Publicité
PSS | Forum de discussion | Reste du monde | Belgique | Liège | Discussion : Grand Liège |
Pages: 1 2
Grand Liège
Une ville est souvent étriquée dans ses frontières administratives et ne considérer celle-ci que sous cet aspect n'a pas beaucoup de sens, car il est évident que la ville-mère d'une agglomération influence toutes les autres communes ou villes limitrophes dans une dynamique synergique.
C'est la raison pour laquelle tous les projets ou sujets concernant les 11 communes de l'agglomération liégeoise devront se positionner dans la section de Liège.
Cette agglomération, que nous appellerons le Grand Liège, est composée des communes et villes suivantes et est essentiellement fondée sur la continuité du bâti, sur une certaine densité de celui-ci, ainsi que sur la proximité géographique et l'identité plus ou moins propre de ces communes:
01) Ans
02) Awans
03) Beyne-Heusay
04) Chaudfontaine
05) Flémalle
06) Fléron
07) Grâce-Hollogne
08) Herstal
09) LIEGE
10) Saint-Nicolas
11) Seraing
- Liège-Ville : 200 000 habitants
- Grand Liège : 450 000 habitants
Pour des informations plus précises sur les populations du Grand Liège, cliquez ici.
Hors ligne
J'ai rouvert le sujet, ça me paraissait opportun.
Pietje a écrit:
Dans son dossier semestriel sur Liège, cette fois-ci consacré aux preneurs de décisions, le Vif/L'express traite du morcellement administratif qui frappe la région liégeoise.
Lasagne à la sauce lapin
Mélanie Geelkens
Quels sont les lieux où les accords se nouent? Dans la Cité ardente, les organes où sont censées se prendre les décisions importantes ne manquent pas. Qu'ils soient purement politiques ou non. Mais est-ce réellement là que les grands dossiers se construisent?Dans cet article, Mélanie Geelkens énumère les nombreuses structures informelles de prises de décision (GRE, Conférence des bourgmestres, Le Grand Liège, LiègeTogether etc.). Elle distingue les institutions entièrement politiques qui, aux mieux n'arrivent aujourd'hui qu'à coordonner des politiques communales différentes, des organismes politico-économiques qui s'occupent des grands projets mais qui ne seraient en réalité que des outils d'entérinement de décisions prises ailleurs.
La facture d'une fusion des communes ratées
Mélanie Geelkens
Si le terme supracommunalité est sur toutes les lèvres dans la Cité ardente, cela n'est pas sans lien avec la fusion des communes de 1977. Un échec dont la Ville paie toujours aujourd'hui les pots cassés.Dans ce second article, la même journaliste revient sur les raisons historiques du puzzle administratif liégeois. Si, selon le politologue Pierre Verjans, l'objectif des fusions de communes était de permettre des économies et de créer une cohérence sociale, le charcutage électoral a parfois pris le pas. Les circonstances de l'époque (changement de majorité récent à Liège, représentants politiques plus faibles au centre qu'en périphérie) ont empêchés d'achever le processus.
Cela se traduit aujourd'hui par des difficultés pour financer la centralité liégeoise (la journaliste cite les écoles, la propreté, la sécurité, les infrastructures, les parkings et les transports) puisque les habitants de la périphérie bénéficient de ces services sans y contribuer par la voie de l'impôt.
Pour résoudre ces problèmes, le bourgmestre Willy Demeyer évoque la supracommunalité tout en reconnaissant que la collaboration est difficile. La coopérative Vega propose quant à elle une nouvelle fusion (Liège, Saint-Nicolas, Ans, Chaudfontaine, Fléron, Herstal, Beyne-Heusay et Seraing) mais le bourgmestre estime que ça ne sera pas facile à faire.
-------
En ce qui me concerne, j'appuie plus volontiers la proposition de Vega. Je crois que la comparaison avec les villes voisines est suffisamment éloquente :
Liège - 69,39 km² - 196 000 hab.
Charleroi - 102,1 km² - 204 000 hab.
Aix-la-Chapelle - 160,83 km² - 242 000 hab.
Namur - 175,7 km² - 110 000 hab.
Anvers - 204,51 km² - 507 000 hab.
La fusion envisagée donnerait à peu près : Liège - 200 km² - 400 000 hab.
Outre quelques économies d'échelles, la fusion éviterait les problèmes fiscaux évoqués plus hauts mais aussi des divergences de politique. Je pense en particulier à l'urbanisme (implantation de centres commerciaux ou de bureaux) et aux transports.
