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Cette hauteur réduite n'est pas choquante en matière esthétique, elle est choquante en matière de besoin.
Dans une ville où il manque énormément de logement et de place, c'est choquant de construire des immeubles aussi petit.
すみません
J’aime Paris et je veux des tours !
Paris: Une nouvelle taxe pour encourager la transformation de bureaux en logement
Le conseil de Paris, les 7 et 8 juillet, les conseillers devraient voter une nouvelle taxe en vue d’atteindre l’objectif de convertir 200.000 m2 sur six ans. «Il existe dans le code des impôts une taxe sur les friches commerciales, donc essentiellement des bureaux, précise Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du logement.
Utilisée à Lille par exemple, mais pas encore à Paris, «elle s’appliquera à partir de janvier 2015 pour les bureaux vacants depuis plus de deux ans et dont les propriétaires n’ont fait aucune démarche pour les commercialiser.
C'est une très bonne chose car elle pénalisera les propriétaires de bureaux qui les laissent vacants uniquement par spéculation. Il sera toutefois facile de contourner la loi, il suffirai juste de proposer un loyer excessif...
«A Paris, ville la plus dense d’Europe, il est essentiel de convertir du bâti existant pour faire du logement, argumente Ian Brossat. Aujourd’hui, on chiffre à 18 millions de m2 la surface des bureaux, dont 6 à 7 % seraient vacants. Et ces bureaux vides sont massivement situés dans les arrondissements où on manque de logement, en particulier social, c’est-à-dire le centre de Paris.» En effet, le 9e arrondissement n’abritait que 5,4 % de logements sociaux en 2013.
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Il faudra aussi une révision du PLU :
Un dispositif que viendra compléter la révision du Plan Local d’Urbanisme. En effet, pour transformer 100 m2 de bureaux en logement, il est aujourd’hui nécessaire d’offrir une place de parking, une obligation qui pourrait être levée.
dicto a écrit:
Il sera toutefois facile de contourner la loi, il suffirai juste de proposer un loyer excessif...
Je ne pense pas :
http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F22422.xhtml a écrit:
et qui ne sont plus affectés à une activité soumise à cotisation foncière des entreprises (CFE) depuis au moins 2 ans
Par contre on peut y échapper en "louant" (en domiciliant ?) sur une petite période (1 mois, voire 1 jour ?) une fois tous les 2 ans …
driving down your freeways …
Un intéressant article qui recense toutes les difficultés à venir si on veut s'approcher au moins un peu de l'objectif de 70 000 logements par ans :
La Tribune - 01/07/2014
L'Île-de-France veut combler sa pénurie de logements
La métropole du Grand Paris va donc récupérer les compétences logements des communes pour pouvoir s'attaquer à un Everest immobilier : construire 70.000 logements par an, alors même qu'à peine plus de 20.000 ont été mis en chantier en 2013 en Île-de-France. La chute est d'ailleurs continue puisque la moyenne de construction était de 31.000 par an entre 2002 et 2006, et de 47.000 au milieu des années 1990. La dernière fois que la barre des 70.000 a été passée, Valéry Giscard d'Estaing était encore président de la République ! Au vu de ces chiffres, il est clair que plus d'un spécialiste ou observateur estime inatteignable, voire utopique, cet objectif de 70 000 logements construits par an. À ces Cassandre, d'autres experts répondent que, vu l'ampleur du problème, il faut se donner des objectifs ambitieux pour mieux avancer. « Pas le choix ! », lancent-ils.
Les Echos - 13/07/2014
Paris et la métropole interdite
C’est massivement la réalité pour les "nouveaux entrants" du Paris intra-muros. Plus de 90 % des Français ne peuvent s’acquitter d’un ticket d’entrée à l’achat supérieur à 8000 € le mètre carré, c’est pourtant le plancher désormais atteint dans la capitale.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/cer … zxQy6BL.99
Slate.fr - 17/07/2014
Jacques Kossowski - Contre la crise, les immeubles haussmanniens convertis en bureaux doivent redevenir des logements
Le député-maire de Courbevoie estime que la crise du logement à Paris pourrait être en partie résolue en réduisant le nombre d'immeubles haussmanniens utilisés pour des bureaux. Tribune.
Bonjour!
