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Floch PC 11 a écrit:
Tout à fait d'accord pour Lille !
Tu évoques Rouen qui s'étale sur 664 km² pour atteindre les 490 000 habitants. Mais Rennes Métropole est une interco de 425 000 habitants sur 705 km² soit 50km² de plus pour 75 000 habitants de moins. Bécherel dans RM, alors que la ville est à 35km de Rennes, c'est juste![]()
Alors la dynamique de Rouen est un peu moindre que celle de Rennes, certes, mais 43 communes sur 700km², j'appelle ça aussi une usine à gaz, surtout quand il n'y a pas de cohérence territoriale (des villes à 5km de la rocade rennaise ne sont pas dans RM...)
Oui, ça fait beaucoup de communes pour Rennes Métropole aussi, mais je pense que RM est moins usine à gaz que la métropole de Rouen. L'EPCI rouennais compte 71 communes contre 43 pour l'EPCI rennais. La fragmentation communale est donc plus importante pour Rouen, et notamment en cœur d'agglo. La commune centrale ne fait que 21 km² contre 50 km² pour Rennes.
Après, c'est clair que l'EPCI de Rennes est lui aussi trop vaste. Certaines communes excentrées de Rennes Métropole pourraient très bien avoir leur propre communauté de communes.
RoccatArvo a écrit:
Rouen a 490 000 habitants dans son EPCI, mais elle ne passe pas pour une plus grande ville que Montpellier ou Strasbourg. Rouen se vante de son EPCI de 490 000 habitants, mais celui-ci s'étend sur 663,8 km² et compte 71 communes dont pas mal qui sont excentrées et pas urbaines. C'est un EPCI usine à gaz. 71 communes sur un territoire aussi vaste, ça n'aide pas à faire avancer les projets. Cette organisation avantage surtout les élus qui sont grassement payés. Rouen est une agglo très endettée, mais elle porte moins de projets ambitieux que Montpellier, Grenoble, Rennes et Strasbourg.
En ce qui concerne Rouen, j'apporte quelques correctifs : la métropole de Rouen n'est pas très endettée et a plutôt une gestion saine (pour l'instant) avec une capacité d'endettement inférieur à 3 ans. Je pense que la confusion vient de la ville de Rouen elle-même qui est effectivement très endettée (Elle était en quasi-faillite il y a une vingtaine d'année et fait de son mieux pour gérer ses finances encore aujourd'hui). Mais comme la Métropole prend en charge une grande partie des compétences de la ville (voirie, musées, etc...) cela permettra à la ville de Rouen de se concentrer sur l'assainissement de ses finances. Je suis convaincu qu'une fusion avec quelques communes limitrophes comme Petit-Quevilly (un éco-quarier en cours de lancement est à cheval entre ces deux communes) lui serait bénéfique, en terme d'habitants, de fiscalité et de gestion.
Après je suis d'accord que la métropole est une EPCI usine à gaz avec des communes urbaines et des communes rurales avec une bonne vingtaines de vices-présidents bien payés (la contrepartie pour l'adhésion...), voulue par l'ancien président Mr Fabius. Mais cet élargissement est utile pour les habitants des communes rurales car ils peuvent bénéficier d'un réseau de transport mutualisé vu que la plupart venant travailler à Rouen, ou encore une facture d'eau moins chère.
Enfin pour finir, la métropole de Rouen se lance enfin dans de grands chantiers (coeur de ville, aménagement des quais, éco-quartier Luciline et Flaubert, gare nouvelle LGV etc...) tout en essayant d'attirer les entreprises (pépinières, bureaux...) afin de rattraper son retard face aux autres métropoles. Il faut du temps pour que la métropole atteigne sa vitesse de croisière après l'absorption de deux grandes communautés (Austreberthe et Elbeuf) qui est relativement récente.