Hors ligne
Aang a écrit:
Et puis en plus ce serait clair, avec cette fusion, plus de question sur quelle est la ville la plus peuplée de Wallonie ;)
Chevalier a écrit:
C'est le bon sens même. Et la superficie ridiculement petite du territoire est une des preuves de cette stupidité. A titre personnel, je suis convaincu que le morcellement actuel est uniquement dû aux chasses gardées baronniques. Mais je me rappelle aussi d'un post de Eti78 qui disait qu'une fusion pourrait également permettre à chaque baron actuel de briguer l'écharpe mayorale de la grande entité, ce qui pouvait vraiment constituer une réelle motivation, mais j'imagine que le raisonnement qui a prévalu finalement c'est qu' "il vaut mieux être maître à coup sûr de 15 ou 20 % de l'ensemble que de prendre le risque de l'être de rien du tout."
Quoi qu'il en soit cette discussion nous renvoie ici, où, en tant que modérateurs, nous avions déjà pris nos responsabilités
Le Bruxellois a écrit:
De toute façon, si vraiment Liège en vient à fusionner avec sa banlieue, il est quasi certain que la ville fusionnée sera re-divisée en secteurs (l'équivalent wallon des districts flamands, qui n'existent qu'à Anvers). Aux pouvoirs moindres que les communes, les secteurs permettraient de contenter les "seigneurs locaux" de conserver leur influence (sous-)locale.
Hors ligne
Pietje a écrit:
Aang a écrit:
Et puis en plus ce serait clair, avec cette fusion, plus de question sur quelle est la ville la plus peuplée de Wallonie ;)
Mais le Hainaut resterait largement la province la plus peuplée. Rassurons-nous, ça ne signifierait pas la fin des querelles d'ego
Chevalier a écrit:
A titre personnel, je suis convaincu que le morcellement actuel est uniquement dû aux chasses gardées baronniques. [...] j'imagine que le raisonnement qui a prévalu finalement c'est qu' "il vaut mieux être maître à coup sûr de 15 ou 20 % de l'ensemble que de prendre le risque de l'être de rien du tout."
Mieux vaut être le premier dans son village que le second dans Rome, dit le dicton.
Si les considérations de pouvoir personnel sont le principal frein à la fusion, je ne pense pas que ça soit le seul. Le clientélisme, le souvenir douloureux des fusions de 1977, la passivité de la part des citoyens et la rivalité avec d'autres villes wallonnes sont autant de forces d'inerties.Le Bruxellois a écrit:
De toute façon, si vraiment Liège en vient à fusionner avec sa banlieue, il est quasi certain que la ville fusionnée sera re-divisée en secteurs (l'équivalent wallon des districts flamands, qui n'existent qu'à Anvers). Aux pouvoirs moindres que les communes, les secteurs permettraient de contenter les "seigneurs locaux" de conserver leur influence (sous-)locale.
Les secteurs sont une possibilité mais pas une obligation. En ce qui me concerne, je suis assez dubitatif sur leur utilité : soit on leur accorde de faibles compétences (ex. gestion des foyers culturels ou des fêtes de quartier) et ils ne seraient alors que des gadgets soit on leur accorde des pouvoirs importants mais l'intérêt de la fusion est alors considérablement amoindri.
---
Dans l'immédiat, un premier pas envisageable mais modeste, serait de commencer par une fusion avec Saint-Nicolas, Beyne-Heusay et Fléron (1ère, 2e et 6e plus petites communes de Wallonie en superficie) où la résistance serait probablement plus faible.
Hors ligne
^^
Oui, bien entendu, si pas de l'unique, du principal frein.
Et je dois dire que je suis assez d'accord également avec le raisonnement sur les éventuels "districts" ou "sous-localités". L'idée étant d'intégrer, je suis aussi sceptique à ce sujet. Ce qui ne veut pas dire que ça ne se fera pas, mais alors on serait dans l'optique de néo-quartiers plus qu'autre chose à mon avis (et Moreau, Dearden ou Mathot deviendraient Présidents de Comité de quartier, ça leur irait bien je trouve )
Concernant les premières étapes, ben là je crois que ça doit de toute façon se faire en concertation avec les 10 autres communes impliquées, et, pourquoi pas aussi, passer par des consultations populaires pour se faire une idée des communes où on pourrait davantage miser. Saint-Nicolas, Fléron et Beyne-Heusay seraient sans doute un bon départ car petite superficie et faible attachement de la population à l'identité de la commune. Ans pourrait également être l'étape suivante car beaucoup de Liégeois de souche se sont établis là-bas pour diverses raisons mais sont Liégeois de coeur, mais par contre ça risque plus de coincer au niveau politique. Grâce-Hollogne pourrait aussi suivre rapidement, mais pour toutes les autres communes, je vois davantage de soucis. A moins que tout ceci ne se décide "par la force", mais là je ne vois pas comment. Un éclaircissement institutionnel peut-être là-dessus Le Bruxellois?
