Publicité
PSS | Forum de discussion | Paris et Île-de-France | Autres types d'archite… | Discussion : Démolitio… |
Hors ligne
Plutot que de vouloir à tout prix raser les tours et barres HLM (ce qui accrédite l'idée selon laquelle ces formes architecturales seraient indignes et vient nourrir le ressentiment et l'impression d'abandon de ceux nombreux qui continueront à y vivre) ne serait il pas plus judicieux de démontrer à tous que "barre en banlieu" peut rimer avec qualité et standing. Je sais que ma proposition peut paraître anecdotique voire provocatrice mais j ai quelques arguments pour l'étayer.
SAUVONS LES BARRES
Je ne remets pas en cause que nombre des barres construites dans les années 60 et 70 soient largement en dessous des normes que sont en droit d'attendre leurs résidents en matière accoustique notamment, mais pour autant je crois que l'on peut les rendre à nouveau attrayantes par un travail moins couteux de remise aux normes... et de réhabilitation symbolique. La politique actuelle de destruction des tours et barres HLM tend à accréditer l'idée selon laquelle il existe une relation fonctionnelle entre les formes urbaines et la satisfaction des habitants. Les barres seraient anxiogènes et criminogènes par essence, donc il faudrait les détruire. Toutefois, si relation il y a entre formes urbaines et perception par les habitants, celle ci est beaucoup plus culturelle que l'on feind de le croire. Les exemples sont nombreux de formes urbaines dont la perception et l'appréciation ont varié au cours des dernières décennies. Les centres villes anciens, honnis dans les années 50, sont devenus depuis le paradis des bobos et des centre commerciaux. Les ateliers industriels et autres usines promis à une démolition rapide sont devenus le nec plus ultra de la branchitude une fois réaménagés en lofts. Les barres sont aujourd'hui synonymes d'insécurité, de pauvreté, il en était tout autrement lors de leur construction lorsque les classes moyennes s'y pressaient pour trouver tout le confort moderne. Ca n'est qu'une question de volonté politique si l'on veut transformer la perception des cités.
UNE BARRE HLM POUR LES BOBOS
Mon projet consiste basiquement à transformer une barre HLM aujourd'hui dégradée en un lieu branché et attractif redonnant une certaine fierté à tous les habitants de cités et créant un véritable déclic dans l'imaginaire collectif des français. Prenez un grand ensemble typique des années 60 dans une commune de proche banlieue parisienne. De préférence une commune déjà en cours de boboïsation (type Montreuil) pour rendre le projet plus facile et optimiser ses chances de réussite. Vider 2 barres de la totalités de leurs habitants. Transformer la première en un siège d'une grande compagnie qui n'arrive plus à se loger à La Défense ou bien en un siège de ministère (ce qui rejoint le projet de Roland Castro de ministère en banlieue). La typologie des bâtiments devrait permettre la constitution de vastes plateaux paysagers répondant aux normes internationales. Concernant la deuxième barre, celle ci pourra accueillir un grand équipement culturel de type Musée de la vie sous les 30 glorieuses. Le reste doit être transformé en logements de grand standing. L'insonorisation sera améliorée et les espaces communs seront retravaillés mais c'est surtout la taille des logements qui fera leur intérêt. Une fois plusieurs anciens appartements réunis en un seul, on pourra offrir aux nouveux résidents des lofts traversants avec terrasse et accès au jardin paysager avec piscine installé sur le toit. D'autres logements de taille plus modeste seront disponibles aux étages inférieurs et maintiendront une certaine mixité sociale. L'opération s'auto financera (logements pourris revendus très chers après transformation) et subventionnera même la rénovation d'autres cités de la commune. Sans même parler des avantages induits pour le petit commerce avoisinant revitalisé par cet afflux de demande solvable.
MIXITE SOCIALE
Par ailleurs ce projet permettrait d'atteindre les objectifs de mixité sociale en région parisienne. Plutot que de s'acharner à obliger des communes huppées de l'ouest parisien à construire des logements sociaux dont elles ne veulent pas (Neuilly préférera toujours payer des amendes plutot que de construire le moindre logement social), on installera ainsi des riches chez des pauvres pour un coût bien inférieur et ce sans contrainte politique forte. Bref que des avantages à un tel projet.
Croyez moi, en 2020 ce sera le comble de la branchitude d'habiter une ancienne barre HLM.
