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Un article concernant le projet de création de l'auditorium sur l'ancienne prison saint-michel :
http://actu.cotetoulouse.fr/auditorium- … lete_9377/
Une initiative artistique, certes anecdotique mais que je trouve très intéressante en matière de lien social et de rapport à l'espace public :
http://www.20minutes.fr/toulouse/157188 … tout-ville
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La création d'un lieu culturel à Montaudran sur d'anciens bâtiments de latécoère/Bréguet :
http://actu.cotetoulouse.fr/espace-coba … urel_9945/
Erreur
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05 … ancee.html
Auditorium de la prison Saint-Michel : l'étude de faisabilité est lancée
La première étude de faisabilité du projet d'auditorium de la prison Saint-Michel vient de démarrer. Le site appartient toujours à l'Etat, mais la Ville a le soutien de la ministre de la Culture.
«Je rêve de cet auditorium qui installerait Toulouse sur le plan européen»
Deux musées toulousains dans le Top 3 français de la Nuit des Musées
Pour cette 11ème édition de la Nuit des Musées, les établissements toulousains ont su tirer leur épingle du jeu. En effet, d’après le classement de la fréquentation produit par le ministère de la Culture, le musée des Augustins arrive en tête des musées les plus visités avec 8 431 entrées. Le Muséum de Toulouse se classe quant à lui troisième, avec 6 275 visiteurs.
Surpris d'être premier devant des villes comme Lyon!
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ … 26331.html
Le musée des Augustins et le Muséum d'Histoire naturelle de Toulouse font partie des 3 lieux les plus fréquentés en province pour la nuit des musées qui a eu lieu ce week-end.
En région, deux musées de Toulouse arrivent en tête de la fréquentation de la nuit des musées qui a eu lieu ce week-end, selon le classement du ministère : le musée des Augustins est arrivé en première position avec 8.431 visiteurs, et le muséum d'histoire naturelle en troisième position (6.275). Entre les deux, le musée des Beaux-Arts de Lille a reçu 6.500 personnes.
Les établissements nouvellement ouverts arrivent juste derrière: le musée des Confluences à Lyon est en quatrième position avec 6.275 visiteurs et le MuCEM de Marseille en cinquième avec 5.000 visiteurs.
Le spectacle vivant tire les emplois culturels en Midi-Pyrénées
Selon l’Insee, la direction régionale des affaires culturelles (Drac) et la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress), Midi-Pyrénées est désormais la seconde région française hors Ile-de-France, pour le poids des activités culturelles dans l’emploi total, aux côtés de Languedoc-Roussillon.
La forte proportion de jeunes cadres au pouvoir d’achat important et d’étudiants dans la métropole toulousaine contribue à placer Midi-Pyrénées comme la première région de France pour le poids du spectacle vivant ; avec 24 emplois pour 1.000 habitants. Pour attirer les touristes, les festivals sont également nombreux dans la région.
Si ce genre d'info pousse pas nos élus à mettre en place un ou plusieurs événements culturels de dimensions nationales voir internationales sur Toulouse...Il y a un bon vivier pour faire quelque chose...Non???
Menacé, le cinéma Utopia en lutte pour rester dans le centre-ville de Toulouse
Un loyer qui pourrait être multiplié par trois et d'importants travaux de remise aux normes rendent incertain l'avenir du cinéma indépendant Utopia, à Toulouse.
J'espère qu'ils vont trouver un accord. Ce serait dommage de perdre un cinéma indépendant situé en plein centre ville....
Nuit des musées. Records de fréquentation en série à Toulouse
Selon les chiffres de la municipalité, ce sont plus de 28 000 visiteurs qui se sont pressés devant les portes des musées de la ville, contre 19 000 l’an passé, soit 40% d’augmentation
Le Muséum, qui célèbre jusqu’au mois de juin ses 150 ans, a été l’objet d’un véritable engouement avec 9 530 visiteurs, enregistrant plus de 50% de hausse de fréquentation par rapport à l’année précédente. 7 947 personnes ont franchi les portes du musée des Augustins, 4 665 sont allées au musée des Abattoirs.
3 200 Toulousains étaient présents au musée Saint-Raymond. Les musées Paul-Dupuy et Georges-Labit, avec son masque évoquant Jacques Chirac, ont accueilli, quant à eux, respectivement 1 367 et 760 visiteurs.
L'Utopia reste un cinema mais change de nom: http://www.ladepeche.fr/article/2016/05 … graph.html
Tant mieux si ça continue mais il était censé y avoir des problèmes de loyers et de normes ou j'ai rêvé?
Du provisoire? Non. Disons réversible. Ce sera du pérenne sur lequel on peut revenir.
Les amis de l'Utopia (pardon : de l'American Cosmograph) peuvent envisager de créer une association de soutien, laquelle pourrait éventuellement profiter au French Film Institute (pardon : à la cinémathèque). Pas la peine d'attendre, pour agir, l'éventuelle liquidation d'une salle d'art et d'essai.
Aixel a écrit:
Les amis de l'Utopia (pardon : de l'American Cosmograph) peuvent envisager de créer une association de soutien, laquelle pourrait éventuellement profiter au French Film Institute (pardon : à la cinémathèque). Pas la peine d'attendre, pour agir, l'éventuelle liquidation d'une salle d'art et d'essai.
C'est vrai, pas la peine d'attendre pour agir.