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Erwann a écrit:
A combien la population est estimée en gardant les villes de RM mais en incluant celles qui n'y sont pas tout en restant dans un périmètre de 10 KM autour de Rennes
A vrai dire j'ai dis 10km mais c'est un tout petit peu plus. Plus 2ème couronne. Si tu regardes cette carte, tu verras que le nord ouest de RM est très (trop) étalé. 5 villes récemment intégrées à RM sont très loin et trop rurales (total de 7500 habitants seulement : Romillé, Bécherel, Miniac-sous-Bécherel, Langan et La Chapelle-Chaussée. Tandis qu'à l'est et au nord il y a trop de creux : Chateaugiron, Domloup, Noyal sur Vilaine, Liffré, Mouazé, La Mézière et Melesse, 7 villes pour 34 500 habitants ne sont pas dans RM mais devrait y être
Donc si on regarde la carte ci-dessous :
-En rouge, RM actuellement c'est 426 500 hbts, 43 communes dont Bécherel à 25km au nord ouest...
-Entouré de noir c'est ma proposition : 453 500 hbts, 45 communes mais une cohérence territoriale car aucun bourg au delà de 12km de la rocade (on rajoute 7 communes à l'est/au nord et on enlève les fameuses 5 communes jaunes).
-Entouré de vert, j'ai aussi mis ce que pourrait être la nouvelle commune de Rennes (265 000 hbts) avec fusion avec 5 autres communes (St-Grégoire, St-Jacques, Cesson, Chantepie, Vezin).
Pour la stricte première couronne (5 à 10km), il peut y avoir différentes lectures, mais on a Rennes/Cesson dans la rocade + Chantepie, Vern, Noyal-Chatillon, Chartres, St-Jacques, Le Rheu, Vezin, Pacé, Montgermont, St-Grégoire, Betton, Thorigné, Acigné et Noyal/Vilaine (seule commune hors Rennes Métropole), soit 16 communes pour 340 000 habitants (soit 80% de la pop° actuelle de RM).
Erwann a écrit:
Au fait Floch PC 11, quand je faisais un rapprochement entre une hypothétique fusion Rennaise avec sa banlieue et la philosophie de la métropole, je veut juste dire qu'en conservant une ceinture verte, Rennes ne peut pas fusionner puisqu'il y a aucun lien physique entre elle et une partie de sa banlieue.
Oui j'avais bien compris Même si je suis persuadé qu'une fusion est logique et nécessaire dans les cas de Rouen, Grenoble ou Nancy (ou même Nantes, Bordeaux même si elle ont une superficie plus importante), ce n'est pas impossible pour Rennes. Il y a une continuité pour Cesson, une légère continuité pour St-Jacques, Chantepie et St-Grégoire et Vezin et très proche. C'est tout à fait possible. A l'avenir, il pourra y avoir Thorigné quand Viasilva sera bien avancé. Et puis, il y a des communes qui fusionnent sans être collées. Je pense au cas de Lamballe (Maroué a fusionné est est pourtant assez loin).
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
À vrai dire il y a une continuité urbaine (en comptant les ZI et l'aéroport) du périph jusqu'à Bruz, voir ici.
Par contre pour Thorigné ça demanderait que Via Silva soit totalement urbanisée (pas avant 2040, si ça se fait jusqu'au bout). D'ailleurs ça me fait penser qu'une fusion des communes aurait permis à ce quartier d'éviter quelques déboires du fait de l'opposition entre la commune de Cesson et RM. Vu qu'apparemment on a du mal à faire des politiques urbaines qui soient cohérentes même en changeant de commune, de ce côté là la fusion serait un avantage certain. Après, comme on l'avait déjà évoqué sur un sujet rennais (je ne me souvient plus lequel), on peut aborder les fusions en partant de communes au sein d'une agglo sans forcément rester dans le cas d'une fusion (une annexion en fait) de communes périphériques à la commune centre. Par exemple une fusion Acigné-Noyal-sur-Vilaine serait probablement bénéfique aux deux communes et permettrait peut-être de ramener la dernière dans le giron de RM.
Floch PC 11, en fusionnant les 8 communes de la première couronne, Nantes aurait 506616 habitants en prenant les chiffres de 2013 sur une superficie de 242,64 km².
