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oc31 a écrit:
Vendredi, le président deRéponse rapide de l'État. De bon augure quant à son intention d'aller au plus vite et donc de réaliser la ligne dans les temps.
Le comité des financeurs à l'air convaincant.
Ce qui n'est pas de bon augure c'est la dernière déclarations de Macron :
"La promesse que je veux qu'ensemble nous tenions pour les années à venir, c'est ceci: ne pas relancer de grand projets nouveaux mais s'engager à financer le renouvellement des infrastructures, à les échelonner dans le temps", a-t-il insisté
A moins de trouver un financement 100% privé... on peut toujours rêver !
J'attends avec impatience le rapport sur les modes de financement possibles.
Qu'est-ce qu'il va en ressortir et qu'est-ce qu'il sera possible d'en retenir et d'utiliser.
Les tronçons Bordeaux sud et Toulouse nord seront un préalable aux trains du quotidien également.
Le tronçon Langon saint-jory, le plus long et le plus cher peut il être financé pour partie avec évitement d'agen par exemple et doublement de certaines voies pour atteindre au moins 220km/h ?
À défaut de faire un Toulouse Paris en 3h est ce possible de passer en dessous de 4h avec du 3h45 par exemple ou même 3h30?
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En fait tout ce qui ne passe pas par Paris est inutile selon nos dirigeants qui en sortent rarement.
Pour faire la LGV Bordeaux-Toulouse, faut-il abandonner Bordeaux-Dax ? [Tribune]
L'idée, simple et pas nouvelle, est de faire Bordeaux-Toulouse maintenant et de repousser Bordeaux-Dax, non pas en 2027 comme prévu, mais aux calendes grecques". Tribune signée Marc Ivaldi, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et enseignant à Toulouse School of Economics (TSE)
rif75 a écrit:
Pour faire la LGV Bordeaux-Toulouse, faut-il abandonner Bordeaux-Dax ? [Tribune]
L'idée, simple et pas nouvelle, est de faire Bordeaux-Toulouse maintenant et de repousser Bordeaux-Dax, non pas en 2027 comme prévu, mais aux calendes grecques". Tribune signée Marc Ivaldi, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et enseignant à Toulouse School of Economics (TSE)
Moué, ces arguments ne volent pas bien haut..
S'il s'avère qu'avec le plan de financement en cours d'études, la portion Bordeaux Toulouse à 5 milliards d'€ est financable mais pas l'ensemble GPSO avec la partie vers Dax .
Donc nous sommes d'accord, l'ensemble du GPSO à 8,3 milliards est actuellement infinancable.
Vous préférez donc sacrifier la partie la plus rentable sur l'autel du tout ou rien?
Je ne trouve pas cet argument moribond pour une aire métropolitaine de 2 millions d'habitants.
Les 2 branches ne pourront pas être financées, je crois que l'on est d'accord.
Si Bordeaux-Toulouse seule est finançable, Bordeaux-Dax le sera aussi, CQFD. Va alors s'engager des lobby politiques, et face à l'Europe et à l'Espagne, les toulousains vont devoir être bons. Quant aux élus aquitains, ils sont aussi dans les Landes et au Pays Basque qui ne préféreront certainement pas la branche vers Toulouse. Bonne chance !
Tout à fait. La différence entre l'axe Bordeaux Toulouse et l'axe vers Dax, c'est que du côté Toulousain il y a consensus politique de tous bords, alors que du côté dacquois il y a une levée de boucliers basque français bien préjudiciable.
Donc oui, le consensus politique d'une aire métropolitaine toulousaine de 2 millions d'habitants avec des flux supérieurs permettant une rentabilisation plus rapide aura sûrement plus de poids qu'une portion moins rentable et moins désirée sur la partie suivante basque provoquant un goulot au delà d'un potentiel de population maximum de 150 000 habitants (AU Dax et AU Mont de Marsan).
D'autre part 9 députés LREM du 31 sur les 10 que comptent le département sont déjà à l'action à l'Assemblée nationale et auprès de la ministre des transports.
Alors oui, il serait préférable également pour Toulouse que la portion vers Dax soit réalisée pour que les flux Toulouse pays basque puissent aussi être plus rapides.
Mais amis bordelais, vous nous excuserez de préférer un Bordeaux-Toulouse seul , à rien du tout.
