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Par contre, le besoin en logement senior est très présent.
Je suis en train de me poser la question d'une transformation d'une résidence étudiante en résidence sénior dans le cadre d'une rénovation. Il y aurait peut-être un problème au niveau des ascenseurs. Ceux construits n'ont pas tous suffisamment de place pour faire tourner un fauteuil.
Le marché de l'immobilier redémarre en Ile de France
L'OBS - 03/04/2015
Paris Ile-de-France : l’horizon se découvre
Baisse des prix et taux d’intérêt réduits favorisent le pouvoir d’achat. Si bien qu’adresses sélectes et quartiers populaires se logent à la même enseigne, celle de la reprise
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Les Echos - 08/04/2015
Le réquisitoire de la Cour des comptes contre la politique du logement en Ile-de-France
Ruineuse et inadaptée. Dans un rapport rendu public mercredi 8 avril, la Cour des comptes dresse un réquisitoire sévère contre la politique du logement en Ile-de-France.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article … YSFyzMV.99
Le JDD - 20/04/2015
"250.000 m² de bureaux transformés en logements", l'objectif de la mairie de Paris
La mairie de Paris revoit son objectif à la hausse, sur la base d’une étude de l’Apur, dévoilée par le JDD. Mardi, le Pavillon de l’Arsenal présente une exposition sur le sujet.
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/250-000-m … ris-728570
Ce qui me chagrine, dans cet article, c'est que dans les beaux calculs, le taux d'occupation des bureaux n'est pas pris en compte. Ainsi, on dit qu'il y a plein de bureaux dans le 8e - là où l'on manque de logements - sans préciser qu'ils sont occupés !
De toute façon même en supposant que 250 000m² soient transformés en logement d'ici la fin du mandat d'Hildago, ça ne représente à peine 5% de ce que la ville de Paris devrait produire en nombre de logement (objectif de 10 000 logements par an).
Bref une goûte d'eau, c'est dommage que ce soit présenté comme la mesure phare.
Ce qui est dommage c'est aussi le manque de considération métropolitaine et voir même urbaine tout court des élus.
Il est normal que les arrondissements centraux aient une faible population et un fort nombre d'activité (bureaux commerces), c'est comme cela que marche les villes.
Le centre est beaucoup plus accessible de la part de la majorité de la population que le reste de la ville grâce à sa forte desserte en voie de communication (métro, RER, trains pour Paris) et la forte densité de vie de communication bénéficie en priorité au activité.
En voulant transformer le centre en un lieu résidentiel, on prend le risque d'avoir une population s’appropriant le centre au détriment des gens n'y vivant pas donc de l'activité.
"En centre ville, les non-résidents priment sur les habitants."
On créer aussi des déséquilibre car l'emplois se retrouve concentré sur des zones bien moins desservit ou bien moins accessible (part exemple si la Défense était à Châtelet les Halles, elle poserait beaucoup moins de problème n terme de desserte même avec 3x plus d'emplois).
Plutôt que de faire des zones de bureaux sans vie en banlieue et de minuscules appartements dans le centre réservé à une élite (ayant soit les moyens, soit ayant eu la chance d'avoir un logement social), on devrait plutôt faire l'inverse.
Des bureaux en centre ville (bien évidemment intégré dans le patrimoine , c'est un dire un mélange de facadisme rénovation mais aussi de l'architecture moderne car il ne faut pas non plus figé) avec de nombreux commerces, lieux de vie nocturnes et etc...
C'est la périphérie qui a une vocation résidentiel, plus de place, moins de bruit.
すみません
J’aime Paris et je veux des tours !
+1
La logique serait :
1) de développer des programmes ambitieux de création de bureaux à coté des pôles d'échanges centraux, à la place des rénovations de logements dans les copro désertée ou en péril.
2) de faciliter la transformation de bureaux en logements sociaux dans les endroits moins accessibles, pour atteindre leur quotat.
Amis Franciliens, vous en avez assez des problèmes de logements dans notre région? Marre de payer des loyers exorbitants? Marre de vous saigner a blanc pour payer des logements de plus en plus cher? Marre d'attendre 10 ans pour avoir un HLM??
Rassurez vous!! Jacques Myard, député du peuple, digne représentant de la droite conservatrice Ouest-Francilienne a LA solution: DEGAGEZ!
