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Démographie - Croissance des aires urbaines françaises depuis 2006

 
24-02-2016 14:37
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dadounissart06
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bigorre a écrit:

Pour avoir vécu plusieurs années à Nice (Ah le vieux Nice!, la prom', Saint Jean Cap Ferrat,....), je dirais que le principal problème, c'est le prix de l'immobilier. Tant que Nice affichera un  prix au m2 supérieur de 1000 Euros  C4   aux autres grandes villes hors Idf, la zone aura du mal a attirer de nouveaux habitants.
Après pour ce qui est du cadre de vie, la région est un petit paradis notamment son arrière pays qui mériterait vraiment d'être  plus connu (la vallée de la Roya, quel régal!!!. B6 ).

C'est quand même bizarre quant on parle hausse du foncier dans certaines villes, on fait le lien de suite avec l'attractivité de la ville. Apparement pour Nice ça serait le contraire le prix du foncier ne serait pas lié à son attractivité. Donc beaucoup d'habitants qui investissent actuellement dans la pierre sur Nice feraient de trés mauvaises affaires?

Ce prix témoigne surtout  d'une attractivité passé. Aujourd'hui, les prix restent élevés car les vendeurs ne veulent pas perdre de l'argent. C'est là que certains Niçois doivent accepter de baisser d'autant plus que les Italiens ne sont plus là pour faire augmenter les prix....et puis à Nice , il faudrait aussi qu'ils apprennent que tout les biens immobiliers ne se valent pas. Quand on habite le quartier de la Madeleine ce n'est pas Fabron....Désolé pour ceux qui connaissent pas le coin, je commence à faire du HS....
Bon je vais m'arrêter là....Moralité: des prix de l'immobilier élevés c'est bien quand on a la clientèle en face sinon.....c'est un déclin progressif....Ceci dit ce n'est pas définitif, à chaque époque sa vérité....mais un bon crack de l'immobilier ne serait pas une si mauvaise chose cela ferait mal au début mais après cela permettrait de repartir sur de bonnes bases....

je crois que tu as tout dit ! mais avant de passer sous les 1000 €/m² c'est pas demain la veille.

24-02-2016 16:38
Lambig
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Mika 1 a écrit:

Je parlais du tableau de Ziegfried qui est pour moi une ineptie . Par contre le prix du foncier reste un barométre pour évaluer l'attractivité d'une ville. Je pense que Floch est d'accord avec moi, car il a écris la même chose concernant la hausse du foncier sur Rennes si mes souvenirs sont bons. D2

Comme cela a été dit plusieurs fois, ce genre d'extrapolation est à prendre avec de grosses pincettes. Ces calculs ne sont pas stupides, il faut juste savoir prendre du recul et ne pas les prendre comme une vérité absolu. Ce sont de pures hypothèses qui ne prennent pas en compte les prochaines décisions politiques et données économiques. L'exemple de Boris_F sur Angers est frappant. Et à l'inverse personne n'a dit ici que la croissance démographique ne reprendra jamais à Nice. Et j'espère pour cette ville que ça repartira.

Je rejoins tout à fait la réflexion de Bigorre sur les prix de l'immobilier. C'est peut-être le plus gros frein à l'emménagement des nouveaux habitants. En plus des nouvelles lignes de tramway, la métropole se doit de trouver des solutions pour le logement.

24-02-2016 16:40
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turtle
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Mika 1 a écrit:

C'est quand même bizarre quant on parle hausse du foncier dans certaines villes, on fait le lien de suite avec l'attractivité de la ville. Apparement pour Nice ça serait le contraire le prix du foncier ne serait pas lié à son attractivité. Donc beaucoup d'habitants qui investissent actuellement dans la pierre sur Nice feraient de trés mauvaises affaires? D2

Tu m'as mal compris. Bien sûr que le prix élevé du foncier de la région niçoise est en grande partie lié à l'attractivité du secteur (mais c'est aussi lié à la pression due à la raréfaction du foncier dans cette agglo). C'est cependant une conséquence de cette attractivité et non un facteur actuel d'attractivité (les prix élevés ne vont logiquement pas inciter les ménages à s'installer sur Nice, au contraire). En l’occurrence vu la déconnexion de ces prix avec le porte monnaie des ménages, il s'agit d'une conséquence négative. Pour connaitre un peu le contenu des différents PLH en France, la plupart des grandes agglos ont parmi leurs priorités de produire du logement abordable pour garantir l'accès au logement des différentes catégories de population. Je suis à peu près certain que c'est également le cas pour Nice.

Dernière modification par turtle: 24-02-2016 17:06
24-02-2016 17:05
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Mika 1
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dadounissart06 a écrit:

bigorre a écrit:

Pour avoir vécu plusieurs années à Nice (Ah le vieux Nice!, la prom', Saint Jean Cap Ferrat,....), je dirais que le principal problème, c'est le prix de l'immobilier. Tant que Nice affichera un  prix au m2 supérieur de 1000 Euros  C4   aux autres grandes villes hors Idf, la zone aura du mal a attirer de nouveaux habitants.
Après pour ce qui est du cadre de vie, la région est un petit paradis notamment son arrière pays qui mériterait vraiment d'être  plus connu (la vallée de la Roya, quel régal!!!. B6 ).

