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Retour sur un data center dont on avait déjà parlé il me semble il y a quelques années, à sa mise en service
Le Moniteur - 05/05/2014
Un data center vertical ventilé de bas en haut
Taillé sur cinq niveaux aux mesures de l’informatique, ventilé sur le principe du free cooling, ce centre informatique est conçu par des architectes et un opérateur exploitant. Sa consommation en énergie est réduite de 30 % et son rejet carbone allégé de 250 tonnes/an, en comparaison d’une solution de plain-pied
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Libération - 24/08/2014
Les data centers, monstres avides d’énergie
A Aubervilliers, un collectif a organisé un «Toxic Tour», promenade alertant des dangers des «usines numériques».
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Un exemple intéressant pour réduire la consommation énergétique due au refroidissement des datacenters :
Datacenter en Finlande :
Google investit 450 millions d’euros de plus900 millions d’euros, c’est ce qu’aura consacré au total Google à la construction et l’extension de son datacenter refroidi à l’eau de mer implanté à Hamina en Finlande.
http://www.zdnet.fr/actualites/datacent … 795295.htm
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Localtis - 19/09/2014
Paris lance le plus grand programme de rénovation thermique de l'habitat privé en France
La ville de Paris vient de lancer le plus grand programme en France de rénovation thermique de l'habitat privé, qui concerne potentiellement près de 55.000 logements du XIXe arrondissement. La principale originalité de cette opération, outre des aides financières exceptionnelles financées par la commune, va consister à offrir aux propriétaires intéressés par des travaux d'isolation (par l'extérieur uniquement) "un accompagnement sur mesure", ont promis les élus. Ian Brossat, adjoint (PCF) au logement à la ville de Paris, sa collègue Célia Blauel (EELV), chargée de l'environnement et le maire du XIXe François Dagnaud (PS) ont donné le 16 septembre le coup d'envoi du programme lors d'une conférence de presse à l'hôtel de ville.
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Un cadastre énergétique pour la Vallée de Chamonix
Par Didier Bert | 22/09/2015, 15:37 | 512 mots
La communauté de communes de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc et la ville suisse de Martigny viennent de se doter de la plateforme web PlanETer, qui répertorie l'énergie renouvelable la plus adaptée à chaque bâtiment de ces territoires.
...
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Un article intéressant de la Tribune de Genève, sur les isolation extérieures :
Une ville en carton-pâte
Genève
La façade moderne illustre les dérives du tout-écologique. Mais des architectes se rebellent.
Le mardi 29 mars 2011, à 17 heures, la Ville de Genève inaugure avec fierté la rénovation d’un petit immeuble aux Grottes. Avec fierté, car c’est un chantier exemplaire en matière d’économies d’énergie. Panneaux solaires, pompe à chaleur et façades isolées permettent à ce bâtiment de se chauffer par lui-même. «C’est une Ferrari», se gausse-t-on autour des petits-fours. Vingt minutes plus tard, deux enfants jouent au foot près de la maison. Soudain, l’un d’eux, d’un tir mal contrôlé, envoie le ballon contre la façade rénovée. Et poc! Un trou. Le choc provoque un bruit sourd et un léger creux dans le mur, fendillant une portion de crépi qui le recouvre. Il finira par tomber. La Ferrari est fragile.
Ainsi va la ville. De plus en plus de bâtiments sonnent creux. Leur enveloppe est fragile, friable. Il suffit d’une chiquenaude pour le constater. C’est vrai pour les bâtiments neufs et aussi pour ceux qui viennent d’être rénovés. Voici donc la ville en toc, la ville de pacotille.
Cette transformation répond à une exigence: les économies d’énergie. ....
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise … y/24033345
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Slate - 26/10/2015
Les écoquartiers sont loin d’être tous des modèles d’urbanisation
Le futur de ces nouveaux quartiers denses, écologiques et mixtes n’est pas aussi rose que leurs promoteurs ne voudraient nous le faire croire. La preuve avec l’exemple des Temps durables, à Limeil-Brévannes.
http://www.slate.fr/story/107719/ecoqua … -brevannes
Pour avoir eu l'occasion de visiter le coin dans le cadre du boulot, je ne peux que plussoyer le constat désolant de cet article...
