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Enseignements - Université et vie étudiante

#176 01-12-2015 18:30:56

Brisa
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

S'ouvrir au monde ? On était déjà la 3è ou 4è principale destination des étudiants étrangers dans le monde avant de céder à l'anglicisation des cursus ! Non, la vérité on la connaît : tous ces mecs genre Bruno Sire, l'insupportable Fioraso, ou le mégalo ex-président de Sciences Po, n'en ont rien à cirer des dizaines de milliers d'Africains francophones qui ne demandent qu'à venir étudier chez nous. Eux leur miroir aux alouettes c'est d'attirer de riches étudiants indiens ou sud coréens anglophones, ce qui d'ailleurs me paraît relever de l'illusion plus que d'autre chose (pourquoi venir dépenser de l'argent pour suivre un cursus en France en mauvais anglais plutôt que d'aller directement dans un pays anglophone ??). Honnêtement si j'étais parent d'un jeune Indien, pourquoi irais-je dépenser des milliers d'euros pour l'envoyer suivre un cursus en anglais à Toulouse alors qu'avec la même somme je peux l'envoyer suivre un cursus dans un vrai pays anglophone comme l'Australie ou le Royaume-Uni.


Le Grand Paris est mort, vive le Grand Paris ! Ou pas.

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#177 01-12-2015 18:40:07

bigorre
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Là, je dois avouer que tu marques un point. B6
C'est vrai que l'enseignement anglophone sera toujours mieux dans un pays Anglophone....
Le point crucial pour les universités,  c'est surtout la recherche et ses moyens. Les étudiants étrangers seront toujours attiré par un enseignement fait par des spécialistes reconnus....C'est un peu ce que fait TSE qui surfe sur le prix nobel de Tirole pour attirer des étudiants étrangers....

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#178 01-12-2015 19:04:35

Brisa
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Enfin de quels étudiants parle-t-on ? Là tu me parles des étudiants de 3è cycle. Or la très grande majorité des étudiants étrangers en France sont des étudiants de 1er et 2è cycle ("bachelors" et masters pour parler la novlangue franglaise universitaire).


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#179 02-12-2015 13:38:36

bigorre
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Brisa a écrit:

Enfin de quels étudiants parle-t-on ? Là tu me parles des étudiants de 3è cycle. Or la très grande majorité des étudiants étrangers en France sont des étudiants de 1er et 2è cycle ("bachelors" et masters pour parler la novlangue franglaise universitaire).

Mais que voudrais tu qu'ils fassent les présidents d'universités? Ils  ne cherchent que à développer leur campus. Dans ce cas, es tu aussi critique concernant  les Écoles de Commerces genre HEC ou  les écoles d'ingénieurs qui proposent aussi des cours en Anglais? L’Anglais est devenu la langue de communication mondiale. On peut le regretter mais c'est comme çà! Ensuite, les formations deviennent de plus en plus payante car la sphère publique s’effondre! Aujourd'hui, on forme "utile", on forme des "soldats" pour la guerre économique. C'est laid mais c'est comme çà... Je suis le premier à le regretter...Les universités et  les écoles Françaises ont besoin d'argent pour fonctionner que ce soit au niveau de l’enseignement ou  de la recherche. Sans parler de vouloir payer davantage les professeurs et post-doc, les labos universitaires ont besoin de davantage  d'argent pour continuer à faire avancer la recherche et plus simplement pour continuer tout court..... La "vente de l'enseignement" fait partie de ce plan de  survie qui je le rappelle n'est que la conséquence d'un désengagement progressif de l’État et d'une concurrence féroce que se mène les universités au niveau mondial. Cette dernière se matérialise tous les ans avec ce classement à la con  de Shanghai où tout le monde essaye d'y gravir les échelons pour se rapprocher de  Harvard, Berkley et compagnie....OK, je te l'accorde certains présidents sont peut être des  mégalomanes comme ce Monsieur  Sire mais au fond il ne fait que suivre une tendance de fond. En tout cas, il me viendrait jamais à l'esprit de condamner un jeune de vouloir suivre un enseignement en Anglais dans le but d' optimiser ses chances de trouver un travail plus tard. Comme je disais plus haut, c'est laid mais c'est comme çà! Et sinon que proposerais tu pour sauver les universités Françaises? Quels seraient tes solutions?

Dernière modification par bigorre (02-12-2015 13:56:37)


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#180 02-12-2015 15:26:59

Brisa
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Il n'y a pas besoin d'anglicisation pour résoudre tous ces problèmes.

