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Hauts de France - Infrastructures routières et autoroutières

 
#26
04-02-2006 13:07
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Le Soir, 03.02.06   (Extraits)

Inquiètude à Comines (B) face à la solution "pont du Badou".
http://www.regions.be/sites_sat/regions … 6951.shtml (avec plan des tracés)

Comines
Le projet inquiète l'entité
L'autoroute A24 fait déjà du bruit

La France voudrait relier Amiens à l'A19, via la RN58. Comines n'est pas très chaude. Ecolo et les Verts sont contre.

ALEXANDRE VALÉE
vendredi 03 février 2006, 02:00

Le serpent de mer refait surface. Après un long sommeil dans les tiroirs de l'administration française, l'idée de liaison autoroutière Amiens-Lille-Belgique (nommé A1bis puis A24), reprend vigueur. Quatre faisceaux sont toujours à l'étude, provoquant des remous outre-Quiévrain. Trois d'entre eux concernent directement le territoire belge, mais la solution qui tient la corde toucherait l'entité cominoise de plein fouet !


(...)

En 2003, Gilbert Deleu, bourgmestre CDH de Comines, a pourtant participé à plusieurs réunions avec les autorités françaises, les régions wallonne et flamande. Son analyse : « J'y suis opposé mais l'issue du débat ne nous appartient pas. La RN58 est à deux fois deux voies sur le territoire wallon, mais se rétrécit en Flandre. C'est là qu'un bouchon devrait sauter et ce n'est pas gagné ! » Historiquement, en juin 2004, Gilles de Robien, alors ministre français des Transports, a validé le projet de liaison Amiens-Belgique. « Ancien maire de la capitale picarde, de Robien voulait désenclaver sa ville. Aujourd'hui, tous ceux qui ont étudié le dossier ont perçu l'inutilité de cette liaison. » Dominique Plancke, conseiller régional des Verts en Nord-Pas-de-Calais et conseiller municipal à Lille, ne mâche pas ses mots.

À Comines, Philippe Mouton redoute qu'on confonde la liaison voulue vers l'A25, et ce projet menaçant la mobilité le long des 14 km de la RN58.

Choix du tracé en 2006

« Ce serait une autoroute à péage, avec ses bandes d'arrêt d'urgence, donc avec des emprises supplémentaires », confirme Dominique Plancke. Qui dit autoroute, dit aussi transit et non desserte locale. « Il est illusoire de croire qu'elle conserverait toutes les liaisons vers les villages », croit-on à Ecolo Comines.

(...)

Le 16 février (19 h), à l'invitation d'Ecolo Comines, Dominique Plancke donnera une conférence sur la question à la Maison du peuple du Bizet (rue Duribreu).

#27
02-03-2006 16:08
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PaulH
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Voix du Nord, 02.03.06  (Extraits)

Le projet de l'A24
Alors que la concertation doit se poursuivre, Dominique Perben pense que le passage à proximité d’Armentières est «le plus adapté»
A24: l’État préfère le pont du Badou


TOUT le monde a son avis sur l’A24. Les habitants du Nord - Pas-de-Calais au premier chef, surtout ceux qui demeurent sur l’un des fuseaux retenus pour un passage éventuel de la future liaison autoroutière qui va relier Amiens à la Belgique, via le Nord - Pas-de-Calais, à échéance 2013-2015 (carte ci-contre).


(...)

Clivage

Dominique Perben ajoute, prudent: «La concertation des prochaines semaines ainsi que la poursuite des discussions avec nos voisins belges devront confirmer si cette préférence recueille le plus large assentiment.»
On savait déjà, depuis la grande réunion de 400 élus et militants associatifs du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme, le 19janvier dernier à Amiens, que les familles de tracés passant par l’ouest, donc par les Flandres (en mauve et bleu sur la carte), n’avaient pas la cote. Côté belge non plus (lire ci-dessous). C’est aujourd’hui confirmé au plus haut niveau.
Cette «préférence» risque cependant d’alimenter pas mal de conversations dans les secteurs qui restent en lice, entre ceux qui sont partisans du passage par le pont du Badou, notamment le député-maire UMP de Lambersart Marc-Philippe Daubresse, et ceux qui préfèrent le tracé dit «historique», plus proche de la métropole lilloise (en vert), qui se raccorde à l’A22 à Reckem, soutenu par plusieurs élus socialistes (le conseiller général d’Armentières, le député-maire de Lomme). Bref, un débat sur l’A24 en forme de clivage droite-gauche.

(...)

Christophe CARON

Yves Leterme, ministre-président du gouvernement flamand, est formel
« Pas d’A24 dans le Westhoek »



DANS un entretien accordé vendredi au quotidien flamand De Standaard, le ministre-président du gouvernement flamand, Yves Leterme, a exprimé son opposition à tout tracé de la future A24 passant par Steenvoorde, puis Callicanes et rejoignant Ypres et Poperinge. Entretien avec le principal intéressé, surpris par les méthodes de consultation française, et pour le moins pragmatique.