Hors ligne
Healer a écrit:
Plutot que de vouloir à tout prix raser les tours et barres HLM (ce qui accrédite l'idée selon laquelle ces formes architecturales seraient indignes et vient nourrir le ressentiment et l'impression d'abandon de ceux nombreux qui continueront à y vivre) ne serait il pas plus judicieux de démontrer à tous que "barre en banlieu" peut rimer avec qualité et standing. Je sais que ma proposition peut paraître anecdotique voire provocatrice mais j ai quelques arguments pour l'étayer.
SAUVONS LES BARRES
Je ne remets pas en cause que nombre des barres construites dans les années 60 et 70 soient largement en dessous des normes que sont en droit d'attendre leurs résidents en matière accoustique notamment, mais pour autant je crois que l'on peut les rendre à nouveau attrayantes par un travail moins couteux de remise aux normes... et de réhabilitation symbolique. La politique actuelle de destruction des tours et barres HLM tend à accréditer l'idée selon laquelle il existe une relation fonctionnelle entre les formes urbaines et la satisfaction des habitants. Les barres seraient anxiogènes et criminogènes par essence, donc il faudrait les détruire. Toutefois, si relation il y a entre formes urbaines et perception par les habitants, celle ci est beaucoup plus culturelle que l'on feind de le croire. Les exemples sont nombreux de formes urbaines dont la perception et l'appréciation ont varié au cours des dernières décennies. Les centres villes anciens, honnis dans les années 50, sont devenus depuis le paradis des bobos et des centre commerciaux. Les ateliers industriels et autres usines promis à une démolition rapide sont devenus le nec plus ultra de la branchitude une fois réaménagés en lofts. Les barres sont aujourd'hui synonymes d'insécurité, de pauvreté, il en était tout autrement lors de leur construction lorsque les classes moyennes s'y pressaient pour trouver tout le confort moderne. Ca n'est qu'une question de volonté politique si l'on veut transformer la perception des cités.
UNE BARRE HLM POUR LES BOBOS
Mon projet consiste basiquement à transformer une barre HLM aujourd'hui dégradée en un lieu branché et attractif redonnant une certaine fierté à tous les habitants de cités et créant un véritable déclic dans l'imaginaire collectif des français. Prenez un grand ensemble typique des années 60 dans une commune de proche banlieue parisienne. De préférence une commune déjà en cours de boboïsation (type Montreuil) pour rendre le projet plus facile et optimiser ses chances de réussite. Vider 2 barres de la totalités de leurs habitants. Transformer la première en un siège d'une grande compagnie qui n'arrive plus à se loger à La Défense ou bien en un siège de ministère (ce qui rejoint le projet de Roland Castro de ministère en banlieue). La typologie des bâtiments devrait permettre la constitution de vastes plateaux paysagers répondant aux normes internationales. Concernant la deuxième barre, celle ci pourra accueillir un grand équipement culturel de type Musée de la vie sous les 30 glorieuses. Le reste doit être transformé en logements de grand standing. L'insonorisation sera améliorée et les espaces communs seront retravaillés mais c'est surtout la taille des logements qui fera leur intérêt. Une fois plusieurs anciens appartements réunis en un seul, on pourra offrir aux nouveux résidents des lofts traversants avec terrasse et accès au jardin paysager avec piscine installé sur le toit. D'autres logements de taille plus modeste seront disponibles aux étages inférieurs et maintiendront une certaine mixité sociale. L'opération s'auto financera (logements pourris revendus très chers après transformation) et subventionnera même la rénovation d'autres cités de la commune. Sans même parler des avantages induits pour le petit commerce avoisinant revitalisé par cet afflux de demande solvable.
MIXITE SOCIALE
Par ailleurs ce projet permettrait d'atteindre les objectifs de mixité sociale en région parisienne. Plutot que de s'acharner à obliger des communes huppées de l'ouest parisien à construire des logements sociaux dont elles ne veulent pas (Neuilly préférera toujours payer des amendes plutot que de construire le moindre logement social), on installera ainsi des riches chez des pauvres pour un coût bien inférieur et ce sans contrainte politique forte. Bref que des avantages à un tel projet.
Croyez moi, en 2020 ce sera le comble de la branchitude d'habiter une ancienne barre HLM.
c'est une bonne idée pour certaines barres hlm mais pour d'autres la démolition reste quand même la meilleure car c'est la solution la plus rapide et la moins onéreuse.et puis il y a le choc des deux frances , quelque soit la qualité des logements je ne vois pas comment attirer des "bobos" dans une barre hlm de montfermeil ou mantes la jolie
Hors ligne
Rueil-Malmaison
Les deux tours vont disparaître du paysage
le 20.07.07 | Le Parisien
Après la démolition spectaculaire de la tour T4 au début de l'automne 2006, les ouvriers préparent cet été le «...