Pour la question des finances, il faut à mon avis combiner plusieurs choses :
- d'abord, demander plus d'argent à la puissance publique. Même en période de vaches maigres, il n'est pas normal que la puissance publique en France dépense aussi peu pour l'enseignement supérieur, en particulier la recherche. On sait très bien qu'un point de PIB dépensé pour la recherche rapporte plus à l'économie (démultiplicateur, etc) qu'un point de PIB dépensé pour traiter socialement le chômage. Il est URGENT de réorienter les politiques publiques vers les dépenses qui portent la croissance.

- en corolaire, il me paraît évident qu'il faut en finir avec cet égalitarisme idiot et contre-productif. Je suis pour que l'Etat donne plus d'argent aux universités méritantes, et moins aux autres, sur la base de critères à déterminer (pas des critères idiots de course à l'échalote, mais des critères intelligents qui récompenseraient les universités se bougeant, investissant dans la recherche, visant l'excellence, etc)

- ensuite, je pense qu'il faut introduire une certaine forme de tuitions (frais d'études) en France. L'université gratuite c'est un leurre qui conduit à un enseignement supérieur à 2 vitesses : grandes écoles et écoles privées d'un côté, université poubelle de l'autre. Je ne suis pas favorable à des frais d'études très élevés comme dans les pays anglo-saxons, parce que c'est socialement injuste (même si le système des bourses au mérite peut compenser en partie cette injustice sociale, mais en partie seulement), et que ça force les jeunes à s'endetter énormément. En plus je pense que des frais d'études élevés contribueraient à faire baisser notre taux de natalité, qui est bien un des derniers atouts qui nous restent dans ce monde. Par contre, des frais d'études modérés me paraissent désormais indispensables (peut-être 2.000 ou 3.000 euros par an ?), d'une part pour apporter un peu d'argent aux universités, et d'autre part pour responsabiliser un peu plus les étudiants (quand on paie 2.000 euros, on respecte plus les locaux et on étudie plus sérieusement).

- je pense aussi qu'il faut pousser les universités à devenir investisseurs, gérer des portefeuilles d'investissement qui leur rapportent de l'argent. Par exemple aux Etats-Unis les universités possèdent des hectares de terrain autour de leurs locaux qu'elles viabilisent et où elles attirent des entreprises (start-ups notamment) qui leur versent un loyer, ce qui est une source de revenu non-négligeable. La chose dont on manque le moins en France c'est la terre, donc qu'on donne des terrains aux universités et qu'on les laisse faire preuve d'imagination, et que le meilleur gagne si j'ose dire !

- enfin, et enfin seulement, on peut aussi compter sur les recettes venant des étudiants étrangers. Je rappelle que le but premier de l'université française c'est de former les jeunes Français, pas d'attirer des étudiants étrangers, donc n'inversons pas les données du problème et ne formatons pas notre université dans ce seul but qui n'est qu'accessoire par rapport à la mission première des universités françaises ! Et pour attirer les étudiants étrangers, je ne vois pas que l'anglais soit indispensable. Sans parler des pays francophones dont la population, je le rappelle, attend quand même 418 millions d'habitants en 2015 hors France, même dans les pays non-francophones on sous-estime le nombre de jeunes qui apprennent le français et pourraient parfaitement venir (et d'ailleurs viennent) étudier en France en français. Des frais d'études modérés à 2.000-3.000 euros ne les repousseraient pas je crois, si la qualité de l'enseignement offert (ainsi que des locaux, équipements, etc) est bonne. Par contre exiger des étudiants étrangers en France des frais d'études de 6.000 euros par an comme à la "Toulouse School of Economics", là ça me paraît relever du fantasme, surtout si c'est pour recevoir un enseignement bateau en anglais qui n'aura rien d'original et qu'ils peuvent recevoir pour le même prix dans des pays anglophones.

Après, pour former des "soldats pour la guerre économique", je ne vois pas en quoi l'anglais est indispensable pour ça ! C'est le contenu des programmes le problème, et le trop grand nombre d'étudiants dans des filières économiquement inutiles et/ou sans débouchés (EPS, sociologie). C'est ça qu'il faut travailler en priorité. Et si on veut que les jeunes aient une bonne connaissance de l'anglais, le mieux c'est d'inclure systématiquement dans les cursus une année d'étude en pays anglophones, plutôt que d'angliciser les cursus en France ! Là avec l'anglicisation des cursus j'ai l'impression que c'est le même phénomène que toutes ces start-ups qui ne choisissent quasi-exclusivement que des noms en anglais : BlaBlaCar par exemple, qui s'appelait jadis Coivoiturage sans que le nom français semble gêner leur développement ; encore la semaine dernière je lisais qu'un des terroristes avait loué une maison sur Homelidays, et en cherchant j'ai vu qu'il s'agissait... d'une start-up française ! Franchement cette pensée magique du "je prends un nom en anglais, donc je vais devenir un winner", c'est d'un ridicule !

