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Île-de-France - Logement

 
31-01-2016 18:33
Brisa
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Minato ku a écrit:

Ça doit bien sortir d'une quelconque étude.

Pas une étude régionale en tout cas, puisque Huchon voulait inscrire un objectif de 60.000 logements par an dans son SDRIF.

Beaucoup de sources prétendent aussi faussement que le SDRIF de 1994 avait déjà fixé l'objectif de 70.000.

Dernière modification par Brisa: 31-01-2016 18:34
10-02-2016 18:53
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dicto
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Bonjour,

L'année 2015 s'est terminé sur de très bons chiffres sur le front de la construction de logements en IDF

Les ouvertures de chantiers ont été nombreuses l’année passée en Ile-de-France, atteignant presque leur plus haut niveau en 15 ans avec 64 200 logements débutés et, sur les trois derniers mois, une hausse de 23,5% par rapport aux mêmes mois en 2014.


Cette donnée prouve le regain de tension affiché par la construction en 2015, avec une région Ile-de-France très dynamique par rapport aux autres. « Si les estimations se confirment, 2015 enregistrerait ainsi un record en termes d’ouvertures de chantier », explique la DRIEA dans sa note conjoncturelle. Le nombre de logements autorisés dépasse ainsi les 69 000 pour la totalité de l’année 2015, ce qui préfigure des très bons résultats par rapport à 2014 par exemple.

http://www.directgestion.com/sinformer/ … n-en-2015-

10-02-2016 19:43
Brisa
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^^Pourquoi "presque leur plus haut niveau en 15 ans" ?? En fait il s'agit bien de leur plus haut niveau depuis le début des statistiques en 1989.

PS : Ah, apparemment en me plongeant dans la note de conjoncture trimestrielle de la DRIEA Île-de-France sur laquelle se fonde l'article, ils comptent un pic de 66.000 mises en chantier sur les 12 mois de juin 2012 à mai 2013. Ok. Moi j'ai compté en années civiles, ça me paraît quand même mieux. 2015 est l'année avec le plus fort nombre de mises en chantier depuis le début des stats en 1989.

Dernière modification par Brisa: 10-02-2016 19:50
10-02-2016 22:05
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Boris_F
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(@ Brisa : tu poses une vraie problématique que le grand public ne comprend pas souvent quand on exige des données fiables : de juin à mai plutôt que d'année civile en année civile, ce n'est pas une question de "mieux ou de moins bien", c'est une question de synchronisation de la parution de l'étude avec la disponibilité de la consolidation des chiffres traités et vérifiés, liée au temps de traitement et d'analyse pour en faire une compilation fiable sous forme d'étude (pour le public), mais aussi pour créer derrière des indicateurs de gestion précis et complexes, un "référentiel" - ici pour les collectivités, mais peut-être aussi pour des acteurs privés. Nous, ce que nous voyons de l'étude, ce n'est qu'une synthèse ("note conjoncturelle").

Ceci induit donc un décalage de temps avec l'année civile, décalage qui fait partie intégrante du processus de consolidation statistique et qui sera systématiquement le même d'année en année pour se fonder sur ce qu'on appelle un 'constat' toujours identiquement constitué, c'est-à-dire des stats consolidées selon un même traitement pour amenuiser le risque d'erreur et certifier une méthodologie identique année après année - même sur 20 ans - pour pouvoir dresser des évolutions pertinentes d'une année sur l'autre. Car un indicateur, ce sont des formules liées à un contexte (spatial ou temporel, entre autres) et calculés toujours de la même manière d'une année sur l'autre selon des chiffres toujours traités selon une méthode similaire (ce fameux 'constat'). Or, la disponibilité des chiffres et la manière dont ils sont calculés à la source ou  divulgués change d'une source à l'autre et même d'une année à l'autre selon les sources, ce qui complexifie vraiment le traitement pour respecter une conformité immuable...

C'est pour cela, entre autre, qu'il est impossible de comparer le rapport 2016 du nombre de chômeurs / salariés avec celui d'il y a 4 ans, 10 ans ou de 1963 : les modes de traitement des 'constats' ont changé entre temps, ce qui rend toute comparaison impossible. L'indicateur de chômage est donc incompréhensible si on en ignore les modalités de calcul (d'où la phrase célèbre de chaque président : "sous mon mandat, les chiffres ont baissé". Les chiffres, oui, le nombre réel de chômeurs selon le constat 1963, non.)

