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Intéressant
Possible d'avoir la source ?
Sur le site sitadel 2 (merci eiffel).
Faut bidouiller parce que ce n'est pas évident.
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
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Il faut absolument nuancer ce constat de chute majeure des chiffres de construction dans les 4 villes du cœur de Rennes. Elles ont construit bcp les années passées. En additionnant ces 4 communes, voici les chiffres en date réelle sauf 2015 en date de prise en compte :
2012 : 285 logements
2013 : 692
2014 : 618
2015 : 641
Que se passe-t-il donc en 2016 ?
- Les zac arrivent-elles à leur terme et le temps de latence avec le lancement des suivantes est-il trop long ? Seul un Rennais pourra dire quelles zac et quelles tranches sont commencées ou finies sur ces communes.
- Vous remarquerez également l'envolée de Rennes. La ville a toujours tourné entre 992 logements annuels (2005) et 1 657 (2012). Déjà dès 2015 le record était battu avec 1 874 unités. Ce boom de 2 118 unités sur le premier semestre bloque-t-il le marché des 4 villes alentours ? C'est possible que le marché ait anticipé une hausse brutale des autorisations depuis juin 2015 avec 588 autorisations en un mois juste sur Rennes.
- à l'échelle du département, le 35 a perdu de l'attractivité depuis 2008 et n'a jamais atteint le cap des 10 000 unités qu'il dépassait de 2005 à 2007. Pour le moment, sur le premier semestre 2016, 5 117 logements ont été commencés. En lissant sur une année, on reviendrait pour la première fois au-dessus du cap des 10 000 logements grâce aux excellents chiffres de Rennes Il faudrait aussi savoir quelle était la part du périurbain dans les chiffres de 2005-2007 par rapport au premier semestre 2016. Peut-être que le périurbain aussi est reparti et que additionné aux chiffres de Rennes cela bloque le marché de première couronne.
- une quatrième raison moins probable est que ces chiffres peuvent être cycliques. Rien ne dit que le second semestre ne sera pas meilleur pour ces 4 communes. Mais en général, les villes intra muros et les villes de banlieue/première couronne sont capables d'afficher des chiffres relativement constants de par leur taille, leur capacité à absorber de nouveaux habitants par la présence de commerces, services, etc.
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
Je pencherai en effet pour la première raison.
Je sais notamment que Chantepie a pour objectif de construire pas mal sur les 15 prochaines années (4 ZAC Loges, Bocage, petit cucé et centre-ville pour un total de 5 000 nouveaux habitants). Et puis il y a les ZAC Courrouze (St-Jacques) et Viasilva (Cesson) qui ont loin d'être finies.
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … f_id=24870
Ille-et-Vilaine : dynamisme démographique et économique
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
http://www.rennes.maville.com/actu/actu … 7_actu.Htm
Rennes métropole et ses 43 communes comptent 426 500 habitants en 2013, soit 6,1 % de plus qu’en 2008. Autrement dit la population grandit de 1 % chaque année. La métropole rennaise arrive ainsi au deuxième rang des agglomérations (hors Paris) qui gagnent le plus d’habitants, derrière Montpellier Méditerranée métropole (8 % d’augmentation) et devant les agglomérations de Toulouse (5,5 %), Lyon, Bordeaux, Nantes (4,9 %). La croissance moyenne des grandes agglomérations françaises est de 3 %.
(…) Ainsi le taux de pauvreté dans l’agglomération rennaise est de 11,3 %, contre 15,5 % en moyenne pour l’ensemble des métropoles françaises. En revanche, il grimpe à 17,4 % sur la seule ville de Rennes (contre 6 % dans le reste de la métropole).