C'est quand même bizarre quant on parle hausse du foncier dans certaines villes, on fait le lien de suite avec l'attractivité de la ville. Apparement pour Nice ça serait le contraire le prix du foncier ne serait pas lié à son attractivité. Donc beaucoup d'habitants qui investissent actuellement dans la pierre sur Nice feraient de trés mauvaises affaires?

Ce prix témoigne surtout  d'une attractivité passé. Aujourd'hui, les prix restent élevés car les vendeurs ne veulent pas perdre de l'argent. C'est là que certains Niçois doivent accepter de baisser d'autant plus que les Italiens ne sont plus là pour faire augmenter les prix....et puis à Nice , il faudrait aussi qu'ils apprennent que tout les biens immobiliers ne se valent pas. Quand on habite le quartier de la Madeleine ce n'est pas Fabron....Désolé pour ceux qui connaissent pas le coin, je commence à faire du HS....
Bon je vais m'arrêter là....Moralité: des prix de l'immobilier élevés c'est bien quand on a la clientèle en face sinon.....c'est un déclin progressif....Ceci dit ce n'est pas définitif, à chaque époque sa vérité....mais un bon crack de l'immobilier ne serait pas une si mauvaise chose cela ferait mal au début mais après cela permettrait de repartir sur de bonnes bases....

je crois que tu as tout dit ! mais avant de passer sous les 1000 €/m² c'est pas demain la veille.

Bigorre je suis assez d'accord avec vous pour votre analyse, mais si les prix restent quand même élevés par rapport à la moyenne des autres métropoles en France c'est qu'il y a quand même de la demande.
Aprés je ne suis pas un expert en immobilier pour faire une analyse du marché Niçois. Par rapport à ceux que j'ai pu lire dans différentes revues spécialisées le marché Niçois se porte bien, en tout cas mieux que l'année derniére. C'est peut être un bon signal en tout cas je l’espère.
Mais il est vrai que le prix du foncier plombe l'arrivée d'un grand nombre d'habitant à revenu modeste c'est une réalité. Après c'est un choix aussi politique, construirent des logements sociaux c'est trés bien mais il y aussi des contraintes économiques. La ville attire une clientéle aisée et je ne suis pas sur que des logements sociaux construits à tout vas continue d'attirer ce type de touristes. Il ne faut pas oublier que le tourisme dans la région est trés important. C'est une équation pas facile à résoudre j'en conviens. D2

24-02-2016 17:17
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turtle
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Mika 1 a écrit:

Aprés je ne suis pas un expert en immobilier pour faire une analyse du marché Niçois. Par rapport à ceux que j'ai pu lire dans différentes revues spécialisées le marché Niçois se porte bien, en tout cas mieux que l'année derniére. C'est peut être un bon signal en tout cas je l’espère.

Alors moi je travaille dans l'analyse des marchés immobiliers, sans avoir la prétention d'être un expert je peux te dire qu'il faut faire très attention à la source de ce genre de commentaires. Pour un notaire, un agent immobilier/professionnel de l'immobilier ou un propriétaire, effectivement l'inflation de l'immobilier est perçue comme un bon signe, dans une logique business, et ils n'hésitent pas à communiquer dessus. Ils serviront pratiquement toujours le discours inflationniste. Pour un candidat à l'accession occupante, un locataire du parc privé, un employeur ou une collectivité territoriale cette inflation est plutôt préoccupante, en tout cas elle est prise avec un minimum de sérieux tant cela peut impacter les conditions d'accès au logement de la population. Sauf dans les secteurs en déprise ou la baisse/stagnation des prix accentue une spirale négative (mais ça concerne peu voire pas du tout les grandes agglos).

Dernière modification par turtle: 24-02-2016 17:19
24-02-2016 19:22
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Mika 1
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turtle a écrit:

Mika 1 a écrit:

Aprés je ne suis pas un expert en immobilier pour faire une analyse du marché Niçois. Par rapport à ceux que j'ai pu lire dans différentes revues spécialisées le marché Niçois se porte bien, en tout cas mieux que l'année derniére. C'est peut être un bon signal en tout cas je l’espère.

Alors moi je travaille dans l'analyse des marchés immobiliers, sans avoir la prétention d'être un expert je peux te dire qu'il faut faire très attention à la source de ce genre de commentaires. Pour un notaire, un agent immobilier/professionnel de l'immobilier ou un propriétaire, effectivement l'inflation de l'immobilier est perçue comme un bon signe, dans une logique business, et ils n'hésitent pas à communiquer dessus. Ils serviront pratiquement toujours le discours inflationniste. Pour un candidat à l'accession occupante, un locataire du parc privé, un employeur ou une collectivité territoriale cette inflation est plutôt préoccupante, en tout cas elle est prise avec un minimum de sérieux tant cela peut impacter les conditions d'accès au logement de la population. Sauf dans les secteurs en déprise ou la baisse/stagnation des prix accentue une spirale négative (mais ça concerne peu voire pas du tout les grandes agglos).

