelles.fr - 02/06/2014
Vélizy quitte GPSO pour rejoindre Versailles Grand Parc
Avec cette décision, le maire entend ainsi «échapper à la Métropole du Grand Paris» que la commune aurait dû rejoindre de facto en étant dans GPSO. «Des compétences auraient été transférées à cette métropole : développement économique, logement, protection de l’environnement…, énumère l’élu. La commune ne pouvait pas prendre ce risque.»
Alliées de circonstance, les oppositions municipales de gauche et de droite ont marqué leur désaccord face à cette décision en déposant cinq amendements. «La gouvernance de cette métropole n’est pas arrêtée. Il est donc difficile de faire un choix raisonnable d’y adhérer ou de la quitter en l’état du dossier», a indiqué Jean-Marc Siry, au nom du groupe d’opposition “Ensemble pour Vélizy”.
Le Moniteur - 05/06/2014
Grand Paris : le débat sur le statut des territoires se poursuit
« Grand Paris : Une mission de préfiguration, pour quoi faire ? ». Tel était le thème de l’atelier organisé, le 3 juin, par l’Association des maires d’Ile-de-France. Au cœur du débat, le statut des territoires instaurés par la loi Maptam (Modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles), qui doivent se substituer aux intercommunalités existantes. François Lucas, tout juste nommé directeur de la mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris, effectuait là sa première sortie officielle.
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