Alors ça compare les métropoles entre elles, donc des contours administratifs qui ne sont pas exactement la ville périurbaine réelle (représentée par l'aire urbaine).
driving down your freeways …
C'est l'AudiAR (AR = Agglomération Rennaise) qui fournit ces chiffres, donc le périmètre c'est la métropole. Le jour où les décideurs locaux daigneront se caler sur les réalités urbaines on n'en sera pas là ! (je ne vise personne, enfin si coucou Noyal/Vilaine, Liffré, Melesse et consort)...De toute façon, à l'échelle de l'aire urbaine, le taux de pauvreté resterait sensiblement identique. Les communes intra/extra métropole ayant grosso modo la même sociologie.
Ce que je vois surtout, c'est que c'est Rennes qui concentre le + la pauvreté dans une agglo très peu inégalitaire, contrairement à des villes comme Lyon, Paris qui sont à mon avis un peu moins pauvres, avec des secteurs très riches mais qui possèdent des communes de banlieue avec une pauvreté bien plus élevé : Vénissieux, Vaux en Velin, Aubervilliers, Saint-Denis, Sarcelles. Mais aussi des villes voisines riches : Versailles, Courbevoie, Vincennes.
A Rennes, on parle des riches au nord (Saint-Grégoire, Betton, Pacé, Thorigné, Cesson) en opposition au sud. Mais honnêtement, la richesse ne se voit pas tant que ça entre les villes dîtes riches et plus pauvre, hormis peut-être St-Jacques. Quand je traverse Pacé, je n'ai pas l'impression que la ville est plus pauvre ou plus riche que Vern par exemple. Toutes les villes se ressemble un peu. Il y a bien eu l'age d'or de la Janais, mais de plus en plus il y aura un rééquilibrage. Je ne vois pas en quoi Chartres/Bruz offrent moins que Pacé. Elles sont même plus riches dans certains domaines : piscine, cinémas, aéroport, gare, étudiants...
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
Les 8 communes dont les habitants disposent des plus hauts revenus, dans l'ordre en 2012 (médiane du revenu disponible en € par unité de consommation) : St Grégoire, Cesson, St Sulpice, Thorigné, Pacé, Betton, Chevaigné et Acigné, toutes au nord ou nord-est, n'investissent pas forcément beaucoup plus.
Floch PC 11 a écrit:
C'est l'AudiAR (AR = Agglomération Rennaise) qui fournit ces chiffres, donc le périmètre c'est la métropole. Le jour où les décideurs locaux daigneront se caler sur les réalités urbaines on n'en sera pas là ! (je ne vise personne, enfin si coucou Noyal/Vilaine, Liffré, Melesse et consort)...De toute façon, à l'échelle de l'aire urbaine, le taux de pauvreté resterait sensiblement identique. Les communes intra/extra métropole ayant grosso modo la même sociologie.
Ce que je vois surtout, c'est que c'est Rennes qui concentre le + la pauvreté dans une agglo très peu inégalitaire, contrairement à des villes comme Lyon, Paris qui sont à mon avis un peu moins pauvres, avec des secteurs très riches mais qui possèdent des communes de banlieue avec une pauvreté bien plus élevé : Vénissieux, Vaux en Velin, Aubervilliers, Saint-Denis, Sarcelles. Mais aussi des villes voisines riches : Versailles, Courbevoie, Vincennes.
A Rennes, on parle des riches au nord (Saint-Grégoire, Betton, Pacé, Thorigné, Cesson) en opposition au sud. Mais honnêtement, la richesse ne se voit pas tant que ça entre les villes dîtes riches et plus pauvre, hormis peut-être St-Jacques. Quand je traverse Pacé, je n'ai pas l'impression que la ville est plus pauvre ou plus riche que Vern par exemple. Toutes les villes se ressemble un peu. Il y a bien eu l'age d'or de la Janais, mais de plus en plus il y aura un rééquilibrage. Je ne vois pas en quoi Chartres/Bruz offrent moins que Pacé. Elles sont même plus riches dans certains domaines : piscine, cinémas, aéroport, gare, étudiants...
Le périmètre d'étude de l'Audiar c'est l'aire urbaine, pas Rennes Métropole. Ils cherchent même à dépasser cette limite. Après Rennes Métro les finance à 80% donc forcément...
