© Garbougnat
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Par contre, j'espère qu'ils garderont les colonnes Morris (pour la culture) qui sont devenus un symbole français (et parisiens).
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
je pense que oui : leur objectif est justement de mettre des espaces de libre expression à la place... et la culture est importante à ce niveau là.
D'ailllleurs, je me demande si ces colonnes n’apparenteraient pas à la ville !
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Bah non, c'est pourtant clair:
Le démontage durera quatre mois. Au total 326 panneaux publicitaires vont ainsi disparaître de l'espace public grenoblois, dont 227 "sucettes", 20 colonnes, et 64 grands panneaux de 8 mètres carrés, soit 2.051 mètres carré d'espaces publicitaire. Les espaces sur les abribus ne sont en revanche pas concernés dans l'immédiat.
Les colonnes Morris seront donc également démontées ! De plus elles appartiennent à JCDecaux donc si la ville veut les récupérer, elle devra les racheter !
A noter tout de même que l'engagement numéro 15 précisait d'enlever uniquement les panneaux 4x3 mais le contrat qui ne sera pas renouvelé est "global" et concerne donc aussi les colonnes Morris et les "sucettes".
15 Réduire la publicité et multiplier l'affichage libre
Les espaces d’affichage de libre expression seront développés au-delà du minimum légal et des panneaux seront réservés aux manifestations culturelles à but non lucratif. Par une réforme du règlement municipal de la publicité, les panneaux 4x3m seront supprimés et l’espace public progressivement libéré de la publicité.
A Grenoble, la belle électrique fait son show
La nouvelle salle dédiée aux musiques amplifiées ouvre ses portes à Grenoble après un an de retard, dû à la défaillance de l’entreprise de menuiserie.
Avec un an de retard sur le planning, la «Belle électrique», salle dédiée aux musiques amplifiées, ouvre ses portes à Grenoble. Le bâtiment, conçu par Hérault Arnod Architectes est implanté sur l’ancien quartier industriel Bouchayer-Viallet. Volume à cinq branches, l’équipement se caractérise par sa forme sans façade principale et par ses deux branches de devant qui viennent «chercher la place publique», habillée d’un mur-rideau ondulant. L’une accueillera le hall d’entrée et la billetterie. L’autre, un restaurant avec une terrasse couverte.
[...]
Métropolitiques - 02/03/2015
L’indépassable « laboratoire grenoblois » ?
Grenoble est souvent présentée comme un « laboratoire » urbain, tant du point de vue de l’innovation technologique et de la démocratie locale que de l’expérimentation urbanistique. Près d’un an après les élections municipales, Charles Ambrosino et Gilles Novarina montrent les limites de ce modèle à l’heure où la « capitale des Alpes » s’inscrit dans le nouveau processus législatif de la loi sur les métropoles.
Au fait, quasiment tous les panneaux publicitaires de 8m², les sucettes et les colonnes Morris ont disparu des rues de Grenoble. Quelques arbres ont été plantés dans des jardinets ou sur les trottoirs et l'affichage municipal se fait désormais sur des "monolithes":
Avant:
Après:
https://twitter.com/pascsan/status/576339118290046976
Il parait que c'est temporaire, pourtant ces panneaux fleurissent un peu partout en ville.
Après une association d'habitants/commerçants qui trouve qu'elle n'a pas été assez concertée par la nouvelle municipalité concernant le nouveau projet de l'Esplanade et qu'il y aura trop de logements sociaux (40% au lieu de 30% dans le projet de la précédente municipalité), voici l'Union de Quartier Berriat qui s'oppose au projet sur les terrains ARaymond en estimant qu'il n'y aura pas, entre autres, assez de logements sociaux (20%).
Araymond: le projet qui donne des boutons aux riverains
Installée depuis 150 ans dans le quartier Berriat à Grenoble, l’entreprise ARaymond – à l’origine du bouton-pression – a revendu une partie de son terrain, suite à la délocalisation de sa production à Saint-Egrève. Si l’entreprise historique conserve son siège social récemment rénové et son musée le long de la ligne de tram A, elle a décidé de construire, avec la société Eiffage, de nouvelles habitations sur sa partie sud. Un projet qui suscite la controverse…
Six nouveaux immeubles et 600 riverains de plus… Le réaménagement de l’ancien site de production d’ARaymond inquiète sérieusement les riverains et l’union de quartier Berriat Saint-Bruno Europole. En cause, le manque de places dans les écoles du secteur, l’ajout de 300 nouveaux véhicules, et un manque de logements sociaux qui pourrait « embourgeoiser le quartier ». La densité de population sera même supérieure au projet de l’Esplanade annulé par la municipalité d’Éric Piolle, ne manque pas de souligner l’union de quartier.
