Rennes Métropole - Dynamisme économique

Tres bonne  nouvelle, maintenant a savoir ou?

Il s'agit d'une équipe très restreinte ... moins de 10 personnes au début il me semble.

Lyon et Toulouse des métropoles plébicitées par les cadres. Autrement dit, elle allient bien dynamisme économique et cadre de vie.

Le classement pour les 14 futurs métropoles (en % de cadres, 3 réponses possibles) :

1. Lyon, Toulouse (40 à 49%)
3. Nantes, Bordeaux (30 à 39%)
5. Montpellier (26%)
6. Paris, Lille, Aix-Marseille, Grenoble, Strasbourg, Rennes (10 à 19%)
12. Nice, Brest, Rouen (Moins de 10%)

On constate que Rennes n'est pas une ville très privilégiée par les cadres, elle est 11ème au général sur 14, devancée par Nantes, Montpellier ou encore Grenoble. Elle se classe aussi 11ème sur la plan du dynamisme économique ou la facilité de trouver un emploi adapté à son profil, toujours devant le trio Nice, Brest, Rouen. Elle se classe quand même 8ème pour le cadre de vie, mais reste loin des Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Nantes.

Les point faibles de Rennes que recherche prioritairement un cadre ? Réseaux de transport international, offre de loisirs importante et diversifiée, quantité de grands sièges sociaux, diversité des entreprises

Les points forts : Proximité avec la nature et les espaces protégées, infrastructures de transports, haut niveau d'équipement scolaire, administratif, médical, présence d'entreprise innovante, faible taux de chomage, offre d'enseignement supérieur riche mais ce sont des indicateur secondaire voire des éléments faibles pour ces même cadres.

Ces chiffres ne nous apprennent rien. Cela fait des décennies que c'est le cas .Surtout quand on sait que toutes ces villes ont une forte population de cadres.  Cela explique également le fait que la population urbaine de ces dernières ne baisse pas  , tout simplement parce que cette population de cadres à les moyens  de se payer du mètre carré en ville. A Rennes, les prix au mètre carré ne sont pas abordables pour une population qui occupe d'autres secteurs d'activité . Ce qui explique la ruée vers les couronnes périurbaines. J'avais entendu que cela était du à une mauvaise réputation de la ville ou à un manque de verdure dans le centre et que les gens une fois, qu'ils quittaient leur travail étaient contents de retourner sur Bruz et autres villes alentours. Il ne faut pas se leurrer, c'est bien le rapport prix au mètre carré/ niveau de revenus qui est la cause de ce phénomène.    Concernant le cadre de vie, c'est le classement suggéré par les cadres qui ne forment pas du tout une majorité contrairement à des classements généraux ou Rennes occupe la deuxième place. 

Si ces chiffres sont évocateurs justement et je trouve le classement cohérent, même si ta justification est fortement plausible.

La question qu'il faut se poser c'est pourquoi ces villes ont une forte proportion de cadres, pourquoi viennent-ils dans ces villes et moins à Rennes depuis des années ? Montpellier a exactement les mêmes données que Rennes (immobilier encore plus cher à Montpellier) et ça n'a pas empêché la ville du sud de gagner des habitants, d'être mieux classée et perçue ! Pourtant, Rennes n'est pas une ville pauvre !

Je suis cadre à Nantes je veux habiter à Nantes, je suis cadre à Rennes je recherche à Saint-Grégoire ou Cesson voila ce que je pense, parce que oui c'est plus cher à Rennes que dans le périurbain, mais aussi parce que dans le même temps Rennes a de plus en plus une réputation de ville minérale, ne propose pas de liaisons de transport vers l'international, n'a quasiment pas de siège social de grands groupes nationaux, n'a pas l'offre culturel et touristique de ses consoeurs, etc.

