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midi.31 a écrit:
AGS a écrit:
midi.31 a écrit:
AGS @
Mais 60 000 étudiants y'a d'autres villes qui ont plus d'étudiants et qui ne se disent pas surdouées pour ça.
Si on veut être pris au sérieux faut pas fabuler.
Bien sûr que je suis allé à Montpellier depuis moins de 30ans, même beaucoup moins que ça.
Mais Montpellier a des atouts, faut les mettre plus en avant et ne pas trop se baser sur les emplois de fonctionnaires, comme c'est trop la tendance.C'est un slogan publicitaire de plus de 20ans. Ça t'as marqué on dirait. J'espère que tu vas t'en remettre quand même.
Ces emplois de fonctionnaires en tout cas certains toulousains y semblent bien attachées ici...
Et désolé d'apprendre que tu ne prends pas Montpellier au sérieux.Le minimum quand on fait un commentaire sur l'écrit de quelqu'un, c'est de lire jusqu'au bout et de pas isoler des morceaux de citations. Et ça éviterai de dire des inexactitudes comme " Et désolé d'apprendre que tu ne prends pas Montpellier au sérieux."
J'ai répondu à ce post ci dessous, qui me semble très clair, sans rien isoler et avec le ton approprié vu sa tonalité qui me semblait particulièrement d'une méprisante et deuxièmement hypocrite étant donné que les fameux emplois de fonctionnaires sur lesquels Montpellier se baserait, on est bien content de les garder à Toulouse.
midi.31 a écrit:
AGS @
Mais 60 000 étudiants y'a d'autres villes qui ont plus d'étudiants et qui ne se disent pas surdouées pour ça.
Si on veut être pris au sérieux faut pas fabuler.
Bien sûr que je suis allé à Montpellier depuis moins de 30ans, même beaucoup moins que ça.
Mais Montpellier a des atouts, faut les mettre plus en avant et ne pas trop se baser sur les emplois de fonctionnaires, comme c'est trop la tendance.
AGS @ voici ce qui est écrit, entre autres, dans mon message #780
"Le problème est en partie dû, à mon simple avis, au fait que Montpellier a tellement fait dans la communication, en surévaluant ces forces et la réalité, exemple "la surdoué", ce fût un slogan rien de moins"
C'est écris fût, on est donc dans le passé, non dans l'imparfait, donc oui c''est ancien, le but est de dire que l'on a par des "slogans" surévalué la réalité, ce qui ne peut être nié. mais je n'ai pas dit que rien n'a été fait et que Montpellier n'a pas avancé. Par contre elle a aussi rien partagé avec les 2 autres villes importantes de sa régions. C'est également une réalité. Maintenant si déjà on n'est pas d'abord sur la partie histoire, sûr plus difficile de se projeter dans la réalité. Je m'explique la réalité c'est que Montpellier n'est pas aussi puissante qu'elle veut bien le faire croire, et si on ne veut pas intégrer cette réalité, il est sûr que on risque de tomber de l'armoire.
Maintenant Montpellier à des atouts je le répète, il suffit de s'appuyer dessus, pour avancer, l'avenir de Montpellier ne passera pas par un duel avec Toulouse ou elle a rien a gagner. la capitale est désignée c'est Toulouse avoir cru le contraire c'est rester dans les slogans du style "Montpellier 1er de la classe, etc..."
Quant à dire on ira avec Marseille, c'est tout simplement le suicide complet, Marseille ne donnera même pas une femme de ménage pour nettoyer les locaux devenus vacants après le départ des fonctionnaires sur la Métropole Marseillaise.
Voilà, j'ai essayé d'être clair, sans langue de bois, en essayant de froisser personne.
per tolosa totjorn mai
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Cyr34 a écrit:
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Philippe Saurel, Président de Montpellier Méditerranée Métropole a déjeuné en tête-à-tête aujourd’hui avec Manuel Valls, Premier Ministre, à Matignon
Philippe Saurel a évoqué la réforme territoriale et la place de Montpellier dans la future grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
Philippe Saurel a plaidé auprès du Premier Ministre pour l’équité et le juste équilibre entre Montpellier et Toulouse.