Idem pour les chiffres concernant la sécurité (résolution des affaires), la poussée démographique par rapport à l'ouverture et à la fermeture des classes dans les communes, etc. C'est ici que des chiffres comme PISA (OCDE) sont très précieux : un ou deux ans de retard sur le réel, mais une méthodologie toujours identique et lissée d'une année sur l'autre.

Donc, la consolidation ne se fait pas en 5 minutes car il faut collationner les chiffres selon ce grand nombre de sources diverses qui fonctionnent chacune différemment, et les traiter pour qu'ils intègrent un référentiel unique, celui de l'étude ou de l'indicateur, tout en les recoupant avec cette conformité à la norme - qui parfois nécessite une enquête source par source, et des relances téléphoniques face to face - pour les certifier ou les rectifier.

Sur la surface de l'IDF, cela doit donc demander plusieurs mois pour disposer d'une BDD consolidée amenant au fameux 'constat', puis quelques temps encore pour faire paraître une étude fiable (qui ne demande pas 5 minutes non plus) à une date précise, toujours la même d'une année sur l'autre, sans risque d'erreur. Ici, mai, sous la forme d'une "note conjoncturelle".

Comme dans tout institut se fondant, pour des études solides, sur des stats elles-mêmes consolidées qui induisent des processus longs de consolidation des données, la DRIEA IDF fait paraître ses études de juin à mai... A posteriori, cela ne correspond pas à l'année civile, mais on s'en fout, les chiffres sont fiables. Et donc, même si ça ne t'arrange pas pour le croisement d'autres données qui fonctionnent sur d'autres périodes, ça signifie de manière sous-jacente que la seule période pertinente de calcul pour la construction en IDF, c'est de juin à mai, et non de janvier à décembre.

C'est vrai que ce paramètre enquêtes / consolidation / constat rend les indicateurs parfois très difficiles à comparer. Mais si tout était simple, on saurait exactement où en est Paris par rapport à Londres, pas vrai ?...

Toi qui es un cador en stats, je ne pensais pas que tu râlerais sur ce point. Si ?...  C6 )


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Dernière modification par Boris_F: 10-02-2016 23:03
11-02-2016 02:29
Brisa
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Boris_F a écrit:

Comme dans tout institut se fondant, pour des études solides, sur des stats elles-mêmes consolidées qui induisent des processus longs de consolidation des données, la DRIEA IDF fait paraître ses études de juin à mai... A posteriori, cela ne correspond pas à l'année civile, mais on s'en fout, les chiffres sont fiables. Et donc, même si ça ne t'arrange pas pour le croisement d'autres données qui fonctionnent sur d'autres périodes, ça signifie de manière sous-jacente que la seule période pertinente de calcul pour la construction en IDF, c'est de juin à mai, et non de janvier à décembre.

Eh... non.  A7

Relire mon post ici : https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 74#p564574

Ici ce sont des estimations mensuelles, qui sont publiées tous les 3 mois. On dispose de l'estimation mois par mois (chaque trimestre, ils publient les estimations pour les 3 mois écoulés, et les révisions pour tous les mois précédents).

Donc, on peut très bien prendre un chiffre de juin d'une année N à mai de l'année N+1, comme on peut prendre les chiffres de juillet d'une année N à juin de l'année N+1, comme on peut prendre n'importe quelle période de 12 mois (puisqu'on dispose des estimations pour TOUS les mois), comme on peut prendre une année civile.

Là, en compilant toutes les périodes de 12 mois depuis 15 ans, ils ont vu que le pic a été de juin 2012 à mai 2013, et donc ils en concluent qu'en 2015 (janvier à décembre 2015) on n'a pas dépassé ce pic. Ok...

Moi je trouve que, vu qu'on fonctionne tous en années civiles, c'est mieux de comparer des années civiles entre elles, plutôt que de comparer le chiffre d'une année civile au chiffre d'une période arbitraire de 12 mois.