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Lupus a écrit:
Slate - 26/10/2015
Les écoquartiers sont loin d’être tous des modèles d’urbanisation
Le futur de ces nouveaux quartiers denses, écologiques et mixtes n’est pas aussi rose que leurs promoteurs ne voudraient nous le faire croire. La preuve avec l’exemple des Temps durables, à Limeil-Brévannes.http://www.slate.fr/story/107719/ecoqua … -brevannes
Pour avoir eu l'occasion de visiter le coin dans le cadre du boulot, je ne peux que plussoyer le constat désolant de cet article...
on en parle aussi sur https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 14&p=1
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Attention : il ne s'agit pas tant de stockage d'énergie renouvelable que de production d'électricité à partir de gaz... Je ne vois pas trop l'intérêt, de mon côté :
BatiActu - 18/12/2015
Quel avenir pour la pile à combustible ?
Le chauffage des maisons de demain passera-t-il par la pile à combustible ? C'est la voie prise par les industriels du génie climatique, dont les solutions se multiplient aujourd'hui. Exemple à côté de Metz, où le constructeur Maisons d'en France s'est associé à Viessmann pour transformer une maison RT 2012 en maison Bepos.
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Ce qui me choque dans l'article, c'est de faire une maison aussi moche, en plein champs qui plus est.
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article cabinet XTU
XTU, ARCHITECTES DES INNOVATIONS BIOLOGIQUES
https://intramuros.fr/portraits/xtu-arc … iologiques
"Les architectes français Anouk Legendre et Nicolas Desmazières (XTU) ont saisi l’innovation sur le vif. Biofaçades en micro-algues dessinent une architecture nouvelle, vertueuse et nourricière se dessine."
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VIDÉO : Des algues pour une ville durable
Rédaction GEO - Lundi 18 avril 2016
Utiliser les façades d'immeubles comme des champs verticaux : c'est l'idée du cabinet d’architecture X-TU. Le principe : intégrer aux bâtiments des "biofaçades" composées de panneaux remplis de microalgues. Ce dispositif, qui associe le vivant à l'habitat urbain, permettrait d’économiser de l’énergie tout en développant une activité économique. Explications en vidéo.
...
http://www.geo.fr/photos/reportages-geo … ble-160697
Tout comprendre aux biofaçades en 4'58.
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J'ai trouvé cet article intéressant sur le site CAPITAL.FR
Bonne lecture.
--
PLONGÉE CHEZ LES ZADISTES, CES ACTIVISTES QUI FONT TREMBLER LES BÂTISSEURS
Edit de la modération : la copie d'un article in extenso sans la permission explicite - signée - de l'auteur est absolument interdite, que ce soit sur PSS ou ailleurs. Relire le règlement.
Dernière modification par le renard (18-05-2016 22:33:39)
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Le Moniteur, 17/10/2016
Ces 23 villes auront leurs immeubles de grande hauteur en bois
ADIVbois, l’association pour le développement des Immeubles à Vivre Bois a dévoilé les sites retenus dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « Immeubles à vivre bois » lancé le 7 juin. Des concours d’architecture seront lancés dès février 2017 pour doter le pays de 36 grands immeubles en bois.
(...)
Dans le détail 9 sites seront audités par le jury National ADIVbois – PUCA et 15 autres par des jurys locaux, assistés par ADIVbois. Les 12 autres sites sont porteurs de projets d’immeubles bois de moyenne et grande hauteur pour lesquels les études ont déjà débuté et qui se sont rapprochés d’ADIVbois afin de participer à la démarche du Vivre Bois.
Au total 220.000 m2 de surface plancher et 75000 tonnes de CO2 stockées.