Dernière modification par Brisa (02-12-2015 15:31:14)


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#181 02-12-2015 17:56:22

bigorre
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Ce que tu proposes est "en gros" ce que font les gouvernements de tout bord confondu. Concernant les investissements ciblés, c'est l'objectif des Plan Campus et des Idex. Pour ce qui est des droits d'inscription, ils sont augmentés petit à petit et d'ailleurs les syndicats d'étudiants le dénoncent régulièrement.
Au sujet de la gestion de "fonds propres aux universités", ton idée est intéressante.Il faudrait aller vers davantage de décentralisation. Dans ce sens, le renforcement de l'autonomie des universités devrait favoriser ce genre de pratique.
Pour ma part, j'aurais une autre vision pour les universités. D'abord, je pense qu'il faudrait intégrer les formations des écoles d'ingénieurs dans les cursus universitaire. Il faudrait aussi le faire pour les BTS qui devraient aussi rentrer dans l'université au même titre que les DUT. Ceci permettrait de simplifier le système éducatif supérieur Français.  En gros, on aurait: École Primaire/Collège/Lycée/Université. L'université deviendrait l'UNIQUE porte d'entré du supérieur. A partir de là, je vois 2 choses à faire.
D'abord, on qualifie les formations professionnelles (BTS, DUT, Licences et Masters Professionnels, diplôme d'ingénieurs, etc). Celle ci devraient avoir l'apport d'un financement OBLIGATOIRE de la part des entreprises. Pourquoi obligatoire? car ces formations sont utilisés directement par les entreprises qui bénéficient en quelque sorte d'un "service de formation". En contre partie, ceci induit que le monde professionnel aurait accès au contenu de ces formations afin de les adapter avec les pratiques du monde du travail. Ce point de jonction entre université/entreprise permettrait à ces 2 univers de se rencontrer.   Concernant, les droits universitaires pour ces formations, je serais d'accord d'en élever le prix pour les étudiants car il s'agirait de formation technique.
Pour toutes les autres formations non-professionnalisante  (Licence classique, Master etc...), cet enseignement devrait  rester peu onéreux ,voir gratuit. Pourquoi? Car on parle de savoir généraliste, universel qui est indépendant du monde professionnel. C'est du savoir de base. Les étudiants étrangers n'auraient pas à payer cet enseignement généraliste.
Voilà comment je vois les choses. J'ai toujours trouvé regrettable qu'on n’intègre pas davantage les premiers intéressés par les formations à savoir les entreprises. Je sais que ce genre de réforme serait difficile à mettre en place en France. Une partie de  l’Éducation nationale ne supporterait pas se rapprochement  avec les entreprises  car elle induirait une contrainte régulière de remise à niveau.


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#182 02-12-2015 19:29:04

Boris_F
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

bigorre a écrit:

Ce que tu proposes est "en gros" ce que font les gouvernements de tout bord confondu. Concernant les investissements ciblés, c'est l'objectif des Plan Campus et des Idex. Pour ce qui est des droits d'inscription, ils sont augmentés petit à petit et d'ailleurs les syndicats d'étudiants le dénoncent régulièrement.
Au sujet de la gestion de "fonds propres aux universités", ton idée est intéressante.Il faudrait aller vers davantage de décentralisation. Dans ce sens, le renforcement de l'autonomie des universités devrait favoriser ce genre de pratique.
Pour ma part, j'aurais une autre vision pour les universités. D'abord, je pense qu'il faudrait intégrer les formations des écoles d'ingénieurs dans les cursus universitaire. Il faudrait aussi le faire pour les BTS qui devraient aussi rentrer dans l'université au même titre que les DUT. Ceci permettrait de simplifier le système éducatif supérieur Français.  En gros, on aurait: École Primaire/Collège/Lycée/Université. L'université deviendrait l'UNIQUE porte d'entré du supérieur. A partir de là, je vois 2 choses à faire.
D'abord, on qualifie les formations professionnelles (BTS, DUT, Licences et Masters Professionnels, diplôme d'ingénieurs, etc). Celle ci devraient avoir l'apport d'un financement OBLIGATOIRE de la part des entreprises. Pourquoi obligatoire? car ces formations sont utilisés directement par les entreprises qui bénéficient en quelque sorte d'un "service de formation". En contre partie, ceci induit que le monde professionnel aurait accès au contenu de ces formations afin de les adapter avec les pratiques du monde du travail. Ce point de jonction entre université/entreprise permettrait à ces 2 univers de se rencontrer.   Concernant, les droits universitaires pour ces formations, je serais d'accord d'en élever le prix pour les étudiants car il s'agirait de formation technique.
Pour toutes les autres formations non-professionnalisante  (Licence classique, Master etc...), cet enseignement devrait  rester peu onéreux ,voir gratuit. Pourquoi? Car on parle de savoir généraliste, universel qui est indépendant du monde professionnel. C'est du savoir de base. Les étudiants étrangers n'auraient pas à payer cet enseignement généraliste.
Voilà comment je vois les choses. J'ai toujours trouvé regrettable qu'on n’intègre pas davantage les premiers intéressés par les formations à savoir les entreprises. Je sais que ce genre de réforme serait difficile à mettre en place en France. Une partie de  l’Éducation nationale ne supporterait pas se rapprochement  avec les entreprises  car elle induirait une contrainte régulière de remise à niveau.