– Quels sont les raisons qui vous poussent à refuser les deux tracés du projet d’A24 passant par Steenvoorde, Callicanes, puis Poperinge et Ypres?
«Mon choix est guidé par le fait que le Westhoek flamand est une des dernières régions où le paysage est intact. Je ne veux pas qu’elle soit ainsi traversée, coupée en deux. Une nouvelle autoroute causerait des dommages environnementaux, le paysage serait très modifié, sans parler des conséquences pour l’agriculture. En plus, comme je l’ai déjà exposé, il s’agit uniquement de transports en transit, qui n’apportent aucune plus-value à la région.»


(...)

– Comment avez-vous eu connaissance du projet d’A24?
«J’ai appris cela par voie de presse voici quelques mois, ainsi que par le bourgmestre de Poperinghe. J’ai trouvé cela un peu cavalier, je pensais être contacté de manière officielle, dans les formes de circonstance, même s’il se peut qu’il y ait eu des contacts entre techniciens. Mais mon gouvernement décide, et j’aurais aimé avoir des contacts politiques. Reste que le projet français relève du domaine des autoroutes françaises. Mais je crois que beaucoup d’arguments plaident en ma faveur.

(...)

– Quel regard portez-vous sur les deux autres familles de fuseaux, qui passent eux du côté d’Armentières?
«C’est une demande française que je suis prêt à étudier. Une étude sera faite sur les alternatives. Si j’exprime mon refus pour le Westhoek, c’est aussi pour clarifier la situation des autres familles de tracés. Quoi qu’il en soit, il me semble que l’E 17 est d’un gabarit européen, via Gand ou Tournai. Les capacités existent donc du côté belge.»

Propos recueillis
par Perrine DIÉVAL

#28
08-03-2006 16:03
Le Bruxellois
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J'ai trouvé une petite carte, pour mieux visualiser les tracés :
http://www.regions.be/mediastore/sporever/IN_RE_0702Amiens.EPS.jpg

#29
11-03-2006 22:14
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Grumpy
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merci pour la carte.

j'ai trouve celle ci , il parait qu'on voit le futur en grandeur:

Rocade Sud -comme prolongement du N58 en Belgique- / A24 / contournement Est -prolongement du A17 belge

http://pollution.nord.free.fr/A24/images/a24-3.jpg

#30
11-03-2006 22:19
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Grumpy
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OUI à l’A24, les élus font bloc d'Amiens à Béthune

D'Amiens à Béthune, les élus (surtout des grandes villes) sont pour l'A24. Ces élus ont signé un courrier commun dont le destinataire n’est autre que Dominique Perben, ministre des Transports. Du lobbying pour peser dans le choix du tracé qui est l’oeuvre d’Alain Wacheux (maire PS de Bruay-La Buissière et président de la communauté d’agglomération Béthune-Bruay), André Flajolet (député UMP, président de la communauté Artois-Lys), Jacques Napieraj (maire PS d’Isbergues et président de la communauté d’Artois-Flandres), Jacques Villedary (maire PS de Noeux et président de la communauté de communes de Noeux et environs), mais aussi Guy Delcourt, maire PS de Lens, Jean-Marie Vanlerenberghe, maire UDF d’Arras, Gilles de Robien, maire UDF (???) d’Amiens et ancien ministre des Transports.

Selon Jacques Mellick « Tout concourt à ce qu’il n’y ait pas d’autre choix. Sinon, on se prend 10 ans dans la vue et on rechamboule le territoire. »

La décision est incertaine et le débat toujours encours. C'est à Béthune que commenceront les consultations publiques échelonnées d’avril à juin.  Le comité de pilotage attend les conclusions de la direction régionale de l’Équipement en début septembre. Celle-ci doit remettre au préfet un fuseau de 1 000 m de large transmis au ministre des Transports.

« Le but, c’est que la décision soit prise pour la fin de l’année. »

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Les deux côtés de la frontière :
NON à l'A24 , même combat et même panneau


Après les pancartes noires barrées de rouge «Pas d’A 24 dans les monts de Flandre», plantées de ci de là sur les deux tracés flamands du projet d’A 24, voici celles des opposants au projet dans les Weppes poussant à leur tour le long de l’A 25.

A présent, ce sont les belges qui s'y mettent! Eux aussi refusent le projet Franco-Français: Ils plantent eux aussi des panneaux empruntant le même code de couleur simple que celui de l’association Pas d’A 24 dans les monts de Flandre, présidée par Michel Devos.

Si le concept est identique, Le contenu n'est bien sûr pas le même, «Pas d’autoroute à Poperinghe».