Trotter a écrit:
En ce qui concerne Rouen, j'apporte quelques correctifs : la métropole de Rouen n'est pas très endettée et a plutôt une gestion saine (pour l'instant) avec une capacité d'endettement inférieur à 3 ans. Je pense que la confusion vient de la ville de Rouen elle-même qui est effectivement très endettée (Elle était en quasi-faillite il y a une vingtaine d'année et fait de son mieux pour gérer ses finances encore aujourd'hui). Mais comme la Métropole prend en charge une grande partie des compétences de la ville (voirie, musées, etc...) cela permettra à la ville de Rouen de se concentrer sur l'assainissement de ses finances.
Faire passer certaines dépenses sur l'interco, ça permet justement à certains maires d'afficher une meilleur situation pour les finances de leurs communes.
Trotter a écrit:
Je suis convaincu qu'une fusion avec quelques communes limitrophes comme Petit-Quevilly (un éco-quarier en cours de lancement est à cheval entre ces deux communes) lui serait bénéfique, en terme d'habitants, de fiscalité et de gestion.
Une des premières communes nouvelles de France avait été créée dans l'agglo de Rouen : Bois-Guillaume et Bihorel avait fusionné pour former Bois-Guillaume-Bihorel. Ça a avait l'air de bien marcher, mais l'arrêté de fusion a été annulé par le tribunal administratif.
Il aurait été plus cohérent que ces communes fusionnent avec Rouen pour avoir une mutualisation encore plus poussée et avoir quelque chose qui correspond davantage à la réalité territoriale.
Trotter a écrit:
Après je suis d'accord que la métropole est une EPCI usine à gaz avec des communes urbaines et des communes rurales avec une bonne vingtaines de vices-présidents bien payés (la contrepartie pour l'adhésion...), voulue par l'ancien président Mr Fabius. Mais cet élargissement est utile pour les habitants des communes rurales car ils peuvent bénéficier d'un réseau de transport mutualisé vu que la plupart venant travailler à Rouen, ou encore une facture d'eau moins chère.
Les transports, j'en avais parlé précédemment. Quand une interco urbaine s'élargit, il est fréquent que son PTU s'élargisse aussi et que certaines lignes de bus aillent plus loin en contrepartie de l'adhésion de communes rurales à une grosse interco. Je rappelle qu'entre 2008 et 2013, la superficie des PTU a augmenté de 40% alors que la population desservie n'augmentait que de 7%. Cela a donc un coût énorme et ça creuse le déficit d'exploitation des réseaux.
Concernant les raisons de l'élargissement de l'ancienne CREA, elles sont toutes simples : le but était d'atteindre le seuil de 500 000 habitants pour obtenir le statut de communauté urbaine. Plutôt que de renforcer la mutualisation et la coopération entre communes, Rouen a préféré étendre son agglo en intégrant dans celle-ci des communes rurales et excentrées. La CREA s'est donc retrouvée avec une agglo avec énormément d'élus intercommunaux et de vice-présidents et une mutualisation moins poussée que si elle s'était limitée à l'urbain et au semi-urbain. Au final, ça coûte cher aux contribuables et seuls les élus grassement payés en profitent.
Trotter a écrit:
Enfin pour finir, la métropole de Rouen se lance enfin dans de grands chantiers (coeur de ville, aménagement des quais, éco-quartier Luciline et Flaubert, gare nouvelle LGV etc...) tout en essayant d'attirer les entreprises (pépinières, bureaux...) afin de rattraper son retard face aux autres métropoles. Il faut du temps pour que la métropole atteigne sa vitesse de croisière après l'absorption de deux grandes communautés (Austreberthe et Elbeuf) qui est relativement récente.
Si l'EPCI de Rouen avait gardé un périmètre raisonnable, la mutualisation et le lancement des projets aurait pu se faire plus vite. Avec d'autres villes centres et des communes rurales excentrées représentées dans l'EPCI, il y en a forcément plusieurs qui ne se sentent pas concernées par certains projets qui concernent essentiellement Rouen et la ville centre. Et dans le même temps, l'agglo paye pour des projets dans ces communes.
La fusion avec d'autres intercos, c'est pas seulement des dépenses supplémentaires pour gérer les nouvelles communes, c'est aussi du temps perdu pour le cœur d'agglo. Quand des intercos fusionnent, il faut un certain temps avant que la fusion soit complètement aboutie. Pendant que les services intercommunaux travaillent sur leur fusion, ils passent moins de temps à pouvoir travailler sur autre chose.
