© Garbougnat
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Bon alors j'ai décidé de ne pas m'embêter avec les voies de circulations, que je laisse en l'état. Les deux seules modifications sont l'ajout de bretelles d'entrée et sortie de la tour.
Niveau 0 (avenue du Général de Gaulle) :
C'est à ce niveau que se fait l'entrée des piétons, en deux points : deux sas, hébergeant cages d'ascenseurs vitrées et débordant de la façade (vue panoramique), et escaliers de secours. Le premier sas donne sur la place des Degrés, via le passage sous la boucle. Le second donne sur l'avenue de Gaulle (bus) et le quartier à l'extérieur du boulevard circulaire. Ces ascenseurs assurent les communications verticales de la tour, vers le sommet, mais aussi en sous-sol vers la station de tramway 'Ecotopia' du T2.
Au niveau 0, RAS au sujet de la tour elle-même, si ce n'est la structure (pilotis).
La forme patatoïde rouge correspond à l'emprise de la tour, les sas sont en violet et les traits noirs représentent les cheminements piétons.
Niveau 1 (boucle) :
Les bretelles permettent d'accéder à la tour via la boucle routière. Tout ce niveau de la tour est consacré à son interface routière : il comprend un dépose-minute et un arrêt de bus dans sa partie publique, le parc d'automobiles électriques du ministère et la place de parking du ministre 
dans sa partie privée. Figurent aussi un centre d'entretien pour le parc d'autos et des bornes de rechargement des batteries : ces bornes sont alimentées par les façades de la tour en verre photovoltaïque.
Une dalle recouvre l'intérieur de la boucle, elle accueille un parc qui descend en gradins du nord vers le sud. Depuis la Tour Ecotopia, on accède au parc au niveau 1 par le sas sud, ou au niveau 2 par le sas des Degrés. On y accède aussi depuis la rue Louis Pouey, tout au sud, où le parc rejoint le niveau du sol.
Le principe générateur du projet consiste à préserver au maximum l'espace en surface au bénéfice du parc, tout en scénographiant les flux qui traversent ou frôlent l'immeuble (flux symbolisant la vitalité du lieu...). Ainsi la forme de la tour se cale sur celle de la boucle, et les ascenseurs panoramiques donnent sur le boulevard circulaire et sa rampe d'accès.
Il est envisagé de construire dans le parc un mini-zoo de lamas, dressés pour cracher sur les pare-brises des voitures circulant boulevard de Gaulle (via un astucieux système de puits creusés dans la dalle). Ce serait une économie substantielle en produit à vitre et autres usages de stations de lavage, donc un choix écologique. Bien sûr, la nourriture des lamas serait adaptée en conséquence. Euh oui, c'est ça, on en reparle...
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Beau projet, surtout les composés photovoltaïques et les lamas.
Les coûts générés sont moindres que ma solution pour l'infrastructure au sol (sauf les lamas), mais par contre, je pense qu'adapter une façade comme source d'énergie ne doit pas être donné ! Tu penses intégrer ceci au clad ?
(NB : pour les lamas, penser à installer une boutique "Phildar" dans le hall d'Ecotopia)...
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Pour la façade, je pensais partir sur du verre imprimé avec une couche photovoltaïque, qui jouerait aussi le rôle de brise-soleil. Donc oui, ça fait partie du clad. Il existe d'autre solutions comme celle-ci :
http://www.cyberarchi.com/actus&dos … ticle=4507
Entre autres immeubles équipés d'une façade photovoltaïque, il y a la bibliothèque de Mataró, en Catalogne, ou l'hôtel Ibis porte de Clichy.
bibliothèque de Mataró
Bon, je n'ai aucune idée du rapport coût / rendement d'un tel dispositif, c'est peut-être totalement disproportionné, mais dans le pire des cas, on pourra dire que c'est une vitrine ( ) pour le Ministère de l'environnement. Et ce n'est qu'une étude de principes 
La boutique Phildar, c'est une bonne idée, je vais la positionner à côté de l'atelier de macramé du comité d'entreprise. 
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Intéressant, ce procédé photovoltaïque 
J'ignorais que cela existât !
Quand je lis plus haut, je me demande s'il ne serait pas intéressant d'insérer la boucle autoroutière le long de la façade. Ca se serait de la scénarisation ! J'ignore si cela a déjà été fait. La Tour de Bretagne, à Nantes, pourrait donner cette impression du moins pour son socle
N'oublie pas les dortoirs pour les petits travailleurs clandestins de moins de 12 ans, car le mohair entraîne un surcoût non négligeable en procédé de filature, y compris pour les macramés. En tout cas, intéressant fil de discussion.