Manuel Valls a donné à Philippe Saurel plusieurs assurances sur les justes répartitions des administrations dans les deux Métropoles
Twitter : @Montpellier3m
Enfin un premier signe de volonté de la part du gouvernement, il faudrait plus de détails pour se prononcer plus en avant mais c'est une inflexion notable ! Ces derniers temps il y avait légitimement de quoi être inquiet voir suspicieux...
Taher a écrit:
De toute facon, si Toulouse ne laisse a Montpellier que l agence de la bidiversite et se prend prefecture, hotel de region et rectorat ca ne marchera pas c est une evidence.
A etre pris pour des cons, le gard et l'herault pourraient bien partir en PACA! Ca fait partie des possibilites je le rappelle.
Et ne vous êtes vous pas posé la question de savoir si cette idée là qui vous effleure et effleure les élus gardois notamment n'est-elle pas en défaveur de Montpellier.
Comment Montpellier pourrait-elle s'imposer en étant totalement à la marge de la région, amputée du Gard qui est dans sa sphère d'influence.
Toutes ces incertitudes de l'Est de la future région ne pèsent-elles pas dans la balance et ne créé t-elle pas une certaine méfiance du pouvoir central pour donner des assurances à Montpellier ?
De ce côté là, tout l'ouest de la future région comprenant MP + 11 et 66 est beaucoup plus stable dans son acceptation de la réforme territoriale (10 départements sur 13).
Sûrement aussi ce qui joue en faveur de Toulouse moins rebelle sur le coup et donc plus rassurante pour l'Etat dans un rôle de capitale administrative et politique.
Quant aux promesses actuelles de Valls, çà fait des mois qu'il en fait à Saurel et on voit bien les résultats aujourd'hui! Beaucoup d'effets d'annonces, toujours du même agitateur.
Malvy et Delga ont énormément de poids au sein de l'Etat à côté.
Le partage entre Toulouse et Montpellier ne sera sûrement pas dans les administrations d'Etat, çà vous pouvez y faire sûrement une croix aux vues des orientations prises par les administrations publiques mais aussi les services publics qui concentrent les directions régionales sur Toulouse.
Montpellier doit plutôt se tourner sur le partage des directions régionales de la collectivité territoriale que sera le nouveau Conseil Régional.
L'actuel Conseil Régional de Montpellier pourra très bien accueillir des directions régionales du futur Conseil Régional concernant par exemple l'environnement, les ports, le littoral, l'eau, le tourisme.
Montpellier doit se positionner en bio-technologies, doit se battre pour l'IDEX pour jouer à armes égales avec l'Université de Toulouse,...
La CCI de Montpellier décline six priorités pour "une nouvelle économie productive".
C'est là aussi que Montpellier doit se surpasser et doit se tourner vers la sphère privée productive pour se développer et se muscler face à Toulouse.
Ce n'est certainement pas la sphère publique qui va sauver Montpellier (cf Grenoble, Nice par exemple).
urbatoulousain31 a écrit:
De ce côté là, tout l'ouest de la future région comprenant MP + 11 et 66 est beaucoup plus stable dans son acceptation de la réforme territoriale.
Sûrement aussi ce qui joue en faveur de Toulouse moins rebelle sur le coup et donc plus rassurante pour l'Etat dans un rôle de capitale administrative et politique.
Quant aux promesses actuelles de Valls, çà fait des mois qu'il en fait à Saurel et on voit bien les résultats!
Soit ! continuez à ignorer les forces de Montpellier/Nîmes, vous aurez des surprises...
Au passage, tout le monde sait que P.O et Aude ne sont pas plus pour Toulouse que pour Montpellier et en effet quitte à tout perdre, autant que l'Hérault et le Gard rejoignent PACA. Ce scénario de dislocation du LR arrangerait bien Toulouse, qui aurait enfin "sa" façade maritime, sans métropole concurrente au sein de sa région, mais ce n'est pas du gout de l'état français, qui compte bien conserver un équilibre entre l'ouest et l'est de LRMP et renforcer le maillon faible des réseaux du sud en connectant Toulouse et Montpellier.
Message totalement paradoxal.