Hors ligne
moi je pense que ça va devoir être un tout d'un coup car pour le moment on a l'argument que la commune de liège est petite comparé aux autres, si on fusionne qu'une partie, le ps dira maintenant plus besoin de fusionner ce sera une taille acceptable et j'ai besoin des postes de bourgmestre pour foutre mes pions....
Hors ligne
Publicité
Oui, à mon niveau quand je parlais d'étapes, je pensais surtout à des accords de principe. Je suppose que juridiquement, administrativement et logiquement, cela sera plus simple d'intégrer le tout simultanément.
Sinon, la superficie n'est pas le seul argument, les transports, la morphologie, la cohésion, etc, en sont tout autant, mais il est vrai que j'émets de fortes réserves sur les attitudes notamment au niveau de Seraing et Herstal, voire Chaudfontaine dont la structure de la population est assez différente de la moyenne du reste.
Hors ligne
Herstal et Seraing ont du sens, il y a une nette continuité du bâti de la ville même si ça ne me fait pas plaisir d'héberger les barakis de Seraing dans Liège.
Hors ligne
^^Certes, mais vous gagnez en échange deux Palmes d'Or.
Bref, si on pouvait éviter les gros clichés, surtout lorsqu'ils sont péjoratifs...
Chevalier a écrit:
Un éclaircissement institutionnel peut-être là-dessus Le Bruxellois?
Je répondrai demain.
Hors ligne
@ Aang
Ben oui, il est clair que Herstal et Seraing ont du sens puisque nous les avons déjà nous-même intégrées dans la carte du premier post et la liste des sujets, précisément pour toutes les raisons déjà évoquées. Je parlais des attitudes de ces communes vis-à-vis de leur intégration si elles avaient leur mot à dire. Herstal et Seraing ne sont pas de simples communes, ce sont des villes, et l'attachement de leur population à leur caractère particulier pourrait être un obstacle. Quant à Chaudfontaine, je suppose simplement qu'ils n'auront pas forcément envie de partager leur gros gâteau de niveau de vie avec d'autres communes beaucoup plus pauvres fusionnées, et je pourrais comprendre.
Questions barakis, la réflexion du Bruxellois est bien évidemment pertinente, d'autant que Liège en a son lot (si je puis me permettre) et que Seraing et Herstal ont aussi leurs beaux coins.
@ Le Bruxellois
En te remerciant
Hors ligne
(J'ai enfin le temps de pouvoir répondre. )
Tout d'abord, il ne faut pas perdre de vue que la grande fusion des communes qui a eu lieu dans les années 1970 s'est déroulée dans un contexte particulier. La Belgique comptait alors 2359 communes : chaque village ou presque était alors une commune. Un morcellement qui posait pas mal de problème en terme d'organisation, et surtout les finances communales étaient au plus mal. Résultat : de nombreuses communes n'arrivaient plus à remplir l'essentiel de leurs fonctions, ou simplement de suivre l'évolution technique et de faire face aux équipements d'utilité publique.
Trois solutions étaient alors envisagées pour palier ces problèmes.
- La première d'entre elles était la création d'un niveau de pouvoir intermédiaire, entre la commune et la province. C'est ainsi que fut introduit l'article 165 de la Constitution, qui permet à la loi de créer des agglomérations et des fédérations de communes. La Constitution ne détermine pas le nombre d'agglomérations et de fédérations : elle laisse le soin au législateur de le faire. La loi du 26 juillet 1971 institue alors sur papier cinq agglomérations : à Anvers, à Bruxelles, à Charleroi, à Gand et à Liège. La même loi précise qu'aucune commune ne peut appartenir à la fois à une agglomération et à une fédération de communes. Concrètement, une seule agglomération a été réellement institué : l'agglomération bruxelloise. Mais l'article 166 de la Constitution précise que ses compétences sont désormais exercées par les institutions régionales bruxelloises.