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euh oui... c'est ce que je pensais faire ; les schémas ne sont pas précis, mais il est bien prévu que la tour épouse la forme de la boucle. A moins que tu parlais de coller littéralement la voie à la tour (voire la greffer sur sa structure) ?
A Lyon, il y a cet immeuble de bureaux construit à l'intérieur d'une rampe d'accès au tunnel de Fourvière :
http://local.google.com/local?f=q&h … mp;iwloc=A
On le voit sur cette webcam :
http://www.ad-valorem.fr/webcam/
La Tour Bretagne, c'est bien vu : cette rampe d'accès me fascinait quand j'étais tout petit...
Est-ce qu'on a besoin de dormir avant 12 ans ?
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C'est un site commercial, mais il présente quelques exemples intéressants : http://www.bpsolar.fr/solaire/integrati … facade.php
http://www.bpsolar.fr/solaire/index.php
Il y a là en effet des pistes à creuser !
Il y en avait d'autres : une belle structure bois, d'une part, 100% recyclable, avec la possibilité de récupérer l'eau de pluie en la faisant chauffer grâce à des capteurs solaires, pour le chauffage, et double peau pour une circulation d'air en façade limitant l'utilisation de la clim. Ce fut le cas de l'immeuble HQE de l'ADEME, à Angers, projet bien sûr avorté ( )
La façade était elle aussi couverte de capteurs photovoltaïques, cela m'avait échappé à l'époque :
On peut aller assez loin dans le HQE et le délire, visiblement ! 
Pour l'intégration des voies à la tour, cela m'avait titillé, pour un parking silo intégré aux étages inférieurs. Insupportable pour un ministère de l'écologie Ma tour, par contre, épouse aussi la boucle de l'échangeur, j'ai des premiers rendus mais je suis en train de les chiader. 
@ Renard
A 12 ans, le sommeil est fondamental, au moins 12 heures sur 24 : prévoir donc deux équipes en roulement.
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Très longue histoire... Cet emplacement était prévu pour une nouvelle préfecture du 49, souhaitée par Pasqua. Vasconi, l'archi en charge de tout le projet Front de Maine, avait imaginé une tête de pont spectaculaire de la même forme que les immeubles d'habitations, avec un petit R+12. Cela répondait à la tour du Moulin, en face, la tour du château la plus haute. J'ignore pourquoi, son projet de base n'a pas été retenu. L'Etat a demandé à je ne sais pas qui un nouveau bâtiment, qui était splendide. Je n'ai pas de rendu, mais imagine une barre d'environ 6 à 8 étages, en verre, très étroite, et longue d'environ 100 mètres, traversée d'énormes éclats de métal couleur bronze fumé, une merveille. Une merveille hors de prix, recalée par Chevènement qui a préféré une rénovation/restauration des locaux préfectoraux dans l'Abbaye Saint-Aubin où ils étaient déjà situés.
On s'est retrouvé avec un trou. Dommage pour un quartier phare... L'ADEME a été pressentie extrêmement rapidement, comme par compensation de l'Etat, pour remplacer le projet de la préfecture, et a composé ce bâtiment ultra-HQE répondant à tous les items préconisés dans l'Agenda 21 juste dans la foulée du colloque de Rio. Las, les difficultés techniques n'ont cessé d'apparaître - la structure bois avait l'air de poser un nombre insurmontable de problèmes - et l'ADEME, qui est déjà sur Angers depuis 15/20 ans, a décidé de laisser tomber devant des surcoûts toujours plus impressionnants. Cependant, cela a fait un scandale !
On aurait pu imaginer qu'une structure bois ne tiendrait pas le coup dans des fondations alluvionnaires : bonjour les bris de vitres !
Actuellement, comme ma soeur Anne, les Angevins ne voient rien venir sur cet emplacement stratégique devenu friche honteuse, juste à côté du fameux théâtre du Quai qui semble être une réussite en la matière - on verra juste à l'usage côté staff technique, évidemment. Un hôtel est cependant pressenti - et là je frémis mais bref...
Bref, à la trappe, le HQE high-tech de la mort qui tue... Tu as tout l'historique dans le thread sur l'urbanisme d'Angers
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Je vois, un îlot maudit en quelque sorte... On a eu un peu le même phénomène à Nantes (à une moindre échelle) sur l'îlot Boucherie, sur le cours des 50 otages, à la jonction des trams 2 et 3 (autant dire un emplacement stratégique). La Fnac devait s'installer dans un nouvel immeuble au début des années 90, qui ne s'est jamais construit en raison de découvertes archéologiques condamnant le projet. L'îlot en resté en friche pendant près de quinze ans, a connu moult projets morts-nés, avant qu'un immeuble ne sorte de terre tout récemment. Un immeuble signé Frédéric Borel, architecte dont j'aime bien le travail, mais là j'ai l'impression qu'il s'est vautré. 
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