Un article de la tribune sur les blocages persistant de plusieurs nouveaux maires pour la délivrance des permis de construire.
Pour moi la situation deviens totalement incontrôlée et grave; il faudrait réellement prendre des mesures exceptionnelles contre les communes qui pratiquent le malthusianisme.
Il ne faut pas se voiler la face, les maires de droite sont bien souvent plus conservateur et malthusiens que les autres. Le tout teinté d'un rejet idéologique du logement social . L'article insiste sur ce point.
Moins de logements nouveaux = pénurie persistante = entretien des prix chers et de la rente = satisfaction de l'électorat conservateur.
Immobilier: quand les maires ne veulent plus faire de logements…
Les multiples changements de bords politiques des dernières élections municipales provoquent le retard, voire l’annulation de certaines opérations de logements. C’est le cas à Chelles (Seine et Marne) où les permis de construire de 52 logements sociaux ont été annulés
Il fallait s'y attendre. Le raz-de-marée bleu aux dernières élections municipales de mars, qui a vu la gauche perdre 155 villes de plus de 9.000 habitants, remet en cause un certain nombre d'opérations de constructions de logements, notamment sociaux.
Souvent, les campagnes électorales ont été menées sur le thème de la lutte contre le bétonnage excessif de la ville. Beaucoup de nouveaux maires ont ainsi promis à leurs administrés qu'ils préserveraient les espaces verts et qu'ils s'opposeraient aux opérations de densification. Une situation ubuesque au regard des difficultés actuelles de l'industrie du bâtiment, et de l'urgence en matière de construction de logements.
http://www.latribune.fr/vos-finances/im … ellip.html
Un exemple, le maire UMP de Eaubonne (95) qui se gargarise d'avoir stoppé 2 projets de logements; 80 logements qui ne verront pas le jour.
Avez-vous déjà agi concernant l'urbanisme, l'un des fers- de-lance de votre campagne ?
Nous sommes contre la sur-densification. Dans ce cadre, nous avons stoppé les deux projets de construction de logements encore embryonnaires au Val Joli, en concertation avec les riverains (NDLR environ 80 logements qui étaient encore prévus dans le cadre de ce programme en cours). Nous ne vendrons pas le dernier terrain au promoteur. Nous allons réfléchir, avec les habitants, à l'avenir de cet espace.
http://www.leparisien.fr/espace-premium … 015393.php
^ Salutations, ô camarade. Non, blague à part, je pense que tout le monde ou presque ici partagera ta frustration sur ce coup. Toutefois, le problème ici, c'est plus généralement le clientélisme, bien plus que ton supposé malthusianisme auquel je ne crois guère, très franchement. Il ne faudrait pas non plus verser dans les stéréotypes excessifs, et je pense que tu peux oublier le terme de conservateur. C'est très surfait ! Chacun se le renvoie à la figure, si bien que ça n'a plus aucun sens par chez nous. Simplement, les maires d'obédience plutôt libérale auront tendance à éjecter les programmes de logements sociaux car ce n'est pas leur cœur de cible. Ils privilégient clairement le logement en accession à la propriété. Ils sont en mode libéral, tout simplement. Les maires de tendance opposée feront naturellement l'inverse, tartinant plus que de raison leurs communes de logements assistés sous leur propre autorité. Dans ce contexte politicien quelque peu enragé, on a souvent du mal à adopter une stratégie normalement équilibrée. J'en conviens.
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
Ou plus simplement, il s'agit d'être en contradiction avec l'équipe municipale précédente. Tu veux un métro, je veux un tram, tu veux un tram, je fais un bus-bhns …
driving down your freeways …
Une partie ne dépend pas que du pouvoir municipal mais de la loi.
Par exemple, s'il existe un règle de viser les 20 % de logement sociaux, ou 25 % ce qui répondrait mieux aux besoins, cela devrait forcer :
- les communes qui en ont moins à atteindre le seuil,
- mais aussi (du moins ce que j'espère), les communes qui en ont deux fois trop à ne pas en créer davantage.
Le but est d'homogénéiser et responsabilités tous les maires. Car ceux qui créent de nouveaux logements sociaux dans des communes qui en comptent au moins 70 % ça existe et ils ne sont pas à encenser non plus !
mousquet a écrit:
^ Salutations, ô camarade.