Comment peut-on tenir ce double discours et s'étonner ensuite que Toulouse truste quasiment tous les pouvoirs.
Il faut vous poser les bonnes questions géopolitiques régionales concernant LRMP!
Vous allez de mauvaise surprise en mauvaise surprise pour Montpellier, mais vous continuez à foncer dans le mur.
Après tout, tant pis pour vous, mais ce n'est pas avec ce genre de discours que vous rétablirez la confiance vis à vis du poids de Montpellier dans la future administration régionale, bien au contraire.
La classe politique midi-pyrénéenne est beaucoup plus sereine depuis le début de la réforme et en tire tous les avantages maintenant. Toulouse en profite largement, mais bon, tout le monde s'y attendait, déjà par le poids de Toulouse dans la future région et par la quasi neutralité du 11 et du 66 dans l'échiquier régional (même si Toulouse devient le centre névralgique politico-administratif).
Quand au préfet préfigurateur pole emploi ainsi que la SNCF on déjà dit qu il s ' installerait dans la capitale de la région .
C ' est un secret de polichinelle pour personne ...
Mais tout çà on le sait et on le voit déjà, il n'y a que certains qui ont des oeillères et qui nient ce qui est en train de se passer.
Chacun sait que le partage entre Toulouse et Montpellier se jouera sur certaines directions des services régionaux de la collectivité territoriale qu'est la Région et rien d'autre.
Quant à la sphère privée (entreprises) on sait aussi ou elles installent leurs directions régionales actuellement.
Dixit un autre article
"Le préfigurateur pour la Drac (affaires culturelles) est aussi à Toulouse. On a perdu les affaires militaires, les tribunaux pour les marques et contrefaçons, la cour d'appel est en suspens...
Vous avez tout résumer urbatoulousain l Insee a décrit cette région comme Lyon avec les villes intermédiaires de Valence et Grenoble la réalité urbaine est ainsi faite ya pas de hasard comme on dit ..
D ' ailleurs cette fusion aurait du être faite il ya longtemps je pense ...
Plus sérieusement, « l’architecture urbaine rappelle Rhône-Alpes avec une métropole importante, Toulouse, et des agglomérations intermédiaires telles que Montpellier ou Nîmes, souligne ainsi Jean-Philippe Grouthier. Cela ressemble à la physionomie de Lyon avec Grenoble ou Valence
C'est tout à fait çà, on se dirige vers une région languedocienne sur la même typologie de système urbain que Rhône-Alpes avec une métropole majeur de plus d'un million d'habitants (Lyon ou Toulouse) et la 2ème métropole (Grenoble ou Montpellier) et une 3ème grande ville (St Etienne ou Perpignan).
Le redécoupage administratif ne changera rien à l'équilibre urbain, dans la grande région Toulouse sera toujours la seule ville importante à l'ouest, c'est en L.R que se concentre le semis urbain.
Ce modèle "Lyonnais" polycentrique existe déjà en L.R...
Et bien ce modèle urbain rhône-alpin fusionnera dans la nouvelle grande région, ne t'en déplaise et Toulouse sera toujours et de loin le Lyon de la nouvelle région languedocienne et Montpellier sera la Grenoble de cette nouvelle région
urbatoulousain31 a écrit:
Et bien ce modèle urbain rhône-alpin fusionnera dans la nouvelle grande région, ne t'en déplaise.
Non, puisque Toulouse sera isolée du semis urbain polycentrique. On est pas dans la configuration de Lyon qui elle est effectivement au coeur de sa région urbaine.
Toulouse sera une boursouflure d'hypercroissance peu entourée tentant de se raccrocher au système puissant et polycentrique du L.R.
urbatoulousain31 a écrit:
Toulouse sera toujours et de loin le Lyon de la nouvelle région languedocienne et Montpellier sera la Grenoble de cette nouvelle région
La réalité urbaine c'est que Toulouse est puissante mais isolée à l'ouest, pas comme Lyon qui dirige réellement le système rhonalpin. Montpellier continuera à être le coeur urbain du système languedocien.
Lyon - Grenoble c'est 110 km, 1H d'autoroute et des liaisons TER et TGV nombreuses entre les 2 villes.Les deux AU sont interdépendantes même si c'est Lyon qui "commande".