Intéressant !

Petites remarques rapidos en passant.

La loi d'autonomie des universités leur permet déjà de louer des locaux à des tierces parties, voire à en construire pour cela, via des PPP (je sais, ce n'est ni simple ni forcément souhaitable en l'état).

Concernant l'intégration du professionnel dans l'université, il y a déjà un rapprochement de la formation universitaire (la "formation continue" ou "VAE") qui est ouverte aux milieux de l'entreprise, et qui est financée par celui-ci. C'est même une source stratégique de recettes.

En revanche, faire entrer les entreprises dans le système éducatif, ce qui existe déjà notamment via des "chaires", mais aussi concernant la valorisation des contrats de recherche, stratégique elle aussi, cela implique deux effets pervers en cas de totale libéralisation :
- la réforme de la cartographie de formation au profit de la rentabilité, ce qui risque de continuer à mettre à mal les sciences humaines qui, par définition, ne rapportent que peu d'argent en recherche mais qui restent néanmoins socialement nécessaires ;
- la mise à mal de l'autonomie des universités si les entreprises font partie des conseils d'administration (effet pervers paradoxal), d'autant plus qu'elles financent davantage les études et prennent donc des parts importantes dans la prise de décision stratégique globale.

Ceci risque donc, à moyen terme, de créer des universités d'un côté très liées à leurs bassins d'emploi, très ancrées dans leurs territoires, ce qui est un bien si ceux-ci offrent des débouchés pour les étudiants, car elles seront très demandées ; et de l'autre, des universités sans porte de sortie dans l'univers privé, généralistes mais sans demande de la part des étudiants, par force, et donc sans ressources. Ainsi, les universités "riches" et demandées risquent de se trouver dans de grandes métropoles avec des bassins d'emploi fortement constitués, des sièges sociaux, des entreprises riches : Paris, Lyon, Grenoble, Toulouse, Bordeaux... Et des universités "pauvres" qui peinent à trouver des financeurs territoriaux si elles ne sont pas dans des bassins d'emploi puissants ou polarisés (comme Tours, Nancy, Clermont, Rouen...) Troisième cas de figure, si ces universités sont dans des bassins puissants mais mono-spécialisés, elles vont délaisser l'excellence de leurs enseignements généralistes au profit d'un seul type de formation, avec le risque de s'exposer aux aléas économiques. Exemple : Angers et la filière végétale.
Enfin, ce système favorise les COMUE disposant de réseaux déjà constitués, par exemple grâce aux grandes écoles d'ingénieurs ou de commerce. Quid des COMUE orientées universités, qui ne possèdent pas ces passerelles ? Le risque, c'est de voir les filières générales se déprécier si elles ne sont pas suffisamment liées à des débouchés rentables. Or, en France, sur TOUT le territoire, on a besoin de lettrés, de juristes, de psychologues, mais aussi de mathématiciens (en recherche fondamentale), de physiciens, etc.

Concernant les droits d'entrée, on sait très bien qu'actuellement, les universités qui proposent des masters pro ou des mastères profitent de recettes fortes, puisque les frais de scolarités liés sont stratégiques et donc élevés. Ils cherchent à concurrencer les grandes écoles. Ces masters ou mastères ont aussi induit une concurrence entre universités qui n'existait pas il y a encore 10 ans. Sous entendu : on achète ici et un diplôme, et un réseau, et des débouchés dans le privé. Ces coûts ne permettent actuellement pas à tous les étudiants d'y accéder, dans des disciplines d'ingénierie, de commerce, de finance, etc. Accentuer le phénomène risque d'aller à l'encontre du principe d'une université publique. Ce n'est pas pour rien qu'il existe des processus d'intégration d'étudiants boursiers à ces formations, tout comme vers des formations en écoles d'ingénieurs par exemple, sur dossier et sous conditions sociales.