Aprés il ne faut pas se leurrer l'immobilier sera toujours haut sur la Côte d'Azur, la région est un peu la Floride Française et acheté un bien sur Nice est un placement sûr à part s'il y a un séisme qui détruit tout ,mais nous en sommes pas là. Par contre c'est loin d'être le cas pour certaines grandes métropoles trés industrialisées comme par ex Toulouse ou l'essor de son économie actuel repose essentiellement sur Airbus et ses sous traitants.  Le passé nous a démontré que certaines régions trés prospéres il y a quelques années sont devenues à l'heure actuel des déserts.  Je ne souhaite en aucun le même destin pour mes amis Toulousains.
Pour en finir, oui Nice doit changer , évoluer pour regagner des habitants, elle a plein d'atout pour gagner ce challenge dans l'avenir encore faut il qu'il y est une réel volonté politique . En tout cas moi j'y crois.  D2

24-02-2016 19:44
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bigorre
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Mika 1 a écrit:

turtle a écrit:

Mika 1 a écrit:

Aprés je ne suis pas un expert en immobilier pour faire une analyse du marché Niçois. Par rapport à ceux que j'ai pu lire dans différentes revues spécialisées le marché Niçois se porte bien, en tout cas mieux que l'année derniére. C'est peut être un bon signal en tout cas je l’espère.

Alors moi je travaille dans l'analyse des marchés immobiliers, sans avoir la prétention d'être un expert je peux te dire qu'il faut faire très attention à la source de ce genre de commentaires. Pour un notaire, un agent immobilier/professionnel de l'immobilier ou un propriétaire, effectivement l'inflation de l'immobilier est perçue comme un bon signe, dans une logique business, et ils n'hésitent pas à communiquer dessus. Ils serviront pratiquement toujours le discours inflationniste. Pour un candidat à l'accession occupante, un locataire du parc privé, un employeur ou une collectivité territoriale cette inflation est plutôt préoccupante, en tout cas elle est prise avec un minimum de sérieux tant cela peut impacter les conditions d'accès au logement de la population. Sauf dans les secteurs en déprise ou la baisse/stagnation des prix accentue une spirale négative (mais ça concerne peu voire pas du tout les grandes agglos).

Aprés il ne faut pas se leurrer l'immobilier sera toujours haut sur la Côte d'Azur, la région est un peu la Floride Française et acheté un bien sur Nice est un placement sûr à part s'il y a un séisme qui détruit tout ,mais nous en sommes pas là. Par contre c'est loin d'être le cas pour certaines grandes métropoles trés industrialisées comme par ex Toulouse ou l'essor de son économie actuel repose essentiellement sur Airbus et ses sous traitants.  Le passé nous a démontré que certaines régions trés prospéres il y a quelques années sont devenues à l'heure actuel des déserts.  Je ne souhaite en aucun le même destin pour mes amis Toulousains.
Pour en finir, oui Nice doit changer , évoluer pour regagner des habitants, elle a plein d'atout pour gagner ce challenge dans l'avenir encore faut il qu'il y est une réel volonté politique . En tout cas moi j'y crois.  D2

Merci de t’inquiéter pour Toulouse mais pour le moment Airbus va bien et cela va encore durer quelques années.....  D2
Airbus franchit le cap des 1.000 milliards de commandes
Et quand Airbus tombera dans 20 , 50, 100 ans??? et bien Toulouse fera autre chose....C'est la vie d'une cité.....et puis, il n'y a pas que Airbus à Toulouse même si c'est vrai c'est un mastodonte dans l'économie locale.
Pour en revenir à Nice, un jour la ville retrouvera une dynamique positive. C'est juste une mauvaise passe mais la Côte d'Azur a des atouts (aéroports, tourisme, congrès, informatique,etc...), il faut que tu sois patient ...Et puis maintenant, tu as Estrosi à la tête de la région..... B5

24-02-2016 20:36
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turtle
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Le bassin rennais était censé être extrêmement dépendant de PSA et de ses sous-traitants. La crise de l'automobile a fait énormément de dégats sur l'emploi (PSA premier employeur privé de l'agglo a perdu plus de la moitié de ses emplois, sans parler des sous-traitants qui ont mis clés sous la porte), pour autant la démographie est restée ultra-dynamique et le tissu économique s'est diversifié, l'emploi se porte relativement bien. Comme quoi... pour connaitre un peu la ville je pense que l'agglo de Toulouse a suffisamment de ressort pour faire face à un retournement dans l'aéronautique (c'est pas demain la veille). Par contre elle va devoir faire face à des problématiques d'aménagement de l'espace assez sensibles je pense, liée au mitage urbain et aux problèmes de mixité sociale qu'a engendré cette croissance notamment

Dernière modification par turtle: 24-02-2016 20:39
24-02-2016 22:16
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ANDRE
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ziegfried a écrit:

Bonjour (bonne nuit) à tous ! La fièvre démographique de début janvier étant passée et en attendant les chiffres INSEE pour 2014, fin décembre, je vous propose quelques statistiques prospectives un poil fantaisistes ! En me basant sur le taux de croissance des AU entre 2008 et 2013, j'ai calculé les populations théoriques et à périmètre constant de ces AU jusqu'en 2050, si elles gardent la même dynamique jusque là (impossible certes, mais pas dénué d'intérêt... j'espère).