Mais au-dessus du dynamisme de la nouvelle équipe plane une épée de Damoclès économique qui traîne en longueur depuis des mois : la polémique autour de l’augmentation de loyer du site de la rue Montardy. En octobre 2015, Anne-Marie Faucon révélait que le propriétaire des murs, l’Association centrale immobilière Saint-Jérôme, souhaitait tripler le prix du loyer annuel en le faisant passer de 50 000 à 150 000 euros. (...)
En prenant la calculette, cela donnerait, au bas mot, déjà 30 000 euros à trouver depuis le mois de mars…
(Article détaillé ici)
C'est chaud quand même, la marge de manoeuvre est étroite. Bon courage à eux.
Du provisoire? Non. Disons réversible. Ce sera du pérenne sur lequel on peut revenir.
Kaneda a écrit:
En octobre 2015, Anne-Marie Faucon révélait que le propriétaire des murs, l’Association centrale immobilière Saint-Jérôme, souhaitait tripler le prix du loyer annuel en le faisant passer de 50 000 à 150 000 euros. (...)
(Article détaillé ici)
C'est chaud quand même, la marge de manoeuvre est étroite. Bon courage à eux.
Un triplement de loyer, le message est tres clair : "cassez vous, on a trouvé un promoteur à qui refiler l'immeuble/une grosse franchise qui accepte de louer pour ce prix la."
C'est en effet lamentable de constater de telles spéculations sur les baux commerciaux (et cinématographiques) en centre ville, constat valable sur la plupart des métropoles. Résultat : une tendance à l'uniformisation autour d'enseignes internationales et de types de commerces ou services bien spécifique (luxe, prêt-à-porter, agences bancaires ...) qui finit par appauvrir gravement les centres villes, leur fait perdre leur âme, et les fait ressembler aux centres commerciaux sans âme de banlieue.
Evidemment, l'entretien d'une ville ancienne a un coût. Il est donc assez naturel qu'on y facilite l'implantation d'activités à haut rendement fiscal. Cela dit, la culture est un bien (dans pareil contexte, on admettra que c'est le cas de l'écrire) que la puissance publique doit protéger des intrusions parfois irréfléchies de la raison financière. On se fait aisément une idée de la pression spéculative aux abords de Wilson et du TNT. Mais d'autres salles survivent ailleurs dans des conditions similaires. C'est le cas à Paris où le Quartier latin cinéphile s'enorgueillit d'avoir conservé ses équipements "vintage". Un peu à l'écart, La Pagode, dévastée par un vandale, va retrouver beauté d'autrefois et vocation cinématographique. La DRAC et le Ministère de la culture seraient-ils plus énergiques dans la capitale ? Quoi qu'il en soit, pourquoi tarder à inscrire l'AC dans un débat et un combat à l'échelle nationale, avec la participation du public, des fundraisers et des édiles ?
Je partage votre crainte de voir l'Utopia menacé, mais toutefois ce n'est pas à un bailleur privé de supporter le coût de la diversité culturelle de la ville. Si vous étiez propriétaire d'un bien et que les prix du marché vous autorisaient à tripler son loyer, vous abstiendriez-vous ?
Le sujet n'est pas facile à traiter, on l'a déjà vu avec la fermeture de Castéla voilà quelque temps.
Sauf que les propriétaires immobiliers tirent profit de grands travaux publics très coûteux pour la collectivité et pour lesquels ils n'ont absolument pas été mis à contribution. Il y a une forte corrélation entre les aménagements en centre ville (comme la piétonnisation autour du Capitole et de la rue Alsace-Lorraine) et la spéculation immobilière (achat, location), en particulier sur les locaux commerciaux.
Ca me conduit à deux réflexions :
- A tout le moins, il faudrait créer un outil financier qui permette de réclamer une participation (partielle) au coût des travaux à ceux qui en tirent profit.
- Par ailleurs, il faut être vigilant au maintien d'une diversité de fonctions. Il est quand même problématique que les activités culturelles ou festives soient les premières victimes.
... ça s'appelle la cotisation fonçière des entreprises, le versement transport, la taxe sur les enseignes, la redevance sur le domaine publique. Je pense que les commerçants, qu'ils soient indépendants, franchisés ou les grosses enseignes payent déjà beaucoup.
C'est vrai que c'est triste cette histoire d'uniformisation des centres villes....mais franchement je vois pas trop ce qu'on peut y faire. Ceci dit je crois pas que c'est au politique de dire quel type de commerce il faut dans son centre ville. Après tout, les gens ont ce qu'ils veulent. Ils préfèrent voir les bons gros blockbusters de la place Wilson que le petit film Coréen en VO primé à la dernière Berlinale de Utopia ...
@ Achille : vous ne m'avez pas compris et je n'ai pas été assez clair dans mes propos, je ne parle pas des entreprises (dont les commerçants) et des différents versements dont ils peuvent s'acquitter, je parle des propriétaires fonciers et immobiliers qui sont plus facilement sur une situation de rente dans beaucoup de cas et qui eux font payer les commerçants au prix fort justement sans que leurs propres investissements ne le justifie bien souvent.
Par ailleurs, il existe quelques outils au profit de la collectivité permettant de "contrôler" et gérer les évolutions commerciales (je ne vais pas trop rentrer dans le détail, ce serait long). Mais cela s'avère très coûteux et nécessite une forte mobilisation.
... ça, ça s'appelle le capitalisme. ^^
L'ironie de l'histoire c'est que le propriétaire des lieux qui veut tripler le loyer, l'Association Centrale Immobilière Saint Jérôme, est très proche de l'Eglise Saint Jérôme. En particulier le vice-précident, qui est curé dans la paroisse
(source ici)
Du provisoire? Non. Disons réversible. Ce sera du pérenne sur lequel on peut revenir.
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