- La seconde était la possibilité de gérer des intérêts partagés par plusieurs communes sur des questions détermines. L'article 162 al. 2 de la Constitution permet ainsi aux communes de s'entendre ou s'associer. Dans le cas d'une association de communes, on parlera alors d'intercommunale. Certaines sont "pures" (elles ne comptent, parmi leurs membres, que des communes ou d'autres pouvoirs publics, comme les provinces) et d'autres sont "mixtes" (elles comptent alors parmi leurs membres, outre des communes, qui doivent alors conserver la prépondérance, des personnes juridiques privées).
- La troisième solution consistait quant à elle à dissoudre les entités locales existantes en des entités d'une taille plus importante. La loi du 23 juillet 1971 permet ainsi la fusion des communes et la modification de leurs limites. Mais une fusion ne peut s'effectuer que de façon volontaire par les communes !
Si le procédé de l'intercommunale a été mis en œuvre, il ne permettait cependant pas de répondre totalement aux problèmes dus au trop grand nombre de communes. De plus, sa complexité ne jouait pas en sa faveur. Restait donc les deux autres options : entre les fédérations et agglomérations et la fusion de communes, c'est cette seconde qui fut préférée.
La procédure utilisée fut très particulière. Il y avait en effet un risque que les députés, généralement soucieux de défendre les intérêts des communes dont ils sont originaires, provoquent un déséquilibre : en favorisant leurs communes, ou en refusant leur fusion avec d'autres. C'est pourquoi la loi de 1971 confia l'essentiel du travail au Gouvernement. Le ministre de l'intérieur et son administration ont préparé la réforme, et se sont basé sur plusieurs critères (entités "agglomérées", zones d'attraction, voies de communication, relief du sol, bassin hydrographiques...). Les communes et provinces ont été invitées à émettre un avis sur le projet. Mais ces avis furent en pratique très peu pris en compte : c'était surtout pour la forme... Le Gouvernement adopta ensuite des Arrêtés royaux, qui durent être ratifiés par le Parlement. Par le biais de la "ratification", il n'était pas possible pour les parlementaires d'amender les textes : ils devaient soit approuver soit rejeter la réforme dans son ensemble. La nécessité de fusionner l'emporta.
Cette grande fusion fut par la suite très critiquée. En particulier sur deux aspects : l'absence de prise en compte de l'avis des communes concernées (la fusion fut donc surtout politique, selon la volonté du Gouvernement), et les coûts élevés qu'elle engendra dans un premier temps (fusion des administrations avec maintien des grades légaux).
Aujourd'hui, la matière étant régionalisée, ce serait à la Région wallonne d'agir. Procéder à une fusion des communes ne serait plus "aussi simple" que dans les années 1970. Ne fut-ce que la procédure, qui consiste à déléguer la tâche au Gouvernement : elle serait immanquablement remise en cause devant les juridictions administratives (Cour constitutionnelle et Conseil d'Etat). Le Parlement wallon aurait donc le dernier mot, et ce même si la fusion ne concerne que les communes du "Grand Liège".
Ensuite, il faudra également consulter les communes concernées. Et cette fois-ci, leur avis devra être pris en compte, faute de quoi un recours devant les juridictions administratives serait encore possible. Pas sûr donc qu'en pratique les communes du Grand Liège soient spécialement favorables à une grande fusion. Ce n'est un mystère pour personne : le parti socialiste est dominant dans la région. Les communes où celui-ci est dans l'opposition seraient forcément réticentes à une fusion. On peut aussi en déduire que chaque commune ayant une coalition différente verrait d'un mauvais œil le risque que la future majorité de la grande commune puisse différer. Et même au sein des socialistes : les bourgmestres seraient-ils vraiment prêts à lâcher leur écharpe mayorale ? J'en doute fort... (Pour rappel, la fédération liégeoise du PS est reconnue pour être un vrai panier de crabes...)
En cas de fusion, il faudrait donc nécessairement passer par la création de secteurs. Et pas seulement pour des considérations politiques, mais également pratiques. Les districts anversois sont loin d'être des gadgets, et à l'inverse ils ne rendent pas pour autant la fusion des communes inopérante. Les matières communales sont très vastes, et la gestion de celles-ci par un seul Collège communal et un seul Conseil ne serait pas conseillée pour une commune de plus de 400 000 habitants. (Je travaille depuis un an et demi dans une administration communale rurale du Brabant wallon : je sais ce que c'est.)