Non, blague à part, je pense que tout le monde ou presque ici partagera ta frustration sur ce coup. Toutefois, le problème ici, c'est plus généralement le clientélisme, bien plus que ton supposé malthusianisme auquel je ne crois guère, très franchement. Il ne faudrait pas non plus verser dans les stéréotypes excessifs, et je pense que tu peux oublier le terme de conservateur. C'est très surfait ! Chacun se le renvoie à la figure, si bien que ça n'a plus aucun sens par chez nous. Simplement, les maires d'obédience plutôt libérale auront tendance à éjecter les programmes de logements sociaux car ce n'est pas leur cœur de cible. Ils privilégient clairement le logement en accession à la propriété. Ils sont en mode libéral, tout simplement. Les maires de tendance opposée feront naturellement l'inverse, tartinant plus que de raison leurs communes de logements assistés sous leur propre autorité. Dans ce contexte politicien quelque peu enragé, on a souvent du mal à adopter une stratégie normalement équilibrée. J'en conviens.
Je suis d'accord avec cela; mais au delà du logement social, le problème se pose pour le logement tout court. L'exemple de Eaubonne est frappant, il y'a une montée du refus de la densification par choix malthusien, il faut tout faire pour ne pas déplaire aux administré, tant pis pour l’intérêt général, le mal logement et l'économie.
Il faut donc retirer purement et simplement aux maires récalcitrants leur compétence en matière de délivrance de permis de construire. Le préfet devrai pouvoir se substitué dans ces cas là. A un moment donné il faudra en arrivée là.
Ce type de raisonnement me fait très peur... Si on veut que les gens haïssent un peu plus la densité, c'est dans cette voie qu'il faut aller! Il faut leur imposer et leur expliquer que leur avis, on s'en fout totalement car c'est "l'intérêt général" qui prime... Le maire respecte le programme pour lequel il a été élu, c'est normal, non ?
Enfin, quand l'Etat se charge du logement, ça donne très souvent des résultats catastrophiques et on dépense ensuite des milliards pour régler les problèmes.
Il faut faire accepter la densité, mais certainement pas par la force... Regardez au Plessis Robinson, ils font du très dense, ça n'arrête pas de construire et pourtant, personne ne proteste...
Pour promouvoir la densité, il suffit de prendre en exemple les zones les plus denses, notamment l'intramuros. On a même le droit de parler carrément au porte-monnaie des gens parfois. Tant que c'est pour la bonne cause, c'est tout bon. Donc à ceux qui vivent dans des endroits de l'agglo où il serait cohérent d'augmenter la densité, il faut dire : mais voyez donc en plein Paris, c'est ultra dense, et c'est joli et attrayant. Et puis là-bas, un studio minuscule vaut votre 3 pièces. Il faut construire davantage autour de votre bien pour en augmenter la valeur ! Voilà, ça me semble pas mal. Juste un exemple, hein, mais en fait, j'ai déjà essayé sur un ton enthousiaste et ça produit son petit effet. Il y a peut-être d'autres trucs et ruses de com' qui peuvent marcher. En tout cas, tous les appâts sont bons pour tuer le NIMBYisme. Alors au final, les gens un peu aventureux qui n'ont pas trop peur de voir changer leur train-train se laisseront séduire et seront partants. Je crois bien que ceux-là seront gagnants. Les autres, ben ils garderont leurs 3 pièces en banlieue de moindre charme et de peu d'importance. C'est un choix à faire.
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
… et dans pas mal de communes d'Île-de-France on ne construit rien, pour rester sous le seuil des 1500 habitants (facile vu l'extrême petite taille des communes dans cette région) = pas obligé d'avoir des logements sociaux
driving down your freeways …
D'accord avec vous. Avec une nuance. Ce n'est pas propre à la droite. La gauche ferait pareil.
