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19 décembre 2014
Saint-Etienne, exhiber la pauvreté ou réclamer le «droit à la ville» ?
Un article publié le 9 décembre 2014 dans le journal Le Monde, intitulé «A Saint-Etienne, le centre-ville miné par la pauvreté», illustré par une photographie représentant l’un des secteurs les plus dégradés de la ville, promis d’ailleurs à une démolition prochaine, ne pouvait nous laisser indifférents, nous, universitaires, acteurs de ce territoire par nos engagements professionnels et publics, et observateurs critiques de ses dynamiques économiques, sociales et politiques.
...
Georges Gay, Aisling Healy, Christelle Morel Journel, Valérie Sala Pala Université Jean Monnet Saint-Etienne
http://mediateur.blog.lemonde.fr/2014/1 … -la-ville/
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Une bonne nouvelle (enfin une ! ) en cette fin d'année : Saint-Etienne regagne des habitants pour la première fois depuis plus de quarante ans.
Un gain de population entre deux mises à jour de recensement, ce n'était pas arrivé à la préfecture de la Loire depuis le bilan de 1968 !
L’Insee a publié ce 29 décembre les chiffres de population, pour chaque commune, canton, arrondissement, département et région. Ils entreront en vigueur au 1er janvier 2015 [...].
Bien sûr, ce n'est qu'une photographie de 2012 extrapolée à partir d'un échantillon scientifiquement sélectionné par l'Insee conformément à ses nouvelles méthodes appliquées déjà depuis plusieurs années mais l'institut vient officiellement d'annoncer que Saint-Etienne reprenait des habitants. La capitale de la Loire passe en effet de 170 049 habitants en janvier 2011 à une population légale (janvier 2012 donc) de 171 483, soit plus de 1 400 Stéphanois supplémentaires !
Un véritable événement puisque cela n'était pas arrivé depuis la fin des années 60. Depuis 1968, la commune partie à cette époque de 223 000 habitants, voyait sa population sans cesse reculer, de manière dramatique, perdant plus de 50 000 habitants en 45 ans. Cette bonne nouvelle démographique pour la capitale du département, plus personne n'osait vraiment l'envisager...
Source : L'Essor, 29/12/2104.
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Des nouvelles fraîches d'un serpent de mer vieux de plusieurs décennies...
A45 : grosse facture en vue pour la Loire
Pour financer la réalisation de l'autoroute A45, 845 millions d'euros d'argent public seront nécessaires. La part de Saint-Etienne Métropole et du Conseil général de la Loire est évaluée à 422 millions d'euros. Le péage atteindrait 5 euros pour un trajet. [...]
Les élus ligériens ne trancheront sur leur participation financière qu'après les élections départementales de mars. Ils envisagent également de solliciter à nouveau la Région Rhône-Alpes, le département du Rhône, la Métropole de Lyon, opposés à une participation au financement de l'A45. Les collectivités auvergnates pourraient également être approchées, dans la perspective de la future grande région Rhône-Alpes Auvergne.
Pour l'automobiliste, le péage de la future autoroute a lui été estimé à 5 euros pour un trajet. L'infrastructure ne devrait pas voir le jour avant 2021.
Source : Acteurs de l'Economie, 20/02/2015.
Cette information soulève de nombreuses questions : le coût de l'opération est-il sérieusement " raisonnable " , dans le contexte actuel ? Ne serait-il pas plus pertinent de concentrer les énergies sur l'amélioration des infrastructures existantes (autoroute et ligne de chemin de fer) entre Saint-Etienne et Lyon plutôt que d'en créer de nouvelles, avec des impacts environnementaux qui ne seront pas neutres ?
Et surtout : depuis le temps que ce projet est à l'étude - et les études ont un coût - , ne conviendrait-il pas mieux de mettre en oeuvre des alternatives plus rapides, moins coûteuses et moins impactantes ? Car après tant d'années à entendre parler de cette autoroute, on finit sérieusement pas se demander si elle finira par voir le jour et si toutes ces réflexions n'auront finalement pas fait que retarder l'amélioration du quotidien des usagers ?
Les élus ont des visions qui se transforment parfois en projets, mais pas toujours. Et les élus changent fréquemment, plus fréquemment en tout cas que les usagers qui subissent la situation, parfois quotidiennement depuis très, très longtemps...
Une nouvelle étude de l'INSEE apporte des informations intéressantes sur la situation de Saint-Etienne, loin des poncifs habituels.