Pour rebondir sur le débat sur Rennes, une fusion avec Cesson-Sevigné et Chantepie me paraît tout à fait logique. Il est vrai que dans le cas rennais, il est plus difficile de justifier une fusion des communes que dans d'autres agglos du fait du manque de continuité urbaine.
Je pense que la "ceinture verte" est un problème dans une certaine mesure. D'après ce que j'ai pu lire, cette "ceinture verte" a été maintenu pour éviter l'étalement urbain. On peut constater qu'effectivement, Rennes reste une commune assez compacte et quand même assez dense et que le bâti ne déborde pas beaucoup le long de la rocade.
Mais si on regarde un peu la situation des communes hors rocade, on peut voir qu'il y a souvent des lotissements, mais situés vers l'extérieur de ces communes. L'étalement urbain a été limité pour la commune centre, mais il s'est reporté sur les communes périphériques.
Je pense qu'il aurait mieux valu construire entre Rennes et les communes périphériques plutôt que de laisser l'étalement urbain se faire vers l'extérieur de ces communes. La ceinture verte serait moins importante, mais ça aurait moins grignoté de terrains vers l'extérieur de l'agglo et ça aurait incité à densifier en dehors de Rennes intra-muros.
Par exemple, si les nouvelles ZAC se faisaient entre Rennes et Vezin-le-Coquet ou entre Rennes et Saint-Jacques-de-la-Lande plutôt que dans des communes plus excentrées, avec une densité suffisante, le métro pourrait aller jusqu'à Saint-Jacques-de-la-Lande. Avec un tracé en viaduc, ça ne serait pas trop coûteux et ça permettrait de desservir l'aéroport.
Après vezin ils se sont étendus vers rennes. Du coup les nouveaux quartiers (un peu plus denses) sont plus proches de rennes. Contrairement à chantepie par exemple où les derniers quartiers sont vers chateaugiron.
Bref, trop souvent dans les communes de 1 ere et 2 eme couronne les quartiers les plus denses sont presque les moins bien desservis par les tec.
Ils sont aussi trop résidentiels ( à part vert buisson à bruz et morinais à saint jacques).
En 2006, les Lyonnais (pour diversifier les villes de notre conversation) ont débattus sur la situation de Lyon et ont dit que le fait que Lyon ne fusionne pas l'empêche de se comparer à ses équivalents européens qui ont au moins un million d'habitants, si le problème se pose pour Lyon, il se pose donc aussi pour Lille et Marseille et dans une futur proche se posera pour Toulouse et Bordeaux.
Voici l'article en question:
https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 16&p=1
Il va falloir que ça change de toute manière, on pourrait avoir des ensembles assemblés mais on préfère des ensembles en morceaux, si les autres pays fonctionnent autrement, c'est qu'ils y ont vu l'intérêt et la preuve ils ne reviennent pas en arrière.
Même Paris serait tellement plus si on la voyait au delà de son périphérique comme une ville de 10 millions d'habitants.
Pour alimenter le débat local de la fusion Boulogne-Issy, voici la réalité vécue :
--> http://www.e-bb.fr/boulogne-issy-fusion … nce-46581/
On le constate, rien à voir avec les fusions de communes du 49 ou du 14, n'est-ce pas ?...
Visitez mon blog et mon album photos
Boris_F a écrit:
Pour alimenter le débat local de la fusion Boulogne-Issy, voici la réalité vécue :
--> http://www.e-bb.fr/boulogne-issy-fusion … nce-46581/
On le constate, rien à voir avec les fusions de communes du 49 ou du 14, n'est-ce pas ?...
Ca va faire une ville avec une population proche de Rennes en banlieue parisienne, original.
Je dirais plus proche de Reims quand même.. quasi 30 000 hbts d'écart avec Rennes. Mais une commune nouvelle sur 10km2
Si ca pouvait donner des idées à d'autres !