La ville de Rennes concentre les inégalités mais c'est un peu la même chose partout avec l'effet centralité : concentration des services sociaux et de l'offre de logement social, ou encore présence d'un parc social "de fait" plus important dans le parc locatif privé qui lui même est concentré au centre des agglos. Il faudrait comparer les inégalités dans les ville-centre et je suis certain que Rennes serait parmi les moins inégales.
Sinon complètement d'accord avec toi, Nord et Sud ne présentent pas d'écarts démesurés sur la métropole. Rien à voir avec ce que l'on peut observer dans les autres agglos
En attendant les chiffres nationaux 2014 de l'INSEE qui devraient arriver très vite, voici les chiffres pour Cesson qui passe le cap des 17 000 habitants en ce qui concerne la population municipale : 17 233 habitants (17 934 en pop° totale).
Vu la faible démographie de Bruz depuis 4/5 ans, il y a une chance pour que Cesson repasse devant..
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L'Ille-et-Vilaine a gagné 12 317 habitants entre 2013 et 2014 (12 022 entre 2012 et 2013) et est peuplée maintenant de 1 032 240 bretilliens.
C'est la 11ème + forte progression départementale et la 8ème hors région parisienne. Le département reste à la 23ème place et dépassera peut-être la Moselle l'an prochain, si les évolutions respectives des 2 départements se maintiennent.
On va surement rester sur un ratio de 9 à 10 000 habitants supplémentaires pour l'AU rennaise et 2 à 3 000 habitant pour le reste du département (300 000 hbts), ce qui n'est pas si mal.
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C'est amusant ce débat sur le répartition des hauts revenus dans les villes et leurs agglo car effectivement le sud est souvent moins bien doté en matière de revenus par tête si je considère Paris, Nantes et Rennes.
Souvent c'est le Nord et l'ouest qui remportent les meilleurs scores en la matière. Ici c'est un peu ça avec Sautron au Nord Ouest, Orvault au Nord et dans l'intra les quartiers situés au nord et ouest du centre historique de Nantes : Camus, Procé, Guist'hau, Mellinet, Canclaux et Erdre, Saint Felix. Pour Paris c'est clairement l'ouest qui est riche avec un prolongement vers Neuilly...
Bref, je ne continue pas ce débat.
Vous avez des chiffres de 2014 pour la population de Rennes? 215 000?
Non rien encore..
Si Nantes est passé de 292 000 à 298 000 habitants, Rennes ne passera pas sauf surprise de 211 000 à 215 000 mais plutôt à 212 000 - 213 000.
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Floch PC 11 a écrit:
Non rien encore..
Si Nantes est passé de 292 000 à 298 000 habitants, Rennes ne passera pas sauf surprise de 211 000 à 215 000 mais plutôt à 212 000 - 213 000.
et comme à l'habitude les communes de la couronne du dernier périmètre calculé de ces aires urbaines continueront à progresser à folle allure :
donc toujours plus de bagnoles là où sont concentrés les emplois, c'est-à-dire dans le pôle urbain, et toujours aussi peu d'opportunité de renforcer les transports en commun en première couronne qui stagne ou se dépeuple...
jamais le péage urbain cordon à ce niveau n'aura semblé aussi indispensable :
seules les villes norvégiennes et suédoises sont arrivées à les mettre en place après un processus démocratique direct, sans toutefois avoir désamorcé complètement les oppositions.
A Manchester ça a foiré avec 80% de votes négatifs fin 2008...
Eh oui le problème de la stagnation de la population rennaise est un phénomène finalement assez rare chez les grandes villes dynamique (celles dont l'AU augmente d'au moins 8 000 hab/an). On explique cette stagnation par la décohabitation, mais avec un nombre de nouvelles constructions quasiment égal voire supérieur à d'autres cités, pourquoi Rennes n'a gagné que 15 000 habitants en 40 ans quand d'autres comme Montpellier, Toulouse, Nantes, Lyon en ont gagné beaucoup plus ? Même Bordeaux où la population a stagné s'est rattrapée avec les grosses villes intra-rocade.