« Il n’y a pas une Saint-Etienne la pauvre face à une Lyon la riche »
L’INSEE Rhône-Alpes a dévoilé ce mois les résultats d’une étude sur la précarité dans les trois grandes métropoles de la région. Et il n’y a « pas eu d’évolution forte malgré la crise ». Des préjugés sont aussi malmenés : l’agglomération stéphanoise n’est pas beaucoup plus pauvre que la métropole lyonnaise.
Source :Rue89Lyon, 26/02/2015.
A l'occasion de l'ouverture de la Biennale Design 2015, le journal Le Monde se rachète une conduite et publie un article complet sur Saint-Etienne dans sa rubrique " Voyages " .
Saint-Etienne, mine aux trésors
Par Marie-Odile Briet
Biennale internationale du design, patrimoine artistique et industriel... Celle qu’on a longtemps appelée la « ville noire » se révèle lumineuse.
L’arrivée en TGV fait d’emblée mentir les préjugés. La gare en briques polychromes est pimpante, et son parvis, colonisé par les artistes : un arbre aux feuilles de Plexiglas multicolores, une rangée de clous-tabourets, un attelage de chevaux bleu Klein… On saute dans un tramway, direction le centre-ville. Où commencer la balade ? Place de l’Hôtel de Ville, sous les arcades ? Place du Peuple, à l’entrée de la zone médiévale ? Place Jean-Jaurès, en terrasse ?
Fief des patrons-passementiers, le centre témoigne de cette splendeur passée : rangées d’immeubles post-haussmanniens ; bâtisses Art nouveau ; multiples « recettes », ces bâtiments en « U » qui abritaient écuries et appartements de prestige ; sans oublier, place Anatole-France, le palais quasi vénitien d’Etienne Mimard (1862-1944), le fondateur de Manufrance.
Le féru d’architecture se régale, celui de musées aussi. Le très actif Musée d’art moderne et contemporain, pionnier du genre en province, abrite un fonds colossal d’art du XXe siècle.
Ce n’est pas un hasard si la préfecture de la Loire se rêve aujourd’hui en capitale du design : ici, art et industrie ont toujours été liés. Le Palais des arts (le futur Musée d’art et d’industrie) fut d’ailleurs créé par les patrons du textile pour former les dessinateurs locaux de motifs de rubans. Comme l’Ecole des beaux-arts, devenue l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Etienne. Elle occupe depuis 2006 les locaux de l’ancienne Manufacture d’armes, palais industriel et militaire du Second Empire, aux bâtiments de 150 mètres de long. [...]
Le site, transformé en Cité du design, abrite aussi un restaurant, des salles d’exposition, une librairie et une boutique pointue, qui propose de drôles d’objets made in Saint-Etienne, comme la patère Butterfly de Julien de Sousa. La métropole s’est d’ailleurs dotée d’un design manageur, qui sollicite régulièrement les 200 professionnels de région pour relooker la ville, des écoles aux vestiaires du mythique stade de foot. Par l’intermédiaire d’un dispositif d’aides publiques, commerces et restaurants font aussi appel à eux
L’Hôtel Continental a ainsi rénové deux chambres par le biais de ce système. Une « révélation » pour son propriétaire, qui a ensuite transformé tout son établissement avec la designer Pascaline de Glo de Besses. Chaleureux, coloré, et poétique à la fois, c’est désormais l’hôtel design le moins cher de l’Hexagone, avec des chambres à partir de 35 euros.
Autour de la rue Salengro, Crêt-de-Roch, l’ex-quartier des ouvriers-passementiers, est en pleine mutation.
L’intelligentsia stéphanoise, elle, a ses habitudes chez le chocolatier Weiss, institution stéphanoise depuis 1882, et à l’Aromatic, la table de Pierre Daret, qui sublime avec élégance le terroir ligérien.
Avant de partir, le spectaculaire Musée de la Mine vaut le détour.
Au fond, il raconte la même histoire que la Cité du design : l’étonnante capacité de cette ville à sublimer son patrimoine industriel et à avancer en tissant patiemment les fils du passé et de l’avenir.
Source : Le Monde, 13/03/2015.
Le ton étonnamment enthousiaste de l'article contraste singulièrement avec le parti-pris misérabiliste du texte précédent signé Sylvia Zappi.
Faut-il y voir un excès d'optimisme ? Peut-être un peu... La situation réelle de Saint-Etienne est probablement au milieu de ces deux lectures antagonistes.
