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Bravo pour ce travail titanesque !
J'aimerais savoir s'il te serait possible de faire la même chose pour l'agglo rouennaise 37 communes (45 le 1er janvier 2007) ?
D'ailleurs, avec ces 8 communes supplémentaires, l'agglo va passer à 411 000 habitants dans un bassin de 640 000. D'autant que le projet ambitieux de Seine Ouest rique de faire grimper la popuation intra-muros assez considérablement dans peu de temps. Merci d'avance.
Rouen, 400 000 Hab, Le Havre 250 000 Hab, Caen 200 000 Hab, Trois métropoles, une seule Normandie !
@DiableRouge: bienvenue sur le forum. Par contre, il me semble que tu confonds:
l'agglomération institutionnelle (ou Communauté d'Agglomération "Agglomération de Rouen") : 37 communes, 391 375 habitants.
l'agglomération (ou unité urbaine) INSEE: 31 communes, 389 862 habitants.
Ici il s'agit de calculer l'agglomération INSEE.
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Merci Marco pour cette subtilité que je ne conaissais pas. Par contre ton lien vers l'unité urbaine indique bien 37 communes pour Rouen.
Rouen, 400 000 Hab, Le Havre 250 000 Hab, Caen 200 000 Hab, Trois métropoles, une seule Normandie !
Bienvenue DiableRouge.
Je suis actuellement sur l'agglomération de Grenoble (34 communes) et je vais donc ensuite m'attaquer à l'agglomération de Rouen (31 communes) qui est à peu près de la même dimension en terme de population.
Titi, si un jour tu as le temps, tu pourrais faire ce somptueux calcul pour Angers ? Je serais curieux qu'on compare nos chiffres
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L'agglo d'Angers compte 12 communes. Je peux estimer assez rapidement. Je vais essayer de finir Grenoble, Rouen et Angers ce WE et apporter un correctif à Rennes (suite aux communes recensées entre 2000 et 2005 pour lesquelles je ne m'étais pas basé depuis 1999).
Merci Titi !
Pour info (et là, si c'est trop de travail, laisse tomber et prends tout le temps qu'il te faut ! ), te serait-il possible également d'incorporer à l'agglo INSEE, une fois cette dernière stricto sensu calculée, les communes suivantes (pour cause de foutue coupure verte programmée dans les années 60 et qui n'a désormais plus beaucoup de sens) :
-> Montreuil-Juigné ;
-> Saint-Sylvain d'Anjou ;
-> pellouailles les Vignes ;
-> Le Plessis-Grammoire ;
-> Sarrigné ;
-> Andard ;
-> Brain/Authion ;
-> La Daguenière ;
-> Saint-Saturnin/Loire ;
-> Saint-Jean-des-Mauvrets ;
-> Saint-Melaine/Aubance ;
-> Soulaine/Aubance ;
-> Mozé sur Louet ;
-> Savennières ;
-> Saint-Jean-de-Linières (je ne sais plus si ce village est dans l'agglo INSEE ou non, sorry )
-> La Meignanne ;
-> Saint-Léger des Bois
-> Cantenay-Epinard (quel nom à la noix )
Là, on aurait un Angers stricto lato qui aurait aussi du sens sans recouper non plus l'aire urbaine.
Ce type de problème doit se poser pour Rennes également, où un grand nombre de communes périphériques sont séparées de la tache urbaine principale par une ceinture verte qui n'a plus grand sens maintenant. Pour Rouen, de la même manière, la zone urbanisée sur Seine amont doit poser problème (au-delà d'Elbeuf).
Dans le cas d'Angers, on reste dans des séparations INSEE artificielles voire artificieuses. J'évoquais ce cas en parlant de mitage et de micro-lotissements ici :
-> https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 5&p=14 (post #331 notamment )
C'est ennuyeux que l'INSEE soit dans le flou pour les franges rurbaines s'urbanisant sans tenir compte du parcellaire réel et en se contentant d'une définition de bâti continu sur 200 mètres. Si on exagérait seulement un peu, mais ceci est corroboré par des images sat, Angers-est s'étendrait jusqu'à Beaufort en Vallée, soit à 42 km du centre-ville, si on prenait en compte ce type de mitage qui rend illisible l'idée même des coupures vertes.