[...]
© Place Gre'net
A noter que l'Union de Quartier Berriat est présidée par Bruno de Lescure également menbre de "Vivre à Berriat" (composante du collectif "Vivre à Grenoble" au même titre que le "comité de l'Esplanade" ; a priori différent de l'association des habitants/commerçants de l'Esplanade susnommée). Collectif, qui comme d'autres, a été soutenu par l'actuelle municipalité le temps de la campagne des municipales mais il semblerait qu'il y ait de l'eau dans le gaz...
On est en plein Dallas sur Isère... 
Tous ces collectifs/associations/unions de quartier sont au moins d'accord sur une chose c'est que la concertation tant promise n'est pas encore au rendez-vous alors que l'attente des grenoblois (enfin la majorité de ceux qui sont allés voter) était très grande sur ce point.
Safilaf investit le Palladium
Le nouveau bâtiment Palladium élevé place Bir-Hakeim à Grenoble par le promoteur immobilier Salifaf accueille depuis cet été son siège social et sa filiale Perform’Habitat. Il abrite aussi une antenne du Conseil régional et téléGrenoble.
Au cœur du quartier administratif grenoblois, la morphologie du Palladium mise sur la qualité architecturale et des vues, sur son insertion harmonieuse dans son environnement et la revalorisation du site. Derrière ses façades à l’aspect moucheté diffractant la lumière, interrompues par une grande verticale vitrée, le Palladium abrite la Bulle immo en rez-de-chaussée, nouvelle vitrine commerciale de la Safilaf . Ses bureaux sont installés dans l’attique, au cinquième niveau, et Perform’Habitat au quatrième. “Nous souhaitions être plus présents dans l’agglomération avec un siège social donnant une image moderne, plus représentative de notre positionnement de promoteur couvrant tous les types de constructions, avec la volonté de rayonner en montagne et jusqu’au Genevois”, commente Christophe Pollet, président de la Safilaf. D’où le choix de l’agence Bruno Tomasini Design, “représentative de l’architecture actuelle” et d’un bâtiment aux normes environnementales les plus avancées.
[...]
© Présences Grenoble
Il s'agit de cet immeuble.
Explorimmoneuf, 08/09/2015
Grenoble et son nouvel immeuble "Mikado"
Inspiré du jeu d’adresse japonais, ce bâtiment neuf au design original sera dès 2017, l’une des surprises de la ville. Découverte.
(...)
http://www.explorimmoneuf.com/conseils/ … ikado.html
Tous les grands projets à Nice + le suivi des permis de construire : nice2030.free.fr
Grenoble généralise la vitesse limitée à 30 km/h
C’est une première en France. A la mi-2016, dans la plupart des rues de l’agglomération grenobloise, la vitesse des véhicules sera limitée à 30 km/h. Mardi 15 septembre, les maires de 42 communes membres de Grenoble-Alpes-Métropole, « la Métro », devaient s’engager à inverser la logique qui prévaut aujourd’hui en agglomération. « 30 km/h sera la règle, et 50 km/h, l’exception », précise Yann Mongaburu, vice-président de « la Métro » chargé des déplacements, élu à Grenoble sur la liste d’Eric Piolle (Europe Ecologie - Les Verts) en mars 2014.
[...]
© Le Monde
Bon a priori ce sera mis en place dès le 1er janvier. De plus même si c'est la ville de Grenoble qui tire la couverture à elle, c'est un projet métropolitain. Dans les fait, en tout cas pour la ville centre, je ne pense pas que cela change grand chose: les grands axes sont toujours à 50km/h (70 et 90km/h pour les autoroutes) et dans la plupart des petites rues du centre-ville, il est assez difficile de rouler à plus de 30km/h. Après bien sûr dans les quartiers sud, la nuit ou le dimanche c'est autre chose...
Un Starbucks en 2016 dans la gare de Grenoble, selon Frédéric Longchamp, directeur de projet SNCF Gares & Connexions
L'article ici
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
Les archives de l'Isère vont déménager à Saint-Martin-D’Hères dans la ZA des Glairon (21, rue Diderot), accolée a l'université Joseph Fourier. Il est prévu un bâtiment de 6 à 7 niveaux (max 27 mètres), 16 000 m² de SDP.
PSS a besoin de vous pour assurer son existence et son développement futur
--> https://fr.tipeee.com/pss-archi
Bonjour à tous.
