Publicité
Intéressant et équitable.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Ce passage me gêne :
« Il semble exister un problème de surestimation de la population urbaine » qui a provoqué la disparition de l’adjectif « rural » des définitions de l’INSEE, relèvent les auteurs, qui constatent que si la population rurale a diminué entre 1999 et 2007 c’est surtout en raison du changement des délimitations des aires urbaines. Ce qui les amène à appeler à « une remise à plat des zonages pour définir un mode raisonné et opérationnel de la distinction entre urbain et rural, qui prendrait en compte, par exemple la notion de densité de la population ».
D'une part ce n'est pas à des élus d'expliquer à des chercheurs (de l'INSEE en l'occurrence) comment chercher, quelles définitions adopter. D'autre part la distinction territoriale franche entre urbain et rural me semble totalement dépassée depuis un bon demi-siècle, tant l'individu urbain est défini aujourd’hui davantage par un mode de vie que par son lieu d'habitat. Or la notion de densité de population, purement quantitative et faiblement informative, ne mesure pas les modes de vies. La périurbanité est un phénomène suffisamment notable, spécifique et inscrit dans la durée, pour mériter de n'entrer ni dans la case urbaine, ni dans la case rurale. L'espace rurbain, où se côtoient les "urbains des champs" et les ruraux, demande au contraire d'être étudié avec un minimum de nuance et de finesse.
Quant au ministère de la ville...
un ministère de la ruralité, au même titre qu’il existe un ministère de la ville
... il s'agit d'un euphémisme pour désigner le ministère en charge des banlieues "difficiles", de la ville de la relégation (il en va même pour la "politique de la ville"). Alors, un ministère dédié aux territoires ruraux en difficulté, pourquoi pas... mais quitte à assurer une représentation équitable à l'ensemble du territoire ne faudrait-il pas se doter aussi d'un "Sénat des villes" ?
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Publicité
L’action publique dans les petites villes françaises
MIMÉTISME OU INNOVATION ?
par Jean-Charles Édouard, le 07/03/2014
La métropolisation n’annonce pas la relégation des villes petites et moyennes. Elle les oblige toutefois à redéfinir profondément leur place dans les systèmes territoriaux, leurs politiques locales et leurs stratégies de développement. Pour l’heure, les petites villes ont encore du mal à faire ce pas.
Dans un contexte marqué par l’accentuation des compétitions territoriales à une échelle élargie, la question de la place des petites villes se pose avec acuité. Ces dernières jouent encore un rôle notable dans l’organisation des espaces de proximité. Elles sont pourtant au cœur d’évolutions qui semblent les affaiblir : certains chercheurs annoncent même, de façon quelque peu péremptoire, « la fin des petites villes » (Roques 2009). Les politiques publiques doivent s’adapter à ces nouveaux enjeux : il s’agit de faire preuve d’innovation pour répondre tout à la fois à la transformation des activités et des modes de vie, à l’accroissement des mobilités et aux nouvelles exigences en matière de qualité de vie. Les petites villes se trouvent ainsi face à un dilemme : au-delà de la valorisation de leurs atouts, peuvent-elles réellement développer des stratégies spécifiques ou sont-elles condamnées à dupliquer « en plus petit » les solutions des métropoles ?
...
http://www.metropolitiques.eu/L-action- … tites.html
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Le gouvernement rejette l'idée d'une écotaxe régionale
https://fr.news.yahoo.com/gouverneme...--finance.html
Le pouvoir des régions en France est quand même très réduits. Ca aurait alimenté les caisses des régions qui l'auraient adoptée, impensable dans ce pays.
per tolosa totjorn mai
Le politique ne peut pas tout... Un exemple de déconcentration ratée...
Mobilitcités - 23/10/2015
L’Arafer va concentrer ses forces à Paris
Le régulateur, qui après le rail et les autocars va s'occuper des autoroutes à partir de début 2016, a obtenu d'implanter ses services à Paris même si son siège reste au Mans. Il en va de la qualité de son recrutement et de son bon fonctionnement.
Je pense les salariés sont prêts à quitter Paris et à travailler en Province mais ils veulent retrouver un minimum de service en terme de sortie culturelle ou autres que seules les grandes villes de province peuvent offrir.
Le Mans est un peu juste à ce niveau
rif75 a écrit:
Je pense les salariés sont prêts à quitter Paris et à travailler en Province mais ils veulent retrouver un minimum de service en terme de sortie culturelle ou autres que seules les grandes villes de province peuvent offrir.
Le Mans est un peu juste à ce niveau
Sauf que là, il ne s'agit pas de quitter paris, mais de s'y implanter. c'est quand même invraisemblable le raisonnement de cette entreprise comme si à Le Mans, il n'y avait pas de personnel qualifié.