Bref, dans le cas de villes tentaculaires s'urbanisant le long de voies de communication (fleuves, voies ferrées, routes) et englobant des "villes-rues", la notion de d'agglo INSEE me paraît obérer une certaine réalité territoriale, à l'inverse des villes sur modèle de développement radio-concentrique. Dommage, non ?
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Je ne connais pas bien la géographie urbaine de l'agglomération angevine. Je suis assez surpris par ce mitage non incorporé dans l'agglo stricto census INSEE mais je pense effectivement que ce type d'urbanisation correspond plus à de la rurbanisation périurbaine et donc rentre mieux dans le concept de couronne péri-urbaine de l'aire urbaine.
Je pense cependant que la notion de bâti continu sur 200m doit être la limite la plus étendue, au delà ce ne serait plus une agglomération au sens propre du terme.
Je pense, qu'il est donc plus réaliste de parler de l'aire urbaine, quand on parle de la population d'une ville. Cette notion contemporaine a plus de sens que la notion d'agglomération.
Cette notion de ceinture verte me fait penser à Londres ou j'ai pu remarquer que les villes nouvelles créees au delà de la ceinture sont aujourd'hui rejointes par l'urbanisation londonienne sous forme de tentacules le long des axes traversant carrément la ceinture verte.
C'est pour cette raison que les communes que tu indiques sont intégrées dans l'aire urbaine d'Angers. Mais les délimitations prennent en compte tellement de communes, que pour l'instant, je préfère en rester aux agglos à proprement parler (j'ai passé pratiquement 6 mois à sortir les aires urbaines de Lyon, Marseille, Lille, Nice, Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Montpellier). Je n'ai même pas encore attaqué l'agglo parisienne mais quand j'aurai le courage je le ferai.
Ceci dit, il me tarde 2009 pour celà car à partir de là, on aura les chiffres réactualisés tous les ans par commune et là, je n'aurai plus à faire mes estimations mais à faire un constat et des études comparatives annuelles.
Ceci dit, comme je peux biensur rajouter les communes que tu m'as indiqué de manière à avoir une image plus réelle de la tâche urbaine angevine (très intéressant à connaître).
L'agglo d'Angers, outre la ville-centre comprend aussi : Avrillé, Beaucouzé, Bouchemaine, Ecouflant, Juigné/Loire, Mûrs-Erigné, Les Ponts de Cé, St Barthélémy d'Anjou, Ste Gemmes/Loire et Trélazé.
Tu n'aimes pas les épinards : Cantenay-Epinard
Quelles sont les communes entrant dans ce même phénomène de débordement de ceinture verte autour de Rennes?
Merci invité01. Pour l'aire urbaine, entièrement d'accord, mais cela dans le cas d'une ville comme Angers semble aller au-delà d'une représentation des habitants (l'aire urbaine est conceptuelle, l'agglo INSEE objective et réifiée par le bâti, mais les villes que je t'ai indiquées ne sont ni l'une ni l'autre et me posent donc problème...) Si tu prenais la ville de Montreuil-Juigné, tu verrais que les bientôt 10 000 habitants de cette ville sont tous persuadés d'habiter la banlieue d'Angers, et dans les faits, du point de vue de l'urbanité, ils le sont davantage que les habitants de Juigné sur Loire par exemple, qui a un caractère beaucoup plus rural... Il y a des barres HLM à Montreuil-Juigné, des usines, une vaste zone industrielle - à 13 km du centre-ville d'Angers. Le paysage y dépasse le simple statut rurbain, on y est bien en ville, même si c'est sur une surface relativement modeste, ce que tu constates facilement en détaillant la ligne d'horizon sauf évidemment vers le sud et le sud-ouest.