Concernant le cadre de vie, je suis très satisfait d'une 8ème place ! Venant des cadres, c'est un bon point ! Concernant la perception pour un classement général, on ne serait surement pas 2ème, mais plutôt derrière Bordeaux, Nantes, Lyon, Montpellier ou encore Toulouse. Il faut se méfier des classements l'Express et consort qui ne se basent pas sur la perception, le ressenti des gens (subjectivité : cette ville me plait, je veux y aller pour vivre et travailler), mais sur des indicateurs, des données objectives (criminalité, prix de l'immobilier). Ce sont 2 façons de voir les choses. Moi je considère que c'est l'avis des gens qui est plus important que le reste, et je pense que Rennes est loin d'être la 2ème ville préférée pour le cadre de vie :) Ex : un cadre qui part de Paris voit que Rennes est 2ème ville sur l'Express mais va préféré aller à Lyon pour les quartiers d'affaire, les restaurants gastro, les bords de Saone, le ski pas loin, les cafés-théâtre, l'aéroport de Lyon, la fête des lumière etc.

Si ces chiffres sont évocateurs justement et je trouve le classement cohérent, même si ta justification est fortement plausible.

Ah bon ? Parce que tu crois que les critères d'appréciation d'un bon de cadre de vie chez un cadre vont être les mêmes aux yeux d'un commerçant ou d'un ouvrier ? Rien n'est moins sur et comme cette étude concerne les cadres (soit un actif sur 5 et un français sur 10 ! ) je ne vois pas en quoi elle serait le reflet du plébiscite  de l'immense majorité .

La question qu'il faut se poser c'est pourquoi ces villes ont une forte proportion de cadres

Attention à ne pas confondre le nombre effectif de cadres dans une aire urbaine, la proportion du nombre d'emplois occupés par des cadres sur la totalité du nombre d'emplois dans une aire urbaine et l'évolution du nombre de cadres dans une aire urbaine. Ce sont trois choses différentes !
tu me demandes pourquoi ces villes ont une forte proportion de cadres mais l'écart de proportion entre Rennes, Strasbourg ou Nantes est insignifant, elles ont toutes une forte proportion de cadres ( En 2010: 10% pour Rennes, 10,1 % pour strabourg 10,5% pour Nantes et 18% pour Paris). Après concernant le nombre de cadres dans chaque ville, il est en corrélation avec la taille de la ville et pas vraiment liées au cadre de vie et au dynamisme.

pourquoi viennent-ils dans ces villes et moins à Rennes depuis des années ?

Hein ? Avec une proportion du nombre de cadres à Rennes qui à plus que doublé en 24 ans ( +132%) , soit un record parmi toutes les villes au classement, comment veux-tu que, paradoxalement, les cadres viennent chaque année moins à Rennes que dans les autres villes? 

Montpellier a exactement les mêmes données que Rennes (immobilier encore plus cher à Montpellier) et ça n'a pas empêché la ville du sud de gagner des habitants, d'être mieux classée et perçue ! Pourtant, Rennes n'est pas une ville pauvre !

Si tu justifies la baisse de population de Rennes par son côté trop minéral , Que dire de Montpellier ?!    Non sans rire, les mouvements de population de chacune des villes sont liés à des phénomènes divers et variés  qui leur sont propres.

Je suis cadre à Nantes je veux habiter à Nantes, je suis cadre à Rennes je recherche à Saint-Grégoire ou Cesson voila ce que je pense, parce que oui c'est plus cher à Rennes que dans le périurbain, mais aussi parce que dans le même temps Rennes a de plus en plus une réputation de ville minérale, ne propose pas de liaisons de transport vers l'international, n'a quasiment pas de siège social de grands groupes nationaux, n'a pas l'offre culturel et touristique de ses consoeurs, etc.

A te lire, on à l'impression que tous les cadres à Rennes fuient Rennes et que tous les cadres à Nantes iront au contraire systématiquement habiter à Nantes. Je suis d'accord, je suis cadre rennais, je chercherait en premier lieu Saint-grégoire ou Cesson sévigné non pas parce que Rennes est trop minérale mais parce que ces dernières le sont moins que Rennes et offrent un cadre de vie assez exceptionnel que l'on ne retrouvera pas à Saint-Herblain par exemple. Sinon , je ne pense pas que ces personnes se soucient de savoir si des grands groupes nationaux sont implantés à Rennes ou si il y a des liaisons de transport vers l'international pour savoir si elles vont venir habiter à Cesson ou à Rennes.