On est pas sorti du centralisme parisien si même des sociétés, qui n'y sont pas raisonnement comme celle-ci.
per tolosa totjorn mai
rif75 a écrit:
Je pense les salariés sont prêts à quitter Paris et à travailler en Province mais ils veulent retrouver un minimum de service en terme de sortie culturelle ou autres que seules les grandes villes de province peuvent offrir.
Le Mans est un peu juste à ce niveau
Sans doute fallait-il éloigner plus l'ARAFER de Paris. La décision du gouvernement montre son incapacité à penser l'organisation territoriale, en particulier celle du Bassin parisien, auquel Le Mans appartient. Tout cela fait pitié.
rif75, si tu estimes que Le mans est un peu juste à ce niveau, jusqu'à quel "taille" de ville et jusqu'à quelle offre les salariés parisien seraient prêt selon toi à déménager ?
Moi j'en voit une 15 aine dont les 11 plus grandes aires de l'INSEE (d'abord Lyon, Aix-Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Nice et Strasbourg puis Rennes, Grenoble et Montpellier) plus quelques autres grandes agglo régionales (Rouen, Nancy, Tours, Dijon*). Au delà, des villes moyennes moins métropolisées en manque d'actifs et/ou difficilement accessible (route, train, avion) ou trop proches de Paris comme Amiens, Limoges Le Mans, Toulon, Reims, Orléans, St-Etienne sont un peu juste niveau offre de service et dynamisme.
*Et encore, pour Rouen, Nancy, Tours ou à moindre échelle Rennes, Grenoble, Montpellier, il y a encore un peu de boulot^^ pour rattraper le premier train.
Samuel S a écrit:
Sans doute fallait-il éloigner plus l'ARAFER de Paris
Tout à fait. Si Le mans est un peu juste niveau main d’œuvre, attractivité, ou services (culture, transports). D'autres ville auraient pu être choisie comme Nantes, Rennes, Lille ou Lyon.
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
ou Valenciennes puisqu'y siège un insitut de recherche ferroviaire :
https://www.univ-valenciennes.fr/lancem … -railenium
Il y aura là des compétences.
Pour avoir travaillé dans le recrutement, je peux vous assurer que pour certains profils de cadre, il est très difficile de les faire muter dans certaines villes de Province, car trop petite, manque de service... Ce sont des profils qui n'auront pas de mal à trouver des postes équivalents voir mieux dans de grandes villes.
pour le Mans, il est fort possible que les profils recherchés ne soient pas sur place, c'est à dire pas de grandes écoles qui forment les étudiants à ce poste. Donc si on est pas originaire du Mans et qu'on ait lyonnais par exemple on acceptera difficilement une place au Mans, on privilégiera Lyon ou une ville du sud ou une grande ville du Nord comme Lille par exemple.
C'est la raison pour laquelle, les entreprises avant de s'installer dans tels ou tels région regarde comme critère l'attractivité de la région ou les écoles et universités sur place.
S'il n'y a pas de grandes université qui forment les locaux et qu'on est en plus dans une région qui n'est pas attractive (n'y voyez rien de péjoratif) je parle de dynamise démographique ( 143 240 habitants en 2011 143 599 en 2012 pour le Mans intra muros), l'entreprise ne s'installera pas car il y a un risque pour satisfaire ses besoins internes.
Attention je parle en général, je ne connais pas le sujet en question
Il faut de grandes écoles pour attirer les cadres et les entreprises et bien sûr, il faut des cadres (dont les enfants seront cadres) et des entreprises pour remplir et financer les grandes écoles.
Le choix des individus et des entreprises privées se comprend. Si l’État ne fait que les suivre, il n'aura plus grand rôle dans l’aménagement du territoire. Il n'y a plus qu'à continuer à tout concentrer en Ile-de-France (ou pourquoi pas à Londres, tellement plus tendance) et sur quelques îlots et laisser le reste du pays vide.
En province, il faut concentrer les institutions "déconcentées" d'un même domaine au même endroit. :)
Je sais pas si je me fais comprendre.
En gros, d'accord avec Samuel. Si des institutions du secteur ferroviaire existe déjà, alors, il faut regrouper l'arafer avec. En plus, il y a aussi une école d'ingé spécialisée "ferroviaire" à Laval (encore dans un endroit différent)
Je ne connais pas bien l'arafer et ses besoins. Mais je pense que si l'état investit dans un ville pour y consacrer un domaine (le ferroviaire ici), alors il y aurait plus de main d'oeuvre spécialisée dans ce domaine dans cette ville ce qui amènerait aussi des entreprises privées à s'y installer.
Tout ceci sans parler des relations et échanges entre institutions et échanges public-privé qui seraient facilités.
Samuel S a écrit:
Il faut de grandes écoles pour attirer les cadres et les entreprises et bien sûr, il faut des cadres (dont les enfants seront cadres) et des entreprises pour remplir et financer les grandes écoles.