Donc, il faut sortir de la représentation selon laquelle l'université est éloignée de l'entreprise, c'était valable il y a 20 ans, sûrement plus maintenant. Même l'Ecole des Chartes, symbole des sciences humaines tournées vers le passé, bosse avec des entreprises privées (XML-TEI, archivage, systèmes d'information, etc.) Les services de valorisation de la recherche sont devenus très importants, outillés en système d'information, et la formation continue est une préoccupation fondamentale en université, donc très liée à l'entreprise. D'autre part, les universités savent très bien les enjeux de leurs formations professionnelles, savent qu'elles seront demandées ou non selon leur adéquation à la demande et ne cessent de chercher des financements privés pour ouvrir des masters pro. Enfin, concernant cette représentation de "remise à niveau" face aux exigences du réel - c'est-à-dire, clairement, des contraintes économiques - je reste persuadé qu'en 2015, cela ne concerne que très peu de disciplines. Même en archéologie, on a besoin d'être équipé en chromatographie. Même en Lettres on est versé vers le marketing ou les sciences cognitives. Il ne faut pas avoir peur de dire que cette révolution de l'enseignement supérieur et de la recherche, elle est en cours et que le paysage a déjà énormément évolué depuis 15 ans, date où je suis sorti chômeur avec un doctorat de Lettres avant d'embrayer par force sur un DESS de communication pour m'en sortir...

Ceci n'enlève rien à ce que dit Brisa sur la mode de la culture anglo-saxonne à toutes les sauces, et sur ce point, il a entièrement raison...


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#183 02-12-2015 20:06:50

bigorre
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Quand, je parle de faire rentrer les  entreprises dans les universités, je parle surtout des branches auxquelles elles appartiennent. Il est hors de question de les faire intervenir DIRECTEMENT. Par exemple, pennons le cas du DUT"informatique", on pourrait imaginer qu'une partie de son coût soit porté par la branche professionnelle de l'informatique. En fait, je mets surtout le doigt sur le pactole de la formation professionnelle qui est aujourd'hui très mal utilisé. Des boîtes privés se gavent avec cet argent en donnant des formations bidons.....Du style: formation LINUX pour 2000 Euros pdt 5 jours...cela existe D3 !!!Le financement par branche permets à chaque université de bénéficié du financement de sa formation ou des formations s'y rattachant. Tout ceci pourrait être négocier par convention au niveau national.
Concernant, les formations dites "sans débouché"  B5  ou bien  orpheline de financement de la part d'une branche professionnelle, c'est à nous de le financer!!!!A l'Etat! La philosophie, les lettres, l'art, etc....continueront d'être financé comme aujourd'hui avec l'avantage de bénéficier de plus de crédit puisque  les universités pourraient dégager de l'argent via leurs autres formations professionnelles... D2


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#184 03-12-2015 13:14:10

bigorre
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Toujours sur le même sujet, l'interview du Directeur de l'Ecole de Commerce de Toulouse ou la bien nommé TBS: Toulouse Business School. Yeah, la classe Américaine!  A6
L'école de commerce de Toulouse (TBS) a ouvert un campus à Londres et lance une offensive internationale
Un passage qui en dit long sur le chemin que prends cette école.

CT. Cet automne, vous avez opté pour le nouveau statut de l’Établissement d’enseignement supérieur consulaire (EESC). Qu’est-ce que cela va changer ?

FB. Nous adoptons ce nouveau statut au 1er janvier 2016 mais il ne sera opérationnel qu’au fur et à mesure de l’année. Pour les étudiants, cela ne va rien changer au niveau des diplômes ni des frais d’inscription. TBS reste liée à la chambre de commerce et d’industrie de Toulouse (CCIT), ce qui est une sécurité, mais notre école gagne en agilité en cela que son fonctionnement va pouvoir se rapprocher de celui d’une entreprise.

Nous aurons en effet une autonomie de gestion dans le cadre d’un actionnariat qui reste public. Mais dans le cadre d’un tour de table, l’on pourra désormais proposer à une collectivité ou à une entreprise privée d’entrer dans le capital de notre école. Deux entreprises nous ont d’ailleurs déjà signifié qu’elle souhaitaient entrer dans l’actionnariat de TBS. Cela pourra se concrétiser dès la fin 2016- début 2017 si la CCI le souhaite.