Concernant le cadre de vie, je suis très satisfait d'une 8ème place ! Venant des cadres, c'est un bon point ! Concernant la perception pour un classement général, on ne serait surement pas 2ème, mais plutôt derrière Bordeaux, Nantes, Lyon, Montpellier ou encore Toulouse. Il faut se méfier des classements l'Express et consort qui ne se basent pas sur la perception, le ressenti des gens (subjectivité : cette ville me plait, je veux y aller pour vivre et travailler), mais sur des indicateurs, des données objectives (criminalité, prix de l'immobilier). Ce sont 2 façons de voir les choses. Moi je considère que c'est l'avis des gens qui est plus important que le reste, et je pense que Rennes est loin d'être la 2ème ville préférée pour le cadre de vie :) Ex : un cadre qui part de Paris voit que Rennes est 2ème ville sur l'Express mais va préféré aller à Lyon pour les quartiers d'affaire, les restaurants gastro, les bords de Saone, le ski pas loin, les cafés-théâtre, l'aéroport de Lyon, la fête des lumière etc.

L'express n'a pas classé Rennes deuxième ville pour le cadre de vie en France mais première , la deuxième place lui revient pour les villes les plus dynamiques. C'est sur, l'hebdomadaire ne s'est pas basé sur un sondage pour en arriver à cette conclusion et c'est peut être mieux justement , cela évite les réponses orientées. Je suis d'accord avec toi, il faut privilégier le subjectif mais en l'occurrence, c'est plus de 3000 données objectives qui ont été décortiquées pour l'étude. Tout compte fait, les préférences subjectives de chacun prendront évidemment en considération des critères qui feront partie intégrante de ces données.

OVH confirme son implantation à Rennes
http://www.rennes.lemensuel.com/actuali … 15358.html
http://www.lejournaldesentreprises.com/ … 225133.php

Rennes et Nantes, zones d'emplois les moins touchées par le chômage de France :
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … f_id=21297

Au quatrième trimestre 2013, plus de chômage sur le littoral et dans l'est des Pays de la Loire
Nantes fait partie des dix plus gros pôles d'emploi en France métropolitaine et est un des plus épargnés par le chômage. Son taux de chômage au quatrième trimestre 2013 (8,1%) est un des plus faibles après celui de la zone d'emploi de Rennes (7,9 %). Il se situe 2 points en-dessous de ceux de la zone d'emploi de Toulouse, et 5 points en-dessous du taux atteint à Montpellier (13,5%).

Le nouvelle Peugeot 508 produite à Rennes La Janais OF

D'après des données de l'INSEE de 2011, sur les 14 plus grandes aires urbaines françaises dans l'ordre Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Bordeaux, Nice, Nantes, Strasbourg, Rennes, Grenoble, Rouen, Toulon, Montpellier :

Les points +

1. Rennes est la 10ème aire urbaine française en nombre d'habitants (679 000) avec la 2ème plus forte progression entre 2006 et 2011 (+6,6% contre 6,9% pour Toulouse)

2. Rennes est aussi la 10ème aire en population totale active (335 000 contre 325 pour Grenoble, 310 pour Rouen et 265 pour Montpellier) avec la 3ème évolution entre 2006 et 2011 (+7,5% contre 9,7% pour Montpellier et 8,8% pour Toulouse)

3. Concernant les 25 > 54 ans actifs, Rennes a aussi la 3ème évolution (+5,1%) entre 2006 et 2011 avec 260 000

4. Au niveau des emplois, l'aire de Rennes a dépassé Grenoble entre 2006 et 2011 et totalise 310 000 emplois (+5,6%) soit la 5ème augmentation après Montpellier (11% !), Toulouse, Nantes et Lyon.