Cette année encore, l'augmentation de la population de Rennes + les 4 villes du coeur urbain tournera autour de 2 500 habitants (espérons quand même plus de 3 000..). A peine plus du quart du total de la croissance de l'AU...Avec des communes de 10 000 habitants finalement assez peu urbaines collées à Rennes, pas étonnant effectivement que l'on hésite à prolonger le métro au delà de la rocade...
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
Les raisons on peut les supposer:
Une mauvaise adéquation avec la demande
Trop d'offre en périphérie
Réticence des populations des communes proches du pôle urbain à se densifier (c'est sûr que si il y avait 25000 habitants à saint grégoire sur la même surface ce serait une autre musique, mais à part en rasant tout, je ne vois pas trop comment faire(c'est le problème des lotissements pavillonnaires). Surtout que dans la tête de certains, densifier= "le blosne" ou "la morinais". Le problème majeur de beaucoup des nouveaux quartiers dans les communes périphériques restant à mon avis le manque de mixité fonctionnels (par exemple "la vigne" à thorigné ou "les champs bleus" à vezin). Il n'y a guère que la "rue de rennes" à cesson ou "vert buisson" à bruz qui offrent un peu de mixité.
C'est pour ça que le dossier Cesson-Sévigné est extrêmement important. Avec environ 20kms carrés de la commune situés en intra-rocade, si on y mettait la même densité que le Rennes intra-rocade qui doit tourner autour de 6.500 habs/km carré, Cesson devrait faire environ 130.000 habitants !! De quoi voir venir pour les prochaines années !! Même si on laisse des zones agricoles intra-rocade qui permettent une très bonne qualité de vie et que ces dernières rabaissent à 4.000 habs/km carré en intra rocade pour la commune, ce qui est assez peu, Cesson ferait 80.000 habitants.
J'espère quand même que Rennes + Saint-Jacques + Cesson + Saint-Grégoire + Chantepie vont gagner plus que 2 500 habitants sur les 9k-11k de l'aire urbaine en un an Floch ! On sait déjà que Cesson en a gagné 500. Saint-Jacques devrait également en gagner 500, ce qui fait déjà 1 000.
Il est vrai que ce phénomène de décohabitation à Rennes est particulier quand on compare avec les autres villes. Il nous faudrait eiffel-o ou le renard, les forumeurs pro de la construction de nouveaux logements pour nous proposer quelques éléments de comparaison entre les villes. Même si Rennes a moins construit que Nantes ou Montpellier à l'intérieur de la commune durant ces dernières années, les différences dans l'évolution démographique de ces villes sont trop importantes pour que la construction de nouveaux logements soit la seule explication à une telle stagnation de la ville de Rennes. Comment Montpellier a gagné 50 000 habitants en 15 ans, quand Rennes en a gagné que 5 000 ? Montpellier n'a pas construit 10x plus de logements que Rennes sur cette période quand même ?
Et pourtant les aires urbaines de Rennes et Montpellier à périmètre constant ont un taux de croissance quasi identique sur cette période, le deuxième et troisième de France après Toulouse. Cela témoigne en fait surtout de l'extrême phénomène de périurbanisation de Rennes, bien plus fort qu'à Toulouse finalement, qui entre 1999 et 2013 a quand même gagné 70 000 habitants dans sa commune centre.
Le concept de ville-archipel, qui voulait remettre de la nature aux portes de la ville, apparait de plus en plus comme un fiasco écologique . Rennes a une deuxième et une troisième couronne gigantesque par rapport à sa taille et quasiment impossible à desservir en TC lourds. C'est une aire urbaine pro-voiture, mais en même temps l'une des agglomérations les moins embouteillées de France. Rennes la paradoxale !!