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
Charleville-Mézières fête ce week-end les cinquante ans de sa fusion
Charleville-Mézières va commémorer ce samedi 1er octobre le cinquantième anniversaire de la fusion entre les deux communes. À cette occasion, nous revenons sur l'histoire de ces deux communes.
La ville de Charleville-Mézières commémore ce 1er octobre le cinquantième anniversaire de la fusion de ses communes. Six communes existaient au départ, en 1966 elles fusionnent toutes pour devenir Charleville-Mézières.
Elbeuf
Didier Marie plaide pour la création d'une nouvelle commune à l'échelle du du territoire elbeuvien
Sa proposition, il y a un an, avait fait un bide auprès des maires de l'agglo. Qu'importe, le sénateur remet ça. Plus encore que l'an passé, Didier Marie estime que l'avenir du territoire elbeuvien passe par une fusion de communes.
Pour la première fois, l’an passé à la même période, Didier Marie avait avancé l’idée d’une fusion de communes, afin de permettre notamment au territoire elbeuvien de peser davantage au sein de la Métropole Rouen Normandie. Une proposition qui n’avait pas rencontré un franc succès auprès des maires de l’agglomération, c’est le moins que l’on puisse dire ! Cela n’empêche pas le sénateur de revenir à la charge, convaincu qu’il est que l’avenir des communes de l’ex-Agglo d’Elbeuf passe par là.
S’il considère toujours qu’un rapprochement est « nécessaire pour permettre au territoire elbeuvien d’avoir plus de poids au sein de la Métropole », ce qui l’avait amené à en parler il y a un an, il repasse le plat avec des ingrédients supplémentaires, à l’aune de ce qu’il s’est passé en France depuis cette date. « La situation a évolué. 1 046 communes ont fusionné au cours de la dernière année, dont trente-trois en Seine-Maritime, qui ont donné naissance à six nouvelles communes (N.D.L.R. : dans l’Eure, à la périphérie d’Elbeuf, ç’a bougé aussi avec les naissances du Grand Bourgtheroulde, du Thuit de l’Oison, d’Amfreville-Saint-Amand ou de Bosroumois). Toutes ces communes sont passées de la théorie à la pratique. Elles ont agi de la sorte pour mutualiser leurs moyens et en acquérir de nouveaux, grâce aux dotations de l’État. La fusion permet d’améliorer les services au public sans augmenter les impôts, voire de les baisser ».
Floch PC 11 a écrit:
Donc si on regarde la carte ci-dessous :
-En rouge, RM actuellement c'est 426 500 hbts, 43 communes dont Bécherel à 25km au nord ouest...
-Entouré de noir c'est ma proposition : 453 500 hbts, 45 communes mais une cohérence territoriale car aucun bourg au delà de 12km de la rocade (on rajoute 7 communes à l'est/au nord et on enlève les fameuses 5 communes jaunes).
-Entouré de vert, j'ai aussi mis ce que pourrait être la nouvelle commune de Rennes (265 000 hbts) avec fusion avec 5 autres communes (St-Grégoire, St-Jacques, Cesson, Chantepie, Vezin).
Pour la stricte première couronne (5 à 10km), il peut y avoir différentes lectures, mais on a Rennes/Cesson dans la rocade + Chantepie, Vern, Noyal-Chatillon, Chartres, St-Jacques, Le Rheu, Vezin, Pacé, Montgermont, St-Grégoire, Betton, Thorigné, Acigné et Noyal/Vilaine (seule commune hors Rennes Métropole), soit 16 communes pour 340 000 habitants (soit 80% de la pop° actuelle de RM).
http://img15.hostingpics.net/pics/905957carteRM.jpg
Oui j'avais bien comprisMême si je suis persuadé qu'une fusion est logique et nécessaire dans les cas de Rouen, Grenoble ou Nancy (ou même Nantes, Bordeaux même si elle ont une superficie plus importante), ce n'est pas impossible pour Rennes. Il y a une continuité pour Cesson, une légère continuité pour St-Jacques, Chantepie et St-Grégoire et Vezin et très proche. C'est tout à fait possible. A l'avenir, il pourra y avoir Thorigné quand Viasilva sera bien avancé. Et puis, il y a des communes qui fusionnent sans être collées. Je pense au cas de Lamballe (Maroué a fusionné est est pourtant assez loin).