Les chiffres montrent que ça a même bien commencé l'année dernière :
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … #chapitre1
On est dans une période de fin de bulle immobilière. Les prix commencent à baisser, mais on sait pas si ça va stagner (donc rester haut) ou carrément plonger très bas. La priorité de ces dernières années, c'était la crise du logement. On a crié fort : "Vite, construisons ! "
Aujourd'hui, la crise est toujours présente puisque beaucoup de foyers sont mal loger, trop petit ou dans des conditions qui ne respectent pas les normes sanitaires. Pourtant, les prix commencent à baisser, alors il n'y a plus d'alerte. Au contraire même, pour ne pas que les prix baissent trop, on chuchote : "Freînons les constructions"
L'électorat, on leur propose d'avantage de sécurité, moins de nuisances, plus d'espace....le bonheur ^^
L'argument de créer un mini-Paris autour de chez eux n'est pas pertinent de mon point de vue. Le temps que cela se réalise est trop longue à l'échelle d'une vie. Alors, que la tranquillité, c'est tout de suite.
Si l'on peux agir aujourd'hui, c'est au niveau de l'étalement urbain. Et je me pose la question aujourd'hui (peut-être avez-vous des chiffres?) : Qui consomment le plus l'espace aujourd'hui? Les zones pavillonnaires ou les zones d'activité?
Car si on construit maintenant en ile de france un pavillon sur 200 m² pour rentabiliser les ventes ; les parcelles des entreprises sont toujours immenses.
4 choses que j'aimerai voir changer pour le futur :
1) Que les organismes sociaux puissent construire des bâtiments indépendants à l'intérieur d'une mise en copropriété en vefa -> cela permettrait plus de mixité
2) Que l'on accepte les toitures terrasses pour les constructions de maisons individuelles ou petits collectifs dans les plu -> avec possibilité de pleine terre sur les terrasses
3) Que l'on puisse faire des divisions en volumes en vefa -> pour les constructions d'entreprises par exemple, le système de la copro pour ces cas n'est pas adapté
4) Et d'une façon générale, moins de contrainte dans les zones Ua-b et moins de ZAU
Bon week-end!
rerefr a écrit:
Si l'on peux agir aujourd'hui, c'est au niveau de l'étalement urbain. Et je me pose la question aujourd'hui (peut-être avez-vous des chiffres?) : Qui consomment le plus l'espace aujourd'hui? Les zones pavillonnaires ou les zones d'activité?
Vu comment est construite Tokyo (habitat en maison - sans jardin, et quartier d'affaires et commerciaux très denses), je dirais que l'étalement urbain est causé par l'étalement des zones d'activités ! (entreprises et aussi les zones commerciales). En superficie, je ne sais pas, mais ça favorise grandement l'utilisation de la voiture !
On peut habiter dans un immeuble avec une station de tramway à côté, mais avoir besoin d'une voiture pour profiter des zones commerciales ou aller travailler dans une zone d'activité peu dense.
Ça enclenche un cercle vicieux : on améliore les routes, on n'a plus d'argent pour les TC, et de toute façon les zones d'activités peu denses sont impossibles à desservir correctement en bus.
driving down your freeways …
J'avais lu dans la tentation du bitume que l'espace est consommé en majorité par les voies d'accès et nappes de parking, plus que par les constructions elle-même.
Ce n'est d'ailleurs pas très surprenant, car si l'on réflechi, ne serait-ce que pour le stationnement des grandes surfaces : les magasins dimensionnent leur parking pour l'affluence maximum du magasin, hors à l'affluence maximum, les magasins —qui sont conçu pour des humains— offrent certainement moins de surface commerciale par personne que de surface de parking (y-a-t-il 20m2 de vide autour de chaque caddie un samedi après-midi avant noël?). Conclusion, chaque surface commerciale "utile" accessible uniquement en voiture nécessite une surface supérieure en stationnement.
Cela me rappelle aussi le concepteur de simCity qui souhaitait représenter des batiments/patés de maison réalistes mais avait trouvé les surface de parking "real world" tellement démesurées qu'il avait finalement décidé de "masquer" cet aspect pour que le jeu reste visuellement attrayant.
rerefr a écrit:
L'argument de créer un mini-Paris autour de chez eux n'est pas pertinent de mon point de vue. Le temps que cela se réalise est trop longue à l'échelle d'une vie. Alors, que la tranquillité, c'est tout de suite.