Pour Rennes - qu'un Rennais n'hésite pas à rectifier le tir ! - je pense aux communes suivantes qui suivent peu ou prou le périphérique extérieur (enfin il n'est jamais désigné comme tel, il est pourtant bien présent) :
-> Montgermon ;
-> Pont-de-Pacé ;
-> Saint-Gilles ;
-> l'Hermitage ;
-> Le Rheu ;
-> Les Landes d'Apigné ;
-> Mordelles ;
-> Chavagne ;
-> Bruz ;
-> Noyal-Châtillon/Seiche ;
-> Vern/Seiche ;
-> Nouvoitou ;
-> Châteaugiron ;
-> Noyal/Vilaine ;
-> Servon/Vilaine ;
-> Châteaubourg ;
-> Brécé ;
-> Acigné ;
-> Thorigné ;
-> Betton.
On n'est pas là non plus dans l'agglo INSEE (sauf erreur de ma part), mais tout de même dans une certaine réalité territoriale.
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Ok Mynight!
Merci pour les précisions. Je comprends mieux l'appréhension urbaine et la sensation d'appartenance à la banlieue angevine des habitants de Montreuil-Juigné.
Ils vivent dans un environnement urbain plutôt que rurbain au regard de l'urbanisme de leur commune même si celle-ci n'est pas au contact géomorphologique d'Angers.
Tout en ne remettant pas en cause cette appartenance vivante et de perception humaine, de rappeler que l'INSEE définit ces communes, comme celle de Montreuil-Juigné, comme communes urbaines de la couronne péri-urbaine à contrario des communes rurales de la couronne péri-urbaine.
La couronne péri-urbaine d'une aire urbaine est divisée 2 : les communes urbaines et même aussi unités urbaines et les communes rurales.
Je prendrai ici l'exemple de la ville nouvelle de l'Isle d'Abeau dans la couronne péri-urbaine de Lyon. Ville nouvelle dont plusieurs communes sont agglomérées constituant l'unité urbaine de Villefontaine regroupant en 99 31 500 habitants et à côté l'Isle d'Abeau regroupant 12 000 habitants. Bref un ensemble de presque 50 000 habitants à une vingtaine ou trentaine de km du centre de Lyon. Les gens doivent se sentir habitants de la grande banlieue de Lyon du point de vue de leur environnement urbain et de leur liens socio-économico-démographiques avec Lyon. Et pourtant, c'est une unité urbaine de la couronne péri-urbaine de l'aire urbaine de Lyon.
On pourrait dire la même chose de l'agglo de Louviers-Val de Reuil avec près de 40 000 habitants notamment dans la ville nouvelle et ce, près de Rouen.
Bref, il est vrai que les définitions de l'INSEE sont restrictives, ce qui est normal, c'est ici le concret géomorphologique urbain qui prime sur la socio-démographie générant un sentiment d'appartenance à une agglomération. L'Aire urbaine au sens plus large est donc là, dans sa dimension contemporaine pour rassembler également cette appartenance à une communauté de vie urbaine.
Bon j'arrête là mon analyse géo-socio-démographique, lol à cette heure ci certains se sont peut être endormis en lisant avant d'arriver à la fin de mon argumentation.
Grenoble, Rouen, suite de Rennes et Angers bientôt!