"Cœurs de ville, Cœurs de Métropole"
La métropole, la ville de Grenoble et le SMTC lancent un projet d'extension du centre ville de Grenoble, dans la continuité de "Cœur de ville, cœur d'agglo", lancé en 2007, qui était plus ambitieux (60M€ sur 10 ans) mais a très vite été abandonné dans sa version originale. On attendait ce projet depuis quelques temps, Eric Piolle avait rondement mené sa campagne de 'teasing' en parlant de "troisième révolution urbaine". 
Entre 2016 et 2019, le programme concerne l'extension du centre ville vers le nord-est, vers le sud ouest et sur Championnet. Dans ce cadre seront piétonnisées (* incertain) les rues Chenoise, de Lionne, Renauldon, Brocherie, Guetat, Millet, de Sault, rue Lakanal(*), rue Paul Bert(*), Belgrade(*), République et Montorge (partiel). Les places Grenette, Victor Hugo et Championnet seront traités avec plus ou moins d'ampleur, et le boulevard Rey - Sembat - Lyautey sera rénové en ZTL.
Dans le détail, on apprend que le budget qui sera consacré aux travaux s'élève à 10 millions d'euros. C'est beaucoup pour 3 ans, mais très peu au vu de toutes les rues à rénover. J'ai bien peur que certaines rénovations se limitent à la pose de plots rétractables. Concernant l'axe Rey Sembat Lyautey, le schéma actuel envisage de découper l'avenue en deux morceaux, de part et d'autre de la place Victor Hugo (l'avenue sera piétonnisée au droit de la place). Dans la partie sud, l'avenue deviendra une ZTL et l'autoroute à vélo, et restera ouvert à la circulation dans la partie nord. 
J'ai quelques regrets pour le manque de projet de rénovation dans la zone piétonne existante, quoique le projet est encore très flou pour le moment.
En espérant que ce plan se concrétise avec des rénovations de qualité, et un budget un peu plus costaud 
Dossier de Presse
En effet, les sous ont l'air de manquer en ce moment dans l'agglo (comme partout ailleurs...) 
perso je suis pour qu'ils aillent en priorité dans le Plan Écoles !
J'espère que les commerçants vont ranger leurs discours à la con (y a plus de voitures dons plus de clients...) et que surtout les citoyens respecteront ces lieux (incivilités, crottes de chiens... bien plus nuisibles que le manque de voiture pour l'attractivité). Mais on peut toujours rêver...
Enfin, dans tous les cas la politique de Piolle (plus de piétons et plus de calme) prend enfin des couleurs : ce projet est le plus important fait dans ce sens depuis le début du mandat, et complète les actions précédentes (pub, vélo...) !
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dauphinoix a écrit:
J'espère que les commerçants vont ranger leurs discours à la con (y a plus de voitures dons plus de clients...) et que surtout les citoyens respecteront ces lieux (incivilités, crottes de chiens... bien plus nuisibles que le manque de voiture pour l'attractivité). Mais on peut toujours rêver...
J'avais discuté avec un commerçant du centre ville lors de l'affaire de l'affiche. Pour sa part, il ne l'avait pas placardée sur la devanture de son magasin (il l'a trouvait "poujadiste") mais était particulièrement remonté envers cette municipalité. J'ai cru comprendre que ce n'était pas un opposant "primaire" (au sens politique) et ses arguments étaient de mon point de vue entendables. Il reprochait surtout à cette municipalité un manque d'écoute, de dialogue, un certain mépris et la certitude d'être pris de haut et avec dédain (en gros, vous les commerçants vous êtes forcément contre les vélos, donc c'est pas la peine qu'on vous en parle ; vous n'habitez pas Grenoble mais vous venez tous les jours avec vos 4x4 du Grésivaudan donc vous n'êtes pas de "vrais citoyens grenoblois", etc ...). Ce commerçant a des problèmes récurrents avec des clochards avinés qui se battent, urinent, défèquent juste devant son commerce. Il n'a de cesse d'appeler/d'écrire à la mairie mais rien, on ne lui répond même pas (ce qui n'est pas mon cas, on m'a toujours répondu, par contre effectivement il ne s'est jamais passé grand chose après). Dans ce cas (mais j'ai pas l'impression que ce soit unique), je ne suis pas sûr qu'on puisse le classer dans la caricature du "commerçant avec un discours à la con" (même si je reconnais qu'a entendre certains, on se demande dans quel monde ils vivent).