C'est comme si, en 2016, le PIB de la France augmentait de +3,7% (rêvons !), et que je disais "c'est la plus forte hausse du PIB de la France depuis les années 1990  B6 ", mais qu'un petit malin venait et disait "non, on est presque au plus haut niveau en 15 ans, mais en fait d'août 2006 à juillet 2007 on avait eu une croissance du PIB de +3,8%, donc on n'est pas tout à fait au plus haut niveau des 15 dernières années  A5".

Heu, ok...  E7

Bref. Conclusion : vu que l'économie, le bâtiment, la société fonctionnent en années civiles, moi je compte en années civiles, et en années civiles 2015 est l'année qui a vu le plus grand nombre de mises en chantier de logements en Île-de-France depuis le début des séries statistiques en 1989. Voilà !

http://i.imgur.com/0X4kn4m.png

Dernière modification par Brisa: 11-02-2016 02:36
11-02-2016 04:02
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Boris_F
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Ton raisonnement est valide, sauf que comme la DRIEA ne peut pas rester dans l'estimation ad vitam, je pense que leurs états consolidés vont de juin à mai - et qu'ils corrigent donc leurs extrapolations (leur marge d'erreur) sur cette période de référence pour mai.

Je suis d'accord avec toi pour le coup de l'année civile (les collectivités fonctionnent budgétairement sur cet exercice, comme toutes les administrations). Mais par exemple dans l'Education nationale, les chiffres réels ont justement très fréquemment 6 mois d'écart, ce qui fait qu'à année n, on prend des décisions sur des constats année n-1... comme dans toutes les administrations.

L'avantage des collectivités, et c'est ce qu'a tenté de faire l'INSEE pour leur répondre en extrapolant les chiffres démographiques (recensement notamment) sur des segments représentatifs avec une marge d'erreur prédictible, c'est qu'elles ont plus d'argent pour se baser sur de l'extrapolation et donc des données plus fréquentes, en assumant une erreur possible plutôt que des constats moins fréquents, quitte à payer bien plus cher les données. Les calculs sont plus complexes, la prestation aussi...

Mais la marge d'erreur peut également, selon les secteurs soumis à des écarts conjoncturels fluctuants et imprévisibles, être plus importante.

Les constats consolidés correspondent ainsi rarement aux années civiles. Après, dans les secteurs qui nous intéressent, je pense que le phi entre le réel et l'extrapolation est souvent faible. Mais par exemple dans le calcul du budget de l'état et l'extrapolation de la croissance, la marge d'erreur, bien que faible (du type 1/10e de points), peut absolument tout changer et coller la dette dans une fâcheuse posture par rapport aux prévisions de PIB (où 0,1% d'erreur représente plus de 2 milliards d'euros en France sauf erreur de ma part).
Tout comme dans les sondages d'opinion avant les élections, qui sont précis à +-2% sur des panels "représentifs" de 1100 personnes, alors que lesdites élections se jouent justement dans cette marge d'erreur (c'est toute l'histoire des interprétations d'écarts-types / intervalles de confiance dans ce cas.)

Je pense que les seules stats solides se fondent sur les constats et non les extrapolations... surtout quand on est, comme dans ton exemple, sur du déclaratif, ce qui augmente d'autant la marge d'erreur entre deux constats...


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11-02-2016 16:51
Brisa
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Boris_F a écrit:

Ton raisonnement est valide, sauf que comme la DRIEA ne peut pas rester dans l'estimation ad vitam, je pense que leurs états consolidés vont de juin à mai - et qu'ils corrigent donc leurs extrapolations (leur marge d'erreur) sur cette période de référence pour mai.

Il n'y a pas "d'états consolidés", vu qu'il reste toujours 2 à 3% de déclaration de mises en chantier qui ne remontent jamais au service statistique du ministère.

Donc il n'y a que des estimations, qui sont de plus en plus affinées avec le temps.

Il n'y a pas de consolidations de juin à mai. Il y a des estimations mois par mois, qui sont publiées tous les trimestres. Si le pic là va de juin à mai, c'est un hasard. Le pic aurait aussi bien pu être de septembre à août.

Dernière modification par Brisa: 11-02-2016 16:52
11-02-2016 17:20
jaimeleraï
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Brisa a écrit:

Boris_F a écrit:

Ton raisonnement est valide, sauf que comme la DRIEA ne peut pas rester dans l'estimation ad vitam, je pense que leurs états consolidés vont de juin à mai - et qu'ils corrigent donc leurs extrapolations (leur marge d'erreur) sur cette période de référence pour mai.