Sait-on pourquoi aucune commune dans la région de Rennes n'a fusionnée avec ses voisines ? Pourquoi Rennes ne le fait-elle pas ? Cela simplifierait tellement les choses ? Y a-t-il une quelconque proposition en ce sens dans les assemblées politiques locales ?
La fusion Rennes-St Jacques-de-la-Lande était envisagée, mais sans démarche officielle. Sinon pourquoi des communes riches (ménages plus favorisés et entreprises) et parfois d'un autre bord politique (Cesson-Sévigné, St Grégoire, désormais Chantepie) fusionneraient-elles avec Rennes ? Pour contribuer plus ?
Samuel S a écrit:
La fusion Rennes-St Jacques-de-la-Lande était envisagée, mais sans démarche officielle. Sinon pourquoi des communes riches (ménages plus favorisés et entreprises) et parfois d'un autre bord politique (Cesson-Sévigné, St Grégoire, désormais Chantepie) fusionneraient-elles avec Rennes ? Pour contribuer plus ?
Ah, c'est drôle qu'une partie des habitants de banlieues veuillent tous les avantages (services de la métropole) sans les inconvénients (taxes aussi élevées que la ville-centre).
Petit exemple avec l'agglomération de Strasbourg.
Pour Strasbourg intra-muros, le taux de la taxe d'habitation était de 24,06% en 2014. Bischheim, commune avec beaucoup de ménages "pauvres", avait un taux de 24,41%. La commune voisine de Schiltigheim a à peu près la même composition sociologique, mais a aussi davantage d'entreprises sur son territoire, ce qui lui apporte des recettes fiscales plus élevées. Cela lui permet d'avoir un taux de taxe d'habitation de seulement 19,50%. À Illkirch-Graffenstaden, commune avec beaucoup d'entreprises et peu de ménages pauvres, le taux n'était que de 17,03%.
Quand on regarde plusieurs communes d'une même agglo, on peut voir des écarts assez conséquents dans la fiscalité. Et souvent, ce ne sont pas les communes les plus riches où l'on paye le plus. Dans les communes "pauvres", la proportion de ménages imposables est souvent plus faible. Ce sont donc les foyers imposables qui supportent l'effort fiscal. Après, cela dépend aussi de la présence d'entreprises. Si une commune est "pauvre", mais avec beaucoup d'entreprises implantées, l'effort fiscal demandé aux particuliers imposables sera moins élevé que si la commune n'avait que très peu d'entreprises sur son territoire.
Dans les communes pauvres, les impôts coûtent souvent plus cher que dans les communes riches. Dans une même agglomération, on peut donc se retrouver avec des écarts assez conséquents et injustes. LA fusion des communes permet d'y remédier. Dans le cas de Cherbourg-en-Cotentin ou du Grand Annecy, la fiscalité sera progressivement harmonisée sur 12 ans. Dans le même temps, l'accès aux services sera harmonisé. Désormais, un habitant d'une commune A pourra avoir accès aux services de la commune B ou de la commune C, parce qu'elles ne formeront plus qu'une commune.
Dans les Vosges, la commune nouvelle de Capavenir-Vosges, la fusion des communes ne devrait pas affecter la valeur locative des logements. En contrepartie, les services fiscaux ont exigé l'harmonisation des abattements accordés par les trois anciennes communes. La commune nouvelle a décidé d'aligner ça sur le régime le plus favorable pour les particuliers.
http://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epi … ntreprises
C'est dans le Grand Ouest qu'il y a eu le plus de créations de communes nouvelles début 2016. Et le mouvement continu. Dans le département de la Manche, il devrait y avoir 124 communes de moins au 1er janvier 2017.