La ville n'a rien de la favela déprimée décrite par Sylvia Zappi mais elle n'est pas pour autant uniquement cette " expérience design " dont nous parle Marie-Odile Briet.
Saint-Etienne est une ville qui souffre encore de son passé mais qui présente un énorme potentiel de renouvellement, renouvellement amorcé mais laborieux et loin d'être achevé. Elle n'est pas laide, elle est même belle par endroit et par moment, mais elle doit encore énormément s'apprêter.
Quant à ses difficultés sociales, nul ne peut les nier mais il faut reconnaître qu'elles existent aussi dans bien d'autres villes.
Une info qui ne vient hélas que conforter le ressenti spontané de nombreux ligériens et stéphanois...
Vandalisme: la Loire très mauvais élève
Tags, bris de vitrines, dégradations d'abribus... Le vandalisme à la française se dessine dans les dernières statistiques annuelles du ministère de l'Intérieur. Le Figaro a décortiqué ces chiffres. La Loire fait partie du top 10 des départements les plus touchés par ces actes en 2014.
Source : Zoomdici, 04/04/2015.
Les dégradations sont en effet très nombreuses à St Etienne, le sujet a déjà été abordé dans ce forum à de multiples reprises. Les causes sont vraisemblablement diverses : difficultés socio-économiques et exclusion, manque de réactivité dans les réparations par la collectivité (cf. théorie " de la vitre cassée " : un acte de vandalisme non réparé rapidement en appelle très vite d'autres), sentiment d'impunité des auteurs des actes délictueux, etc.
Cette situation crée malheureusement un climat délétère dans une ville où les maigres moyens mis en oeuvre pour l'amélioration du cadre de vie des habitants sont trop souvent brisés par une minorité de personnes mal intentionnées.
Il est plus que jamais urgent de prendre les choses en main, en jouant sur tous les fronts : prévention - on sait que plus la population est impliquée dans les choix d'aménagement, plus elle y adhère et les respecte - , intervention rapide et efficace des pouvoirs publics, et enfin répression, lorsque cette dernière option s'impose.
A ce sujet, le maire de St Etienne a annoncé à plusieurs reprises vouloir développer les Travaux d'Intérêt Généraux pour les personnes à l'origine des dégradations.
LOIRE. Saint-Etienne : 150 millions d’euros investis pour un nouveau centre commercial
Source: Le Progrès, http://www.leprogres.fr/loire/2015/04/1 … commercial
Saint-Étienne : 8 millions d'euros de plus pour l'EPASE et la rénovation de la ville
France bleu, http://www.francebleu.fr/infos/saint-et … le-2346823
Un Pacte métropolitain en vue du passage en Communauté Urbaine
Le conseil de communauté a voté, ce 3 juin 2015, l’extension des compétences de la Communauté d’Agglomération en vue d’une transformation en Communauté Urbaine au 1er janvier 2016...
Minalogic, pôle de compétitivité rhônalpin, a fêté ses 10 ans en trois étapes, à Grenoble, son berceau, Lyon puis Saint-Étienne où un deuxième site de la structure a été officiellement inauguré.
L'Essor
Une info peu relayée mais qui me semble pourtant particulièrement importante pour plusieurs quartiers de la ville...
Saint-Etienne se dote d'un dispositif anticrues
L’agglomération de Saint-Etienne et la Stéphanoise des eaux ont présenté un dispositif appelé Influx, qui permet de gérer en temps réel les écoulements d’eau dans la ville. [...]
Concrètement, dans un premier temps, 64 capteurs ont été déployés sur le réseau d’assainissement de la ville de Saint-Etienne. Des capteurs qui permettent d’observer en permanence le débit d’eau. « De la haute technologie embarquée dans un milieu plutôt hostile. » C’est ainsi que Bernard Palinc présente ce système révolutionnaire que la ville de Bordeaux — dans une version différente — a également choisi d’installer sur son réseau d’assainissement. « A l’ère du numérique, ces capteurs transmettent en temps réel des informations qui nous permettent de mieux gérer. Tout le pari a été de les mettre en place dans un milieu aussi hostile. »
Une véritable prouesse technique qui devrait permettre à la ville de Saint-Etienne de ne plus revivre le douloureux épisode pluvieux du 3 août 2014 durant lequel jusqu’à 1 m d’eau avait envahi certains quartiers de la ville.
Source : Le Parisien, 12/10/2015.
Burger King et Nespresso bientôt à Saint-Etienne ?