Eh bien voilà on y  arrive! Aujourd'hui une école de commerce c'est une entreprise avec ses actionnaires, son capital, ses bénéfices et ses clients...euh ses étudiants ! Pardon!   C7
Un monde formidable se dessine,  je vous dis!!

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#185 03-12-2015 15:32:07

mousquet
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

^ Caricature un peu rapide, tu ne penses pas ? Les écoles d'ingénieurs et même les universités multiplient les clins d'œil à l'entreprise de secteur privé. Est-ce donc pire que de vivre sous la coupe du sacro-saint État français exclusivement ? À moins d'avoir subi un sévère lavage de cerveau, on constate que non.

D'une part, les étudiants motivés et méritants seront toujours subventionnés pour aller à terme de leurs études et de leurs projets, on y veillera soigneusement. Donc pas besoin de paniquer en faisant sonner les cloches marxistes.

D'autre part, à l'inverse du secteur public qui tend encore et toujours vers un mode de pensée conformiste et bêtement corporatiste, le secteur privé est extrêmement divers, réactif et malléable, jusque dans ses méthodes de management. C'est un avantage très conséquent. Or aujourd'hui, la coopération est presque autant promue que la compétition à tout rompre, quelque-peu épuisante et barbare quand on en abuse en effet. Il faut du savoir-vivre pour être productif. C'est ce que tout bon manager intègre à ses façons de faire de nos jours, de plus en plus.

Donc rien de désespéré dans cette tendance à baigner les étudiants dans la culture entrepreneuriale. Ce n'est que du positif au sens pratique.


Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.

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#186 03-12-2015 18:25:12

bigorre
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

mousquet a écrit:

^ Caricature un peu rapide, tu ne penses pas ? Les écoles d'ingénieurs et même les universités multiplient les clins d'œil à l'entreprise de secteur privé. Est-ce donc pire que de vivre sous la coupe du sacro-saint État français exclusivement ? À moins d'avoir subi un sévère lavage de cerveau, on constate que non.

Là, c'est plus qu'un "clin d'oeil" , il s'agit de faire rentrer des entreprises privés dans le capital d'une école...

D'une part, les étudiants motivés et méritants seront toujours subventionnés pour aller à terme de leurs études et de leurs projets, on y veillera soigneusement. Donc pas besoin de paniquer en faisant sonner les cloches marxistes.

Il n'y que toi qui voit des propos marxiste dans ce que je dis....Il faut se réveiller le mur de Berlin est tombé depuis longtemps...et ce ne sont pas les "méchants communistes" qui dirigent les affaires de la planète....Si le monde ne tourne pas rond, c'est  peut être que les "gentils capitalistes" se comportent pas toujours bien.... C7

D'autre part, à l'inverse du secteur public qui tend encore et toujours vers un mode de pensée conformiste et bêtement corporatiste, le secteur privé est extrêmement divers, réactif et malléable, jusque dans ses méthodes de management. C'est un avantage très conséquent. Or aujourd'hui, la coopération est presque autant promue que la compétition à tout rompre, quelque-peu épuisante et barbare quand on en abuse en effet. Il faut du savoir-vivre pour être productif. C'est ce que tout bon manager intègre à ses façons de faire de nos jours, de plus en plus.

Bon alors là, on est totalement dans l'idéologie classique  des amateurs de BFMTV.... A10


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#187 04-12-2015 10:58:29

Myrza
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Personnellement ayant eu un parcours universitaire dans le domaine de l'informatique, si la formation était globalement de qualité. Je dois signaler tout de même sur bien des sujets, la fac t'éloigne pas mal des réalités du monde l'entreprise. Du coup former des étudiants, sans forcément les formater, aux besoins réelles je vois ça plutôt d'un bon oeil.
Mais c'est vrai que l'Université et certains écoles ressemblent "de plus en plus à un entreprise", mais à ce jeu là elles prennent des risques.
Imaginons que cette école à Toulouse ait fait le choix, de s'orienter vers très peu d'entreprises partenaires mais qui investissent beaucoup, forcément ces entreprises auront plus leurs mots à dire et donc "formateront" plus l'apprentissage des étudiants.
Ce qui l'en resulte c'est que l'étudiant aura le choix, certains y verront une certains forme de sécurité dans le mesure où ils peuvent espèrer un emploi dans l'une de ces entreprises, tandis que d'autres privilégieront une école (avec des actionnaires plus variés) où l'enseignement est plus variés.
Aujourd'hui les écoles sont en concurrence et c'est une bonne chose pour les étudiants, enfin c'est mon avis.