Il n'y a pas "d'états consolidés", vu qu'il reste toujours 2 à 3% de déclaration de mises en chantier qui ne remontent jamais au service statistique du ministère.

Donc il n'y a que des estimations, qui sont de plus en plus affinées avec le temps.

Il n'y a pas de consolidations de juin à mai. Il y a des estimations mois par mois, qui sont publiées tous les trimestres. Si le pic là va de juin à mai, c'est un hasard. Le pic aurait aussi bien pu être de septembre à août.

brisa, il m'arrive de suivre les infos à la télé aux JT et par hasard en 2015 une info traitait des statistiques fausses faussées sur le nombre des mises en chantiers ou le total des logements construits l'année précédente, donc 2014......et il s'était avéré que ces statistiques étaient minorées inférieures à la réalité.
es-tu au courant de cela ? et comment est-possible ? erreur volontaire  ou pas ?

Dernière modification par jaimeleraï: 11-02-2016 17:21
12-02-2016 10:09
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rerefr
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A mon avis, ils ne prennent pas en compte les créations de logements pour la mise en copro de l'existant.
Peut-être pas non plus la sous-location d'une seule unité d'habitation, sans compter les logements non déclarés.
Et les permis de construire jamais acceptés qui sont quand même construits (dont ceux qui sont déclarés aux impôts)

21-02-2016 01:28
jaimeleraï
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Paris ‏@Paris  10 févr.
Est-ce que votre immeuble a 50, 100 ou 200 ans ?

http://img15.hostingpics.net/pics/76266688.jpg
B6

très intéressant, on voit bien où se trouve le Paris médieval, dans le 3eme le 4eme puis rive gauche dans le 6eme etc
le 13eme 15eme 19eme 20eme ont l'air d'avoir les logements les plus récents.....

Dernière modification par jaimeleraï: 21-02-2016 01:32
07-03-2016 10:59
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micou
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Pierre Duquesne, Habiter la ville, 16/02/2016

Démolissons la politique du bulldozer !

Vingt-cinq ans après la réapparition des bidonvilles à la périphérie des villes, les  expulsions et les destructions systématiques des campements n’ont pas permis d’en réduire le nombre, ni d’améliorer la vie de ceux qui y habitent. De nombreuses associations lancent une campagne pour en finir avec cette politique absurde. Des élus d’Ile-de-France montent également au créneau pour  changer de logique et réclamer des moyens pour résorber les bidonville

(...)

On comptait 119 bidonvilles en 1966 en Ile-de-France. On en compte 132 aujourd’hui, d’après un recensement réalisé par la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement des personnes sans-abris ou mal logées (Dihal).

(...)

http://www.habiterlaville.fr/demolisson … bulldozer/

22-04-2016 14:09
M
monmix
Validation Man
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Libération, 22/04/2016

Viens chez moi, j'habite Villa Elegance

Tandis que la construction de logements redémarre, la créativité des promoteurs pour nommer leurs opérations se débride aussi. Florilège en Ile-de-France.

(...)

http://www.liberation.fr/france/2016/04 … ce_1447779

Un sujet un peu léger mais qui est une réalité, et pas seulement en IDF !


Tous les grands projets à Nice + le suivi des permis de construire : nice2030.free.fr

22-04-2016 17:03
postage
The Link
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jaimeleraï a écrit:

très intéressant, on voit bien où se trouve le Paris médieval, dans le 3eme le 4eme puis rive gauche dans le 6eme etc
le 13eme 15eme 19eme 20eme ont l'air d'avoir les logements les plus récents.....

Jaimelerai...

Où peut-on voir cette carte en meilleure définition ?

22-04-2016 23:06
Ambre
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On peut la voir sur ce site:
http://www.comeetie.fr/galerie/BatiParis

25-04-2016 13:49
Y
yb
Tour Montparnasse
Y
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Ambre a écrit:

On peut la voir sur ce site:
http://www.comeetie.fr/galerie/BatiParis

Intéressant. Dommage qu'il s'arrête à Paris intra-muros. Je serais curieux de voir la même chose étendu à toute l'agglomération.