Toulouse - Montpellier c'est 240 km et 2H30 d'autoroute... Les relations ne peuvent qu'être différentes.
ANDRE a écrit:
Lyon - Grenoble c'est 110 km, 1H d'autoroute et des liaisons TER et TGV nombreuses entre les 2 villes.Les deux AU sont interdépendantes même si c'est Lyon qui "commande".
Toulouse - Montpellier c'est 240 km et 2H30 d'autoroute... Les relations ne peuvent qu'être différentes.
Les 2 AU appartiennent à 2 systèmles urbains actuellement.
2 systèmes urbains qui seront connectés par le réseau urbain Carcassonne-Narbonne-Béziers.
Toulouse dirigera la région, Montpellier gèrera avec ses sous-directions régionales son système urbain.
urbatoulousain31 a écrit:
stoker a écrit:
urbatoulousain31 a écrit:
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Tout d'abord Stoker, prends connaissance des nouvelles études de l'insee pour t'apercevoir que tes superlatifs concernant le puissant système urbain LR me fait bien rigoler (et je ne dois pas être le seul).
Tiens pour que tu ne sois pas largué dans tes superlatifs erronés.
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … f_id=22559
Ensuite, oui, Toulouse va tisser sa toile vers Carcassonne, vers Perpignan, vers Narbonne, vers Béziers et la fusion du système urbain de la future région languedocienne sera facilitée par les liens grandissants entre le 11, le 66 et le 31.Merci, j'ai déjà lu cette étude impartiale de l'insee M.P. On voit bien la mentalité...
Toulouse ne tisse pas de toile, elle aspire les forces vives de son environnement immédiat, la véritable conurbation en formation de la grande région n'est pas autour de Toulouse, elle est sur le littoral languedocien, entre Nîmes et Narbonne, Toulouse sera un grand pôle urbain isolé dans la grande région, vous le savez bien...Ah bon, vous accusez l'insse MP d'impartialité, vous le géographe ?
Ensuite, je vais te ressortir une étude de l'insee qui prouve qu'aujourd'hui Toulouse n'aspire pas mais redeverse sur les villes moyennes voisines intégrées à son pôle métropolitain.
Tiens Stoker, voilà une lecture qui va te permettre d'en apprendre un peu plus sur ce que tu sembles ignorer
Dans le sillage de Toulouse, les villes moyennes proches renforcent leur attractivité
C'est justement ce que Carcassonne, Narbonne-Béziers et Perpignan lorgnent avec la nouvelle région. Capter ce que Toulouse peut leur offrir contrairement à ce que Montpellier ne peut faire.
Oui je trouve cette étude impartiale, elle est censée traiter de L.R-M.P mais met l'accent surtout sur M.P. L'illustration d'entête en donne le flagrant exemple.
En ce qui concerne le regain de dynamisme des petites aires entourant Toulouse, je cite
L'amélioration de l'attractivité des aires moyennes provient également, et surtout, d'une augmentation de l'excédent avec les autres régions de métropole.
Dans un environnement plus proche, les aires moyennes conservent globalement un excédent migratoire positif avec les autres territoires de Midi-Pyrénées (hors aire urbaine de Toulouse) : + 500 habitants par an. En revanche, elles perdent des habitants vis-à-vis des régions voisines d'Aquitaine et du Languedoc-Roussillon.
Donc Toulouse ne "déverse" pas sa croissance, elle la concentre.
Situation de la grande région selon l'insee L.R :
L’organisation de la nouvelle région autour de ses villes se construit selon deux logiques différentes.
À l’ouest, l’agglomération toulousaine, la plus étendue et la plus peuplée de LRMP, est au cœur d’un système monocentré : son influence s’étend sur l’une des plus vastes couronnes périurbaines de France. Elle rassemble, en 2012, près de 1,3 million d’habitants et constitue ainsi la 3e aire urbaine hors Île-de-France, après Lyon et Marseille. C’est aussi la plus dynamique de France en termes de démographie sur la période récente. Plus loin, l’influence de Toulouse rejaillit sur un réseau de villes moyennes disposées en étoile à environ une heure de route de la ville rose. Parmi elles, Montauban, Albi, Castres, Pamiers, Auch, mais aussi Carcassonne, Agen ou même Cahors dessinent l’espace de rayonnement métropolitain de Toulouse (figure 3).