Et l'édile de proposer sa solution au problème: «Vous voulez loger les Français? Sachez qu'il existe des centaines de milliers de logements vacants en Province, au lieu de bétonner à outrance la région parisienne et de la rendre invivable»,
http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca … ovince.php
Surement le même député qui viendra vous parlez de la dégradation de la compétitivité de notre économie tout en défendant son principal boulet a savoir le logement cher et la pénurie de logements abordables.
Ont a les politiciens qu'ont méritent!
Mobilicités - 07/05/2015
La SNCF et la mairie de Paris vont créer 14 200 logements dans la capitale
Ce nouveau protocole a été signé le6 mai 2015 par Anne Hidalgo, maire de Paris, Guillaume Pepy, président du directoire de SNCF et président de SNCF Mobilités et Jacques Rapoport, président délégué du directoire de SNCF et président de SNCF Réseau. Il prévoit le lancement de nouveaux projets urbains installés sur sept friches ferroviaires :
- Chapelle International,
- Ordener-Poissonniers,
- Rond-point de la Chapelle,
- Gare des Mines-Chapelle Charbon,
- Hébert,
- Bercy-Charenton
- et Charolais-Rambouillet.
LOGEMENTS | VITRY-SUR-SEINE
La rénovation urbaine à la Française inspire l’Europe
http://94.citoyens.com/2015/la-renovati … -2015.html
"Qui aurait pu penser qu’un ministre suédois viendrait se promener à Vitry-sur-Seine pour chercher de nouvelles idées en matière de rénovation urbaine ?"
Un très intéressant article sur les politiques d'encadrement des loyers dans le monde...
Slate.fr - 13/08/2015
Et si l’encadrement des loyers sauvait les classes moyennes parisiennes?
Le nouveau régime d’encadrement des loyers à Paris n’était pas encore entré en vigueur le 1er août que déjà les critiques fusaient. C’est normal : un tel système est par nature contestable. Mais la France n’est pas, loin s’en faut, le seul pays à essayer de contrôler la hausse des loyers là où le marché du logement est sous tension.
Capital - 23/10/2015
Les questions que soulève le nouveau bail Multiloc de la mairie de Paris
Henry Buzy-Cazaux, président de l'Institut du Management des Services Immobiliers, revient sur le nouveau dispositif mis en place par la mairie de Paris, destiné à encourager les bailleurs à remettre sur le marché des biens vacants.
En savoir plus sur http://www.capital.fr/immobilier/tribun … UFDAGkk.99
.
J'ai l'impression qu'on marche à l'envers.
Je n'ai pas trouvé de sujet dédié à l'histoire de la construction et de l'urbanisme à Paris, à moins que j'ai mal cherché ; donc qu'un modo n'hésite pas à déplacer cela si nécessaire
Je poste donc ici cette vidéo réalisée par l'Office HLM de la Ville de Paris en 1959, qui fait l'éloge des opérations de logements qui ont remplacé les îlots insalubres au cours des années 50 (du centre de Paris jusqu'à la Cité des 4000 à La Courneuve) :
Tous les grands projets à Nice + le suivi des permis de construire : nice2030.free.fr
IMMOBILIER DE LUXE : L’ANNÉE 2015 S’ANNONCE PRESTIGIEUSE
http://www.directgestion.com/sinformer/ … stigieuse-
Ile-de-France : + 36 % de logements en projet au troisième trimestre
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris … 237745.php
Paris : les bureaux vides transformés en logements seront exonérés de taxe foncière
http://www.lavieimmo.com/immobilier-par … 33452.html
Par Saskia Sassen - La Tribune - 24/11/2015
A qui appartient Paris ? Who owns Paris ?
Aujourd'hui, une centaine de villes sont devenues les cibles d'entreprises nationales et étrangères en matière d'achat de biens immobiliers, lesquels ont, chez certaines nouvelles venues, progressé de 300 % à 400 % de 2013 à 2014 et 2015.
Lupus a écrit:
Par Saskia Sassen - La Tribune - 24/11/2015
A qui appartient Paris ? Who owns Paris ?
Aujourd'hui, une centaine de villes sont devenues les cibles d'entreprises nationales et étrangères en matière d'achat de biens immobiliers, lesquels ont, chez certaines nouvelles venues, progressé de 300 % à 400 % de 2013 à 2014 et 2015.
Ca ne concerne pas vraiment le logement non? Dommage que l'auteur ne prenne pas le temps de donner de quelques exemples.