Communes nouvelles : ce qu’il faut retenir
Au 1er janvier 2017, avec le succès de la création des communes nouvelles - des communes qui fusionnent pour peser plus - la Manche comptera 124 communes de moins.
http://www.cotemanche.fr/2016/10/12/com … t-retenir/
De 601 à 477 communes
Au 1er janvier 2016, la Manche comptait 36 communes nouvelles, regroupant 121 communes. Le département passait ainsi de 601 à 516 communes. Au 1er janvier 2017, avec la création de 9 communes nouvelles supplémentaires, la Manche ne comptera plus que 477 communes. « Ce qui reste un nombre important, relativise Cécile Dindar, secrétaire générale de la préfecture de la Manche. Le département, rural et très étendu, est peuplé partout mais assez peu densément. Il compte moins de 850 habitants par commune en moyenne, contre 1600 habitants au niveau national. »
La Manche est le département qui enregistre le plus de création de communes nouvelles, notamment dans le Saint-Lois et du côté d’Avranches. Pour Cécile Dindar, ce succès enregistré dans notre département peut s’expliquer – au delà des avantages financiers concédés aux communes nouvelles – par le fait « que les élus avaient engagé une réflexion sur le sujet depuis longtemps. A l’exemple d’Isigny-le-Buat, pionnier en la matière. »
9 communes nouvelles en 2017
Elles regrouperont 48 communes. Dans le Centre-Manche, on trouve Canisy (formée de Canisy et Saint-Ebremond), Saint-Amand-Villages (regroupement de Saint-Amand et Placy-Montaigu) ; Carentan-les-Marais (Carentan, Brevands, Les Veys, Saint-Pellerin) ; Remilly-les-Marais (Les Champs-de-Losque, Le Mesnil-Vigot et Remilly-sur-Lozon) ; Condé-sur-Vire (Condé-sur-Vire et Troisgots). Picauville, Juvigny-les-Vallées, Saint-James et La Hague, font également partie de cette nouvelle fournée. La Hague a la particularité de regrouper 19 communes « historiques ».
Le département passera de 601 communes fin 2015 à 477 début 2017. Cela représente une baisse d'un peu plus de 20% du nombre de communes. Si on avait la même baisse au niveau national, on passerait sous la barre des 30 000 communes.
A quand un Lyon à 1,4 millions d'habitants (si c'est pas plus d'ailleurs maintenant, je n'ai pas vu les chiffres les plus récents de l'agglo), à quand un Lille à 1,1 millions d'habitants (les habitants de R/T me regardent d'un mauvais air je le sens), à quand un Marseille à 2 millions d'habitants (coucou Aix-en-Provence, je vous fâche mais tant qu'à faire une nouvelle Métropole autant aller jusqu'au bout, aller le couple Marseille/Aix-en-Provence , les meilleurs ennemis du monde [hors Paris]), pour ce qui est de Paris en se basant sur le modèle Londonien et New-Yorkais on atteindrait 10 millions d'habitants pour une superficie équivalente.
*Erwann se réveille, ce n'était qu'un rêve*
Au moins, je me suis pas mis des forumeurs de PSS qui habitent ces métropoles citées à dos !
Sachez que c'est possible mais pas sans volonté politique, n'empêche en faisant ça c'est des économies astronomiques qu'on ferait.
Le mariage entre Vrigne-aux-Bois et Bosseval-et-Briancourt se dessine
Les deux maires souhaitent créer la commune nouvelle « Vrigne-aux-Bois » pour éviter la baisse des dotations sur les trois prochaines années. Christophe Bailly et Patrick Dutertre misent sur un mariage de raison
http://www.lunion.fr/818774/article/201 … se-dessine
Le mariage de raison c'est également et surtout avec Vivier-au-Court qu'il faut le faire... Les deux villes ne font qu'une il n'y a absolument aucune différence ni aucune démarcation visuelle on glisse de l'une à l'autre sans s'en apercevoir. Je ne comprends même pas pourquoi l'idée n'est pas débattue...
Vrigne-aux-Bois : 3500 habitants
Vivier-au-Court : 3100 habitants
Bosséval-et-Briancourt : 500 habitants
À ça je rajouterai Issancourt-et-Rumel (500 habitants) ainsi que Vrigne-Meuse (250 habitants) dans le but de former la cinquième ville des Ardennes avec 7 800 habitants.