Sur le littoral méditerranéen, l’armature urbaine est organisée autour de grandes villes, dont la première d’entre elles, Montpellier, constitue la 2e aire urbaine de LRMP avec 570 000 habitants. Son aire urbaine est l’une des plus dynamiques du pays sur le plan démographique. Ce réseau de villes polycentré s’étend en chapelet depuis le Gard, aux portes d’Avignon, jusqu’à Perpignan.
Relativement éloignées de ces deux réseaux, quelques villes importantes complètent l’armature urbaine de LRMP : c’est le cas d’Alès, de Rodez, ou encore de Tarbes qui constitue un bipôle, avec Pau dans la région voisine.
Le dynamisme de ces deux principaux systèmes urbains est le moteur de la croissance démographique régionale et conduit à une densification d’espaces périurbains ou interstitiels de plus en plus vastes.
INSEE - Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées : Le grand sud attractif
On ne peut faire plus clair, Deux système différents, un monocentrique autour de Toulouse, un polycentrique avec Montpellier, Nîmes, Perpignan...
Donc je relance des informations qui contredisent les dires de Stoker :
stoker a écrit:
Merci, j'ai déjà lu cette étude impartiale de l'insee M.P. On voit bien la mentalité...
Toulouse ne tisse pas de toile, elle aspire les forces vives de son environnement immédiat, la véritable conurbation en formation de la grande région n'est pas autour de Toulouse, elle est sur le littoral languedocien, entre Nîmes et Narbonne, Toulouse sera un grand pôle urbain isolé dans la grande région, vous le savez bien...
Dans le sillage de Toulouse, les villes moyennes proches renforcent leur attractivité
Sur la période 2003-2008, la grande aire urbaine de Toulouse continue à attirer de nouveaux habitants en provenance de l'ensemble du pays, et davantage maintenant du Grand Ouest et du littoral méditerranéen.
Dans le même temps, les villes moyennes qui gravitent autour d'elle, y compris au-delà des limites de Midi-Pyrénées parfois, sont entrées dans cette dynamique d'attractivité. Leurs échanges sont plus équilibrés avec Toulouse et elles attirent de nouveaux venus des autres régions, prenant place, elles aussi, dans les processus de métropolisation.
Ces migrations résidentielles, par leur volume et par leur impact, constituent ainsi l'un des signes forts de l'attractivité des territoires.
Les aires moyennes se renforcent dans leurs échanges migratoires…
Le taux annuel de migration net augmente fortement pour les aires moyennes : + 4,3 habitants pour 1 000 entre 2003 et 2008, contre + 0,4 ‰ sur la période antérieure 1990-1999. Si toutes connaissent une amélioration sensible de leur solde migratoire, pour certaines d'entre elles, l'évolution est particulièrement forte. Les aires de Montauban et de Saint-Gaudens connaissent les deux plus fortes améliorations et montrent même désormais une attractivité bien plus marquée que celle de Toulouse : Montauban inverse la tendance précédente (+ 10,8 ‰, contre - 0,7 ‰) et Saint-Gaudens triple son excédent (+ 13,2 ‰, contre + 3,8 ‰). Albi, Foix-Pamiers et Figeac se caractérisent également par des taux de migration net élevés, supérieurs eux aussi à celui de l'aire urbaine de Toulouse. Désormais, seules Castelsarrasin, Castres-Mazamet et Tarbes perdent des habitants dans leurs échanges migratoires.
Cette amélioration de l'attractivité des aires moyennes résulte pour partie d'une réduction du déficit migratoire avec l'aire urbaine de Toulouse : le taux annuel migratoire net est de - 1 ‰ entre 2003 et 2008, contre - 2 ‰ entre 1990 et 1999. À l'exception de ceux de Carcassonne et de Tarbes, les soldes migratoires avec Toulouse de toutes ces aires moyennes s'améliorent. Il y a même dorénavant plus d'arrivées en provenance de l'aire toulousaine dans les aires de Montauban et de Saint-Gaudens que de départs de ces deux aires vers la capitale régionale.