"Cette dernière photo montre la dégénérescence de l'architecture parisienne : à gauche, habitat social (HBM) du début du XX° siècle, à droite ces bunkers........"
http://1.bp.blogspot.com/-butmNiLxtZw/V … s1600/6%2B(Custom)%2B(Custom).JPG
cette personne a bien décrit la pauvreté de l'architecture actuelle,
à gauche habitat social construit il y a 100 ans
à droite l'horreur absolue comme habitat social construit actuellement.
autant haussmann nous a laissé des immeubles classes,
autant actuellement on construit de la M****.
que vaut encore la qualité architecturale parisienne contemporaine ????????
même les immeubles les plus classes, les plus chers notamment les sièges sociaux étaient bien meilleurs jadis
un exemple, le siège social à la Défense de la societé generale du bas de gamme et
le siège historique luxueux de la société generale haussmann avec sa fabuleuse verriere
de plus aucun immeuble contemporain n'arrive à la semelle du Centorial......
conclusion: on ne construit que de la M**** actuellement..
et je vous pose à tous la question : POURQUOI ? merci pour vos reponses.
Pourquoi ? Toi qui aimes les voitures, tu aimerais rouler en 403 ?...
Visitez mon blog et mon album photos
Boris_F a écrit:
Pourquoi ? Toi qui aimes les voitures, tu aimerais rouler en 403 ?...
je parle d'architecture.....et quand je mets un coup de pied dans une nouvelle peugeot 308 la portière est défoncée, par contre quand je mets le meme coup de pied dans une ancienne peugeot 504 ....la porte ne bouge pas...
les anciens televiseurs il y a 50 ans étaient en bois massif, aujourd'hui ils sont en plastique.......
sans doute pour que les gens consomment sans arrêt.....ça doit être ça la société de consommation..
jadis on ne rénovait pas les bâtiments tous les 20 ans, mais tous les siècles ou jamais.
on a renové l'opera de lyon par nouvel 20 ans après son inauguration....et je ne pense pas qu'on a fait autant avec l'opera garnier 20 ans après ; les tours de la defense sont renovées tous les 15 ans.....il y a 100 ans on ne renovait pas des sièges sociaux 15 ans après......
tout etait mieux fabriqué, fini jadis.....aujourdhui cest souvent bâclé.
salut boris
jaimeleraï a écrit:
"Cette dernière photo montre la dégénérescence de l'architecture parisienne : à gauche, habitat social (HBM) du début du XX° siècle, à droite ces bunkers........"
http://1.bp.blogspot.com/-butmNiLxtZw/V … s1600/6%2B(Custom)%2B(Custom).JPG
http://img15.hostingpics.net/pics/41328959.jpg
Ce qui est laid, c'est ces façades en bois brut. Mode idiote "qui-veut-faire-écolo", forme de greenwashing paresseuse. Comme s'il était indispensable de ressembler à un empilement de cabanes pour être performant énergétiquement.
Et ça vieillit très mal : à peine construit, ça fait déjà délabré.
(exemple, ces HLM à Valenton, construits en 2010,
http://www.ekopolis.fr/realisations/log … pompadour.
Cinq ans après, ils sont gris sale et ont l'air d'avoir 50 ans)
Quel gâchis, ! Alors qu'on peut faire du beau en bois, cf. les pays nordiques.
Mis dans le fil sur le logement et la construction en France, mais ça peut intéresser ici aussi.
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Le Ministère de l’écologie, du développement durable et de l'énergie (MEDDE) estime qu'il y a eu 64.200 logements mis en chantier en Île-de-France en 2015, soit du jamais vu depuis les années 1980 !
Voici l'évolution du nombre de mises en chantier de logements en Île-de-France depuis 1989 (estimation en date réelle, le plus fidèle à la réalité). Je rappelle que l'objectif fixé par le SDRIF de 1994 et maintenu par le SDRIF de 2013 était de 70.000 logements par an.
Vous voyez que depuis 2011 le nombre de mises en chantier de logements en Île-de-France a fortement augmenté, et qu'on a atteint un sommet historique en 2015 qu'on n'avait plus vu depuis les années 1980. On se rapproche de l'objectif du SDRIF, même si on a accumulé un sacré retard (de 1995 à 2015, on a un déficit cumulé de 487.209 logements par rapport à l'objectif initial fixé en 1994 ; pendant ces 21 années on n'a réussi à construire que deux-tiers de l'objectif de logements fixé en 1994).