Je comprends tout à fait votre point de vue mais je crois que vous surestimez la "levée de bouclier au Pays Basque". Cela ne concerne que des associations de riverains et quelques élus qui les soutiennent par clientélisme. Pour l'instant cela arrange bien l'Etat qui n'a pas de financement et gère donc la situation avec diplomatie (ou hypocrisie, c'est comme on veut). Pour l'instant, dans les Landes, il y a aussi consensus pour faire venir la ligne, même les béarnais souhaitent profiter de l'embroglio basque pour dévier la LGV vers chez eux (cause perdue). J'ai l'impression que la ligne Bordeaux-Espagne est en train de se construire par phase.
Quant au consensus toulousain, vous oubliez qu'il y a aussi une "levée de bouclier" dans le Lot-et-Garonne qu'il va bien falloir traverser. Toulouse a aussi des atouts à faire valoir mais ça va être très compliqué.
Oui je partage votre analyse, et d'ajouter que ce sera très compliqué pour l'axe vers Dax également.
Maintenant je comprends votre position de bordelais.
Vous avez été servi, il serait dommage aussi pour Bordeaux qu'il n'y ait plus rien au delà surtout vers Toulouse, la ville dont Bordeaux a le plus d'échanges après Paris.
Maintenant si vous préfèrez rien, tant pis... Toulouse se tournera plutôt prioritairement vers la Méditerranée au bout d'un moment, notamment pour l'Occitanie et Montpellier qui appellent aussi à une LGV.
un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ;)
Ça n'est pas la question. Tout n'est pas aussi mathématique, ce genre de chantage n'est que paroles en l'air, on n'est pas dans une cours de récréation, et je crois que les bordelais ont plusieurs fois montré leur soutien sur le projet GPSO dans son intégralité si ça peut vous rassurer.
Toulouse est bien le dindon de la farce dans l'histoire mais les projets sur d'aussi longues échéances sont toujours fragiles. Bordeaux a bien attendu 20 ans son prolongement après Tours.
Qu'est-ce qui n'est pas la question ? Que Toulouse dindon de la farce comme vous le précisez à juste raison ne défende pas ses intérêts en priorité ?
Bordeaux a attendu 20ans?! Et alors du coup Toulouse doit attendre 2037?
Du coup je ne comprends plus votre position, sauf qu'apparemment certains bordelais préfèrent un GPSO complet non financable actuellement à une liaison LGV unique vers Toulouse si celle-ci devait être réalisable seule.
C'est un débat non justifié aujourd'hui car la question que nous nous posons a été édictée par un chercheur de la Toulouse school of economics (et non encore par les collectivités et l'État) et pourrait s'avérer une piste à proposer si le plan de financement le permettait.
C'est ça qui n'est pas la question :
oc31 a écrit:
Vous avez été servi, il serait dommage aussi pour Bordeaux qu'il n'y ait plus rien au delà surtout vers Toulouse
oc31 a écrit:
Bordeaux a attendu 20ans?! Et alors du coup Toulouse doit attendre 2037?
Ça n'est pas une fatalité mais je crains que vous n'ayez beaucoup le choix.
oc31 a écrit:
Du coup je ne comprends plus votre position
Ce qui est bon pour Bordeaux est une liaison vers l'Espagne et une liaison vers Toulouse = le projet GPSO dans sa globalité et même plus, puisque le chaînon Toulouse-Narbonne permettrait à Bordeaux de se connecter sur l'arc méditerranéen, couloir Rhodanien, Barcelone... Mais ce ne sont pas les bordelais ou les toulousains qui décideront de l'avenir du projet. Ça sera tout simplement ceux qui le financeront dans sa grande partie, business is business.
Ce qui est bon pour Bordeaux vous l'enoncez.
Ce qui est bon pour Toulouse c'est que la liaison soit faite même si celle de Dax ne l'est pas (eu égard au financement).
Si seule Bordeaux Toulouse peut être effectuée , c'est bon pour les 2 et mieux que rien, ne pensez vous pas?
Justement j'apprécie votre passage sur business is business, en ces termes Toulouse est mieux placée que Dax quant aux schémas de rentabilité et de rentabilisation plus rapide du Bordeaux Paris ;)
Vous avez raison mais le financement de Bordeaux-Dax me semble moins compliqué. Le financement Bordeaux-Toulouse me paraît infaisable à court et même moyen terme.
Je ne pense pas que seul Bordeaux-Toulouse peut être finançable. Les 2 projets risquent de rentrer en concurrence.
5 ,7 milliards avec rentabilisation plus rapide pour le tronçon sud Europe Atlantique.
3,4 milliards pour une portion qui n'apporte pas de rentabilisation et qui au contraire amplifie le déficit de rff et SNCF!