Enfin bref, ce commerçant faisait un sondage pour savoir d'où venaient ses clients, comment ils venaient et combien ils dépensaient. Si je me souviens bien, la majeur partie venait à pieds (après je ne me souviens plus mais il me semble que le % de cyclistes était relativement élevé mais tout était quand même relativement bien réparti entre piétons/cyclistes/TCs/automobilistes). Concernant les dépenses, c'était les automobilistes qui avaient le panier moyen le plus élevé devant les piétons, les utilisateurs de TCs et enfin les cyclistes. Après bien sûr, ce commerce (caviste) n'est sans doute pas représentatif et j'imagine bien que [mode cliché]la clientèle des magasins bio se déplace plus facilement en vélo.[/mode cliché] 
dauphinoix a écrit:
Enfin, dans tous les cas la politique de Piolle (plus de piétons et plus de calme) prend enfin des couleurs : ce projet est le plus important fait dans ce sens depuis le début du mandat, et complète les actions précédentes (pub, vélo...) !
Euh, comme le disait Plio, c'est "juste" la poursuite (avec "mise à jour") du projet "Cœur de ville cœur d'agglo" qui contrairement à ce que laissait penser son nom était uniquement porté par la ville de Grenoble. La "marque Piolle" ici et comme c'est le cas des nouveaux projets, c'est de faire participer financièrement la Métrople (et ici le SMTC) aux projets de la ville centre ce qui n'était pas le cas lors des mandats précédents et qui a coûté très cher à la Ville de Grenoble (cf la MC2: 16M€, la Piscine des Dauphins, la Belle Electrique: 5,9M€ sur 12M€, la halle de tennis à 12M€...) à l'exception notable du Stade des Alpes. 
Bonjour à tous,
Comme Plio, je m'intéresse beaucoup à ce projet pour le centre ville de Grenoble. J'ai déjà eu l'occasion d'en discuter sur le forum Lineoz qui est plus orienté "déplacement" qu'urbanisme (du coup parfois j'ai hélas l'impression que les forumeurs sur Lineoz se passionnent plus pour les numéros de plaque d'immatriculation de Bus que pour les transformations de la ville... j'exagère à peine 
)
marco a écrit:
Euh, comme le disait Plio, c'est "juste" la poursuite (avec "mise à jour") du projet "Cœur de ville cœur d'agglo" qui contrairement à ce que laissait penser son nom était uniquement porté par la ville de Grenoble. La "marque Piolle" ici et comme c'est le cas des nouveaux projets, c'est de faire participer financièrement la Métrople (et ici le SMTC) aux projets de la ville centre ce qui n'était pas le cas lors des mandats précédents et qui a coûté très cher à la Ville de Grenoble (cf la MC2: 16M€, la Piscine des Dauphins, la Belle Electrique: 5,9M€ sur 12M€, la halle de tennis à 12M€...) à l'exception notable du Stade des Alpes.
Je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée de continuité (simple mise à jour) ;)
D'abord, il faut voir que le projet sous Destot a connu une inflexion majeure à la baisse avec l'arrivée de Chemetoff. On est passé de belles ambitions urbanistiques (place St André et de Gordes rendues aux piétons et véritablement embellies) avec du budget (60 millions sur 10 ans) à un projet très dégradé esthétiquement (rue Lafayette quelle tristesse...) et sans aucune ambition fonctionnelle (et plus aucune nouvelles des 60 millions, "crise oblige").
Bref, le projet Chemetoff (qui aurait du se poursuivre si Safar avait gagné) se contentait de proposer des rénovations de rue "cheap" sans volonté de redonner de l'espace aux piétons (et aux vélos). Si l'on met de côté les travaux des quais (atelier Marguerit), seule la rue Philis de la Charce et un petit bout de la place Condorcet ont été ou auraient dû être piétonnes. Une misère.
Le nouveau projet me parait largement plus ambitieux d'autant qu'il s'agit d'un plan triennal donc d'assez court terme (tout doit être fini en 2019 avant les municipales de 2020...).
On y retrouve une vraie extension des zones piétonnes au Nord vers les quais (enfin pour Chenoise ou Brocherie !) et vers la place Grenette (Chemetoff proposait simplement une borne pour piétonniser la zone le samedi...).
Quant au secteur Rey-Sembat, c'est une "petite révolution" qui est proposée avec une vraie patte de la nouvelle municipalité, et plus particulièrement du duo Piolle-Mongaburu qui a su convaincre au sein même de l'équipe municipale et du cabinet. A part l'ADTC qui le réclame depuis plusieurs années, personne avant n’imaginait virer (au moins partiellement) les voitures de Rey-Sembat. Bref avec tout ce tronçon largement vidée des voitures plus l'extension des zones piétonnes y compris à Championnet, on amorce enfin une extension ambitieuse du centre-ville et je m'en réjouis chaudement !