(...)
http://www.lemoniteur.fr/article/ces-23 … s-33452757
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Pour compléter, présentation de ces 23 immeubles faite par Adivbois et publiée en pdf sur le site actu-environnement.com
Dernière modification par Chéricutz (26-10-2016 16:24:09)
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Hulot songe à taxer les projets de construction en zones naturelles et agricoles
Florent Maillet - LE MONITEUR.FR - Publié le 11/10/17 à 16h45
Le ministre de la Transition écologique travaille sur plusieurs pistes pour lutter contre l’artificialisation de ces sols et financer la préservation de la biodiversité. Parmi elles, une taxe qui serait proportionnelle aux surfaces naturelles « accaparées ».
...
http://www.lemoniteur.fr/article/hulot- … s-34881798
Intéressant ! Ce serait une façon de lutter contre l'artificialisation sans s'attaquer uniquement aux symboles (NDDL, EuropaCity...), mais en prenant aussi en compte un phénomène global qui avance à bas bruit.
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Ce serait effectivement une très bonne idée pour "renchérir" le coût de construction en zone agricole et rendre plus compétitive comparativement la reconstruction de la ville sur elle-même.
Néanmoins, cela pose des questions de fond importante. On le voit avec les dispositions issues de la Loi ALUR qui ont déjà fait émerger des pratiques plus économes en espace et qui privilégient la densification du tissu déjà bâti. A l'usage, et un peu pêle-mêle, plusieurs questions sous-jacentes à ces nouvelles pratiques ne sont pas toujours bien gérées :
- Problématique de déplacements / de stationnements dans des espaces publics pas toujours bien dimensionnés à la densification,
- Problématique de coûts induits pour les collectivités locales avec des solutions plus complexes à mettre en oeuvre pour faire participer les constructeurs aux équipements d'accompagnement (surtout pour des opérations diffuses et éparpillées),
- Difficulté d'acceptation par le voisinage et parfois d'insertion des nouveaux programmes dans leur environnement,
- Effets indirects de l'imperméabilisation croissante, notamment en matière de gestion des eaux pluviales, ...
Tout ceci nécessite que les collectivités gagnent en compétences et en moyens pour accompagner voire anticiper ce changement de façon de faire l'urbain, qui va dans le bon sens en effet.
Dernière modification par Ptiloulou (12-10-2017 09:30:21)
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Très bonne remarque d'un des intervenants dans l'article : l'ouverture à l’urbanisation de terrains agricoles ou naturels est décidée par les collectivités (communes principalement) et reçoit l'aval de l’État puisqu'il s'agit la plupart du temps d'une modification du PLU ou du POS. C'est donc très étonnant de vouloir taxer une pratique que l'on a soi-même autorisé !
Le vrai problème vient le plus souvent des maires et élus locaux qui rendent constructibles des terrains en périphérie de leurs communes pour que des lotissements (résidentiels ou commerciaux) y soient lancés. C'est la solution de facilité, ça fait rentrer rapidement quelques taxes bienvenues, et ça contente l'idéal encore très présent chez nous du pavillon avec jardin à 5 minutes en voiture du centre-bourg... Mais en parallèle cela permet de proposer des logements relativement abordables et agréables à des familles, tout en pérennisant l'activité et la vie de petites communes. Le problème est donc complexe et ne peut pas être traité à la légère, et sûrement pas *uniquement* avec une taxe.
Après lorsqu'on voit un projet comme EuropaCity, démesuré en terme de programmation (plus de 2 000 chambres d'hôtel !!!??) et qui boufferait des terres fertiles en plein milieu de l'IDF alors même que beaucoup souhaitent manger mieux et plus local, il y a de quoi se poser des questions et vouloir inverser ce phénomène grandissant et très nuisible.
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monmix a écrit:
Le vrai problème vient le plus souvent des maires et élus locaux qui rendent constructibles des terrains en périphérie de leurs communes pour que des lotissements (résidentiels ou commerciaux) y soient lancés. C'est la solution de facilité, ça fait rentrer rapidement quelques taxes bienvenues, et ça contente l'idéal encore très présent chez nous du pavillon avec jardin à 5 minutes en voiture du centre-bourg...