La politique d’attractivité de la ville a déjà porté ses fruits avec les installations récentes de Monoprix place du Peuple et de Mc Donalds à la gare de Châteaucreux. Mais les résultats pourraient ne pas s’arrêter là. Selon nos informations, l’enseigne Burger King envisagerait sérieusement de s’installer à proximité du complexe cinéma « Le Camion Rouge ». Par ailleurs, la municipalité de Saint-Etienne est en discussion avec Nespresso pour tenter d’attirer la société spécialisée dans le café de s’installer dans l’hyper-centre.
source : http://www.activradio.com/burger-king-e … t-etienne/
Selon le magazine se loger, Saint Etienne est la ville dont l'évolution des prix de l'immobilier a connu la plus forte progression en 2015 : + 10 % (dans l'ancien). Comment interpréter une telle évolution? Il est sans doute un peu trop tôt pour le dire mais cela reste tout de même une bonne nouvelle (surtout pour les propriétaires)!!!
top 10 des villes ou les prix de l'immobilier se sont envoles en 2015
Remarquons l'absence de Paris, Marseille ou Lyon dans ce classement
Plus qu'une ville, une identité
C'est une excellente nouvelle ! Je m'empresse de la republier !
Bon il faut avouer que les prix partent de bien bas, et forcément en % ca augmente plus, mais c'est une très bonne chose et c'est une nouvelle réponse à math sur l'attractivité de la ville.
Il faut trouver un juste milieu entre des prix très bas (bof pour les achats/reventes) comme à St-Etienne et des prix trop élevés (frein pour les acheteurs/loueurs) comme à Nice ou Bordeaux.
1800-2 000€ en moy, ça pourrait être une bonne alternative, non ?
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
Prudence avec ce genre d'info...
Saint-Etienne a un marché immobilier TRES atypique. C'est la seule ville de France a avoir perdu près du quart de sa population en 25 ans et cette dépression démographique impacte fortement le marché de la pierre sur le long terme. Il me paraît ici très hasardeux de voir dans l'évolution des prix des logements un indicateur fiable de l'attractivité de la ville.
Deux explications potentielles :
- après avoir connu l'une des baisses de prix les plus importantes de France, le marché immobilier stéphanois connait un éphémère " rebond " dans un cycle qui demeure baissier sur le long terme (comme dans la plupart des villes de cette taille d'ailleurs). La hausse ne serait alors que passagère ;
- le marché immobilier stéphanois apparaît aux yeux de quelques investisseurs - lyonnais, notamment - comme un marché de report, en raison des prix extrêmement élevés dans la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes. Toutefois, ce réservoir reste limité et ces mêmes investisseurs prendront rapidement conscience des difficultés à louer correctement les logements qu'ils auront acheté. Effet " pschitt " assuré à court terme.
A ma connaissance, ni la situation économique, ni la situation démographique de la ville ne se sont considérablement améliorées ces derniers temps. Dans un contexte de chômage élevé et de population quasi stable, toute hausse des prix immobiliers doit être appréhendée avec la plus grande prudence. D'autant plus qu'avant la grande dégringolade post crise de 2008, Saint-Etienne avait connu une bulle spéculative particulièrement importante et qui n'est pas encore totalement effacée.
Quelques indicateurs qui permettraient d'y voir réellement plus clairs :
- évolution du taux de vacance ;
- évolution de la durée moyenne de mise en vente d'un appartement ;
- ventilation par quartiers (les quartiers " chics " sont il plus chers que les quartiers " populaires " ? ) ;
- évolution du nombre de programmes immobiliers neufs confirmés ;
- etc.
Désolé si je parais un peu rabat-joie
Disons que seule une hausse significative, tant des prix que des volumes, sur plusieurs années confirmera vraiment un renversement de tendance. Nous n'y sommes pas encore.
Saint-Étienne récompensée au Prix international du Design de Shenzhen
C’est ainsi que Saint-Étienne ville UNESCO de design a remporté quatre prix de 5 000 dollars chacun. La cérémonie de remise aura lieu au printemps 2016 à Shenzhen, avec une exposition des réalisations de tous les candidats.
La Cité du design a également remporté un prix en tant que responsable de la diffusion et de la sélection locale du Prix international du Design de Shenzhen à Saint-Étienne.
source : http://www.leprogres.fr/sortir/2016/01/ … e-shenzhen
La politique stéphanoise du logement prend de nouvelles orientations.