Je viens de jeter un œil avec Géoportail, et c'est vrai que c'est hallucinant le nombre de commune qui se situent en amont de Rouen au bord de la Seine, elles ne sont pas comptabilisée dans l'unité urbaine, mais ça doit se jouer à pas grand chose. D'ailleurs, je ne sais pas de quand datent ces photos, ni même si ces communes sont en train de s'étaler, mais si c'est le cas, je dirais que d'ici 2009, ces communes devraient être compabilisées par l'Insee:
- Tourville la rivière
- Freneuse
- Cléon
- Saint-Aubin les Elbeuf
- Elbeuf
- Caudebec-les-elbeuf
- Saint Pierreles Elbeuf
- Martot
- Criquebeuf sur Seine
- Pont de l'arche
- Les damps
- Lery
- Val de Reuil
- Le vaudreuil
- Incarville
- Louviers
- Le Hamelt
- Pinterville
- Acquigny
- Sotteville sous le Val
- Igoville
- Alizay
- Le Manoir
- Pitres
- Pont Saint Pierre
- Douville sur Andelle
- Franqueville Saint Pierre
- Le Faulx
- Boos
- La Croix.
Rouen, 400 000 Hab, Le Havre 250 000 Hab, Caen 200 000 Hab, Trois métropoles, une seule Normandie !
1990 1999 2006
150 758 153317 156861 GRENOBLE
2258 2383 2383 Biviers
753 739 706 Bresson
1008 1158 1222 Champ près Froges (Le)
6960 7388 7603 Claix
3356 3856 3936 Corenc
5775 6399 6763 Domène
34435 32806 34928 Echirolles
8013 9471 9369 Eybens
22853 23323 23518 Fontaine
2079 2454 2683 Fontanil-Cornillon
2330 3092 3498 Froges
4373 6127 6086 Gières
17863 18741 18809 Meylan
1836 3828 4554 Montbonnot Saint Martin
542 614 710 Murianette
1950 2104 2205 Noyarey
375 390 444 Pierre (La)
2139 2081 2129 Poisat
11871 11612 11648 Pont de claix (Le)
15891 15517 16274 Saint Egrève
5292 5935 6548 Saint Ismier
34341 35777 34741 Saint Martin d'Hères
5139 5187 5224 Saint Martin le Vinoux
1940 2342 2631 Saint Nazaire les Eymes
9788 9735 10457 Sassenage
13241 13074 13210 Seyssinet-Pariset
7028 6850 7077 Seyssins
6454 6433 6446 Tronche (La)
4592 5341 6633 Varces Allières et Ricet
2995 3809 4236 Versoud (Le)
1080 1317 1391 Veurey-Voroize
6382 6904 7338 Villard-Bonnot
8446 9231 9470 Voreppe
253378 266018 274870 BANLIEUE
404 136 419335 431731 AGGLO
1990 1999 2006
102 723 106592 109255 ROUEN
2556 2869 3010 Amfreville la mi voie
1696 2032 2186 Belbeuf
9358 9057 8594 Bihorel
10159 11968 13078 Bois-Guillaume
6898 6853 6960 Bonsecours
2487 2870 3025 Boos
16090 15430 15283 Canteleu
9779 9225 9492 Darnétal
10521 10441 10456 Déville les Rouen
474 464 555 Fontaine sous préaux
4230 5099 5308 Franqueville Saint pierre
9792 9442 9698 Grand Couronne
27658 26679 26731 Grand Quevilly (Le)
4349 4397 4337 Houlme (Le)
5784 6022 5882 Malaunay
12744 12411 12026 Maromme
6092 6486 6578 Mesnil Esnard (Le)
19961 21265 20796 Mont Saint Aignan
4252 4644 4522 Montville
792 890 929 Moulineaux
7584 7652 7232 Notre Dame de Bondeville
11444 11053 10985 Oissel
8122 8621 9248 Petit Couronne
22600 22332 22009 Petit Quevilly (Le)
30731 29092 28429 Saint Etienne du Rouvray
2772 3124 3215 Saint Léger du Bourg Denis
1445 1484 1772 Saint Martin du Vivier
29544 29553 30765 Sotteville les Rouen
805 789 800 Val de la Haye
902 1026 1003 Vaupalière (La)
281621 283270 284904 BANLIEUE