D'ailleurs en compilant ces chiffres je me suis rendu compte que la plupart des articles de journaux sur le sujet sont faux, vu que les journalistes mélangent déclarations transmises au ministère (chiffre incomplet) et estimations du ministère (qui est le chiffre fidèle à la réalité). Par exemple, Mathias Thépot dans un article de La Tribune de juillet 2014 disait qu'il y avait eu à peine plus de 20.000 mises en chantier de logements en Île-de-France en 2013. En réalité il y a en a eu 62.000, soit un excellent cru, Mathias Thépot ne s'étant pas rendu compte que le chiffre de 20.000 et quelque était le nombre de déclarations de mise en chantier qui avait été transmises au ministère à la fin juin 2014, soit un faible nombre des mises en chantier totales.
Voici la répartition entre Paris-petite couronne et grande couronne. Le bond de 2015 à Paris et petite couronne est surtout dû au Val-de-Marne et à Paris intra-muros.
Par acquis de conscience je viens de me replonger dans le SDRIF de 1994, et je viens de me rendre compte que... tout le monde a faux. Le SDRIF de 1994 ne disait pas qu'il fallait construire 70.000 logements par an, mais 53.000 par an. Apparemment les journalistes (et même les institutionnels) confondent avec le fait que le SDRIF prévoyait qu'il était possible d'accueillir 70.000 habitants nouveaux chaque année dans le tissu urbain existant (et que toute hausse de plus de 70.000 habitants par an nécessiterait de construire dans les espaces naturels hors tissu urbain existant).
Ce chiffre de 53.000 logements par an résultait du fait que le SDRIF :
1 - souhaitait, dans une logique malthusienne, que la population francilienne ne soit que de 11,8 millions d'habitants en 2015, au lieu de 13 millions si la courbe des années 1980 continuait, et souhaitait donc limiter l'urbanisation nouvelle :
SDRIF 1994 a écrit:
Si le gigantisme et la concentration excessive lui sont épargnés, ce que vise le Schéma Directeur, l’Ile-deFrance sera en mesure de profiter de la meilleure répartition de ressources immatérielles, des hommes et des activités.
La limitation de la croissance de sa population pour atteindre 11,8 millions d’habitants en 2015, et non 13 millions d’habitants comme le voudrait la tendance spontanée s’accompagne d’une maîtrise de l’urbanisation nouvelle (44 000 ha maximum), du contrôle de l’implantation des bureaux (agrément) et du respect de l’équilibre emploi-logement.
D'une certaine façon, la logique malthusienne a réussi, bravo les gars !, effectivement on n'a pas 13 millions d'habitants en Île-de-France en 2015. Par contre on a plus d'habitants que ce que le SDRIF aurait souhaité, puisqu'on est à 12,1 millions d'habitants en 2015, et pas 11,8 millions. De ce fait, la population francilienne a augmenté de 1,45 millions entre 1990 et 2015, et non pas de 1,15 millions, chiffre qu'aurait souhaité le SDRIF et sur lequel il basait les besoins en logement de l'Île-de-France
2- estimait que d'autre part il faudrait reloger 825.000 personnes d'ici 2015, pour renouveler la partie la plus ancienne et dégradée du parc de logement, soit 8% de la population francilienne
3- prévoyait enfin que la diminution de la taille des ménages (décohabitations) nécessiterait de loger 810.000 personnes dans des logements nouveaux
Au total c'était donc 2.775.000 personnes qu'il faudrait loger ou reloger dans des logements nouveaux, soit un besoin de 53.000 logements par an.
Sachant que la hausse de population a été de 300.000 de plus que ce qu'aurait souhaité le SDRIF, si je reprends la méthode de calcul du SDRIF, en fait c'est 59.000 logements par an qu'il aurait fallu.
Qu'en a-t-il été en réalité ?
De 1995 à 2010, on a mis en chantier 42.800 logements par an en Île-de-France, soit 81% de l'objectif du SDRIF, et même seulement 73% de ce qu'il aurait fallu construire en tenant compte de l'augmentation réelle de population qu'il y a eu (si tant est que les prévisions du SDRIF en matière de relogement pour renouvellement de parc ancien et de diminution de la taille des ménages se soient avérées justes).
Depuis la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris, un nouvel objectif de 70.000 logements par an a été fixé, objectif qui a été repris par le SDRIF de 2013.