Le respect d'une «charte graphique» (que les internautes connaissent bien pour identifier rapidement un site internet) est l'idée de base de ces mouvements pour faire passer rapidement le message (en plus sur les routes on a pas le temps de lire, autant avoir un impact immédiat sans perturber les automobilistes), si bien que les associations agricoles et environnementales belges ont demandé l’autorisation à Michel Devos de l'utiliser.

Première réaction négative des autorités belges: elles ont exigé que trois panneaux soient retirés des champs où ils ont été plantés.

La détermination est identique mais la réaction des pouvoirs publics est autoritariste en Belgique!

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La menace de l'A24 plane toujours au dessus de la tête de ceux qui sont sur son tracé

Un habitant de Roncq dont l'habitation est située sur le tracé de l'A24 a demandé récemment un permis de construire pour ajouter une véranda à sa maison. Le permis a été refusé pour cause de projet A24.

L'A24 continue donc de sévir. cela fait plus de 30 ans que les projets des futurs expropriés sont bloqués.

La ferme du Bois d'Achelles qui se trouve enclavée dans un quartier résidentiel (Le bois d'Achelles à Bondues) se trouve dans une situation ubuesque. Le quartier est maintenant quasiment fermé par des barrières posées par les habitants du quartier pour éviter que celui-ci ne serve de raccourci aux gens habitants à l'extérieur pour gagner l'autoroute A22. L'exploitant de la ferme aimerait donc aménager un accès direct par un chemin pour permettre à sa clientèle d'arriver jusque chez lui, mais le chemin proposé se trouve dans la zone occupée par le projet A24. Le permis est donc refusé. Quel avenir pour ce commerçant ?

Quand va-t-on décider que le tracé par Roncq est abandonné pour libérer ces personnes ?

#31
25-03-2006 10:36
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Voix du Nord, 25.03.06  (Extraits)

Politique

Les variantes passant par Fleurbaix et Quesnoy-sur-Deûle abandonnées
A24: deux tracés à oublier



VOILÀ une information qui devrait calmer les esprits dans toute une série de communes. Plusieurs tracés étudiés dans le cadre de la construction de l’A24 viennent d’être abandonnés. C’est du moins ce qu’a affirmé hier Marc-Philippe Daubresse, député-maire UMP de Lambersart, après avoir rencontré le ministre des Transports avec plusieurs collègues parlementaires.

(...)

Ces variantes n’ont pas fait l’objet de communication, mais elles ont figuré dans plusieurs documents d’étude de la direction régionale de l’équipement (DRE), accessibles sur l’Internet.
(...)

« Ça a mis le feu, confirme M.-Ph.Daubresse. Des tas de communes sont tombées de la cave au grenier. Les gens ont cru que leurs élus leur avaient caché quelque chose. Il est normal que les techniciens de la DRE travaillent, mais on ne pouvait pas mettre ces variantes dans le dossier.» Dès lors, pourquoi sont-elles apparues? «Parce que la France est mal gouvernée. Les techniciens mettent sur la table des solutions techniquement réalisables, mais une autorité politique doit tout de suite pouvoir dire que ça n’est pas possible.»

Christophe CARON

Dès demain, dans « La Voix du Nord », un dossier complet sur l’A24 avec la publication, sur plusieurs jours, de cartes détaillées des différentes familles de tracés.

#32
27-03-2006 12:24
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Autoroute A24 : le jeu des quatre familles... de tracés
Entre les quatre grandes familles de tracés et leurs multiples variantes, l’heure du choix approche. D’Amiens à la frontière belge, l’itinéraire définitif devrait être annoncé en fin d’année.

IL se passe toujours quelque chose sur le dossier de l’A24. Tandis que l’on apprenait vendredi (notre édition d’hier) que les plus récentes et les plus contestées des variantes (dans les Weppes vers Fleurbaix et Laventie puis plus au nord de part et d’autre de Quesnoy-sur-Deûle) étaient abandonnées, le calendrier des réunions des pro et des anti-A24 s’étoffe.