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#188 24-08-2016 17:41:12

bigorre
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Classement de Shanghai 2016 : 22 Français dans le top 500

Peu de changements pour la France en 2016 dans le traditionnel palmarès international des meilleurs établissements établi par l’université Jiao Tong. L’Hexagone place 22 écoles et universités dans le top 500, dont 3 dans le top 100. Première française, l’UPMC (université Pierre-et-Marie-Curie) se classe 39e.

Handicapés par leur petite taille (le classement de Shanghai valorise très fortement dans sa méthodologie les grosses entités via les prix Nobel, les médailles Fields et la recherche), nos établissements n'arrivent pas à progresser : 41e et 72e en 2015, l’université Paris-Sud (Paris 11) et l’École normale supérieure de Paris ont même reculé aux 46e et 87e rangs en 2016. L’université de Strasbourg, 87e en 2015, quitte le top 100. Seule formation tricolore à tirer son épingle du jeu, l’université de Bordeaux intègre le top 200 cette année pour la première fois, après trois années à fluctuer entre les 200e et 300e places.

Cela serait bien de rappeler ce constat aux doyens "dinosaures" de certaines universités qui ne veulent pas fusionnés... C7 Je pense notamment à Toulouse où on a perdu notre IDEX justement à cause d'un manque de coopération universitaire...

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#189 10-09-2016 02:22:49

Floch PC 11
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

A priori (chiffres l'Etudiant), voici les effectifs universitaires de cette rentrée pour les grandes ville étudiantes (+ de 40 000). J'arrondis à la centaine pour plus de lisibilité :

Paris : 637 300
Lyon : 149 400
Toulouse : 109 200
Lille : 107 300
Aix-Marseille : 89 700
Bordeaux : 89 000
Montpellier : 72 500
Rennes : 65 500
Strasbourg : 59 000
Grenoble : 57 900
Nantes : 55 500
Nancy : 47 600
Nice : 42 000
Rouen : 41 800


Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.

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#190 17-06-2017 22:26:55

thib8500
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Effectifs des principales villes étudiantes (pour tous les étudiants de l'enseignement supérieur) pour l'année 2015-2016 :
Paris : 654 455
Lyon : 155 440
Lille : 114 223
Toulouse : 111 181
Bordeaux : 92 275
Marseille-Aix : 92 148
Montpellier : 75 504
Rennes : 67 791
Strasbourg : 60 770
Grenoble : 59 764
Nantes : 56 985
Nancy : 49 394
Rouen : 44 311
Nice : 44 221
Angers : 39 225
Clermont-Ferrand : 37 706
Dijon : 33 965
Caen : 33 313
Amiens : 30 833
Tours : 30 001

https://publication.enseignementsup-rec … 5_2016.php


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#191 24-08-2018 11:04:09

greg59
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Le site de France Info a publié un article sur le coût de la vie d'un étudiant, la région Parisienne est la plus chère, vient ensuite d'autres métropoles :
1 à 7 : Paris et la région Ile de France
8 : Nice
9 : Evry
10 : Lyon
11 : Aix en Provence
12 : Bordeaux
13 : Marseille
14 : Lille
.....
40 : Limoges

Les métropoles en termes de coût sur le loyer très cher sont Paris et sa région, la moins cher est semble t'il Brest avec 330€ de loyer contre 1 200 € sur Paris et 700-800€ ailleurs en France et en banlieue parisienne.

Dans le domaine des transports, ce sont les villes de Lille, Clermont-Ferrand, Nantes et Toulouse que les abonnements étudiants aux transports en commun augmentent le plus
Un abonnement de plus de 300€ en transports sont Paris et sa région, Dijon, Tours, Rennes et Lyon

https://www.francetvinfo.fr/societe/edu … 08113.html


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Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/

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#192 24-08-2018 14:52:55

Tom6275
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

greg59 a écrit:

Dans le domaine des transports, ce sont les villes de Lille, Clermont-Ferrand, Nantes et Toulouse que les abonnements étudiants aux transports en commun augmentent le plus
Un abonnement de plus de 300€ en transports sont Paris et sa région, Dijon, Tours, Rennes et Lyon