Voilà précisément le cœur de nos emmerdes... Avec ce court-termisme médiocre, on n'arrive plus à rien. C'est bien sûr un problème moral et culturel très sérieux aujourd'hui, que l'on doit (il me semble en tout cas) essentiellement à la génération de l'après-guerre. Le fameux "baby boom" et ses soixante-huitards géniaux, trop gâtés et bientôt gâteux. Au fait, merci à eux, on s'éclate, c'est formidable de nos jours ! Mais fort heureusement, tout cela est bien identifié car cela impacte toute l'activité dans le pays. Ça pourrit tout bien au-delà de la seule construction de logements puisqu'évidemment, il n'y a plus aucune stratégie porteuse qui ne soit possible lorsqu'on est constamment dans les petits coups tactiques du jour sur le lendemain. Ça vaut aussi bien pour les pouvoirs publics que pour le management du secteur privé. Médiocrité presque partout aujourd'hui.
Cependant, il reste un très bon espoir : les gens continuent de faire des enfants, tout de même. Et leurs enfants auront eux-mêmes des enfants et ainsi de suite. Alors, il faut que chacun soit bien averti : si on ne pense qu'à jouir sans cesse des choses les plus faciles et les plus immédiates sans fournir le moindre effort, comme des égoïstes de tire-au-cul, on compromet l'avenir de ceux qui nous succéderont. D'ailleurs dans l'ensemble, les Français d'aujourd'hui ne semblent déjà plus très satisfaits, c'est le moins qu'il y ait à dire.
Conclusion: il faut reprendre goût à l'effort. Mieux vaut en faire et jouir du vrai bonheur et de la vraie satisfaction plutôt que des petits plaisirs faciles, rapides et superficiels d'une société où tout le monde tire une sale gueule de porte-malheur.
C'est dit.
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
Bonjour,
Le Président à annoncé pour la rentrée un enième plan de relance pour le logement. Les Echos y consacre un article.
La tension monte dans l’immobilier et le logement
l’Ile-de-France, la situation de la construction neuve s’aggrave. « Personne n’en parle, mais quand on fait le bilan des contrats de développement territoriaux signés avec les élus locaux pour réaliser le Grand Paris, on s’aperçoit que le nombre de logements programmés autour des gares du Grand Paris est inférieur de 15 % à 25 % à celui prévu par le schéma directeur définissant les 70.000 logements à construire, et on voit que la part des bureaux a été augmentée d’autant ! », accuse la sénatrice (PS) de Paris et ancienne ministre du Logement Marie-Noëlle Lienemann.
le Grand Paris est en train de jouer les vases communicants entre logements et bureaux au détriment des premiers, ce qui poussera encore à la hausse le prix de l’immobilier à moyen terme par un effet de pénurie dans les endroits les mieux connectés de la région. « J’ai prévenu la ministre du Logement Sylvia Pinel que je poserai une question écrite au gouvernement sur le sujet à la rentrée », conclut Marie-Noëlle Lienemann.
La même exaspération grandit sur la mise à disposition du foncier de l’Etat. C’est un fiasco, les ministères font de la rétention plutôt que de céder leurs terrains au rabais pour construire.
Bref toujours les mêmes problèmes depuis des lustres...
http://www.lesechos.fr/journal20140821/ … 034769.php
Bonjour,
Pour rebondir sur le sujet du refus du logement social par certains maires, le premier ministre viens de présenter le nouveau plan de relance pour le logement. Il comporte une mesure qui me plaît tout particulièrement!
"A partir du 1er janvier 2015 les préfets pourront également délivrer des permis de construire dans les communes ne construisant pas de logements sociaux."
dicto a écrit:
Bonjour,
Pour rebondir sur le sujet du refus du logement social par certains maires, le premier ministre viens de présenter le nouveau plan de relance pour le logement. Il comporte une mesure qui me plaît tout particulièrement!"A partir du 1er janvier 2015 les préfets pourront également délivrer des permis de construire dans les communes ne construisant pas de logements sociaux."
Ouah ! Enfin un peu de courage !
Mais j'attends de voir...
Va-ton voir des bonnets rouges à Neuilly et Saint-Maur ?