On entre dans la dernière ligne droite pour le choix de l’itinéraire puisque le ministre doit rendre sa décision en fin d’année. L’approche d’une nouvelle concertation officielle, programmée d’avril à juin, fournit l’occasion de passer en revue les éléments clefs du dossier.
• Une idée de trente ans. – Le dossier de l’A24 revient de loin. L’idée de relier Amiens à la frontière belge en passant par le bassin minier et l’agglomération lilloise remonte aux années 70. On parle alors d’A1 bis, pour soulager l’A1 (Paris - Lille) déjà menacée de saturation. Entre Béthune et Tourcoing, les plans d’occupation des sols gèlent d’ailleurs des terrains sur un itinéraire possible, le fameux « tracé historique ».
Le projet rebaptisé A24 est neutralisé quand Marie-Christine Blandin devient présidente de Région car c’est une pomme de discorde entre les Verts et le PS.
L’alternance de 2002 le remet dans l’actualité. Et Gilles de Robien, ministre des Transports de l’époque, mais surtout farouche partisan de l’A24 en tant que maire d’Amiens, lui donne le feu vert en juin 2004.
• Pas seulement une « doublure » de l’A1. – Trente ans après sa conception, l’A24 n’est plus seulement une doublure de l’A1. Les projections de trafic estiment d’ailleurs que le délestage de l’axe Paris - Lille ne porterait que sur 6 000 des 50 000 véhicules qui empruntent l’A1 chaque jour. L’A24 a d’autres ambitions : compléter au niveau européen une nouvelle liaison entre les ports de l’Europe du Nord et la façade atlantique, améliorer les déplacements entre le Béthunois et la métropole, réduire le trafic de transit dans l’agglomération lilloise.
• Les « pour » et les « contre ». – Comme toute infrastructure d’importance, l’A24 a ses partisans et ses détracteurs. On peut ranger les opposants en deux catégories : ceux qui, comme les Verts, s’opposent aux autoroutes par principe et militent pour un développement des transports par rail ou par voie d’eau et ceux qui, sans remettre en cause la liaison rapide, contestent un tracé précis pour les nuisances qu’il va apporter dans leur voisinage immédiat.
L’A24 fait l’objet d’un large consensus en Picardie. Dans la région, le projet a l’appui des chambres de commerce, des fédérations UMP et UDF. Le PS est plus partagé, notamment en raison du problème de son financement.
• Les fourchettes en chiffres. – Suivant les tracés retenus, le coût du projet évolue entre 900 M€ et 1,3 mds €. Les prévisions de trafic oscillent entre 2 500 et 11 300 véhicules/jour. Les distances Amiens - Courtrai (noeud autoroutier belge) vont de 132 à 185 km.
• Le poids des Belges. – Choisir un tracé pour l’A24 n’est pas un exercice franco-français. L’avis des Belges joue un rôle primordial. Or Yves Leterme, ministre-président du gouvernement flamand, a indiqué qu’il s’opposerait à un itinéraire passant par Steenvoorde puis rejoignant Poperinge et Ypres. Cette prise de position ferme la porte aux familles de tracé 3 et 4 par la Flandre.
• La préférence du ministre. – L’État français distille lui aussi ses choix. Dominique Perben, ministre des Transports, a clairement affiché sa préférence. Il indique dans un courrier à Patrick Delnatte, député UMP que « le projet se raccordant au réseau belge à hauteur du pont du Badou serait la solution la mieux adaptée ».
• Ce qui reste à décider. – Le ministre choisira un fuseau d’un kilomètre de large fin 2006. On examinera ensuite la question des échangeurs, puis une bande ramenée à 300 mètres. L’enquête d’utilité publique pourrait démarrer en 2008. Elle ne manquera pas de susciter des recours. Si l’on compte quatre ans de travaux pour une bonne centaine de kilomètres, difficile d’imaginer rouler sur l’A24 avant 2015. Reste enfin un gros point d’interrogation : une société privée acceptera-t-elle de financer seule cette future autoroute à péage ? La Région et les deux conseils généraux ont déjà fait savoir qu’ils n’apporteront pas un euro dans la corbeille de l’A24.

source: La Voix du Nord du 26/03/2006 http://www.lavoixdunord.fr/vdn/journal/ … ART7.phtml