5. Sur cette même période (2006-2011), l'aire de Rennes a gagné 10.6% d'emplois dans le commerce, les transports et les services, c'est la 4ème plus forte évolution

6. En 2011, Rennes est l'aire urbaine la moins touchée par le chômage avec un taux de 7,9% devant Nantes 8,9% et Grenoble 9%. Mais c'est à Rennes que le chômage a le plus progressé +0,9% sur la pop active de 25,54 ans.

Les points -

7. Sur 2006-2011, l'aire de Rennes a perdu 9% d'emplois dans l'industrie. Seuls Montpellier (qui en gagne un peu) et Toulouse (qui stagne) résistent. D'ailleurs, on dit Rennes peu industrialisée mais c'est la 5ème aire qui l'est le plus en part de l'emploi (12%). Seuls Lyon, Toulouse, Grenoble et Rouen le sont plus.

8. Sur 2006-2011, l'aire de Rennes a gagné seulement 4.9% d'emplois dans l'administration publique, l'enseignement, la santé ou le social soit la 10ème progression/14.

9. Rennes compte autant de cadres que les autres métropoles (en part) : 20% en 2011 (8/14) même s'il y 2% de cadres en plus entre 2006 et 2011 (5ème progression). Du fait de son rayonnement encore faible, Rennes n'est pas encore choisi en priorité par les cadres, mais ça change.

Le point 8 n'est pas vraiment négatif. Pour une ville qui a la réputation d'être fortement adminsitrative, le fait que sa part d'emploi administrative baisse souligne la montée en puissance de l'emploi privé, ce qui n'est pas un mal. Rennes n'est plus, ou de moins en moins, sous perfusion des grandes administrations de l'état.

En effet Tomtom j'ai hésité tout comme le point 9. Mais c'est quand même important l'éducation et la santé, il n'y a pas que l'administration bureaucratique.

La part de l'administration est de 31% sur l'aire urbaine rennaise, c'est encore un taux important mais c'est le 7ème derrière Marseille, Lille, Bordeaux, Rouen, Montpellier mais surtout Toulon (43% !).

Un rapport intéressant de la CCI qui révèle un centre ville en difficulté avec notamment un nombre de commerces en baisse (-4.3% sur trois ans):
Panorama du commerce de centre ville

Un rapport inquiétant surtout. Rennes et ses élus se vantent d'avoir un centre-ville comme étant le plus grand centre commercial de Bretagne mais à trop se regarder le nombril, on masque les difficultés !

Ce que je remarque surtout c'est que le centre-ville de Rennes est à la ramasse si on le compare à tous les centre commerciaux qui se développent en périphérie, avec les rénovations et agrandissements récents à Saint-Grégoire, Cleunay, Pacé et surtout Alma. Le centre a perdu 66 commerces en 3 ans !

Il faudra mettre en place un plan de sauvegarde du commerce de centre-ville :

- rénover et/ou agrandir les centres commerciaux du centre (Galeries, 3 soleils, Colombia)
- embellir le centre pour donner envie de s'y promener en même temps que de faire son shopping
- essayer de maintenir les commerces de proximité et les boutiques artisanales indépendantes (aides)
- limiter un peu l'implantation des assurances, banques ou agences immo sur des places comme le Parlement
- redonner vie à la grande braderie qui a été un échec cette année : innover (nocturne ? week-end ? revenir à du 50% brocante?)
- favoriser l'implantation d'enseignes internationale qualitative à forte renommée DANS LE CENTRE plutôt qu'en périphérie : Apple Store, Nespresso, Primark, Starbucks
- ré animer le centre : éviter de fermer les cafés-concert, de mettre un Tatti à la place d'un Virgin, de mettre tous les cinémas à la gare, de favoriser toujours le riverain plutôt que le shoppeur.
- piétoniser des nouvelles rues et places en proposant des solutions pour se garer, c'est à dire l'inverse d'aujourd'hui.
-rééquilibrer entre le nord et le sud du centre car avec EuroRennes, je suis inquiet pour le nord Vilaine.
-reconquérir des secteurs non dynamiques comme le Vieux Rennes (quasi aucun commerce), le Mail, les quais ou encore le secteur Toussaint/Parcheminerie.