384 344 389862 394159 AGGLO
1990 1999 2006
141 404 151279 152632 ANGERS
12878 12991 13201 Avrillé
3867 4851 4619 Beaucouzé
5799 6153 6289 Bouchemaine
3361 3703 3848 Ecouflant
2006 2273 2477 Juigné sur Loire
4224 5115 5680 Mûrs - Erigné
11032 11387 11861 Ponts de Cé (Les)
9369 9832 9234 Saint Barthélémy d'Anjou
3488 4553 4838 Saint Sylvain d'Anjou
3803 3681 3692 Sainte Gemmes sur Loire
10539 11025 12296 Trélazé
70366 75564 78035 BANLIEUE
211 770 226843 230667 AGGLO
2085 2184 2341 Andard
2622 2803 3376 Brain sur l'Authion
1632 1865 1972 Cantenay-Epinard
1196 1246 1353 Daguenière (La)
1576 2054 2132 Meignanne (La)
6451 6666 7203 Montreuil-Juigné
1802 2000 1925 Mozé sur Louet
1696 2154 2313 Pellouailles les vignes
1718 2013 2121 Plessis-Grammoire (Le)
1008 1400 1779 Saint Jean de Linières
1308 1450 1679 Saint Jean les Mauvrets
978 1307 1524 Saint Léger des bois
1080 1205 1310 Saint Saturnin sur Loire
635 743 820 Sarrigné
1164 1157 1389 Savennières
1032 1189 1303 Soulaine sur Aubance
1579 1942 2164 St Melaine sur Aubance
29562 33378 36704 COURONNE
241 332 260221 267371 TOTAL
Merci beaucoup invité01 pour cette masse de travail !
Pour Rouen, (c'est la ville que je connais le mieux), on note une augmentation de la ville centre, ce qui me paraît plutôt être une bonne chose.
Le reste me semble plutôt logique, abandon des quartiers populaires au profit de villes plus cossues à l'est et au nord de l'agglo.
Rouen, 400 000 Hab, Le Havre 250 000 Hab, Caen 200 000 Hab, Trois métropoles, une seule Normandie !
Merci invité01 !
Pour Angers, tes chiffres me posent quelques questions.
-> Pourquoi vois-tu Beaucouzé et Saint-Barthélémy décroître, d'un point de vue méthodologique ?
-> 226863 en 1999 jusque 230667 en 2006 : une petite augmentation de 1,6% si je ne me trompe pas en 7 ans. Je me la jouais entre 2% et 2,5%à vue de nez, mais il y aurait une explication objective à ce ralentissement démographique.
-> Tes chiffres me semblent plausible globalement, dans une hypothèse de croissance un peu basse qui peut s'expliquer par une période de construction affirmée, c'est-à-dire de chantiers en cours, alors que la période précédente (1999) marquait une étape de programmes achevés (lancés depuis un peu avant les années 1990, ce qu'il serait possible de retrouver dans le détail). Ceci peut grandement expliquer une pente légèrement plus horizontale, et les programmes du GPRU corroborent cette courbe. Angers est dans une période de nouvelles mises en place structurelles, et récoltera le fruit de ces travaux sur une période de cinq à dix ans. Mes analyses divergent des tiennes pour certaines communes de la périphérie (Beaucouzé, Saint-Barthélémy, Trélazé, Avrillé, les Ponts-de-Cé, Sainte-Gemmes et Montreuil) où il me semble que l'achèvement de certains programmes devrait déjà avoir une répercussion sur les chiffres de 2006 par rapport à 1999. Pour la relative stagnation de la seconde couronne, je suis d'accord avec une évolution endémique pour 2006, sauf pour les villes s'étant restructurées depuis 1999 (Pellouailles et Le Plessis Grammoire).