Pour rappel, les taux de croissance entre 2008 et 2013 sont :
(je tiens à préciser que j'ai parfois fais d'assez gros arrondis, n'y voyez aucun biais de ma part, au pire de la fainéantise)
Paris : 2,62% soit 0.52%/an
Lyon : 5,67% soit 1,13%/an
Marseille : 1,11% soit 0,22%/an
Toulouse : 7,4% soit 1,48%/an
Bordeaux : 6,61% soit 1,32%/an
Lille : 2,17% soit 0,43%/an
Nice : 0% soit 0%/an  F2
Nantes : 6,32% soit 1,26%/an
Strasbourg : 1,98% soit 0,4%/an
Rennes : 7,03% soit 1,41%/an
...
Et en 2050 (c'est là que ça devient drôle !) :

1- Paris : 15 029 000
2- Lyon : 3 609 000
3- Toulouse : 2 225 000
4- Bordeaux : 1 914 000
5- Marseille : 1 881 000
6- Nantes : 1 445 000
7- Lille : 1 378 000
8- Rennes : 1 175 000
9- Nice : 1 005 000
10- Strasbourg : 896 000
(Notons qu'en 2050, selon la même méthode que pour les 10 premières AU, Strasbourg et Nice seraient dépassées par Montpellier et Strasbourg serait talonnée de près par Grenoble et Genève)

Voilà ! J'espère que ça vous a diverti ! S'il venait l'idée à certains de râler parce que leur ville perd des places dans ce classement (fantaisiste et à périmètre constant je le rappelle), eh bien ne râlez pas contre moi, mais plutôt contre les statistiques !
C10

On a donc, pour 2050, le classement de 12 premières AU Française à périmètre constant.

Ce qui ferait ?
9-   Montpellier
10- Nice
11- Strasbourg
12- Grenoble

Quelles régions, avec une densité de population suffisamment importante ET une tradition de périurbanisation suffisamment développée pourraient remettre en cause ou renforcer ce classement ?

Sans prendre trop de risque, on peut prédire qu'avant 2050 une conurbation de Sète à Nîmes sera constituée (pop. des 4 AU en 2015 : 984 000 hab.  A2 ).

Aires Urbaines LRMP 2008-2013 : (pop. AU Lunel 50 000 hab.)

Entre les UU de Nîmes et de Montpellier, l'UU de Lunel fait le lien 

[img]http://zupimages.net/up/16/08/l191.png[/img]

Entre les UU de Sète et Montpellier

[img]http://zupimages.net/up/16/08/akow.png[/img]

Le SCOT du pays de Lunel anticipe la fusion des UU de Montpellier et Lunel
[img]http://zupimages.net/up/16/08/a0h7.png[/img]

Tout en se protégeant des vidourlades et autres débordements de rivières.

[img]http://zupimages.net/up/16/08/w04s.png[/img]

SCOT pays de lunel

A2 Je vous laisse faire les calculs pour 2050. A8 .

24-02-2016 22:31
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Samuel S
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dadounissart06 a écrit:

turtle a écrit:

Concours d'inepties niçoises entre Mika1 et dadounissart06. Vous êtes spectaculaires

Pourquoi inepties ? pour moi c'est plutôt du vécu

C'est vrai qu'en 2012, le taux de fécondité des Alpes-Maritimes était inférieur à la moyenne mais supérieur à celui de l'Hérault, de la Gironde, de la Haute-Garonne, du Bas-Rhin et de Paris.
En revanche pour le taux de natalité, c'est le moins bien loti des départements comprenant une métropole.

Dernière modification par Samuel S: 24-02-2016 22:35
24-02-2016 22:54
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archiduchasse
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Ce classement "prospectif" des aires urbaines à moyen-long terme, en extrapolant au taux récemment observé, a ses limites comme il a déjà été dit : il ne peut tenir compte des points d'inflexion résultant de politiques publiques locales - ou à d'autres échelles - ou des sautes de l'économie - même si passée une certaine taille d'agglomération l'économie résidentielle prend le relais - ou encore l'évolution des constructions cognitives, avec l'effet des politiques de marketing territorial - comme il a déjà été dit, encore une fois -.

Là où je souhaiterais attirer l'attention c'est sur les concepts qu'utilisent nos statisticiens pour cerner le phénomène urbain, et ramener le débat entre géographie et économie du déplacement. Pour ça une approche historique est indispensable pour comprendre les difficultés où s'est empêtré à plusieurs reprises l'INSEE. Il était d'abord question de distinguer l'espace rural de l'espace urbain, pour ça l'institut créa le concept de Zone de Peuplement Industriel et Urbain - ZPIU - au début des années 1960, pour tâcher de cerner l'influence des Unités Urbaines - UU-. Beaucoup d'entre nous savons qu'au fur et à mesure des recensements le concept finit par ne plus dire grand chose... sinon que la France métropolitaine était une gigantesque ZPIU au recensement de 1990 : 96,4% de la population y résidait...

Au recensement suivant changement de méthode avec les Aires Urbaines - AU - toujours autour des agglomérations urbaines, UU, suivant un nouveau critère, pour les plus grandes d'entre elles :
ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Déjà en 2008 plus des trois quarts de la population vivait dans les grandes AU qui regroupaient... près de 80% des communes. Par coalescences successives le temps n'est sans doute pas loin où la seule France métropolitaine pourra être considérée comme la première AU du pays...