Et donc on peut en déduire que Lille, Clermont-Ferrand, Nantes et Toulouse ont les transports en commun les plus efficaces (maillage du territoire, qualité, etc.) de France si c'est plus cher qu'ailleurs, non ??  B1


site web : lille-en-grand.jimdo.com
twitter : @lille_en_grand

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#193 24-08-2018 14:59:14

hugosbrr
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Non il est écrit que c'est là où ils augmentent le plus pas là où ils sont les plus chers nuance.  A7


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#194 24-08-2018 15:16:55

midi.31
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

greg59 a écrit:

Le site de France Info a publié un article sur le coût de la vie d'un étudiant, la région Parisienne est la plus chère, vient ensuite d'autres métropoles :
1 à 7 : Paris et la région Ile de France
8 : Nice
9 : Evry
10 : Lyon
11 : Aix en Provence
12 : Bordeaux
13 : Marseille
14 : Lille
.....
40 : Limoges

Les métropoles en termes de coût sur le loyer très cher sont Paris et sa région, la moins cher est semble t'il Brest avec 330€ de loyer contre 1 200 € sur Paris et 700-800€ ailleurs en France et en banlieue parisienne.

Dans le domaine des transports, ce sont les villes de Lille, Clermont-Ferrand, Nantes et Toulouse que les abonnements étudiants aux transports en commun augmentent le plus
Un abonnement de plus de 300€ en transports sont Paris et sa région, Dijon, Tours, Rennes et Lyon

https://www.francetvinfo.fr/societe/edu … 08113.html

Oui enfin pour les transport ne voir que l'augmentation ça fausse un peu, voir beaucoup l'analyse, car pour Toulouse l'abonnement étudiant de moins de 26 ans n'est que de 10,20€ pour 31 jours, ce qui est loin d'être la super dépense, ailleurs je connais pas les tarifs.
https://www.tisseo.fr/les-tarifs/la-gam … u_value=28

Dernière modification par midi.31 (24-08-2018 15:23:30)


per tolosa totjorn mai

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#195 24-08-2018 17:42:55

greg59
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

En tout cas je découvre que Nice est une ville chère pour les étudiants, bien plus que Lyon, Bordeaux et Marseille par exemple, chose que je n'aurai pas pensé facilement.

Pour le tarif transport, il y a plusieurs facteurs à prendre en compte, la hausse annuelle du prix de l'abonnement, est ce que le coût en % est plus forte qu'ailleurs ? Est ce qu'il y a des aides pour les transports, en étant étudiant à l'époque sous la région Nord Pas de Calais, étant boursier, j'avais le TER gratuit, ce que je veux dire, c'est qu'il y a plein de paramètre à prendre ne compte dans le coût des transports B5


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#196 24-08-2018 18:02:33

Ptiloulou
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Le principal différentiel de coût entre les villes tient quasi-exclusivement au prix de l'immobilier (c'est d'ailleurs bien précisé dans l'article), et en particulier du petit logement à louer. Le reste me semble nettement plus accessoire (quelques euros de différence par mois au grand max). Du coup, on retrouve, sans surprise, les villes où l'immobilier est réputé le plus cher en tête de liste, avec Paris en situation hors catégorie.
Pour les étudiants, comme pour le français lambda, la question essentielle est aujourd'hui ce coût d'accès au logement qui apparaît vraiment prohibitif dans certaines grandes agglomérations.

Dernière modification par Ptiloulou (24-08-2018 18:07:17)


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#197 12-01-2019 11:14:15

Samuel S
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

Sur la mobilité des bacheliers pour leurs études supérieures en France :

https://insee.fr/fr/statistiques/368822 … re5_radio1

Où l'on voit notamment que :
- l'académie de Toulouse a un solde positif de ces étudiants par rapport à celles de Montpellier et de Bordeaux,
- les flux entre celles de Nantes et de Rennes sont importants…. au moment ou l'Université Bretagne Loire, Communauté d'universités et d'établissements se sent menacée.
- l'académie de Lille est celle qui exporte le moins de nouveaux étudiants et où ces derniers sont les plus mobiles entre les zones d'emploi.

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#198 15-04-2019 13:09:21

greg59
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante





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#199 31-07-2019 10:25:35

greg59
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante





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#200 31-07-2019 11:14:34

zoreil41
Grande Arche
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Re: Enseignements - Université et vie étudiante

J'aime bien ces politiques qui s'enorgueillissent de l'attractivité de leur villes dites étudiantes, alors que si on gratte un peu derrière ces chiffres, on s’aperçoit que le boum démographique de l'an 2000 absorbe une bonne partie de l'augmentation, et que le reste est a mettre aussi sur l'augmentation de l'offre de formation ces 10 dernière années ...


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