- Arduinna - Rijsel - Estocolmo -
Lorsque qu'on ne comprend pas ou que ça parait illogique, en principe c'est que les raisons sont politiques.
dadolovitch a écrit:
Le mariage entre Vrigne-aux-Bois et Bosseval-et-Briancourt se dessine
Les deux maires souhaitent créer la commune nouvelle « Vrigne-aux-Bois » pour éviter la baisse des dotations sur les trois prochaines années. Christophe Bailly et Patrick Dutertre misent sur un mariage de raison
http://www.lunion.fr/818774/article/201 … se-dessine
Le mariage de raison c'est également et surtout avec Vivier-au-Court qu'il faut le faire... Les deux villes ne font qu'une il n'y a absolument aucune différence ni aucune démarcation visuelle on glisse de l'une à l'autre sans s'en apercevoir. Je ne comprends même pas pourquoi l'idée n'est pas débattue...
Vrigne-aux-Bois : 3500 habitants
Vivier-au-Court : 3100 habitants
Bosséval-et-Briancourt : 500 habitants
À ça je rajouterai Issancourt-et-Rumel (500 habitants) ainsi que Vrigne-Meuse (250 habitants) dans le but de former la cinquième ville des Ardennes avec 7 800 habitants.
Je suis d'accord : il serait logique de Vrigne-aux-Bois et Issancourt-et-Rumel participent à ce projet de fusion. Mais si ces communes ne participent pas, c'est peut-être parce que leurs conseils municipaux ne veulent pas. Refuser une fusion qui est logique et évidente par opposition de principe, ça ressemble à du conservatisme mélangé avec le refus de lâcher son siège.
carlo a écrit:
Lorsque qu'on ne comprend pas ou que ça parait illogique, en principe c'est que les raisons sont politiques.
Bien souvent, oui. Si certains maires n'avaient pas été réticents, on aurait pu avoir des communes nouvelles à Guingamp, Saint-Brieuc, Val d'Europe ou même Lille.
Mais les raisons ne sont pas toujours politiques. Dans l'EPCI de Saint-Omer, Saint-Martin-au-Laërt et Tatinghem ont fusionné le 1er janvier 2016. Pourquoi pas avec Saint-Omer ? Pour une question de dotations, tout simplement. Si ces communes avaient fusionné avec Saint-Omer, la commune nouvelle aurait été nettement au-dessus du seuil maximal pour pouvoir bénéficier de l'exonération de la baisse des dotations pendant trois ans.
Vivier au court et Vrigne au bois je suis d'accord.
Par contre Issancourt pas trop (pas de continuité du bâti).
Pareil pour Bosseval d'ailleurs mais puisque c'est décidé.
Sauf bien sûr si il est prévu que ces communes se rejoignent à plus ou moins long terme.
houlouk a écrit:
Vivier au court et Vrigne au bois je suis d'accord.
Par contre Issancourt pas trop (pas de continuité du bâti).
Pareil pour Bosseval d'ailleurs mais puisque c'est décidé.
Sauf bien sûr si il est prévu que ces communes se rejoignent à plus ou moins long terme.
Quand le bâti est clairement continu entre deux communes comme entre Vivier-au-Court et Vrigne-aux-Bois, il serait logique de les fusionner. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut fusionner que les communes qui ont un bâti continu.
Il y a des communes qui ont fusionné alors qu'il y a un ou deux kilomètres entre le bourg centre et certains villages voisins. Dans certains cas, on a 3 ou 4 km entre un bourg centre et un village devenu commune déléguée. Il faut procéder au cas par cas.
Mais il ne faut pas faire la même erreur qu'avec l'intercommunalité en créant des ensembles trop vastes. Fusionner cinq communes rurales de façon à avoir un bourg centre assez facilement accessible, ça marche bien dans la plupart des cas. Si part on contre, on se retrouve avec des entités regroupant 20 communes rurales sur 400 ou 500 km², on s'éloigne de la notion de commune à l'européenne et on risque d'avoir des ensembles difficilement gérables.
En milieu rural, il n'y a pas besoin de faire des communes de 300 km² ou plus. Si on avait des communes de 50 à 100 km², ça serait déjà plus cohérent que d'avoir plein de communes de moins de 10 km².
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