D'où la discussion qui pourrait être intéressant de mener avec les remarques suivantes :

- pourquoi avoir choisi 40% et non pas la moitié, voire les trois quarts des habitants travaillant dans le pôle urbain pour faire tomber dans son escarcelle les communes où ils résident?

- a-t-on gardé trace des débats qui ont pu avoir lieu au sein de l'INSEE, ou ailleurs, pour tomber d'accord sur cette convention de 40%?

- cette vision là de la ville est très centrée économie officielle, avec la pendulation quotidienne des actifs,  et laisse de côté les scolaires ou les seniors, ces derniers pouvant se déplacer à haute fréquence pour les approvisionnements, la balade ou la recherche de services dans une autre commune...

- quid de ces conventions de fin de XXe siècle au cas où la mobilité par automobile deviendrait difficile, voire très difficile (bouleversements géopolitiques, brutal vieillissement de la population suivant une énième étape de la transition démographique - à la japonaise - où le nombre d'enfant par femme approcherait de un...), au cas où l'économie du salariat transiterait franchement vers un entrepreneuriat individuel à domicile et une utilisation généralisée des techniques de l'information et de la communication...?

Quelque soient les hypothèses retenues sans doute l'UU resterait relativement en marge des "difficultés où s'est empêtré à plusieurs reprises l'INSEE" si on garde comme postulat l'économie d'agglomération, où le citadin salarié ou entrepreneur a le plus à gagner en s'efforçant de "vivre en ville"...

25-02-2016 11:02
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turtle
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archiduchasse a écrit:

Déjà en 2008 plus des trois quarts de la population vivait dans les grandes AU qui regroupaient... près de 80% des communes. Par coalescences successives le temps n'est sans doute pas loin où la seule France métropolitaine pourra être considérée comme la première AU du pays...

En regardant la carte de France des AU, je doute que 80% des communes françaises soient intégrées dans les grandes AU. En superficie cela représente grosso-modo la moitié du territoire. Ou alors ces 80% intègrent toutes les AU + les communes isolées et les espaces multipolarisés
Après je suis d'accord avec toi la définition des AU et ces fameux 40% d'actifs englobe des communes que je considérerais plutôt comme étant absolument rurales

25-02-2016 11:40
eiffel-ô
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Ce n'est pas 80% des communes, c'est 80% de la population française, et pour être précis, même 82,6% de la population française en 2008 sur 46,1% du territoire, donc 53,9% du territoire est rural.
Ce chiffre de 83% inclut les communes multipolarisées.
Les grands pôles urbains (ou unités urbaines) rassemblaient 58,8% de la population métropolitaine sur 8,0% du territoire en 2008.
Le périurbain (communes périurbaines+multipolarisées) totalise 23,8% de la population métropolitaine sur 38,1% du territoire.

Source :
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … _id=ip1375

De mémoire,  l'espace rural représenterait les deux tiers des communes de la France métropolitaine. Les plus petites communes en superficie se trouvent en effet dans l'espace rural, d'où ce décalage avec le chiffre de 53,9% du territoire qui est rural.

A l'image des ZPIU, la notion d'aire urbaine sera sûrement revue un jour.


Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0

25-02-2016 12:52
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Archiduchasse a écrit:

- pourquoi avoir choisi 40% et non pas la moitié, voire les trois quarts des habitants travaillant dans le pôle urbain pour faire tomber dans son escarcelle les communes où ils résident?

C'est une question très intéressante et qui est complexe, mais qui a son histoire. Dans un grand nombre d'études datant déjà d'il y a 50 ans, on cherchait en France à définir le phénomène de la périurbanisation. Avant, c'était simple : toute commune de plus de 2000 habitants était dite urbaine. Lorsque le phénomène de banlieue a dû être pris en compte, tu le dis, on a créé le concept de ZPIU. Mais la question a été vite réglée quand on s'est aperçu que la notion d'attractivité d'un pôle urbain ne se limitait ni à une problématique de fonctions, ni à une problématique de densité.

En 1996, pour se sortir d'une définition qui, comme tu le précises, n'est plus signifiante, on crée le zonage en aires urbaines (ZAU) s'appuyant sur les stats de 1990. Et pour la première fois, on définit ce concept je pense en s'inspirant des définitions existant dans les grands pays urbanisés possédant de gros pôles urbains (USA, Japon, RU...) et on se pose la question de l'attractivité de ce pôle. On en arrive à la conclusion suivante : la continuité du bâti n'exprime pas grand chose, moins que les mouvements pendulaires journaliers. Un espace à dominante urbaine est donc défini d'une manière fonctionnelle, par rapport à un certain nombre d'employés quittant leur commune pour se rendre dans une autre pour leur travail. Ce flux d'actifs entre communes voisines définit donc l'aire d'attractivité réelle d'un pôle. Le raisonnement est sans faille, étudier New York, Chicago, Sapporo ou Londres démontre que dans ces modèles, leur attractivité induit la morphologie urbaine. Ainsi, à Chicago, il y a des employés qui habitent à 30 km de leurs pôles de travail qui sont souvent regroupés dans des zones monofonctionnelles (aux USA? le CBD en est un excellent exemple). Mais comme aux USA, la limite ville / zone périurbaine / campagne est impossible à déterminer par la densité - encore plus dans un contexte mégalopolitain comme BosWash), c'est par les flux d'actifs qu'on détermine l'attractivité réelle de chaque pôle structurant.