#33
27-03-2006 12:30
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lelosc
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Famille 1 au sud :
Amiens - Arras - Lille
Le tracé 1, le plus à l’est, relie Amiens à l’autoroute A26 Calais - Reims. Il l’emprunte sur 11 km en direction de Calais puis rejoint le tracé de la famille 2 avec, au final, deux variantes possibles pour le passage en Belgique : par l’A22 près de Reckem ou par le pont du Badou à proximité d’Armentières.
À construire en France. – 125 km.
Trajet Amiens - Courtrai. – 152 km.
Coût. – De 900 millions d’euros (passage final par le pont du Badou) à 1,3 milliard d’euros (raccordement à l’A22).
Trafic prévu. – De 8 000 (passage final par le pont du Badou) à 8 300 véhicules par jour (raccordement final à l’A22).
Avantages. – Peu de contraintes d’environnement, sauf à Maroeuil, au nord-ouest d’Arras. Faible distance à construire.
Inconvénients. – Ce tracé ne dessert ni Doullens, ni Saint-Pol-sur-Ternoise. Nécessite un raccordement à l’A26. Mêmes inconvénients, pour la partie finale, que le tracé historique ou la variante par le pont du Badou.
Familles 1 et 2 :
le tracé historique par
La Bassée - Ennetières - Roncq
C’est le tracé le plus ancien, celui pour lequel des terres sont déjà inscrites au plan d’occupation des sols dans l’arrondissement de Lille.
L’A24 se branche sur le réseau belge à proximité du poste frontière de Reckem sur l’A22.
À construire en France. – 121 km.
Trajet Amiens - Courtrai. – 132 km.
Coût. – 1,3 milliard d’euros.
Trafic prévu. – De 11 000 (variante Avesnes-le-Comte - Camblain-l’Abbé) à 11 300 véhicules/jour.
Avantages. – Le plus court tracé Amiens - Courtrai. Le plus efficace pour le report de trafic, notamment celui des poids lourds dans l’agglomération lilloise. Bonne liaison entre le bassin minier et Lille et bonne desserte de Doullens.
Inconvénients. – Traverse les zones très urbanisées et peuplées du nord-ouest de la métropole lilloise. Ouvrages complexes à construire près du TGV. Coût élevé.
Famille 2 : par La Bassée
et le pont du Badou
Il s’agit d’une variante du tracé historique qui se raccorde à la N 58 belge, via le pont du Badou et s’éloigne un peu de la métropole en traversant l’Armentiérois.
À construire en France. – 103 km.
Trajet Amiens - Courtrai. – 146 km.
Coût. – 1 milliard d’euros.
Trafic prévu. – 10 000 véhicules par jour.
Avantages. – Le plus court tracé entre Amiens et la frontière belge. Meilleure intégration dans le territoire que le tracé historique et moins d’ouvrages à réaliser (coût de ce fait plus faible).
Inconvénients. – Dessert moins bien l’agglomération lilloise : ce tracé favorisera moins le report du trafic, à moins que l’on ne prenne des mesures incitatives pour contraindre les poids lourds à l’emprunter.
Famille 3 :
Doullens - Béthune - Hazebrouck
Ce tracé a un autre parti pris d’aménagement du territoire, celui de desservir Doullens et le Béthunois pour aboutir en Belgique à Poperinge.
À construire en France. – 120 km.
Trajet Amiens - Courtrai. – 181 km.
Coût. – 1,1 milliard d’euros.
Trafic prévu. – 4 600 véhicules par jour.
Avantages. – Dessert bien Doullens, Avesnes-le-Comte, l’ouest du bassin minier et même le Pays du Ternois. Évite des zones trop urbanisées.

Inconvénients. – Surcoût dû aux nombreux ouvrages à prévoir et au tracé plus sinueux. Faible report du trafic de l’A1. Trop éloigné de Lille pour assurer une bonne liaison avec le bassin minier. Contraintes d’environnement (franchissements de la Lys et de l’Authie, échangeur avec l’A26).
Famille 4 :
Doullens - Saint-Pol - Hazebrouck
Même parti pris d’aménagement que la famille 3 et même raccordement en Belgique à Poperinge par la N 38.
À construire en France. – 126 km.
Trajet Amiens - Courtrai. – 185 km.
Coût. – 1,2 milliard d’euros.
Trafic prévu. – 2 500 véhicules par jour.
Avantages. – Permet la desserte de Saint-Pol-sur-Ternoise, d’Hazebrouck et de la Flandre intérieure. Évite la traversée de zones très urbanisées comme le bassin minier et la plaine de la Lys. Peu de contraintes.
Inconvénients. – Tracé très sinueux qui allonge le parcours, d’où un coût plus important. Peu de reports de trafic d’où une moindre efficacité.
Traverse des lieux préservés.

source la Voix du Nord du 26/03/2006  http://www.lavoixdunord.fr/vdn/journal/ … ART8.phtml

#34
27-03-2006 12:32
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lelosc
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Un projet en cinq cartes

Parce que la construction d’une autoroute est à la fois un élément d’aménagement du territoire à l’échelle d’un ou de plusieurs pays (la France et la Belgique pour l’A24) et une préoccupation de proximité pour les riverains potentiels du nouvel axe, nous publierons dans nos prochaines éditions l’emprise des différentes familles de tracés sur le territoire du Nord - Pas-de-Calais et de la Picardie.

Au fil de la semaine, cinq cartes établies à partir des documents soumis à la concertation par les directions régionales de l’Équipement seront donc publiées dans nos colonnes. Elles permettent de mieux visualiser l’impact des différentes familles de tracés et leurs variantes.
• Mardi 28 mars : secteur compris entre Amiens et Doullens.
• VMercredi 29 mars : secteur compris entre l’ouest d’Arras, Lens, Béthune, avec les différentes hypothèses de franchissement ou d’utilisation d’un tronçon de l’A26.
• VJeudi 30 mars : secteur situé au sud et à l’ouest de Béthune et comportant notamment les tracés les plus proches de Bruay-La Buissière et de Saint-Pol-sur-Ternoise.
• VVendredi 31 mars : secteur des Flandres avec notamment le tracé situé le plus à l’ouest, par Hazebrouck et Steenvoorde.
• Samedi 1er avril : secteur compris entre La Bassée et la frontière belge, le plus « sensible » car le plus urbanisé à l’approche de l’agglomération lilloise. Deux hypothèses sont en concurrence : le tracé historique avec un raccordement à l’A22 (Lille - Gand) à Roncq et une variante plus à l’ouest, un passage entre Houplines et Frelinghien par le pont du Badou avant un branchement sur la N 58 belge.

source: la Voix du Nord du 26/03/2006  http://www.lavoixdunord.fr/vdn/journal/ … RT11.phtml

#35
19-04-2006 21:25
guig62
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Apparemment les 2 tracées les plus à l'ouest ont été supprimé il ne reste plus que les 2 tracé les plus a l'est.le tracé historique à a mon avis plus de chance d'etre retenu.