Saint Étienne va arrêter de construire des logements sociaux
La ville va donc maintenant privilégier la réhabilitation du parc existant, la démolition des habitats trop dégradés et favoriser l'accession à la propriété individuelle sur des terrains communaux. [...]
Le maire lance cette année un programme de réhabilitation de 3000 logements et de démolition de 1000 batiments trop anciens et degradés jusqu'en 2020.
Pour expliquer cette volonté d arrêter de construire à tout prix, le Mairie de Saint Étienne, estime que le taux de 10% de vacance sur la ville (près de 11 500 logements) justifie cette mesure et que de toute façon, il faut favoriser la modernisation des immeubles existants.L'opposition n'est pas tout a fait d'accord avec cette vision.
Source : France Bleu, 11/01/2016.
C'est pourtant selon moi la chose à faire, il est important de retrouver de la mixité sociale à St-Etienne.
Les classes défavorisées ne peuvent pas représenter 60% de la population pendant que les classes aisées représentent à peine 5%.
l'hôtel de sécurité intérieure semble avoir du plomb dans l'aile
Ce devait être une première en France et elle était sérieusement envisagée à Saint-Étienne : des policiers et des gendarmes sous le même toit, au sein d'un "hôtel" ou d'une "cité de la sécurité intérieure". Le projet a du plomb dans l'aile, si ce n'est même complètement enterré.
source : https://www.francebleu.fr/infos/faits-d … 1452793071
Laurent Wauquiez, tout nouveau président de région, qui lors de sa campagne se faisait le farouche défenseur de l'A45 semble quelque peu atténuer sa position aujourd'hui. En effet, dans une interview donnée au Progrès, il subordonne la réalisation de cette infrastructure à la réalisation d'économies. Espérons que cela ne soit pas un moyen détourné pour repousser de nouveau ce projet nécessaire pour notre ville, note département et notre région.
Vous êtes favorable au financement par la Région de l’A45 entre Saint-Etienne et Lyon. Qu’attendez-vous de ce projet ?
La force de notre région est d’être située au cœur de l’Europe. Or nos infrastructures n’ont pas toujours été correctement traitées et pour certaines d’entre elles, nous avons pris du retard, aussi bien sur le plan ferroviaire que sur le plan routier. On ne peut pas accepter d’avoir une liaison entre Lyon et la Loire qui soit à ce point congestionnée.
On perd des emplois et on pénalise nos entreprises. Nous devons investir, mais il faut d’abord réaliser des économies. Si les élus continuent de gaspiller de l’argent, rien ne sera possible. Si nous sommes capables de réaliser des économies, nous serons capables de faire l’A45.
Comprenez-vous l’hostilité des élus du Rhône, y compris dans votre camp, à l’égard de ce projet autoroutier ?
Bien sûr. Ces inquiétudes sont légitimes et je ne financerai pas n’importe quoi à n’importe quelle condition. Je veux que ceux qui espèrent avoir le marché comprennent bien qu’il va falloir des efforts et donner des garanties pour qu’il bénéficie à des entreprises régionales.
http://www.leprogres.fr/economie/2016/0 … economique
Plus qu'une ville, une identité
L'Alhambra et le Camion Rouge dans la tourmente
La société ABC, dont les pertes sont très élevées, a annoncé le projet de licenciement économique de quatre salariés de ses multiplexes stéphanois.
source : http://lessor.fr/restructuration-a-l-al … 13095.html
Ils ont ce qu'ils méritent, pas assez d'ambition dans ce ciné!! J'espère qu'ils se retrousseront les manches pour améliorer cet équipement qui pourrait vraiment être sympa et arrêter de faire n'importe quoi. En attendant une offre de restauration dans les locaux à côté qui participeront de la dynamique du ciné...
HamsterRusse a écrit:
L'Alhambra et le Camion Rouge dans la tourmente
La société ABC, dont les pertes sont très élevées, a annoncé le projet de licenciement économique de quatre salariés de ses multiplexes stéphanois.
source : http://lessor.fr/restructuration-a-l-al … 13095.html
Quelle surprise ! Les bras m'en tombent !!!
Résumons un peu la situation : le Camion Rouge a ouvert précipitamment, alors que les travaux n'étaient pas finis. Ils ne le sont toujours pas d'ailleurs, et la façade du bâtiment reste à rénover intégralement. Le hall d'accueil est spartiate, et renvoie l'image d'un établissement mal géré : cartons stockés de part et d'autres, affiches papier grossièrement collées sur les portes, profusion de posters et d'objets inutiles et encombrants... Quant aux deux restaurants qui étaient annoncés dans les ailes de l'édifice, nous les attendons toujours. Pour l'instant, seuls des pigeons fréquentent ces locaux aux vitres cassées. Ambiance !
