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Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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20 minutes, 13/09/2006
Note de modernité dans la Salle Pleyel
20 Minutes | édition du 13.09.06
L'esprit des années 1930 souffle toujours à Pleyel (8e). Et les mélomanes qui viendront écouter ce soir la Symphonie nº 2 de Mahler jouée par l'Orchestre de Paris devraient le percevoir. Pendant dix-neuf mois, architectes et acousticiens ont travaillé de concert pour rendre ses lettres de noblesse à la mythique salle de la rue du Faubourg-Saint-Honoré ouverte en 1927. Ferronneries d'origine, monte-balcon, mosaïques et lignes Art déco, l'élégance de la composition n'a pas été balayée. « On a nettoyé le bâtiment en fonction des photos d'époque », précise l'architecte François Ceria. Ce « retour à l'essentiel » se double néanmoins d'une note de modernité architecturale et acoustique. « On voulait créer une nouvelle intimité entre les musiciens et le public », explique l'acousticien-scénographe Tateo Nakajima. De fait, la salle a été ramenée de 2 400 à 1 917 sièges, et des rangées de fauteuils ont été installées derrière la scène pour permettre aux spectateurs de voir le chef d'orchestre de face. Le plafond a été surélevé de trois mètres et le parquet rénové, pour « éviter que le matériau vibre et que le son ne perde son image et son énergie ».
L'Orchestre philharmonique de Radio France et l'Orchestre de Paris, qui sont ici chez eux, apprécieront. Comme Ravel ou Stravinsky en leur temps, ils ont en effet jeté leur dévolu sur Pleyel, malgré les turpitudes endurées par la belle. On se souvient de l'incendie qui ravagea en 1928, neuf mois après l'inauguration, la grande salle et le plafond des salles Chopin et Debussy. Aujourd'hui, la salle, qui tient son nom d'un compositeur et facteur de pianos du xixe siècle, est passée aux mains de la Cité de la musique. C'est elle qui loue désormais Pleyel à son propriétaire Hubert Martigny, avec option d'achat pour un euro symbolique dans cinquante ans. « D'ici là, on aura provoqué une redynamisation totale de la vie symphonique à Paris, comme l'ont fait les Allemands ou les Américains », espère Laurent Bayle, le directeur général de la Cité de la musique.
Laure de Charette
Rens. sur www.sallepleyel.fr.
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Le Moniteur 12-09-2006
Un vaisseau contemporain dans un écrin Art Déco
Pour sa quatrième rénovation, la Salle Pleyel à Paris – qui vient de rouvrir - retrouve son éclat et son élégance Art Déco, sans renoncer au confort d'un auditorium contemporain.
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Dès le vestibule d'entrée, qui s'étire le long de la majestueuse façade de béton et de verre, le ton est donné : son sol a été sauvegardé, de même que la sobriété de son architecture.
"On a eu la chance de travailler sur un bâtiment exceptionnel, très vaste, dû à l'architecte Jean-Marcel Auburtin, qui a conçu un portique en béton armé - matériau qui avait été inventé seulement dix ans plus tôt - auquel a été suspendue une coque en forme de porte-voix. Pour l'époque, c'était un ouvrage absolument révolutionnaire" a expliqué à l'AFP l'architecte François Ceria en charge de la rénovation.
"Au fil des années, le bâtiment a été modifié, mais l'essentiel des grands principes voulus par Auburtin a été conservé. Nous avons oeuvré dans une démarche de remise en valeur d'un patrimoine, et nous avons aussi pu nous appuyer sur l'existant pour nous projeter vers l'avenir et, en réponse aux exigences de l'acousticien Artec, reconfigurer intégralement la salle de concert, qui s'inscrit dans une esthétique d'aujourd'hui" poursuit-il.
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La salle à proprement parler a subi de substantiels aménagements, même si l'architecte n'a pas pu pousser les murs. Le vaste plafond incurvé de l'auditorium a été surélevé pour gagner en volume (+20%) et en temps de réverbération : 18 mètres séparent désormais le haut de la voûte du parterre. "La scène a été avancée de 2 mètres, le mur du fond du parterre d'environ 3,50 m à 4 m, et les pentes des deux balcons du fond ont été augmentées : le spectateur aura donc le sentiment que la scène est très proche de lui" explique l'architecte.
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Au deuxième étage, un nouvel espace avec bar de 600 m2, orné de trois grandes fresques de l'artiste Marco Del Re, permettra aux mélomanes d'accéder directement, pendant les entractes, du parterre aux grandes baies lumineuses donnant sur la rue du faubourg Saint-Honoré. "C'est la signature contemporaine de cette rénovation", souligne avec fierté Arnaud Marion, le représentant du propriétaire.
J-P Defawe (avec AFP)
Un passé prestigieux mais tourmenté
A l'été 1925, la Maison Pleyel, l'une des plus vieilles manufactures de pianos au monde, lance un chantier pour ériger sur 14.000 m2, rue du Faubourg Saint-Honoré, un ensemble comprenant trois salles, dont un auditorium de 2.600 places.
L'aventure semble dès le départ victime du mauvais sort : l'architecte Jean-Marcel Auburtin décède avant l'ouverture. Mais le projet est dans de bonnes mains avec le responsable des Pianos Pleyel, l'ingénieur Gustave Lyon, un acousticien reconnu.
La "Grande Salle Pleyel", l'un des tout premiers auditoriums au monde conçus pour la musique symphonique, est inaugurée en grande pompe le 18 octobre 1927. Moins de neuf mois plus tard, elle est ravagée par un incendie et sa jauge est ramenée à 2.400 places. Puis la filiale qui gère la salle fait faillite et le bâtiment est racheté par son créancier, le Crédit Lyonnais, en 1935.
(...)
La salle ferme de nouveau en octobre 2002 pour des travaux qui ne commenceront cependant qu'en janvier 2005.
Entre-temps, en novembre 2004, pressé par l'impératif de trouver un abri pour l'Orchestre de Paris, l'Etat a conclu avec le propriétaire un bail de location sur 50 ans (loyer annuel d'1,5 million d'euros), au terme duquel l'immeuble reviendra dans le giron public pour un euro symbolique.
L'accord a sa contrepartie : le propriétaire s'engage à payer des travaux qui auront coûté au total plus de 30 millions d'euros.
L'article entier est sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=1
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~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~
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LeParisien.fr le 01.04.2009
http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spe … 463281.php
La salle Pleyel rachetée par l'Etat
La salle Pleyel, lieu symbolique de la vie musicale parisienne, sera rachetée par la Cité de la Musique, donc par l'Etat : mercredi les sénateurs en ont autorisé le financement, proposé par le gouvernement à hauteur de 60,5 millions d'euros.
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