Les maires ont bon dos. il y a aussi un chantage causé par le nombre de communes et le morcellement du territoire associé...
Exemple : M. Rekain, promoteur immobilier de son état, débarque a la mairie du petit village de A et propose de construire en périphérie dudit village un parc d'activité avec un supermarché.
- Si la mairie accepte, elle aura les inconvénients (concurrence avec les commerces historiques du centre, hausse du trafic routier, etc...) et les avantages (principalement en terme de taxes).
- Si la mairie refuse, le village de A aura une partie des inconvénients avec zéro avantage, car le promoteur fera exactement la même propositions aux villages de B, C, D, etc..., situés a quelques km de A, jusqu’à qu'un d'eux accepte la proposition.
En général, le promoteur n'a qu'a sous entendre qu'il à déjà des contacts avec la mairie de B pour que le dossier soit tamponné dans la mairie de A.
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yaga a écrit:
monmix a écrit:
Le vrai problème vient le plus souvent des maires et élus locaux qui rendent constructibles des terrains en périphérie de leurs communes pour que des lotissements (résidentiels ou commerciaux) y soient lancés. C'est la solution de facilité, ça fait rentrer rapidement quelques taxes bienvenues, et ça contente l'idéal encore très présent chez nous du pavillon avec jardin à 5 minutes en voiture du centre-bourg...
Les maires ont bon dos. il y a aussi un chantage causé par le nombre de communes et le morcellement du territoire associé...
Exemple : M. Rekain, promoteur immobilier de son état, débarque a la mairie du petit village de A et propose de construire en périphérie dudit village un parc d'activité avec un supermarché.
- Si la mairie accepte, elle aura les inconvénients (concurrence avec les commerces historiques du centre, hausse du trafic routier, etc...) et les avantages (principalement en terme de taxes).
- Si la mairie refuse, le village de A aura une partie des inconvénients avec zéro avantage, car le promoteur fera exactement la même propositions aux villages de B, C, D, etc..., situés a quelques km de A, jusqu’à qu'un d'eux accepte la proposition.
En général, le promoteur n'a qu'a sous entendre qu'il à déjà des contacts avec la mairie de B pour que le dossier soit tamponné dans la mairie de A.
L'exemple choisi est-il pertinent puisqu'il faut une autorisation d’implantation donnée à l'échelon départemental ?
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Il faudrait que cette taxe soit inversement proportionnelle à la densité de logements construits dans les zones agricoles.
Car il ne faut pas dissuader de construire des logements, c'est uniquement la consommation foncière qu'il faut ralentir.
Il faut garder en tête que les PLU ouvrent des zones à l'urbanisation, sous le pilotage des collectivités et avec l'aval de l'état comme le rappelle monmix, afin de permettre aux villes de répondre aux besoins en logement (et activités)
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certaines communes font des lotissements resserrés avec des parcelles de 300m² mais certaines communes ne font pas d'efforts avec des parcelles de 1500 à 2000 m² par maison!
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Ce qui n'est pas clair dans l'article , c'est qu'au début, on parle de zones N ou A. Il fait donc référence aux PLU
Or, ensuite, on nous dit que le but de la réforme est d'éviter le déclassement des terres agricoles.
Si la gouvernement veut vraiment uniquement taxer les zones N et A telles que définies dans les PLU :
Alors, en pratique. Qu'est-ce qui se construit en zone N et A?
- des bâtiments à usage agricole (y compris les habitations destinées aux agriculteurs)
- des extensions très modérées
- des carrières ou installations spéciales
Et : - des voiries d'accès aux projets. C'est sans doute ça qui pêche mais ça équivaut à quasiment rien comme surface.
Après je comprends que les taxes seront appliqués pour les projets qui se font sur des terres sont utilisées pour l'agriculture (changement de destination des terres)
Donc taxe sur l'aménagement des terres agricoles en zone U ou AU.