S'agissant de l'Alamhbra, le moins que l'on puisse dire, c'est que la bâche en plastique grossièrement apposée sur la façade ne fait pas très pro. On dirait au mieux un ciné club de village, au pire la devanture d'un marchand de pneus dans une zone d'activité. L'intérieur du cinéma n'est pas mieux géré qu'au Camion Rouge et donne le sentiment de ne pas être tenu " par des gens du métier " .
C'est peut-être là tout le problème d'ailleurs, au-delà des imperfections architecturales. Je m'explique : en 2016, lorsque vous faites le choix de payer parfois jusqu'à 10 euros pour aller au cinéma alors que vous pourriez tranquillement rester sur votre canapé et regarder, pour beaucoup moins cher, un film chez vous, et bien si vous faites ce choix c'est pour vivre une véritable EXPERIENCE, c'est-à-dire :
- un moment agréable dans un cadre de qualité ;
- en accédant à des services dignes de nom ;
- dispensés par du personnel agréable qui est à votre écoute (et ne vous donne surtout pas le sentiment d'être une vache à lait).
Nous sommes à des années lumière de tout cela dans ces deux cinémas dont le but ultime n'est que de faire de l'argent sur le dos des stéphanois, en leur vendant du pop corn plus cher que la place pour voir le film.
Le Mélies, qui s'en sort plutôt bien dans le contexte actuel, propose radicalement le contraire de ses deux concurrents. Le cinéma est beau, bien tenu (excepté les tags dans les escaliers de sortie), les prix sont corrects, le café est endroit vivant et chaleureux (pas un simple fast food), la programmation réfléchie, des animations / rencontres-débats ont lieu régulièrement... Bref, on peut y vivre la fameuse EXPERIENCE qui fait la différence, ce que n'ont vraisemblablement pas compris les tenanciers du Camion Rouge et de l'Alamhbra.
Tout cela est dommage, très dommage, car cela pourrait très bien marcher. Le camion rouge a tout pour réussir : un bâtiment intéressant qui ne demande qu'à être valorisé, un emplacement idéal, un parking à proximité immédiate...
Il est encore temps de redresser la barre en :
- rénovant intégralement la façade de l'ancienne caserne ;
- apposant une enseigne digne de ce nom sur l'Alamhbra ;
- gérant correctement l'entretien de ces établissements (une vitrine n'est pas le panneau d'affichage d'une MJC ! un hall d'entrée n'est pas un lieu de stockage ni un débarras ! ) ;
- proposant une programmation et des animations de qualité et complémentaires - et non concurrentielles - à celles du Mélies.
Au travail !
PS : licencier du personnel et augmenter les tarifs ne constitue certainement pas la bonne solution comme l'envisage la Direction. Une pensée pour les personnes concernées, en espérant que l'issue soit positive.
Face aux difficultés rencontrées par l'Alhambra et le Camion Rouge, les pouvoirs publics et les commerçants se mobilisent.
Saint-Etienne : la mairie et les restaurateurs veulent sauver les cinémas
Depuis plusieurs mois le Camion rouge et l'Alhambra souffrent d'une baisse de la fréquentation. Aujourd'hui la crainte c'est qu'un des deux établissements ne ferme. La mairie de Saint-Étienne s'active en coulisses. Place Jean-Jaurès, certains restaurateurs réfléchissent à une reprise de l'Alhambra.
Source : France Bleu, 21/01/2016.
La place Jean-Jaurès se mobilise pour l'Alhambra
Des commerçants du centre de Saint-Etienne, dont l'activité est liée à celle du cinéma Alhambra, se disent prêts à participer à son sauvetage.
A l’annonce de la restructuration des deux multiplexes exploités par la société ABC (Alliance bourguignonne cinématographique) à Saint-Etienne, avec quatre licenciements, des commerçants du centre-ville ont réagi. Ils ont exprimé leur inquiétude d’une nouvelle baisse de la fréquentation de leurs établissements à la suite de celle, significative, que certains ont subi en 2015.
Source : L'Essor, 05/02/2016.
Cette situation est tout de même surprenante, si peu de temps après l'arrivée de ces investisseurs.
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