Bref, il y a du boulot !

Les commerçants pensent d'abord - à 40% - que la baisse de la fréquentation en Centre-Ville est due aux travaux - puis 30% que c'est dû aux CC de périphérie.
Alors c'est une enquête de 2013, donc avant les travaux du métro ?
Pour la baisse du Chiffre d'Affaire, ils sont 50% à penser que c'est à cause de la "crise" …
Ce sont donc des problèmes temporaires …

Il n'y a pas que les travaux du métro : mail, place de Bretagne, rues bouchées etc.

J'aimerai quand même bien voir si ces problèmes rennais on les trouve dans les villes similaires (Montpellier, Grenoble, Nantes). Car Rennes développe depuis 10 ans ses CC de périphérie en oubliant complètement le centre ou presque...

Peut-être conviendrait-il de distinguer fréquentation des commerces (et même la perception qu'en ont les commerçants) et fréquentation du centre-ville qui n'attire pas que pour ses commerces.
Le repérage d'un bien peut se faire dans un magasin du centre-ville et l'achat sur internet.
Nombreuses sont les enseignes qui existent et au centre-ville et en périphérie
La population de la commune baisse, celle du pays et de l'aire urbaine s'accroît assez vite. N'est-il pas logique que les commerces se répartissent différemment ?
Pour des chalands venus d'assez loin, en voiture, le métro ou le bus ne constitutent-ils pas une sorte de "barrière psychologique" ?

La braderie commerciale n'apparaît-elle pas tout simplement un peu démodée au moment de la prolifération des vide-greniers et de la permanence des soldes ?

Je ne vois pas trop de quelle barrière psychologique tu veux parler

De toutes façons pour faire une balade dans le centre de Rennes, il vaut mieux utiliser les parkings sous-terrains, il y a souvent de la place et c'est moins cher que de payer 2 tickets de métro

En plus, il faut que le centre propose des activités et des commerces qu'il n'y a pas en périphérie

Parce que sinon, mise à part pour la beauté de la ville, je ne vois pas trop l'intérêt qu'aurait une personne habitant à Pacé par exemple d'aller faire ses courses dans le centre ville de Rennes, si il peut trouver la même chose dans la galerie de Cora

Oui, j'imagine que le cross canal favorise plus les pure players ou le e-commerce en général, au détriment des magasins physiques du centre. Mais internet devient une excuse facile : quand on met les moyens avec un centre commercial magnifique (alma), des services au top et des boutiques exclusives, le shoper revient et d'ailleurs, Alma va passer de 7 millions de visiteurs en 2012 à près de 10 en 2014 (prévision).

Quand on veut, on peut. Quand on innove, c'est plus facile après.

Personnellement je suis complètement d'accord avec houlouk, un habitant de la métropole n'a quasiment aucun intérêt à aller dans le centre de Rennes pour son shopping (un pacéen ira à Cora, un bruzois ira à Alma et un grégorien ira à Grand Quartier) SAUF si l'on propose quelque chose de nouveau : des boutiques qu'il n'y a que dans le centre (petites artisanales ou grandes internationales), des parcs, des bancs des fontaines pour se reposer, des lieux insolites à visiter, des espaces publics jolis que l'on peut contempler.

Bref, les gens préfèrent le parking et les WC 4 étoiles d'Alma plutôt qu'un centre peu mis en valeur avec les tags, les odeurs de p**** de République ou les punk à chien de Colombier/Sainte-Anne. Surtout quand commercialement, il n'y a vraiment rien d'extraordinaire par rapport à la périphérie et que ça a tendance même à se creuser. Il faudrait faire venir les touristes qui eux consomment plus et surtout plus dans le centre (endroit central à découvrir).