#36
10-05-2006 17:20
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La Voix du Nord, 10.05.06   (Extraits)

Jean-Louis Helary pilote le dossier

Directeur régional de l’Équipement dans le Nord - Pas-de-Calais, Jean-Louis Helary est en charge du dossier de l’A24.
Il fait le point à la veille d’une nouvelle série de réunions publiques.

Que se passe-t-il si l’A24 ne se fait pas ?

« S’il ne se passe rien, la situation en terme de circulation va continuer à se dégrader, notamment entre l’ancien bassin minier, la métropole lilloise et la Belgique. Qu’on ne soit pas convaincu de l’utilité de l’A24 est une chose… mais que l’on dise qu’il existe des solutions alternatives, c’est aller vite en besogne.

(...)

L’agglomération lilloise a besoin de deux contournements autoroutiers, l’un par l’est, l’autre par l’ouest, avec pour chacun un raccordement à la Belgique. On n’y échappera pas. »

Pour l’A24, le choix du tracé vous fait-il penser à une course par élimination ?

(...)

Nous avons également supprimé les variantes au niveau de Fleurbaix et de Quesnoy-sur-Deûle. Entre Amiens et l’intersection avec l’A26, le comité de pilotage s’est prononcé en faveur d’un passage à l’ouest d’Avesnes-le-Comte. »

Où en est le calendrier ?

« Il n’a pas varié. Nous proposerons au préfet à l’automne le choix d’une seule famille de tracés avec un fuseau d’un kilomètre de large. Nous attendrons ensuite une décision du ministre. » • 

PROPOS RECUEILLIS PAR DOMINIQUE SERRA

#37
17-05-2006 19:03
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PaulH
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Réflexion personnelle :

L'A24 pourrait avoir plusieurs avantages :

1- Avantage intra métropolitain : améliorer la connection entre le centre de l'agglo. lilloise, d'une part, et les agglo. de Béthune et Lens, d'autre part
2- Avantages interrégionaux et internationaux :
- soulager le trafic de la A1 entre Lille et Paris
- mieux connecter Amiens et au-delà la Normandie, la Bretagne... avec Lille et l'Europe du Nord

Quand je vois la monté des boucliers des maires et des "faux" ruraux concernés par le tracé au nom de la lutte anti-pollution, il me prends de penser que l'on devrait plutôt taxer tous ces prétendus ruraux dès qu'ils prennent leur voiture pour venir bosser à Lille  A7 Moi je ne joue pas au paysan, j'habite à Lille et j'y fais l'économie d'une voiture grâce au transports en commun, donc je pollue moins que ces prétendus défenseurs de la nature ! Il y a beaucoup d'hypocrisie dans cette histoire.

#38
20-05-2006 15:20
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ezuotap
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Petite considération : si on élimine le trajet par Poperinge qui est loin de Lille, et celui passant tout près de cette ville avec les difficultés que cela engendre, il ne reste plus que l'option N58 belge via Comines, qui traverse la Flandre (belge) sur quelques kilomètres. Or à cet endroit, pour laisser Comines bien enclavée, la Flandre n'a construit qu'une route à deux voies ("geen Waalse snelweg op Vlaams grondgebied" : "pas d'autoroute wallonne sur le territoire flamand").
Que va-t-il se passer si le trafic est important ? Cette 2x1 voie parsemée de moult ronds-points (il y en a un au croisement de presque chaque chemin agricole) suffira-t-elle ??? A mon avis, quand la France aura pris une décision, il faudra encore des années avant que les Belges se mettent d'accord entre eux.

Dernière modification par ezuotap: 20-05-2006 15:21
#39
11-08-2006 11:20
G
Grumpy
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G
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A partir de la frontière franco belge la première sortie en France est celui de Ghyvelde nr.36 , ces numéros diminuent jusqu' à la sortie de Bourbourg/Gravelines (nr.23) mais une fois après le pont de l'Aa la numérotation change à l'hauteur de la sortie de Saint-Folquin vers numéro...51!

