Rennes - Ça tourne !

Ils iraient à Montluçon ou à Chateauroux, ils trouveraient sans doute le moyen de faire le même genre
d'émission.

Sans doute, des hérissons périssent toutes les nuits sur les routes de France mais je maintiens que l'on voit des choses et des gens bizarres à Rennes (vers République, c'est le pire tard le soir).    

Mais le fait qu'un festival précurseur des arts numériques ai jadis existé et que ça fait parti de l'histoire de Rennes, c'est une raison pour en créer un nouveau. Mais il doit avoir un côté touristique pour se faire connaître.

Floch, ça pourrait très bien être ce festival qui devient de plus en plus visible ! ;)
Festival Maintenant. Art et technologie s'entremêlent à Rennes

Laboratoire d'expériences qui marie arts, musiques et technologies, le festival va proposer durant une semaine des créations, rencontres, expositions et performances.

Même si je ne doute pas de sa qualité/originalité, il reste encore loin d'être l'événement fédérateur d'une ville qui se veut européenne. Il y en a 20 des festivals de cette notoriété à Rennes. Il n'y aura pas des milliers de personnes dans les rues et encore moins les médias, synonyme de succès.

Et d'ailleurs, ce n'est pas l'objectif de ce festival (de rayonner au delà de l'Ille-et-Vilaine).

Mais un mélange entre ce festival correspondant au positionnement de Rennes + les tombées de la nuit + une association numérique/patrimoine, ça serait vraiment top.

L'ambition pour cet évènement à l'air montante en tout cas !

Numérique à Rennes. 40 000 participants aux Opportunités digitales

« Derrière une bannière commune, nous avons fait travailler l’ensemble de l’écosystème rennais dans sa diversité », ajoute Gaëlle Andro. Cette 2e édition a rassemblé 20 partenaires autour de 50 événements : convention Invest in cyber, After work, Open data, conférences, échanges avec des délégations étrangères, etc.

L’événement s’est voulu aussi tourné vers le grand public avec le festival Maintenant et le Festival des sciences.

Proposition d'un story telling par qqu'un sur le site rennes2030 :

Rennes manque d’un certain nombre de marqueurs identitaires forts, les symboles qui font que l’on s’y arrête quand on visite la Bretagne, où qu’on y est puissamment attaché quand on y est né. Le plus évident d’entre eux, le Parlement de Bretagne, fait figure de dernier combattant dans cette lutte (avec le Stade Rennais ? ). Et lorsque l’on fait visiter la ville à quelqu’un qui n’y réside pas, c’est d’ailleurs le seul monument dont tout le monde connaît l’histoire, au moins l’importance.

Une vraie réflexion pourrait être engagée par la ville en y associant les citoyens sur la manière de renforcer cette identité. Renommer des rues n’a aucun impact. Il manque des marqueurs puissants. Aucun symbole fort n’existe à Rennes alors que c’est fondamental pour une telle métropole de s’inscrire dans une identité. Et cette identité est riche et plurielle :
– La Bretagne : Rennes est la capitale de la Bretagne mais elle le met curieusement peu en avant ! Rennes manque de statues à l’honneur des grands bretons, de drapeaux bretons sur toutes les places, de festival dédié à la culture bretonne (conte, musique), d’un vrai musée de la Bretagne de référence ?
– D’excellents écrivains rennais tels que Paul Féval, pourtant très célèbre à son époque et admiré des plus grands écrivains français, ont existé et sont méconnus par la plupart des rennais !
– La forêt de Brocéliande et tout l’imaginaire des légendes arthuriennes, connues dans le monde entier, sont carrément sous-exploitées (Une proposition lue sur la Fabrique citoyenne consistait à ériger plusieurs statues des chevaliers de la Table Ronde le long d’un axe d’entrée à Rennes. L’idée est intéressante). La collaboration avec le musée des légendes Arthuriennes de Brocéliande permettrait d’aboutir à des projets pointus.
– L’importance de la mer. Saint-Malo a mis l’accent sur le côté « corsaire » auquel Rennes pourrait également rendre hommage, mais Rennes était également au centre de l’industrie du chanvre et du lin (installée à Tinténiac notamment) qui faisait de la Bretagne la région la plus riche de France il y a quelques siècles. Ces matières servaient à faire les voiles et les cordages de bateau mais on l’a également oublié.
– La contestation : Rennes s’est inscrite, tout comme le centre de la Bretagne, dans la contestation menée par les Bonnets Rouges. De nombreux affrontements ont eu lieu dans la ville. Ce côté « frondeur » et anti-conformiste des Rennais est une caractéristique forte de sa population qui n’est jamais mise en avant. Nommer une promenade « Bonnets Rouges » ne compte pas.
– Le voyage : La Bretagne en général, Rennes en particulier, sont des territoires qui depuis longtemps ont une tradition de l’accueil et du voyage. Cela ne se voit pas assez non plus, sauf peut-être avec la maison International et le Centre Franco-Américain. Cet aspect pourrait être renforcé.
– L’agriculture : Rennes est au coeur d’un bassin agricole important mais la ville a enlevé le végétal de ses rues. Pourquoi ne pas faire de Rennes le laboratoire français sur le sujet de la ville verte et d’une agriculture intégrée à la ville ? Tous les atouts sont là pour montrer l’intérêt de circuits courts, la possibilité de villes durables etc… Agriculture et environnement seront deux enjeux majeurs de nos sociétés et l’intérêt de la population pour ces sujets pourrait faire de Rennes un territoire magnifique d’expérimentation en France, un exemple pour de nombreuses autres métropoles.