L'autre solution serait d'avoir recours à une structure nouvelle de type supracommunal. L'agglomération, telle que définie dans la Constitution et dans le Code wallon de la démocratie locale, serait l'option toute trouvée.
Néanmoins, cette structure est peu connue, puisqu'aucune agglomération (mis à part à Bruxelles) n'a vu le jour. Même les hommes politiques eux-mêmes semblent assez ignorant en la matière (cf. l'avis de Schreuer, qui pense qu'une modification de la Constitution serait nécessaire).
En outre, à l'heure des économies et de la remise en question des structures publiques (réflexions sur la fusion des intercommunales, la suppression des provinces et autre suppression de la Communauté française), la création d'un nouvel échelon ne serait pas facilement mis en œuvre.
A moins d'éventuellement mettre en œuvre la proposition des Ecolos, qui veulent supprimer les provinces pour les remplacer par des entités "calquées sur les bassins de vie". Toutefois, cette proposition reste assez vague en pratique. S'agit-il seulement de remplacer les provinces ? Dans ce cas, je ne suis pas certain que diviser les provinces en les remplaçant par de plus nombreuses entités soit un gage d'efficacité. Si, par contre, l'objectif est également de transférer certaines compétences actuellement communales, mais qui ne pourraient pas être exercées par les provinces actuelles en raison de leur trop grande taille, c'est différent : un calcul "coût/efficacité" serait à envisager...
Notons également que la proposition d'Ecolo vise toutes les provinces, et non pas seulement Liège.
Bref : des solutions pour un "Grand Liège" intégré politiquement, il y en a. Malheureusement, les forces d'inertie en présence (pour maintenir les communes et/ou les provinces actuelles) ne jouent pas en sa faveur...
Hors ligne
Grand merci pour ces explications Le Bruxellois. Finalement, la solution d'intégrer ce qui est facilement intégrable sans faire trop de grabuge est peut-être ce qu'il y a de plus réaliste, quitte à ce que ça soit moins "logique" d'un point de vue morphologique (on en revient à Fléron, Beyne, Saint-Nicolas, etc).Et puisqu'aucune modification de la constitution n'est nécessaire, cela pourrait très bien se faire en plusieurs étapes (réellement cette fois) sans que ça soit trop "lourd" juridiquement et/ou administrativement. Aux autres communes plus réticentes de voir ensuite si elles souhaitent se joindre spontanément au projet ou non par la suite.
Hors ligne
Liège: et si on fusionnait certaines de nos communes?
Encourager des communes à fusionner via des gros avantages financiers, telle est la volonté affichée en Flandre. Au sud du pays, on n’est pas sur la même longueur d’ondes. L’autonomie communale, on y tient et on préfère travailler sur les structures du type communauté urbaine à la lilloise. Toutefois, l’idée de fusionner différentes communes liégeoises n’est pas si saugrenue que cela à la lueur de plusieurs facteurs (géographiques, financiers, zones de police, mobilité…). Petit scénario de politique fiction. (...)
http://www.sudinfo.be/1343116/article/2 … s-communes
Personne n'est dupe des raisons du refus de nos irresponsables politiques... Mais tôt ou tard, cela devra se faire...
Hors ligne
Clairement politique...
Quand on voit qu'il y a de toutes petites communes autours de Liège (Beyne-Heusay, Fléron, Saint-Nicolas au niveau de sa superficie, Esneux d'un point de vue population), on se rend compte qu'une fusion serait très logique.
En espérant que quelqu'un relance le débat...
Hors ligne
La fin de l'article est visiblement réservé aux abonnés (ou à ceux qui ont acheté le journal en version papier). Mais de ce qu'on peut déduire de ce qui est publié sur le site, je n'ai pas l'impression que ce soit une grande fusion entre Liège et sa banlieue qui est proposée. L'article évoque plutôt la fusion de plus petites communes entre elles, y compris dans la périphérie (Ans avec Awans et/ou Saint-Nicolas)...
Hors ligne
En effet, et cela a quand même moins d'intérêt que ce que nous proposions, d'un point de vue agglomération. Cela aurait plus de sens pour les communes réellement rurales au territoire trop petit.
De toute façon, sur le principe, la conclusion reste la même : "pas question de supprimer/noyer des fiefs" , et tout ce qui en découlerait.
Hors ligne
Bientôt un boulodrome à Herstal…
Pour faire concurrence à l'Eroscenter?