C'est justement ce que Carcassonne, Narbonne-Béziers et Perpignan lorgnent avec la nouvelle région. Capter ce que Toulouse peut leur offrir contrairement à ce que Montpellier ne peut faire.
C'est par là même que Toulouse va pénétrer le système urbain de l'ouest du littoral languedocien.
Toulouse va devoir créer son nouveau réseau urbain régional polycentrique en intégrant en premier Carcassonne, Narbonne et surtout Perpignan.
urbatoulousain31 a écrit:
Donc je relance des informations qui contredisent les dires de Stoker :
stoker a écrit:
Merci, j'ai déjà lu cette étude impartiale de l'insee M.P. On voit bien la mentalité...
Toulouse ne tisse pas de toile, elle aspire les forces vives de son environnement immédiat, la véritable conurbation en formation de la grande région n'est pas autour de Toulouse, elle est sur le littoral languedocien, entre Nîmes et Narbonne, Toulouse sera un grand pôle urbain isolé dans la grande région, vous le savez bien...Dans le sillage de Toulouse, les villes moyennes proches renforcent leur attractivité
Sur la période 2003-2008, la grande aire urbaine de Toulouse continue à attirer de nouveaux habitants en provenance de l'ensemble du pays, et davantage maintenant du Grand Ouest et du littoral méditerranéen.
Dans le même temps, les villes moyennes qui gravitent autour d'elle, y compris au-delà des limites de Midi-Pyrénées parfois, sont entrées dans cette dynamique d'attractivité. Leurs échanges sont plus équilibrés avec Toulouse et elles attirent de nouveaux venus des autres régions, prenant place, elles aussi, dans les processus de métropolisation.
Ces migrations résidentielles, par leur volume et par leur impact, constituent ainsi l'un des signes forts de l'attractivité des territoires.Les aires moyennes se renforcent dans leurs échanges migratoires…
Le taux annuel de migration net augmente fortement pour les aires moyennes : + 4,3 habitants pour 1 000 entre 2003 et 2008, contre + 0,4 ‰ sur la période antérieure 1990-1999. Si toutes connaissent une amélioration sensible de leur solde migratoire, pour certaines d'entre elles, l'évolution est particulièrement forte. Les aires de Montauban et de Saint-Gaudens connaissent les deux plus fortes améliorations et montrent même désormais une attractivité bien plus marquée que celle de Toulouse : Montauban inverse la tendance précédente (+ 10,8 ‰, contre - 0,7 ‰) et Saint-Gaudens triple son excédent (+ 13,2 ‰, contre + 3,8 ‰). Albi, Foix-Pamiers et Figeac se caractérisent également par des taux de migration net élevés, supérieurs eux aussi à celui de l'aire urbaine de Toulouse. Désormais, seules Castelsarrasin, Castres-Mazamet et Tarbes perdent des habitants dans leurs échanges migratoires.
Cette amélioration de l'attractivité des aires moyennes résulte pour partie d'une réduction du déficit migratoire avec l'aire urbaine de Toulouse : le taux annuel migratoire net est de - 1 ‰ entre 2003 et 2008, contre - 2 ‰ entre 1990 et 1999. À l'exception de ceux de Carcassonne et de Tarbes, les soldes migratoires avec Toulouse de toutes ces aires moyennes s'améliorent. Il y a même dorénavant plus d'arrivées en provenance de l'aire toulousaine dans les aires de Montauban et de Saint-Gaudens que de départs de ces deux aires vers la capitale régionale.C'est justement ce que Carcassonne, Narbonne-Béziers et Perpignan lorgnent avec la nouvelle région. Capter ce que Toulouse peut leur offrir contrairement à ce que Montpellier ne peut faire.
C'est par là même que Toulouse va pénétrer le système urbain de l'ouest du littoral languedocien.
Il y a des documents que tu devrais relire 2 fois avant de les employer pour ton argumentaire.....
L'étude que tu as envoyé semble plutôt montrer que seules les villes situées dans le périmètre proche de Toulouse bénéficient de son rayonnement pour les autres c'est plutôt un aspirateur à habitant....
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