J'exagère exprès mais c'est la vision de beaucoup de gens. Il faut rendre le centre plus "sexy" car après c'est un cercle vertueux qui s'engage.

Si le centre ville se démode, on ne peut pas le reconstruire, contrairement à un centre commercial ...

A Toulouse le centre historique a été piétonisé et embellit ces dernières années si bien qu'en terme de fréquentation et même d'évolution de chiffre d'affaire il se porte beaucoup mieux que les centres commerciaux de périphérie, ensuite le climat et la culture local incitent davantage à trainer dehors qu'à Rennes.

Quant à ceux qui ne supportent pas les punks à chiens ou les rebeus et bien qu'ils restent dans leurs wisteria lane.

luck a écrit:

Quant à ceux qui ne supportent pas les punks à chiens ou les rebeus et bien qu'ils restent dans leurs wisteria lane.

Je pense que c'est pour ce genre de choses que les zones commerciales récentes s'installent bien loin des zones peuplées ...

Tiens, j'ai eu une idée de péage urbain : faire payer l'entrée des parkings des zones commerciales, même un symbolique 20 centimes. Important : pas de gratuité même pour 5 minutes. Ça n'est pas le temps de stationnement qui est visé, mais le déplacement en voiture vers la zone commerciale.

djakk a écrit:

luck a écrit:

Quant à ceux qui ne supportent pas les punks à chiens ou les rebeus et bien qu'ils restent dans leurs wisteria lane.

Je pense que c'est pour ce genre de choses que les zones commerciales récentes s'installent bien loin des zones peuplées ...

Je crois qu'il faut plutôt chercher la réponse du côté du coût du terrain, des possibilités d'extension, d'un accompagnement du processus d'étalement urbain (le commerce suit...), et aussi de la recherche de règles d'urbanisme commercial moins contraignantes (ce qui est plutôt le cas en dehors des communautés urbaines : même si les SCOT se donnent pour mission d'harmoniser ces politiques à l'échelle d'un territoire plus vaste, les élus des métropoles sont encore assez désarmés face au dumping territorial).

Quelques réflexions générales (qui ne s'appliquent pas à Rennes en particulier mais concerne les métropoles en France) : https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 88#p485988

djakk a écrit:

Si le centre ville se démode, on ne peut pas le reconstruire, contrairement à un centre commercial ...

Justement, si ^^ mais trop de gens sont fatalistes car long et emm**dant à faire. Du coup, on préfère faire des Rives Ouest ou des Alma plutôt que d'inciter à rénover un centre des 3 soleils vieux de 40 ans et limite repoussant, malgré sa liaison avec le métro.


@luck : le principal problème, ce ne sont pas les punks à chiens (je n'ai pas parlé de "rebeus"), c'est juste que ça s'ajoute à un centre-ville réputé pour être peu enclin à proposer un idéal commercial pour ses visiteurs. Parler uniquement d'internet ou de places de parking est un peu réducteur je trouve. Aujourd"hui, il faut reconstruire un centre ville à l'image d'un centre commercial moderne (accessibilité et praticité piétonne, mise en valeur des vitrines commerciales et du patrimoine, exclusivités, bancs, espaces verts, fontaines) sont autant de trucs "inutiles et futiles" pour certains mais qui mis en valeur permettent de faire contre pied à la crise. D'ailleurs, il y a peu de temps, j'étais rue le Bastard -la principale rue commerçante de la ville- et une personne à mobilité réduite était énervée car le revêtement est de mauvaise qualité. Pire encore, il n'avait pas d'accessibilité vers les 3/4 des boutiques, ce n'est pas normal...

D'ailleurs, j'imagine que Toulouse à toujours ses punks à chiens, mais c'est la mise en valeur de son centre qui a fait revenir les toulousains et les touristes dans le cœur de ville. Et bientôt des grandes enseignes car pour leur image, elle ne veulent pas se mettre dans des endroits insalubres, sales ou peu esthétiques.