Pour chacun de ces marqueurs, des pistes différentes pourraient être creusées pour donner corps à cette identité : statues, innovation végétale, plaques commémoratives visibles (par exemple sur les affrontements des Bonnets rouges), monuments dédiés (maison de Paul Féval), audaces urbanistiques ( extraits d’ouvrages de Paul Féval peints sur la chaussée, potagers sur la Vilaine), choix économiques (aider les entrepreneurs qui veulent réutiliser le lin ou le chanvre à s’installer). Mon imagination est nécessairement limitée mais les idées pourraient être nombreuses et beaucoup de Rennais auraient d’excellentes propositions à faire, j’en suis persuadé.

J’oublie sûrement beaucoup de marqueurs identitaires mais il semble que de nombreuses choses peuvent être faites en ce sens. Donner une identité forte à un territoire est un élément essentiel de bien vivre et d’attachement à son territoire, donc important pour les citoyens, et un élément essentiel de marketing territorial, donc bon pour rendre la métropole attractive.

J'ajouterai les maisons en pierre de taille de Saint-Germain-sur-Ille + la glycine :)
(Si le site rennes2030 daigne marcher >_<)

Un reportage de TF1 sur le tourisme à Rennes :

Connaissiez-vous ce bar clandestin ? 

La com' de Rennes s'améliore de jour en jour. Voici un post que j'ai croisé sur Facebook


Top 10 des terrasses les plus cools de Rennes



453 j'aime, 125 partages à cette heure !

Pas mal pour le site de l'office de Tourisme !

Analyse assez intéressante.
Le problème à Rennes comme le disait un quidam dont j'ai capté la discussion est qu'on y retrouve peu ou pas d'alternatives intéressantes le Dimanche. Les rues sont parfois désertes .
Par ailleurs, c'est aussi lorsque l'on énumère les terrasses d'intérêt à Rennes que le contraste avec l'absence  total d'espace accessible en hauteur est d'autant plus marqué.

J'avais cru comprendre que la Tour Féval proposerait un restaurant panoramique au sommet, j'espère que ça se concrétisera.

Le problème à Rennes, c'est le manque d'attraction en dehors des classiques que l'on retrouve dans toutes les villes (marché, parcs, visites classique du centre).

Il n'y a rien de surprenant. On ne peut pas naviguer sur la Vilaine, on ne peut pas boire un verre à 100m de haut, il n'y a pas de musée originaux, il n'y a pas de city pass avec petit train ou bus tour ou métro illimité...Le soir, l'offre se limite aux bars/restaurants plus 2 ou 3 cinémas et 1 ou 2 théâtres. Il y a certes quelques événements sympas (Mythos) mais ça ne suffit pas. Il y a rien de plus à Rennes par rapport à Angers, Tours, Dijon ou Caen sinon l'ambiance pittoresque des étudiants dans les rues pavés, encore que Tours offre aussi cela (Place Plumereau et alentours).

Quid de la stratégie dans 10 ans ? Il y aura bien la petite promenade des Portes mordelaise, mais si on ne capitalise pas dessus (ex : musée de l'histoire de Rennes dans l'hôtel d'artillerie), les tourisme ne feront que passer en coup de vent.