En France, on reproduit ce concept en créant le logiciel Mirabel :

Le logiciel MIRABEL (Méthode Informatisée de Recherche et d’Analyse de Bassins par l’Etude des Liaisons), développé à l’Insee, a constitué le principal outil d’analyse lors de l’élaboration de ce zonage. Identifiant dans un premier temps les pôles urbains offrant plus de 5 000 emplois sur leur territoire, il associe dans une deuxième étape toutes les communes dont plus de 40 % des actifs occupés résidant sur leur territoire travaillent dans le pôle. Un processus itératif délimite dans un troisième temps l’aire urbaine en agrégeant toutes les communes dont plus de 40 % de la population active se déplace pour travailler vers cet ensemble en cours de constitution. En collaboration avec l’Insee, l’Inra a suggéré des règles complémentaires destinées à détailler les résultats concernant la partie dite « à dominante rurale » du zonage en aires urbaines (Hilal et Schmitt, 1997 ; Inra et Insee, 1998).

Ces 40% sont restés ensuite considérés comme seuil d'attraction raisonnable pour délimiter soit les couronnes monopolaires, soit les zones multipolarisées... exactement comme aux USA.

Lire ceci : http://www.insee.fr/fr/ppp/sommaire/ime … pitre2.pdf

Mais comme ce chiffre de 40% est brutal, il a amené à une classification entre zones plus ou moins attractives, ce n'est qu'un seuil, pas une limite, pour déterminer également les communes à faible attractivité urbaine.

Et l'INSEE s'est posée la question de l'arbitraire, ou non, de ces 40% en menant des études avec 50% des actifs. Les arguments en faveur des 40% toujours en cours sont les suivants :

- Continuité par rapport au zonage précédent et donc comparaisons plus simples : plus précisément le « coût » du changement de seuil ne semble pas compatible avec le fait de perdre en comparaison temporelle.
- La prise en compte du seuil de 50 % implique l’existence de nombreux pôles sans couronne (et là on est dans un trop grand différentiel avec la réalité morphologique terrain)
- La remontée des seuils favorise la juxtaposition d’aires réduites dans des espaces denses où on s’attend à une polarisation unique.
- La mesure du phénomène de périurbanisation ne justifie pas un relèvement de seuils.
- La superposition entre les nouvelles zones d’emploi (simulées avec le RP 2006 et hors contraintes d’action publique) et aires urbaines basées sur un seuil à 40 % s’avère satisfaisante.

--> Voir ici : http://www.insee.fr/fr/methodes/default … ion_au.htm

Ce chiffre de 40% permet donc la typologie suivante, qui finalement respecte assez la description du réel en 2010 (le chiffre indiqué est le code de typologie INSEE) :

- 111    Grands pôles urbains (plus de 10 000 emplois)    Unités urbaines comptant au moins 10 000 emplois
- 112    Couronnes des grands pôles urbains    Ensemble des communes dont au moins 40 % des actifs occupés résidents travaillent hors de leur commune de résidence, dans un grand pôle ou dans des communes de sa couronne
- 120    Communes multipolarisées des grandes aires urbaines    Communes situées hors des grandes aires urbaines dont au moins 40 % des actifs occupés résidents travaillent dans plusieurs grandes aires urbaines, sans atteindre ce seuil avec une seule d'entre elles, et qui forment avec elles un espace d'un seul tenant.
- 211    Moyens pôles (5 000 à 10 000 emplois)    Unités urbaines comptant de 5 000 à moins de 10 000 emplois
- 212    Couronnes des moyens pôles    Ensemble des communes dont au moins 40 % des actifs occupés résidents travaillent hors de leur commune de résidence, dans un pôle moyen ou dans des communes de sa couronne
- 221    Petits pôles (moins de 5 000 emplois)    Unités urbaines comptant de 1 500 à moins de 5 000 emplois
- 222    Couronnes des petits pôles    Ensemble des communes dont au moins 40 % des actifs occupés résidents travaillent hors de leur commune de résidence, dans un petit pôle ou dans des communes de sa couronne
- 300    Autres communes multipolarisées    Communes situées hors de l'espace des grandes aires urbaines (111+112+120) et hors des petites (221+222) ou moyennes aires (211+212), dont au moins 40 % des actifs occupés résidents travaillent dans plusieurs aires sans atteindre ce seuil avec une seule d'entre elles, et qui forment avec elles un ensemble d'un seul tenant.
- 400    Communes isolées hors influence des pôles    Ensemble des communes situées hors de l'espace des grandes aires urbaines et hors de l'espace des autres aires


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25-02-2016 14:02
Lambig
Tour Montparnasse
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Parce que si l'INSEE choisissait d'étudier les aires urbaines avec 50% des actifs, ça l'obligerait à ne plus calculer les aires urbaines avec 40% des actifs ? Je pense qu'au contraire, l'INSEE devrait calculer ces aires urbaines avec deux ou trois seuils prédéfinis. Ces nouvelles données rendraient l'analyse des aires urbaines plus complète qu'aujourd'hui.