Ainsi, si on tient compte des programmes à venir sur 10 ans à partir de 2006, je ne pense pas qu'une projection puisse être linéaire, et je vois la courbe nettement haussière, auquel cas 2006 serait juste une étape démographique. La densification des quartiers GPRU, l'achèvement des îlots Thiers, Saint-Serge (avec début des travaux sur l'aire du MIN), Desjardins, Capucins et la poursuite, en banlieue, des programmes pavillonnaires, devrait offrir effectivement une perspective à 2% hypothèse basse, 4% hypothèse haute (Angers + 25 000 habitants, Trélazé + 7000 habitants, Montreuil + 3000, Avrillé + 3000...) Seul l'avenir nous dira si les choses étaient effectivement objectivement prédictibles
Merci pour tes calculs, en tout cas, invité01, ils donnent sans conteste du grain à moudre
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Il est vrai que je suis souvent surpris par les chiffres que je trouve. Cependant pour la banlieue et la couronnepéri-urbaine ici étudiée d'Angers, on est effectivement sur une croissance linéaire.
A la base, quand j'ai vu la forte diminution de croissance de la ville d'Angers (corroborée par le recensement 2005 de l'INSEE) , je pensais à un déversement vers la couronne. Ce qui n'est pas le cas car le rythme de constructions en nombre de logements déclarés commencés reste à peu près équivalent. C'est surtout la baisse de rythme d'Angers ville qui "plombe" la croissance.
Ceci dit, concernant les communes de la couronne urbaine et périurbaine, j'ai appliqué un coefficient de décohabitation réduit par rapport à la période précédente 90-99 (comme pour toutes les agglos).
Il me tarde d'avoir les résultats de 2008 car je ne veux pas m'avancer mais j'ai l'impression qu'on assiste à nouveau à un captage de la croissance urbaine par les grandes agglos (Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Nice, Bordeaux, Nantes , Strasbourg, Rennes et Montpellier). J'ai l'impression que les autres grandes villes connaissent un léger ralentissement. Mais bon pour l'instant mon "impression" est prématurée.
En revanche, certaines villes plus moyennes (autour de 30 à 100 000 habitants) semblent revigorées, ainsi que des territoires ruraux aux franges des aires urbaines. Un peu comme si l'étalement périurbain était encore plus prononcé au détriment des grandes villes moyennes car s'effectuant sur leurs franges métropolitaines.
Pour prendre l'exemple d'Angers, il va falloir que je me penche sérieusement sur l'ensemble de l'aire urbaine pour vérifier s'il n'y à pas une accélération de croissance "compensatoire" sur les franges plus éloignées de la couronne périurbaine.
Il y a peut-être aussi le fait, sur Angers, qu'il y a eu une crise économique intense ces dernières années, vers 2003-2004, avec la fermeture d'usines très porteuses d'emplois (ACT, Kodak, et d'autres...) Cela peut jouer fortement avec la fuite des classes cadres B / main d'oeuvre spécialisée. D'après mes dernières lectures, ce trou économique est en voie d'être endigué, d'où une possible reprise de croissance similaire à la période 90/99.
Toujours pour le cas précis d'Angers, en principe sa croissance démographique est coextensive de celle de Nantes, avec quelques années de retard (disons trois à quatre ans, à vue de nez). Si Nantes repart, Angers repartira par effet mécanique. Tu sais, cette ville a vraiment un statut démographique à part, très complexe à analyser, par rapport à Tours ou Orléans par exemple qui vivent des dynamiques assez linéaires globalement. Je ne pense pas que ces à-coups soient facilement prédictibles. J'irais même jusqu'à penser qu'ils ne sont pas signifiants sur dix ans, où globalement on a toujours une courbe haussière assez linéaire, sauf à l'arrivée du TGV (ses effets se sont fait ressentir disons 5 ans après), d'usines délocalisées comme Scania, ou encore des 35 heures qui ont dû fortifier l'idée d'une ville à mi-chemin entre Paris et la mer. On reste dans une dynamique de natalité haute, d'un système lié à la puissance économique de Nantes, et d'un immobilier haussier mais qui ne varie guère depuis 15 ans dans sa hausse. Ce qui pourrait changer la donne, c'est le vieillissement démographique qui posera problème tôt ou tard, y compris pour le renouvellement des générations et donc la pression immobilière dont le turn-over pâtira. C'est là qu'on verra un essor, sans doute, de la couronne périurbaine. Pour l'instant, on arrive à deviner la dynamique du changement de cet espace de frange à travers les paysages qui se transforment lentement (mitage, micro-lotissements), mais la pression pourrait se faire les dix prochaines années : les jeunes ménages pourraient investir les franges pour une raison d'accession à la propriété encore raisonnable, tandis qu'un turn-over moindre limiterait les opérations immobilières dans les zones les plus réputées (centre-ville, certains quartiers de "vieilles pierres"). Cela entraînerait la mairie à continuer sa réappropriation des espaces anciennement industriels et de les densifier pour accueillir les cadres moyens et sup, dans du petit locatif à R+4 à R+8, et surtout cela entraînerait les mairies de 1ère couronne à continuer les programmes pavaillonnaires pour une accession à la propriété visant une population mixte.