Y a-t-il une raison pour ça?  F9

#40
11-08-2006 13:10
norteam59
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Ca doit être surement à cause du changement de département mais je suis pas sur, la sortie de Saint-Folquin se trouve dans le Pas de Calais alors qu'entre Gravelines et ghyvelde c'est le nord F9


http://img81.imageshack.us/img81/2291/sanstitreql3.gif

#41
11-08-2006 14:02
Le Bruxellois
Administrateur
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J'ai retrouvé mon atlas des routes de France de l'année passée. Dans cet atlas, la sortie St-Folquin est bien la sortie "22", et les numéros des sorties suivantes diminuent jusqu'à la sortie 3 (au nord de Boulogne-s.-Mer). A partir de là : la prochaine est la sortie... 31 ! En remontant l'A16 jusque Paris, les sorties diminuent de nouveau normalement. La dernière (en fait la première) sortie de l'A16 est la sortie 10 ; au-delà, c'est la N1 jusque Paris, où je suppose qu'il y a les sorties 1 à 9 (mon atlas n'indique pas les n° des sorties des routes nationales, si il y en a)...

Mais : je viens de voir sur via Michelin qu'en effet, les sorties entre Boulogne-s.-Mer et St-Folquin ont changé de numéros (de 32 à 51)...

Voici donc l'explication que je donnerais : les deux premiers tronçons construit de l'A16 sont Paris-Amiens et Boulogne-frontière belge... Sur chacun de ces deux tronçon, une numérotation propre a été instaurée : de 1 (Paris) à 18 (Amiens), et de 1 (Boulogne) à 36 (Ghyvelde)... Depuis lors, le tronçon Amiens-Abbeville-Boulogne a été construit. Ce tronçon a donc logiquement continué la numérotation depuis Paris. Le hic, comme mon atlas l'indique, c'est donc à Boulogne où on passait de l'ancien au nouveau tronçon...
Donc, depuis l'année dernière, la société qui gère cette autoroute a décidé de logiquement renuméroter l'A16 à partir de Boulogne jusqu'à la frontière... Visiblement ils en sont donc à St-Folquin  !
Je suis donc sûr que d'ici l'année prochaine, les n° des sorties de l'A16 dans le département du Nord auront également changés !!

(J'espère que vous avez suivi...  A10  A8  D10 )

#42
11-08-2006 14:58
norteam59
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j'ai suivi mais... A8  A8

En parlant de ça il y a un truc que je me suis toujours demander quand je regarde trafi info sur la chaine météo(canalsat)) pourquoi la plupart des autoroutes du nord sont en blanc alors que le presque le reste de la france est en vert. Bizarre !


http://img81.imageshack.us/img81/2291/sanstitreql3.gif

Dernière modification par norteam59: 17-08-2006 10:55
#43
11-08-2006 15:35
Nekobasu
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Peut-être parce que les autoroutes du Nord sont gratuites, et il n'y a donc pas de données précises concernant leur fréquentation ?  F9

#44
16-08-2006 16:29
jr50
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gratuites mais plus pour longtemps malheureusement!

#45
17-08-2006 11:05
norteam59
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c'est vraiment certains quelles ne seront plus gratuites ? parce que sinon ça va être l'apocalipse, déjà aux heures de pointe c'est pas mal dans la région alors des péages pour ralentir la circulation je n'ose pas l'imaginer surtout sur l'A25, l'A22, l'A1...etc.


http://img81.imageshack.us/img81/2291/sanstitreql3.gif

#46
27-08-2006 12:13
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ernesto
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l'hypocrisie vient surtout du politique dans cette histoire, j'ai bossé dans une annexe de l'equipement cet été, et j'en suis venu a parler de l'A24
quelle ne fut pas ma surprise de constater l'avis unanime de tous les gens présent : contre et archi contre l'A24 !!

attention, que l'on remette en cause la parole des "faux paysans" comme vous dites c'est une chose, en tant qu'hypothetique riverain ils sont forcement contre, mais la il s'agit de professionnel qui n'habite pas du tout sur le futur tracé mais dont le travail est de réaliser des études de ce genre.

et bien ces professionnels (qui ont au passage effectué une partie des études préliminaires de l'A24) m'ont dépeint une autoroute qui va couter cher si elle est réalisé mais qui surtout ne présente aucun interet.... sauf celui de contenter gilles de robbien qui serait enfin satisfait de voir sa ville d'amiens au centre d'un réseau d'autoroute.. le probleme c'est que sans vouloir rabaisser amiens que j'apprécie particulierement, cette ville n'est pas une metropole de plusieurs millions d'habitants. donc forcement les prévisions de trafic sur cette A24 sont on ne peut plus inquietante. mettre 1milliard d'euro en jeu pr relier une metropole de taille tres moyenne 180.000 habitants a la frontiere belge (tres vague, en prenant en compte courtrai 100.000 habitants) c'est plus prendre un risque c'est un suicide...