25-02-2016 21:22
géogaga
Tour Montparnasse
Date d'inscription: 25-02-2016
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Un lien pour continuer la discussion sur l'arbitraire des seuils et du zonage, sur le biais que pourraient apporter certaines conventions, jusqu'au côté mécanique des stats peu compatible avec les sciences humaines et sociales :
http://www.sfds.asso.fr/ressource.php?f … &i=679

L'INSEE s'est focalisé jusqu'à présent sur l'économie de production avec le ZAU. Les consommateurs pendulaires sont également intéressants à faire rentrer dans les statistiques, jusqu'aux types inattendus, comme les promeneurs... Lesquels peuvent devenir consommateur si une offre économique existe à proximité : des guinguettes de la fin du XIXe siècle autour des fortifs parisiennes avec toute une économie informelle, jusqu'aux inombrables vadrouilles des seniors venant en aide à leurs descendants actuellement...

Il ne faudrait pas trop en vouloir à l'institut quant au conservatisme, par exemple pour les seuils des AU : sa vocation, comme les statistiques en général, reste la routine dans l'approvisionnement d'informations aux pouvoirs publics, sans les froisser quant aux habitudes de pensée...

Pour le reste fabriquer une carto des vingt plus grandes AU suivant par exemple trois seuils - 40% ; 1/2 et 2/3? - donnerait sans doute un rendu parlant. On pourrait s'amuser à coloriser les UU et les couronnes suivant le taux de variation intercensitaire, renouveler la chose sur plusieurs pas de temps... Façon de mieux évaluer les enjeux- purement économiques ceux-là - en termes de coûts de réseaux, particulièrement dans les couronnes.

07-01-2017 19:25
stoker
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Actualisation suite à la publication par l'INSEE des populations au 01/01/2014 :


http://img15.hostingpics.net/pics/682422Capturedcran20170107184916.png

Il nous est donc permis de comparer les deux périodes "intercensitaires" quinquennales  2008-2013
et 2009-2014.
Quelques constats :
- Douai-Lens et Nancy sont toujours en décroissance démographique, mais moins rapide sur la dernière période.
- Nice est sortie de la décroissance sur la dernière période.
La quasi totalité des aires urbaines comptant plus de 400.000 habitants ont connu une amélioration de leur taux de croissance sur la dernière période, seules font exception Paris, St Etienne et Angers.
- Montpellier bénéficie toujours de la plus forte croissance en valeur relative.
- Nantes a vu son taux de croissance dépasser celui de Rennes.
- Bordeaux se rapproche du taux de croissance toulousain.
- PACA semble sortir de la léthargie dans laquelle elle était plongée depuis 2007, l'amélioration du taux de croissance est vif à Marseille, Nice, Toulon et Avignon (tout en restant encore relativement modeste en comparaison des régions limitrophes).
- Caen et Angers alternent leur rang de 22ème et 23ème aire urbaine régulièrement depuis dix ans.

Quelques spéculations :
La dernière colonne de droite donne une estimation (assez grossière) de la population au 01/01/2017.
Afin de lisser les variations récentes de taux de croissance et viser une estimation à minima j'ai calculé la croissance absolue annuelle moyenne sur la période 2008-2014 et projeté ce rythme jusqu'en 2017.
D'après cette hypothèse, qui exclut donc tout retournement de tendance récent, un maintien de la croissance en valeur absolue et non relative, ainsi qu'à périmètre de zonage constant (2010), quelques éléments prospectifs peu risqués se dégagent.
- L'aire urbaine nantaise pourrait devenir la 8ème aire urbaine française à rejoindre le club des millionnaires dès 2018 ou 2019.
- Rennes pourrait dépasser Strasbourg vers 2023 ou 2024
- Montpellier devrait dépasser Toulon en 2018 et pourrait dépasser Rouen vers 2023 puis Grenoble vers 2026
- Avignon devrait dépasser Douai-Lens en 2018
- Tours pourrait dépasser St Etienne vers 2023 et devrait dors et déjà avoir atteint le seuil du demi million d'habitants.
- Orléans devrait avoir dépassé Nancy en 2016.


Au plaisir de lire vos remarques, la suite des aires urbaines arrive dans la soirée  C10

Dernière modification par stoker: 07-01-2017 19:28
07-01-2017 20:17
Nekobasu
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Merci pour ces chiffres ! Les populations de 2014 sont aussi disponibles ici : https://www.pss-archi.eu/aires_urbaines.html
Je constate une légère différence pour Strasbourg (qui peut être une erreur sur PSS), sinon le reste est identique à la liste que tu donnes.

07-01-2017 20:26
stoker
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Nekobasu a écrit:

Merci pour ces chiffres ! Les populations de 2014 sont aussi disponibles ici : https://www.pss-archi.eu/aires_urbaines.html
Je constate une légère différence pour Strasbourg (qui peut être une erreur sur PSS), sinon le reste est identique à la liste que tu donnes.