05-05-2016 21:47
S
Stivou
Grande Arche
S
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https://www.lejournaldugrandparis.fr/le … -chantier/

Les acteurs économiques demandent 90 000 mises en chantier annuelles de logement en Ile-de-France, rapporte le 2e Baromètre des entreprises du Grand Paris, dévoilé le 3 mai 2016.

(article avec abonnement)


D2

09-05-2016 23:53
S
Stivou
Grande Arche
S
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https://www.lejournaldugrandparis.fr/lo … de-france/

Logements : + 25 % de mises en chantier sur un an en Ile-de-France

Les bonnes nouvelles se suivent : après avoir annoncé 75 000 logements autorisés sur les 12 derniers mois glissants, les dernières estimations régionales concernant la construction de logements (à fin mars 2016) confirment la reprise constatée fin 2015. « Le nombre de logements autorisés avoisine les 15 400 entre janvier et mars 2016, soit + 9,5 % par rapport à 2015 sur la même période »

E2


D2

19-05-2016 11:22
Ambre
Notre-Dame de Paris
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Une carte permettant de "comparer" le prix des loyers à Paris paru hier:
http://www.streetpress.com/sites/default/files/carte-loyers-paris-2000px_0.png


http://www.streetpress.com/sujet/146298 … n-de-metro

19-05-2016 14:15
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ziegfried
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Pourquoi Bir-Hakeim et Place de Clichy sont deux fois plus chers que le reste ?

03-06-2016 10:43
Stifff38
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Bir-Hakeim : parce que Tour Eiffel
Place de Clichy : gné ??

03-06-2016 20:03
Z
ziegfried
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Pour la Place de Clichy, j'avais mal vu, oublies ça.   G3

04-06-2016 00:57
le renard
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Tu n'avais pas mal vu, c'était une coquille : https://twitter.com/alex_lenoir/status/ … wsrc%5Etfw


*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***

04-06-2016 10:45
Z
ziegfried
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Merci Renard ! J'avais bien vu du 2100€ Place de Clichy sur une version antérieure. La version corrigée est bien moins choquante, même si je trouve toujours que l'écart entre Bir-Hakeim et les autres coins "huppés" est vraiment très (trop) importante.

04-06-2016 11:41
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Boris_F
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Cette carte, qui est d'ailleurs un joli concept, ne paraît pas juste partout - et la méthodologie de calcul est vraiment intéressante, mais il semble qu'elle fonctionne sur des moyennes et des écarts-types d'un nombre de loyers n autour de chaque point signalé, ce nombre n variant d'un point à un autre. Et c'est là sa faiblesse puisqu'en stats, il faut imaginer un corpus "représentatif" qui amenuise la marge d'erreur selon un intervalle de confiance - et c'est ici que le bât blesse. Donc, logiquement, plus ce chiffre n sera important, plus le corpus aura une grande probabilité d'être représentatif, et plus la marge d'erreur sera restreinte. Or, il semble que les échantillons soient calculés non seulement sur ce n flottant suivant les points, mais de plus, sur du déclaratif (ce que les statisticiens prennent avec des pincettes, comme dans les sondages, sauf si l'échantillon est suffisamment qualifié pour justement être représentatif, ce qui permet un calcul précis de marge d'erreur et donc une correction, ce qui n'est pas le cas ici).

Donc, ayant un pote qui tient une agence immobilière, je lui ai montré cette carte qui m'avait vraiment intéressé : il y a tout de même des erreurs (par exemple, Boulogne Jean-Jaurès est nettement plus cher, en loyer, que Porte de Clignancourt dans la réalité). Mais comme je pense que de plus en plus de "déclarations" vont enrichir cette BDD statistique, cette carte va donc devenir de plus en plus fiable avec le temps. Nous verrons s'il en sortira d'autres éditions pour la comparer à celle-ci.

Mais d'un point de vue infographie et donc communication, elle est top, il fallait y penser.  B6


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04-06-2016 11:55
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Oui.. je ne comprends pas trop les statistiques.
Mais c'est sûr que Marx Dormoy plus cher que le 15ème, ça me fait bizarre.
En tout cas, pour faire ses courses, ça coûtera moins cher dans le 1er quartier :)

 

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