Pour le moment, seuls 10 millions d'euros ont été annoncés, mais je sais de source très sûre que ce budget est très partiel (en gros les 10 millions ne concernent que Rey-Sembat-Lyautey). Cela m'a un peu rassuré car avec seulement 10 millions pour l'ensemble du projet cela aurait été impossible d'avoir un traitement qualitatif de l'espace urbain. Il faudra néanmoins être vigilant car le centre de Grenoble mérite vraiment un lifting de premier ordre et pas juste un peu de botox.
Pour le reste, j'espère que ce projet sera poursuivi et enrichi après 2020. Car dans l'absolu, ce plan a d'importants manques :
- tout le secteur République-St-Claire-Notre-Dame-Antiquaires mérite d'être piétonnisé rapidement sans grands aménagements coûteux (qq reprises des pavés ponctuellement tout au plus). Ce qui coûtera(it) cher c'est la destruction de l'immonde maison du Tourisme, mais c'est une autre affaire car cela nécessite que les projets de rénovation du parlement et de l'ancien musée avancent... de plus des travaux non négligeables sont menés actuellement sur l'intérieur du bâtiment : la verrue sera donc encore là dans 10 ans 
(dans tous les cas la destruction de cet îlot ne réglerait pas tout : il restera l'immonde barre d'immeuble adjacente.. soupir)
- Il en va de même pour le secteur Vaucanson-Etoile-Metz, avec un investissement important pour faire de ce secteur très bagnolisé un vrai lieu de déambulation pour les piétons : un grand miroir d'eau pour la place Vaucanson ce serait parfait 
- Pas un mot sur Berriat dans le projet dévoilé. Oubli étonnant car des études avancées ont été faites pour embellir/apaiser cet axe et faire passer une piste cyclable qui ira jusqu'à Fontaine
- Pourquoi ne pas piétonniser tout le secteur Victor Hugo - Lafontaine ? Quel avenir précis pour la place André Malraux ? Pour quoi pas une piétonisation plus forte du quartier Championnet, notamment vers le cinéma Le Club et la place ? Quid du secteur Condorcet ?
- Rien sur le secteur Belgrade - Philippeville qui mériterait lui aussi d'évoluer fortement...
- Rien sur les quais rive gauche, alors que la municipalité aurait pu relancer la tranche 2 du projet Marguerit (elle se contente de relancer la rénovation de la passerelle).
Concernant le financement Marco a raison de dire Piolle s'appuie davantage sur la métropole (même s'il ne faut pas oublier que c'est le SMTC qui a payé le lifting des grands boulevards avec le tram C). En même temps, le cadre a aussi évolué : maintenant la compétence voirie est métropolitaine par exemple.
Les évolutions institutionnelles font que la ville ne portera sans doute plus jamais de projets ambitieux toute seule que ce soit pour l'urbanisme ou pour les équipements. Et c'est tant mieux car il est normal que les contribuables grenoblois n'assument pas seuls le coût d'aménagements ou d'équipements qui profitent à tous les métropolitains et pas seulement aux riverains...
Outre l'aspect financier, l'association étroite de la Métropole a un autre immense avantage pour Piolle, cela lui permet de mettre sous l'éteignoir son opposition socialiste... En effet Safar aura du mal à jouer sur les protestations diverses et variées contre ce projet alors que Ferrari est en première ligne et que la concertation sera en partie menée par l'élue PS grenobloise Marie Jo Salat (vice présidente de la Métro chargée de la participation citoyenne)...
@Marco : en effet tous les commerçants ne sont pas à mettre dans le même sac. Il est certain aussi que les concertations sont parfois souvent mal comprises et mal formulées, non adaptées, à défaut d'être inexistantes.
Je pense que la municipalité Piolle raisonne trop "grenoblo-grenoblois". C'est à dire oublie que d'autres (une bonne partie du reste du dpt) n'ont pas du tout le même point de vue idéologique : les élections de ces derniers temps le prouvent bien. Résultat, il y a un vrai conflit d'intérêt. Cela est dû à la forte présence de [cliché] bobos à vélo dans Gre même [/cliché], alors que les communes alentour ont d'autres catégories de population, type professions libérales, BTP etc... Et vu que Gre est la ville-centre de l'aire urbaine et a le gros des emplois, ça pète...
Bref, si je suis assez pro-piolle dans sa mentalité et que tout le monde doit faire des efforts selon moi, le Maire ne doit cependant pas oublier que tout le monde ne pense pas comme lui. 
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