En effet, j'ai interverti 4 et 6 en début de centaine pour Strasbourg, donc un gain artificiel de 180 habitants  A5
petit "oooops" mais pas de quoi modifier les taux de croissance et prévision.

07-01-2017 20:46
Nekobasu
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Oui, ça ne change absolument rien, je voulais juste m'assurer qu'il n'y avait pas eu de problème d'intégration des données sur PSS.  A7

07-01-2017 20:55
eiffel-ô
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Bon travail stoker !
Mais je trouve 934 165 habitants pour l'aire urbaine de Nantes au lieu de 927 570 dont le découpage a été revu en raison des communes nouvelles. Voici la liste des 108 communes :
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog … 008-nantes
Dites-moi si vous arrivez comme moi B6


Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0

Dernière modification par eiffel-ô: 07-01-2017 20:56
07-01-2017 21:19
stoker
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eiffel-ô a écrit:

Bon travail stoker !
Mais je trouve 934 165 habitants pour l'aire urbaine de Nantes au lieu de 927 570 dont le découpage a été revu en raison des communes nouvelles. Voici la liste des 108 communes :
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog … 008-nantes
Dites-moi si vous arrivez comme moi B6

Oui, j'ai cru comprendre qu'il y avait eu ajout de nouveaux territoires à l'A.U nantaise suite à des fusions de communes.
J'ai gardé le zonage INSEE de 2010 par souci d'équité avec toutes les autres A.U (dont le périmètre n'a pas été revu) et faciliter les comparaisons intercensitales (ne disposant pas des chiffres 2008/2009 et 2013 du périmètre post commune nouvelle).
En tout cas même sans cet ajout récent et purement administratif, l'aire urbaine nantaise fait preuve d'un beau dynamisme, et St Nazaire également, comme on pourra le constater dans le tableau suivant...

07-01-2017 21:50
stoker
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Suite et fin, on obtient le Top 50 des A.U françaises, correspondant quasiment aux A.U de 200.000 habitants et plus.


http://img15.hostingpics.net/pics/134513Capturedcran20170107205612.pnghttp://img15.hostingpics.net/pics/742487Capturedcran20170107210902.png

Quelques constats / spéculations :

En deuxième moitié de peloton c'est l'inverse, il y a d'avantage d'A.U dont le taux de croissance a fléchi au cours de la dernière période. Ce qui confirme donc que la croissance démographique française connait une double dynamique, de polarisation dans les plus grandes métropoles et de diffusion en dehors des couronnes périurbaines des villes moins attractives. De nombreuses exceptions toutefois, certaines villes moyennes font preuve d'un remarquable dynamisme (Perpignan, Bayonne, Nîmes, Annecy, Chambéry, La Rochelle, St Nazaire, et bien sûr la championne absolue qu'est Annemasse A.K.A banlieue française de Genève. Ces villes ont en commun de se situer dans des régions très attractives, au sein de "corridors urbains" en forte croissance)
- Metz tombe en décroissance dans la période la plus récente et rejoint ainsi sa voisine Nancy.
- Dijon pourrait dépasser Metz en 2018.
- Reims connait une accélération notable de sa croissance...
- Tout comme Brest, mais ces deux A.U on été rattrapées par Perpignan et Annemasse.
- Perpignan a sans doute dépassé Brest et Reims récemment.
- Mais a elle même été dépassée par Annemasse, OVNI du paysage urbain français, dont la croissance déjà explosive a encore accéléré...
- Bayonne devrait avoir dépassé les 300.000 habitants.
- Le Havre est malheureusement toujours en décroissance continue depuis les années 1970, même si la tendance a l'air de s'améliorer très récemment.
- Nîmes devrait dépasser Limoges, Mulhouse et Le Havre avant 2025 (à moins que la fusion des U.U Sète/Montpellier/Lunel/Nîmes ne soit déjà effective au prochain zonage INSEE...)
- Dunkerque et Le Havre : mêmes tendances, même combat...
- Pau, qui se languissait depuis une quinzaine d'années semble reprendre du poil de la bête.
- Annecy et Chambéry connaissent une belle croissance, en accélération...
- Annecy devrait dépasser Pau, Besançon et Dunkerque avant 2022.
- Saint Nazaire a doublé Lorient et connait une forte accélération de sa croissance
- La Rochelle connait la même trajectoire que St Nazaire et devrait également dépasser Lorient en 2019.


En attendant une belle cartographie de ces dynamiques de la part de l'INSEE !  F5

07-01-2017 21:57
Z
ZORGLUB
Tour CB21
Z
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merci Stoker pour ce très bon travail !

Mais quand vous parlez de :

(à moins que la fusion des U.U Sète/Montpellier/Lunel/Nîmes ne soit déjà effective au prochain zonage INSEE...)

quelles conditions faudrait-il pour que cela puisse se faire ???

07-01-2017 22:13
T
turtle
Tour du Midi
T
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Merci pour ton travail Stoker !
Heureusement tu n'as pas écrit qu'au rythme actuel l'AU de Nantes allait ravir la 7e place nationale à celle de Nice d'ici 5 à 6 ans !
Dédicace pour toi Mika1, pas taper  B5  A10

Dernière modification par turtle: 07-01-2017 22:18
 

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