Même si on sait que tous les maires aiment remettre en cause les chiffres de l'INSEE et se tourner parfois au ridicule, Daniel Delaveau, maire de 2008 à 2014, avait estimé que la population rennaise était sous-estimée. Est-il possible que l'INSEE sous-évalue de 10-15K habitants la population rennaise, ce qui peut sembler un détail mais porterait de 5 000 à 15-20k nouveaux habitants dans la commune entre 1999 et 2013 et semblerait plus logique vu la métamorphose de la ville et le gain des autres grandes villes ? (elle resterait tout de même deux à trois fois moins dynamique démographiquement que Montpellier-centre sur la même période). La structure de la population rennaise rend-elle plus compliquée son dénombrement ? Pourtant Montpellier, tout aussi étudiante et tertiaire que Rennes semble être un contre-exemple tout trouvé.
"c'est sûr que si il y avait 25000 habitants à saint grégoire"
La commune de Rezé dans la banlieue sud de Nantes a 40000 habitants sur 13 km² donc rien n'est impossible.
On pourrait penser aussi que la superficie des communes fait en sorte qu'il y a une moins grosse croissance de la ville centre pour Rennes. Cela marche un peu pour la comparaison avec certaines villes, mais pas toujours :
Lille : 39 km2
Lyon : 48 km2
Bordeaux : 49 km2
Rennes : 50 km2
Montpellier : 57 km2
Nantes : 65 km2
Nice : 72 km2
Strasbourg : 78 km2
Toulouse : 118 km2
Marseille : 241 km2
On voit clairement que des villes comme Lille, Bordeaux, qui ont un peu plus d'habitants que Rennes mais qui sont quand même dans le même ordre de taille, sont plus petites. Lyon est carrément hyper dense, comme Paris. Montpellier, Nantes et Strasbourg, proches des 300 000 habitants, sont plus grandes, ça peu expliquer un petit peu. Évidemment Toulouse et Marseille aussi.
À mon avis, il y a aussi une explication historique : les plus grandes villes étaient déjà pour beaucoup des villes plus importantes que Rennes depuis très longtemps. Elles sont très denses dans leur coeur historique, qui est souvent beaucoup plus grand, et ont des banlieues serrées plus anciennes également. Mais cela ne fonctionne pas toujours, notamment Montpellier, qui est à peu près la seule du groupe à se comparer historiquement. Là c'est plus une question de politique de la ville. À Montpellier, ils ont voulu avoir une ville très grosse dans le centre depuis les années 1970-1980, et ils ont effectivement construit et construit beaucoup, beaucoup plus que Rennes. Celle-ci s'est un peu reposée dans la construction folle après les années 1960-1970, à réfléchi avec les autres communes tout autour, à créé un district avec pour but de faire une agglomération archipel. Bref, une politique très différente, beaucoup moins mégalomane que Montpellier. Cette dernière a grossi très vite, et continue, mais de manière plus anarchique, y compris en banlieue.
Rennes atteint 213 500 habitants ce qui est pas mal, en tout cas mieux que j'espérais. + 7000 en 5 ans c'est beaucoup quand même. Le principe de la ceinture verte oblige à urbaniser intégralement l'infra-rocade ce qui est pratiquement terminé pour la commune de Rennes, et à faire de la densification en renouvellement urbain. On a moins de foncier que les autres métropoles au coeur de l'agglo, par contre on en a à foison dans les couronnes. Sauf que ces contraintes nous nous les sommes imposées nous-même avec certains principes d'aménagement du territoire. Il va falloir gérer ça...
Complètement d'accord avec ce qui a été dit, la ville archipel appartient au passé, sous peine d'aller vers un fiasco écologique, que nous commençons à subir avec ces neiges industrielles (qui sont à mon avis davantage dues à la pollution automobile qu'aux usines). Et donc corollairement complètement d'accord avec l'importance de Via-Silva et de sa réussite, mise à mal en ce moment
Sinon derrière, Bruz et Cesson disputent le titre de 4e ville du 35 à Vitré.
Bonne nouvelle Saint-Malo regagne de la population de même que Fougères pour la 2e année consécutive
Rennes je vois ici 213 454 et 219 370 avec cette fameuse population comptée à part.