Dans ces conditions, je vois conjointement une densification du centre, un épuisement du foncier en 1ère couronne et une hausse de l'immobilier, et effectivement une densification des franges qui, de mitées, deviendraient urbaines et dispersées. Cela entraîne un ralentissement démographique d'un côté (turn-over moindre, natalité en replis, mortalité plus importante), mais aussi une redistribution de la dynamique vers les nouveaux quartiers qui à Angers sont dans les bornes communales ainsi qu'en première couronne, avec un flux migratoire nettement positif en deuxième couronne. Reste à savoir comment cela s'équilibre, ce qui pour l'heure est difficilement quantifiable, même si j'entrevois une évolution démographique positive, mais qui ne pourra sans doute pas être calculée d'après les évoutions antérieures, tant la donne aura changé
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invité01, pour quelle(s) raison(s) toutes les communes situees a l'Est de Nice apres Beaulieu ne sont-elles pas comptees dans l'agglo Nicoise ou son aire urbaine (Eze, Roquebrune, Menton, La turbie et meme Monaco) quand des villages beaucoup plus eloignees et retirees le sont (Luceram, Peillon/Peille)?
Il me semble en effet que n'importe quelle image satellite/aerienne (google-earth par exemple) montre une bien plus grande continuitee du bati entre Nice et menton qu'entre Nice et saint-Cezaire sur Siagne ou Luceram, par exemple.
Les délimitations ont été établies par l'INSEE lors du recensement de 1999.
Je ne fais que suivre ces délimitations. Toutes les autres petites communes de la couronne périurbaine sont celles dont plus de 40% de la population active travaillent sur le pôle urbain Nice-Cannes-Grasse-Antibes.
Les communes à l'est de l'agglo niçoise ne sont pas agglomérées et possédant plus de 5000 emplois, sont déja considérées comme pôles urbains concentrant l'emploi et qui n'on pas plus de 40% des actifs qui vont sur Nice.
Après , biensur, les délimitations vont sûrement bouger comme partout dès 2009 lors de l'officialisation des chiffres de toutes les communes suite au nouveau recensement de la population.
invité01 a écrit:
1990 1999 2006
150 758 153317 156861 GRENOBLE
...
Merci invité01
A part peut etre la baisse de population de Saint Martin d'Hères que je trouve plutot etonnante, sinon, je n'ai rien a dire a propos d'une agglo dont la population croit lentement mais surement...
Retrouvez plus facilement l'évolution démographique des communes de votre aire urbaine ou de votre agglomération en 1990 - 1999 - 2006
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Agglomération Nancy
Agglomération Rennes
Agglomération Angers
Bientôt en ligne les estimations pour 2007/2008 avec petite prospective pour 2009 avec les statistiques de construction actuelle.
De bonnes surprises en perspective!
Salut invité01, te sens-tu capable d'appliquer ton travail démographique pour l'agglomération de Caen (de taille similaire à celle d'Angers)? merci
Oui biensûr
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