Comme le souligne monmix, ce sont les élus locaux qui décident, avec des enquêtes publiques, que ces champs seront urbanisés. En fait, ça remonte encore plus haut, puisque c'est déjà programmé (et imposé) dans les Scot qu'il va y avoir une artificialisation d'une partie du territoire.
Mais comment savoir combien de surfaces seront effectivement artificialisées?
Est-ce que cette taxe serait amputée sur la totalité au promoteur lors de l'obtention du PA ou en 2 temps au proprata des surfaces artificialisées :
1er temps : au promoteur lors du PA (surface de voirie commune)
2è temps : aux acquéreurs lors des PC (surface construite + allée, voirie...)
Mais alors dans ce 2è cas : si un terrain n'est jamais bâti, alors personne ne paiera de taxe sur ce terrain. 10 ans après, on construit; taxe ou pas taxe?
Et dans le 1er cas, le promoteur ne peut pas savoir quelle surface sera artificialisée (à moins de définir une surface max imposée aux acquéreurs?)
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Artificial mountain made of soil could soak up pollution in Turin
India Block | 9 hours ago 7 comments
Sponge Mountain is a proposal by architect Angelo Renna for a 90-metre-high mound of soil, which would absorb carbon dioxide from the air in Turin.
Amsterdam-based Renna imagines the artificial mountain being made out of the soil excavated during the construction of a 170-mile railway tunnel, planned between the northern Italian city and Lyon, France.
...
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Emmanuelle Wargon souhaite accélérer sur la réhabilitation des friches
RECONVERSION. La secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, a installé un groupe de travail sur la réhabilitation des friches rassemblant une quarantaine d'acteurs. Le sujet a souvent été mis en avant par les élus locaux lors du Grand débat national.
Ce 4 juin 2019, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, a lancé un groupe de travail sur la réhabilitation des friches. Rassemblant une quarantaine d'acteurs, cette structure se fixe pour objectif d'identifier puis de lever les freins à la reconversion de sites désaffectés. Un sujet qui a été mis en avant par les élus locaux lors du Grand débat national, aux côtés d'autres problématiques qui y sont intimement liées, comme l'artificialisation des sols et la revitalisation des territoires. Au sortir du premier Conseil de défense écologique, Emmanuel Macron et Edouard Philippe avaient en outre annoncé la réalisation d'un inventaire des friches par département, dans l'optique, notamment, d'évaluer le potentiel de développement d'énergies renouvelables dans ces territoires. On estime aujourd'hui à 2.400 le nombre de friches en attente de reconversion.
La première réunion de ce groupe de travail a donc eu lieu au ministère de la Transition écologique et solidaire, regroupant associations de collectivités territoriales, organisations environnementales, aménageurs publics et privés et services étatiques. Des échanges qui ont déjà souligné les difficultés du sujet : une connaissance insuffisante du gisement des friches à l'échelle nationale et des procédures administratives trop complexes. De plus, la mobilisation de capitaux semble difficile à mettre en œuvre, tandis que les délais d'instruction des dossiers mériteraient un encadrement. Le groupe de travail s'est ensuite décomposé en quatre sous-groupes : un chargé d'effectuer un inventaire national des friches, un autre planchant sur la simplification des procédures administratives et la mobilisation des capitaux, un troisième se penchant sur les usages environnementaux des friches réhabilitées (pour développer les énergies renouvelables et renaturer certains sites), et un dernier sur la prévention de l'émergence de nouvelles friches.
"Pour relever ce défi, il nous faudra communiquer sur l'existant, travailler un répertoire plus fin des friches et surtout simplifier les démarches administratives, afin de renforcer notre action", a déclaré à cette occasion Emmanuelle Wargon. "La présence des acteurs publics et privés […] montre une véritable envie collective d'agir concrètement pour aller plus vite et plus loin dans ce domaine." Les quatre sous-groupes doivent dorénavant se réunir régulièrement au cours des trois prochains mois, avant de présenter leurs conclusions en septembre prochain. La secrétaire d'Etat s'est de son côté engagée à dresser, d'ici la fin de l'année, une feuille de route sur la base de ce constat, avec des actions à la clé.
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