INSEE RENNES
D'après mes calculs (manuels) l'unité urbaine atteint 326 863 habitants en 2014, ce qui fait une augmentation de +1,2% par rapport au chiffre de 2013 (attention ceci n'est pas une méthode de calcul validée par l'Insee).
Le calcul sur 5 ans, validé par l'Insee donne un TVAM de +1,2%. Les communes qui augmentent le plus en % sont Pacé, Saint-Jacques et Chantepie avec des taux supérieurs à 3% annuels. Toutes les communes ont un TVAM quinquennal supérieur 0,7 %
Il y aurait donc un maintien de l'accroissement démographique soutenu sur l'unité urbaine entre 2013 et 2014, ce qui est intéressant. Rappelons que l'unité urbaine rennaise est seulement la 20e en France, elle est sous-dimensionnée par rapport à la ville-centre et l'AU (au 10e rang national chacune me semble-t-il). A mon sens, densifier cette UU est une des clés afin de résoudre les problèmes que nous voyons poindre en particulier en matière de transports, liés à la Ville-Archipel.
J'y ajouterais les villes de Vezin (TVAM de + 4,6%) et de Vern (qui perd de la population avec un TVAM de -0,4%) qui n'y sont pas mystérieusement alors qu'il y a à la fois proximité géographique et continuité urbaine (continuité mince mais existante, bien plus que pour Pacé ou Melesse qui font partie de l'UU), ainsi que Le Rheu (+1,3%) et Betton (+1,1%) qui sont également limitrophes de Rennes mais avec discontinuité du bâti. Cela représente en tout 17 communes qui sont à cibler prioritairement selon moi pour densifier le centre de notre AU démesurée et adapter les schémas de transport, cela donne un ensemble de 360 000 habitants que je considère plus conforme au rang urbain de Rennes dans l'armature des grandes villes françaises.
Oui Turtle, la petite unité urbaine est la conséquence directe du concept de ville archipel. Je sais qu'il est désormais remis en cause. La métropole essaye de se tourner vers la mise en place de corridors urbains et de corridors verts pénétrant dans la ville agglomérée.
L'axe le plus avancé est celui du Sud-Ouest rennais. Rennes --> Saint-Jacques --> Bruz, continuité du bâti, possibilité de faire un RER rennais ou un tram-train déposant au métro ligne B ?? À l'Ouest de cet axe, la Vilaine, les étangs d'apigné et la prévalaye, corridor vert jusqu'à Rennes puis au Nord de celui-ci, axe urbain Le Rheu --> Route de Lorient. Je trouve que c'est une excellente idée, cela permet de ne pas remettre totalement en cause le concept de ville archipel tout en densifiant des axes susceptibles d'accueillir des TC performants. Si déjà on arrivait à faire venir les habitants de Bruz, du Rheu, de Pacé, de Betton ou encore de Vern sur Seiche en TC sur l'intra rocade, on résoudrait bien des problèmes. Il est impossible de contrer définitivement la périurbanisation lointaine en maison individuelle et l'autosolisme de 40kms. Les prix pratiqués y sont bien trop inférieurs qu'en coeur de métropole.
J'ai pas les mêmes chiffres que toi turtle pour l'UU, il me semble que tu sois un peu trop haut :
Rennes : 213 454 habs. + 2 081
Bruz : 17 372. + 517
Cesson : 17 233. + 449
Saint-Jacques : 12 303. + 520
Pacé : 11 288. + 244
Chantepie : 10 576. + 166
Saint-Grégoire : 9 195. + 206
Thorigné : 8 012 + 242
Chartres : 7 333. - 62
Noyal chatillon : 6 910. + 127
Melesse : 5 904. - 9
Pont-Péan : 4 016. + 111
Montgermont : 3 267. + 24
Unité urbaine : 326 863. + 4 616. TCAM : 1,43%.
Pour la métropole : 429 485. + 2980. TCAM : 0,70%. (faudrait recalculer, j'ai peut-être oublié une commune)
Pour l'aire urbaine : 710 481. + 9 806. TCAM : 1,40%
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