Hors ligne
Hors ligne
population du grand Liège début 2016 (il serait bien d'ajouter la fonction tableau dans le forum ce serait sympa et utile)
01) Ans 28 161
02) Awans 9 248
03) Beyne-Heusay 12 133
04) Chaudfontaine 20 795
05) Flémalle 26 105
06) Fléron 16 509
07) Grâce-Hollogne 22 794
08) Herstal 40 089
09) LIEGE 198 222
10) Saint-Nicolas 24 100
11) Seraing 64 611
total: 462 767
devrions nous aussi inclure oupeye? car il y a une continuité du batit avec herstal
héhéhé
avec les sources c'est mieux
http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/us … -1-1_f.pdf
Dernière modification par Aang (11-05-2016 21:06:35)
Hors ligne
Aang a écrit:
population du grand Liège début 2016 (il serait bien d'ajouter la fonction tableau dans le forum ce serait sympa et utile)
01) Ans 28 161
02) Awans 9 248
03) Beyne-Heusay 12 133
04) Chaudfontaine 20 795
05) Flémalle 26 105
06) Fléron 16 509
07) Grâce-Hollogne 22 794
08) Herstal 40 089
09) LIEGE 198 222
10) Saint-Nicolas 24 100
11) Seraing 64 611
total: 462 767
devrions nous aussi inclure oupeye? car il y a une continuité du batit avec herstal
héhéhé
avec les sources c'est mieux
http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/us … -1-1_f.pdf
Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est en quoi l'agglomération morphologique (donc avec continuité du bâti), est pertinente dans le cadre de la gestion d'une agglomération (tout court). En effet, des communes comme Sprimont, Neupré, Esneux rien que pour le sud de la ville, sont tournées à 100% vers Liège, pourquoi donc ne pas les prendre en compte?
Hors ligne
Une continuité du bâti implique beaucoup de choses, tant au niveau travaux publics qu'éclairage public. Puis ça reste aussi la définition principale d'une ville.
Je suis d'accord que les autres ne sont que des dortoirs et devraient aussi participer aux coûts engendrés à la ville-mère.
Hors ligne
Pourquoi? C'est une question de point de vue et de choix arbitraire. Ici, on a décidé de considérer l'agglomération au niveau morphologique. Si on voulait le faire au niveau sociologique, on aurait sans doute d'autres résultats. Y en a pas un qui est plus pertinent que l'autre, si ce n'est que dans le mot même de "agglomération" il y a tout de même cette notion de "coller", "agglomérer", qui sous-entend une certaine continuité de bâti. Ce n'est pas le cas avec les communes que tu cites.
Hors ligne
Chevalier a écrit:
Pourquoi? C'est une question de point de vue et de choix arbitraire. Ici, on a décidé de considérer l'agglomération au niveau morphologique. Si on voulait le faire au niveau sociologique, on aurait sans doute d'autres résultats. Y en a pas un qui est plus pertinent que l'autre, si ce n'est que dans le mot même de "agglomération" il y a tout de même cette notion de "coller", "agglomérer", qui sous-entend une certaine continuité de bâti. Ce n'est pas le cas avec les communes que tu cites.
Oui mais justement, ce que je ne comprends pas c'est que l'étude du développement d'une ville se fait pour obtenir des résultats sociologiques donc il faut prendre en compte tous les acteurs de la ville et les communes citées précédemment (qui ne sont que des exemples parmi d'innombrables autres) font partie intégrante de la ville, si on se cantonnait à l'agglomération morphologique pour les transports par exemple, on oublierait très vite l'idée de faire un REL, qui est pourtant indispensable et justifié... (Je n'affirme rien, au sens où ma question n'est pas rhétorique mais bien réelle)
Hors ligne
Une autre raison est pour les services aux citoyens, il vaut mieux qu'ils soient coordonnés comme le traitement de l'eau, le ramassage des déchets, piscines/centres sportifs, mairies de quartier....
Il y a beaucoup moins de synergies à faire la entre le grand Liège et Neupré que la ville de Liège et Herstal.
Hors ligne
Pour le Reseau express liégeois, il faut évidemment considérer une zone très élargie qui doit embrasser toute la province ou en tout cas toutes les zones couvertes par le réseau ferré et même au-delà : Tongres par exemple devrait être connecté. Une population de 1 million d'habitants justifie davantage une desserte par train, même si en Allemagne, la limite inférieure pour établir un réseau S-Bahn dans une agglomération est d'au moins 500.000 habitants.
Hors ligne
Pages: 1 2
PSS | Forum de discussion | Reste du monde | Belgique | Liège | Discussion : Grand Liège |
Publicité