Le choix des individus et des entreprises privées se comprend. Si l’État ne fait que les suivre, il n'aura plus grand rôle dans l’aménagement du territoire. Il n'y a plus qu'à continuer à tout concentrer en Ile-de-France (ou pourquoi pas à Londres, tellement plus tendance) et sur quelques îlots et laisser le reste du pays vide.
Je pense que tu mélanges tout, je ne parle pas de grandes écoles pour que les enfants de cadres deviennent cadres.
Je te parle d'école supérieure pour pouvoir former des gens sur place et éviter d'aller chercher des gens formés dans d'autres régions car on sait que les gens en France sont peu mobiles et cela va poser un problème de recrutement surtout si la ville n'est pas spécialement attractive
rerefr a écrit:
En province, il faut concentrer les institutions "déconcentrées" d'un même domaine au même endroit. :)
C'est tout à fait ça ! Et j'imagine que si chaque ville a ses spécialisations (pas seulement les cadres mais tous les secteurs pour toutes les populations), tout le monde pourra s'y retrouver, même si les plus grandes villes concentreront plus, bien sûr.
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
rif75 a écrit:
Samuel S a écrit:
Il faut de grandes écoles pour attirer les cadres et les entreprises et bien sûr, il faut des cadres (dont les enfants seront cadres) et des entreprises pour remplir et financer les grandes écoles.
Le choix des individus et des entreprises privées se comprend. Si l’État ne fait que les suivre, il n'aura plus grand rôle dans l’aménagement du territoire. Il n'y a plus qu'à continuer à tout concentrer en Ile-de-France (ou pourquoi pas à Londres, tellement plus tendance) et sur quelques îlots et laisser le reste du pays vide.Je pense que tu mélanges tout, je ne parle pas de grandes écoles pour que les enfants de cadres deviennent cadres.
Je te parle d'école supérieure pour pouvoir former des gens sur place et éviter d'aller chercher des gens formés dans d'autres régions car on sait que les gens en France sont peu mobiles et cela va poser un problème de recrutement surtout si la ville n'est pas spécialement attractive
Exiger qu'une ville possède l'école ou toutes les écoles nécessaires à la formation des cadres utiles aux entreprises qui y travaillent ne favorise-t-il pas la seule ville vraiment polyvalente en matière de formation en France, Paris ? Au moment où certains déplorent l'expatriation des cadres ou où beaucoup font leurs études à l'étranger, n'est-ce pas paradoxal de juger ces mêmes cadres incapables de se déplacer à quelques km de Paris ?
Ce qui est faux il n'y a pas que Paris qui offre des formations polyvalentes, je n'ai jamais axé mon discours sur Paris bien au contraire.
Vous pouvez déplorer le fait que des personnes ne souhaitent pas se déplacer pour faire quelques km mais c'est la réalité. C'est la raison pour laquelle les entreprises lorsqu'elles s'installent dans une ville, elles regardent si elles vont pouvoir avoir une main d’œuvre sur place ce qui passe nécessairement par des formations qui sont dispensées sur place ou si la ville est suffisamment attractive pour attirer une main d’œuvre formée ailleurs. Vraisemblablement ce n'est pas le cas pour L'ARAFER qui n'arrive pas ou qui a du mal à attirer des profils spécialisés au Mans. L'ARAFER aurait eu moins de mal à attirer ces profils à Rennes par exemple ou dans plusieurs autres villes et que ce n'est pas nécessaire pour elle de s'installer à Paris.
CONFLITS D'AMÉNAGEMENTS
Zones à Défendre : les aménageurs face à une nouvelle contrainte
Publié le 01/02/2016 • Par Hugo Soutra • dans : A la une, France
La multiplication récente des « Zones à Défendre » – un mode de protestation nouveau, basé notamment sur l'occupation de chantier – rend l’issue des conflits d’aménagement du territoire de plus en plus incertaine. Les ZAD contraignent les maîtres d'ouvrage à bâtir un dialogue réellement constructif avec les opposants, persuadés que les politiques d’aménagement n’ont pas suffisamment évolué depuis la fin des Trente glorieuses. Explications.
...
http://www.lagazettedescommunes.com/427 … ontrainte/
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Bonjour,
Je ne savais pas ou mettre cela, aux modos de décider si il faut le déplacer.
Depuis plusieurs années, l'IGN numérise les anciennes cartes et photos aériennes. Ces dernières années, le plus gros travail a été de reconstituer les plan de vols de certaines missions aériennes uniquement par photo identification: un travail énorme dans certains cas.
Tout cela est maintenant terminé, et l’aboutissement est ce site, lié au géoportail, permettant de comparer photo et cartes de plusieurs périodes différentes.
Remonter le temps
Nancy, 3 places classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Publicité