Il suffit donc de construire 5 logement sociaux pour échapper à la mesure
driving down your freeways …
djakk a écrit:
Il suffit donc de construire 5 logement sociaux pour échapper à la mesure
Je ne pense pas. D'après la présentation du plan sur le site du Premier ministre, la mesure s'applique dans toute commune qui ne respecte pas les obligations de la loi SRU :
Premier ministre a écrit:
Afin d’augmenter l'offre de logements sociaux, les pénalités renforcées prévues par la loi SRU pour les villes qui ne remplissent pas leurs obligations de construction de logements sociaux seront appliquées dès le 1er janvier 2015. Dès cette date les préfets auront également la possibilité de délivrer des permis de construire dans ces mêmes communes.
http://www.gouvernement.fr/premier-mini … nstruction
Mais ça promet pour les relations entre les maires et les préfets au niveau local. Et je me demande si le préfet dispose des moyens nécessaires pour instruire les demandes de permis de construire dans des villes où il n'a pas ou plus cette responsabilité.
Grand Paris et Petits Détours - 10/09/2014
Ile-de-France: construire 70000 logements, oui, mais où?
La loi Métropoles a prévu que la région Ile-de-France élaborerait un schéma régional du logement afin de parvenir à en construire 70 000 par an. Mais avant d'en arriver là, il faut un outil. Jean-Paul Huchon, président de la région, et Jean-Daubigny, préfet d'Ile-de-France, l'ont étrenné ce mercredi, en installant le Comité régional de l'habitat et de l'hébergement, qu'ils co-président. A lui de dresser, a dit Huchon, "un diagnostic complet, objectif, incontestable, des besoins". Première étape pour obtenir des buts "chiffrés, concrets, atteignables".
Bonjour à tous,
Le ton monte entre la région, l'état et les communes qui refusent de construire des logements et je précise pas uniquement sociaux.
Le raz-de-marée bleu aux dernières élections municipales de mars, qui a vu la gauche perdre 155 villes de plus de 9.000 habitants, remet en cause un certain nombre d'opérations de constructions de logements, notamment sociaux.
Des mesures plus contraignantes pourraient tout de même être prises si les appels à la raison devaient ne pas être entendus. Emmanuelle Cosse (EELV), la vice-présidente de la Région en charge du Logement, a pour se justifier rappelé les "implications financières" de la décision de bloquer un projet immobilier: "beaucoup de maires ont oublié qui a acheté le terrain et qui a dépollué ! (...) Certains programmes arrêtés étaient portés par l'Établissement public foncier l'Ile-de-France", a-t-elle expliqué.
La Tribune Economie. Logement : les maires récalcitrants à construire seront-ils pénalisés ?
Le prefet de région Jean Daubigny confie ne pas avoir "les instruments juridiques qui permettent d'obliger" les élus récalcitrants. Lui aussi compte sur la "négociation" pour "passer la barrière de ce moment de réticence et de blocage". "Chaque préfet de département est mobilisé et a eu - ou va avoir - des discussions avec les maires, qui vont porter sur différents aspects", indique-t-il.
Mettre les élus devant leurs responsabilités
"Ce que nous voulons, c'est mettre [les élus] devant leurs responsabilités et leur montrer quelles sont les conséquences de leur position." Et le préfet de citer un "exemple" : "Si l'Etat avait décidé de financer un équipement public lié à la construction de logements, on ne le fera pas si cela ne correspond pas à un développement du logement." Il mentionne également les CDT (contrats de développement territoriaux), qui "représentent en engagement des collectivités locales environ 40% de l'objectif de construction de 70.000 logements". "Si une des collectivités contractantes se désiste, on va examiner la situation au sein du comité de pilotage" de ce contrat, menace-t-il.
"Il n'y a pas aujourd'hui de système juridique qui permette d'obliger. Mais nous avons voulu le CRHH, car c'est le cadre assez strict dans lequel va s'engager la programmation des logements à construire. Une fois que [ce comité] aura arrêté un certain nombre d'opérations, la pression à la fois réglementaire de l'État et la pression exercée auprès des collectivités locales auront plus de poids", fait valoir Jean-Paul Huchon.
Emmanuelle Cosse, quant à elle, souligne que certains des programmes bloqués sont situés sur des terrains portés par un établissement public foncier, ce qui n'est pas sans conséquence pour les communes qui ont passé une convention. La vice-présidente en charge du Logement à la région évoque une "histoire financière et contentieuse" à venir, ajoutant : "On en est au début."
Localtis.info En Ile-de-France, Etat et région commencent à menacer les maires non-batisseurs
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