Jusqu'ici, de 2011 à 2015 on a mis en chantier 59.600 logements par an, soit 85% de l'objectif affiché par la loi (mais 92% en 2015, donc on se rapproche de l'objectif !). D'ailleurs je note que la hausse des mises en construction de logements en Île-de-France à partir de 2011 correspond au vote de la loi relative au Grand Paris en 2010. Je ne sais pas s'il y a une relation de cause à effet ou si c'est une simple coïncidence.
Je me suis demandé d'où venait cet objectif de 70.000 logements par an fixé par la loi sur le Grand Paris de 2010. Voici mes trouvailles. L'objectif ne figurait pas dans le projet de loi de Christian Blanc déposé à l'Assemblée Nationale en octobre 2009. C'est le Sénat, en commission, qui a ajouté cet objectif chiffré de 70.000 logements par an en mars 2010, qui est resté dans le texte final de la loi.
Apparemment cet objectif de 70.000 logements par an provient lui-même du discours de Nicolas Sarkozy prononcé le 29 avril 2009 à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine lors de l'inauguration de l'exposition où ont été présentés au grand public les travaux des 10 équipes d'architectes de l'Atelier international du Grand Paris (AIGP) :
Nicolas Sarkozy a écrit:
Pour résorber le déséquilibre entre l'offre et la demande, il faut construire davantage : 70 000 logements par an soit plus du double du rythme actuel. C'est l'objectif que nous devons nous fixer.
Le ministre Christian Blanc ne l'avait pas inscrit dans le texte de son projet de loi pour la raison suivante qu'il a indiquée à la commission spéciale du Sénat (qui n'a pas retenu l'argument de Christian Blanc) :
Christian Blanc a écrit:
l'objectif de création de 70 000 logements par an ne doit pas être imposé par l'Etat mais implique, au contraire, l'intervention volontaire des collectivités territoriales
Il avait cependant concédé aux sénateurs que :
Christian Blanc a écrit:
il serait envisageable de définir dans la loi des objectifs relatifs au logement en Île-de-France, pour autant que l'esprit contractuel qui est celui du projet soit respecté
Le brave Jean-Paul Huchon, lui, a rappelé aux sénateurs que son projet de nouveau SDRIF prévoyait un objectif de 60.000 logements par an :
Jean-Paul Huchon a écrit:
En particulier, le projet de schéma a été élaboré à partir d'un objectif ambitieux en matière de logement, à savoir la construction de 60 000 logements par an, soit un doublement du rythme actuel. A cet égard, M. Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Île-de-France et du STIF, a rappelé que la question du logement était non seulement un enjeu social mais aussi un enjeu économique. En effet, les responsables des grandes entreprises du CAC 40 lui ont instamment demandé de promouvoir la construction de nouveaux logements afin d'accroître l'attractivité de la région francilienne.
et qu'il s'opposait à ce que le financement du Grand Paris Express (au travers de programmes de logement autour des gares) conduise à construire plus de logements que l'objectif de 60.000 fixé par son projet de nouveau SDRIF :
Jean-Paul Huchon a écrit:
il faut éviter un financement au travers d'une forme de spéculation foncière qui irait à l'encontre des objectifs de la région en termes de construction de logements
Au final, le Sénat ne l'a pas suivi, et a maintenu l'insertion d'un objectif de 70.000 logements par an dans la loi. Après maints rebondissements, Jean-Paul Huchon a aussi fini par accepter cet objectif de 70.000 par an, qui est devenu celui du SDRIF devenu officiel en 2013 (alors que le projet initial prévoyait 60.000 par an, dixit Huchon au Sénat en 2010).
Maintenant, j'aimerais bien connaître l'origine de ce chiffre de 70.000 logements par an qui s'est retrouvé un beau jour d'avril 2009 dans un discours présidentiel. De quel bureau sort-il ? Sur quelles bases a-t-il été calculé ? Impossible de trouver des infos.
On est quand même là face à un objectif sorti d'un bureau administratif de l'exécutif à l'échelon national et qui s'impose désormais à l'Île-de-France et dans tous les discours. Difficile de faire plus bonapartiste.
Il me semble que l'on parlait du besoin de construire 70 000 logements par an bien avant le discours sur le Grand Paris de Sarkozy.
Ça doit bien sortir d'une quelconque étude.
すみません
J’aime Paris et je veux des tours !
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