Je pense que business is business fera vite le calcul ;)
En l'état actuel ok, mais ne négligez pas le potentiel de développement économique qui dort derrière la liaison Bordeaux-Espagne. Ne serait-ce que pour mettre en place un réseau de ferroutage à l'échelle européenne, ou bien de développer les relations économiques entre la Nouvelle Aquitaine et du Pays Basque espagnol ou de la Rioja à travers le tourisme ou le vin.
Je ne néglige pas ce potentiel qui sera aussi intéressant pour Toulouse car je n'oublie pas non plus que nous avons un Y en sud Gironde qui profite également à une liaison LGV Toulouse pays basque.
Cependant, ne pas négliger non plus le formidable potentiel de développement économique de l'aire métropolitaine toulousaine et plus généralement de l'Occitanie et du bassin méditerranéen de Barcelone à Nice dans la suite de l'axe Bordeaux Toulouse et qui serviront aussi sinon plus à Bordeaux également. ;)
Je ne pense pas qu'il y ait de comparaison possible entre l'axe Nord-Sud (Bordeaux-Espagne) et l'axe Est-Ouest (Bordeaux-Toulouse) quand on regarde les flux européens.
Pour l'instant on ne peut pas dire que les financeurs de Bordeaux-Toulouse se bousculent au portillon. Pour Bordeaux-Dax, il y a au moins l'Europe.
Désolé mais je vais devoir abandonner le débat
Vous avez raison, l'Europe est ce qui peut sauver la portion vers Dax.
C'est d'ailleurs le seul financeur de plus que l'axe vers Toulouse.
Ce que je n'arrive pas à comprendre chez vous, c'est qu'apparemment vous préféreriez ne rien avoir au delà plutôt que la seule ligne vers Toulouse.
C'est un peu comme si vous occultiez totalement l'importance de Toulouse pour Bordeaux, sous prétexte de financement européen vers Dax.
Le débat de fonds de ce soir c'est que l'avis d'un chercheur de Toulouse school of économics préférant abandonner pour l'instant vers Dax si le coût restant vers Toulouse bien plus rentable permettait de financer ce projet.
C'est eminament plus toulousain que bordelais bien que ce soit bien plus important pour les échanges Franco-francais dont Bordeaux pourrait également en bénéficier.
Je n'ose penser un seul instant que nos amis lyonnais eussent un temps préféré plomber l'axe lyon-marseille pour un Lyon-turin.
Ce n'est pas l'exemple que j'aurais choisi.
Je ferais plutôt le parallèle avec Montpellier. Pensez-vous que Montpellier serait prêt à stopper la LGV Montpellier-Perpignan (avec Barcelone et toute l'Espagne en ligne de mire) en s'opposant à Bruxelle pour assurer Montpellier-Toulouse ?
Mais encore une fois, je vous dit que ça n'est pas une question de sacrifice, c'est une question de pragmatisme, il semble bien plus facile de réaliser Bordeaux-Dax (et encore !) et de toute façon ça n'est pas à Bordeaux que la décision se prendra.
Ce que je dis depuis le début, n'est pas ce que je souhaite, mais ma vision de la tournure des évènements.
Hello ,
Pour les LGV au délà de Montpellier et Bordeaux n'est il pas possible de récupérer des voies de chemin existantes et de les mettre aux normes pour du 200 à 250 km/h ?
Proposition pour le contournement autoroutier de Lille : https://drive.google.com/file/d/1JrkKpc … sp=sharing , https://www.google.com/maps/d/viewer?mi … 7&z=11
tanaka59 a écrit:
Hello ,
Pour les LGV au délà de Montpellier et Bordeaux n'est il pas possible de récupérer des voies de chemin existantes et de les mettre aux normes pour du 200 à 250 km/h ?
Bonjour,
Si seulement c'était si simple
Au delà de 220 km/h, c'est impossible. Il faudrait une signalisation cabine (synonyme de LGV) et non plus latérale. Il faut revoir le profil de la ligne (toutes les courbes), suppression de tous les passages à niveaux etc...
Guillaume a écrit:
tanaka59 a écrit:
Hello ,
Pour les LGV au délà de Montpellier et Bordeaux n'est il pas possible de récupérer des voies de chemin existantes et de les mettre aux normes pour du 200 à 250 km/h ?Bonjour,
Si seulement c'était si simple![]()
Au delà de 220 km/h, c'est impossible. Il faudrait une signalisation cabine (synonyme de LGV) et non plus latérale. Il faut revoir le profil de la ligne (toutes les courbes), suppression de tous les passages à niveaux etc...
Les américains adaptent des lignes standards pour y faire rouler des trains à grande vitesse dans un futur proche.
Oui mais quelles sont les distances et le courbes aux Etats unis comparé à Bordeaux Toulouse ?
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