Si je résume : marché des Lices, vieux-Rennes (dont cathédrale), Parlement, Thabor, shopping, quai St-Cyr un arrêt au TNB, à l'Opéra ou aux Champs Libres. Quelques nouveaux hôtels originaux quand même mais ça s'arrête là. C'est léger.

Si je reprends notre voisine, le chateau des ducs qui est déjà une attraction en soit contient un immense musée très fréquenté sur l'histoire de la ville, les machines de l'île commencent à être connue au niveau mondial et je conseille la visite, la Loire et l'Erdre sont continuellement naviguées, que ce soit le navibus vers Trentemoult ou les mini croisières sur l'erdre (les bateaux nantais), pour 4 € il y a la possibilité de boire un verre à 140m de haut. Il y a un bus qui fait un circuit touristique dans la ville (+ petit train). Il y a un musée sur le personnage phare de la ville, mémorial aussi de l'esclavagisme Et surtout, toute cette offre est présente de le guide touristique de la ville. Le tout dans un centre propre, rénové et mis en valeur. Tout est simple et all inclusive.

Ce n'est pas une question de patrimoine mais de volonté. Nantes aurait pu laissé son chateau à l'abandon notamment. Rennes doit réfléchir à son potentiel. Elle est parfaitement située et elle a tout pour elle.

Oui enfin autant Rennes que Nantes ne sont pas des villes "touristiques" et j'ai beaucoup de mal à croire que l'une comme l'autre puissent figurer un jour parmi les fleurons de ce pays en la matière.
Fusse même avec les campagnes marketing qui sont menées en tandem par leur deux régions respectives , ce sera toujours la Capitale (évidemment ) et le Sud de la France qui emporteront le plus le coeur des touristes sans compter les sites exceptionnels comme le Mont Saint-Michel ou les petits villages de la Normandie.

Je veux pas dire mais historiquement parlant, ça vaut plus le coup de visiter une ville comme La Rochelle , Nancy ou encore Rouen que Nantes et Rennes.
Ca vaut quoi l'éléphant de Nantes, le château des Ducs, les Portes Mordelaises  à côté du Patrimoine Mondial de l'Unesco de Bordeaux et Lyon  , la méditerranée , la côte d'azur et je ne parle même pas de Paris   ?

Je ne crois pas que Rennes soit parfaitement située non sinon que Dire de Lyon , Bordeaux , Toulouse , Nice qu tirent naturellement leur économie de l'énorme afflux de populations lors des périodes estivales et qui elles peuvent prétendre en vivre sans avoir à dépenser des milliards pour aimanter un tant soit peu d'activités ?
On est justement tellement mal positionnés qu'on est contraints de dépenser des milliards pour se connecter au centre économique majeur le plus proche et faire ainsi venir les gens qui ne venaient pas avant. 
C'est bien mignon d'investir un milliard pour épicer la ville mais faut être conscient un moment que c'est bien plus valable économiquement d'investir dans le triptyque LGV/Gare , métro , Centre des Congrès .

Le meilleur atout pour la Ville , c'est sa proximité directe  avec Paris  et les énormes infrastructures qu'elle construit pour la mettre en exergue que n'a pas Nantes non plus malgré ses machines et autres activités d'agrément  . Ce qui exalte les touristes, c'est la nature, le climat et la culture et franchement dans ces domaines Nantes et Rennes sont largement dépassés.

Rennes est à mon sens une ville ultra perspicace et je n'échangerai pas ses investissements pour avoir ce qu'on peut trouver chez sa voisine en plus.   

J'ai vu que Rennes organisait une expo sur la bière et les brasseries Bretonnes. ça m'a fait penser à cette idée que j'avais suggérée il y a plusieurs mois au sujet d'une fête de la Bière à Rennes. Intéressant, j'ai appris que la Bretagne est la 3ième région brassicole de France :-)

J'ai l'impression que Rennes est sur un créneau de ville où on a toujours un petit quelque chose à voir / à faire. "Oh, tiens, j'ai trois heures avant d'aller au Mont Saint-Michel / à Quimper / au retour de Saint-Malo, je vais m'arrêter à Rennes". Mais en effet, pas de "killing-truc-à-faire", comme aurait pu l'être le projet de resto panoramique des années 70.