ils ont également contesté l'argument d'alternative a l 'A24, le tracé étant beaucoup trop à l'ouest par rapport a l'A1 qui restera prioritairement enprunté, m'avouant même que certaines personnes haut placé impliqué dans le projet ont avoué que l'A24 ne délestera pas l'A1 mais pourrait je cite " en cas de probleme sur l'A1" etre une autoroute de secours. alors si ont doit se mettre a doubler toute les autoroutes importantes, ont a pas fini....

ces personnes m'ont également dépeint l'hypocrisie des décideurs qui n'ont absolument pas tenu compte des concertations publiques ou l'A24 a été plus que contestée. en gros c'était : "on a décidé en haut qu'on ferait cette autoroute, on vous demande votre avis pour la forme mais on l'écoutera pas."

bravo... que la technocratie c'est pas bien et que l'avis de specialistes et de techniciens doit etre au service d'un projet politique mais la qd meme !!! il faut ptr laissé tomber l'hypocrisie et les interets personnels quand des spécialistes vous disent que le projet est mauvais en se basant sur des choses aussi objective que :
- la futur fréquentation largement insuffisante, (de paris a lille- belgique l'A1 est beaucoup plus direct, de lens a lille la N41 et la N47 en deux fois deux voies gratuit court circuite completement l'A24, le seul interet étant les liaisons entre bethunois-bruaysis et lille mais un projet de route national en deux fois deux voies par champs entre le nord de la bassée et béthune (dont les etudes preliminaires sont lancés) court circuiterait également l'A24 car rendant le meme service mais gratuitement)

un cout tres tres élevé et un impact environnementale negatif (reseau de champ captant) pour une utilité contestable,


j'ai qd meme été surpris d'entendre autant d'argument contre l'A24 chez ces specialistes, surtout comparés a l'enthousiasme de certains responsables politiques de tout bord (president de la CCI et deputé UMP leonce deprez, maire de bethune PS jacques mellick, qui me semblent un peu jouer la facilité en mettant en avant les eventuelles retombés economiques, en omettant de préciser que les différents tracés évitent largement leur circonsriptions électorales....

#47
27-08-2006 12:25
jr50
Tour Eiffel
Lieu: Lille
Date d'inscription: 04-05-2005
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et puis qui va payer, encore les automobiliste en pratiquant une augmentation des prix des différents peages!

#48
27-08-2006 18:43
piotr
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Je suis plutôt pour, l'A24 permettra d'une part de relier directement Amiens, la Normandie et la Bretagne à Lille et la Belgique mais aussi à relier ces deux dernières à l'Ouest, Sud-Ouest du pays et à l'Espagne sanspassage par la région parisienne ce qui en soit représente un intérêt non négligeable!


Born and raised in the blue banana.

#49
28-08-2006 01:11
E
ernesto
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oui enfin bon je peux pas te dire l'inverse de ce que j'ai entendu, ces experts m'ont dit que cette autoroute n'était pas viable, ni utile donc ! pr se retrouver avec un investissement inamortissable que ca soit pr le public ou le privé (d'ailleurs ce genre d'investissement est tel qu'il devra être realiser par le domaine public, par contre l'exploitation sera faite par le privé, perso ca me dérange de contribuer a financer des entreprises privés.

deuxio si tu prends l'A1 jusque la national en deux fois deux voies au niveau d'albert, ou l'A1 jusqu'au barreau d'autoroute qui relie amiens a st quentin, le nord et la belgique et deja en liaison avec tout le grand ouest voir sud ouest de la france.

le probleme n'est pas pour ou contre une autoroute mais pour ou contre une autoroute utile... et désolé l'A24 ne l'est pas. je suis pas aussi buté que les hommes politique comme mellick, ou de robbien, quand des mecs de l'équipement et les consultations publiques rendent des avis négatifs, j'écoute les arguments et si ils sont valables et pas sujet à interpretation ou objectivité, je dis bin oui vous avez raison elle sert a rien cette autoroute.

par contre faudrait jeter un coup d'oeil a la national 2 entre paris soisssons, laon, maubeuge, mons, bruxelle qui est en deux fois deux voies sur quelques portions seulement et qui pourrait constituer une vrai alternative a l'A1 (à peine 20km de plus contre pas loin de 100km en plus par rapport a l'A1 pr l'A24) non seulement on sécuriserait cette route, on deleste l'A1 et on permet a l'aisne, la sambre et l'avesnois d'être enfin relié au reste du pays, car ces territoires isolés sont lentement mais surement laisser a l'abandon... surement car aucun ministre du gouvernement ni exerce ou ni a exercé de mandat...

#50
28-08-2006 12:55
lilleforever
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suis aussi plutot pour l'A24 qui intensifiera le réseau autoroutier de la métropole...suis pas un spécialiste en la matière mais je rejoins les propos de Piotr...les villes de Lille et d'Amiens seront mieux connectées.

 

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