La suite:
http://www.leparisien.com/home/maville/ … =276143143
Il s'agit des tours de la Fouilleuse :
http://maps.google.com/maps?f=q&hl= … 9&om=1
Hors ligne
Principe d'une démolition sans explosifs. Exemple de la tour Broca à Argenteuil, détruite le 22/08/07
http://www.dailymotion.com/kazpmk/video/4729323
Hors ligne
rph a écrit:
c'est une bonne idée pour certaines barres hlm mais pour d'autres la démolition reste quand même la meilleure car c'est la solution la plus rapide et la moins onéreuse.et puis il y a le choc des deux frances , quelque soit la qualité des logements je ne vois pas comment attirer des "bobos" dans une barre hlm de montfermeil ou mantes la jolie
Je ne vois pas comment une destruction puis une reconstruction totale avec tout ce que cela engage peut être moins onéreuse que la réhabilitation d'une tour.
Sans même parler de coût, nous savons très bien qu'avec la politique de la ville actuelle quand on détruit une barre R+15, on construit à la place de petits immeubles R+4, ce qui ne nous permet pas de loger le même nombre de famille, certains iront donc plus loin, augmentant ainsi le sentiment d'exclusion et les problèmes d'accessibilité au transports.
Les problèmes de Montfermeil, de Mantes la Jolie ou de n'importe où ailleurs en banlieue ne sont pas la forme des batiments mais la concentration des problèmes sociaux.
La seule solution nous viens d'Orangina : Secouez moi tout ça sinon la pulpe restera en bas !
Dernière modification par hypolithe_forever (31-10-2007 15:23:00)
Hors ligne
Publicité
rph a écrit:
c'est une bonne idée pour certaines barres hlm mais pour d'autres la démolition reste quand même la meilleure car c'est la solution la plus rapide et la moins onéreuse.et puis il y a le choc des deux frances , quelque soit la qualité des logements je ne vois pas comment attirer des "bobos" dans une barre hlm de montfermeil ou mantes la jolie
Tu parle, a Londres les barre HLM sint rehabilite et vendu a des bobo.
On peut y trouver des appartement a 700 000 €
Hors ligne
Healer a écrit:
Plutot que de vouloir à tout prix raser les tours et barres HLM (ce qui accrédite l'idée selon laquelle ces formes architecturales seraient indignes et vient nourrir le ressentiment et l'impression d'abandon de ceux nombreux qui continueront à y vivre) ne serait il pas plus judicieux de démontrer à tous que "barre en banlieu" peut rimer avec qualité et standing. Je sais que ma proposition peut paraître anecdotique voire provocatrice mais j ai quelques arguments pour l'étayer.
SAUVONS LES BARRES
Je ne remets pas en cause que nombre des barres construites dans les années 60 et 70 soient largement en dessous des normes que sont en droit d'attendre leurs résidents en matière accoustique notamment, mais pour autant je crois que l'on peut les rendre à nouveau attrayantes par un travail moins couteux de remise aux normes... et de réhabilitation symbolique. La politique actuelle de destruction des tours et barres HLM tend à accréditer l'idée selon laquelle il existe une relation fonctionnelle entre les formes urbaines et la satisfaction des habitants. Les barres seraient anxiogènes et criminogènes par essence, donc il faudrait les détruire. Toutefois, si relation il y a entre formes urbaines et perception par les habitants, celle ci est beaucoup plus culturelle que l'on feind de le croire. Les exemples sont nombreux de formes urbaines dont la perception et l'appréciation ont varié au cours des dernières décennies. Les centres villes anciens, honnis dans les années 50, sont devenus depuis le paradis des bobos et des centre commerciaux. Les ateliers industriels et autres usines promis à une démolition rapide sont devenus le nec plus ultra de la branchitude une fois réaménagés en lofts. Les barres sont aujourd'hui synonymes d'insécurité, de pauvreté, il en était tout autrement lors de leur construction lorsque les classes moyennes s'y pressaient pour trouver tout le confort moderne. Ca n'est qu'une question de volonté politique si l'on veut transformer la perception des cités.
UNE BARRE HLM POUR LES BOBOS
Mon projet consiste basiquement à transformer une barre HLM aujourd'hui dégradée en un lieu branché et attractif redonnant une certaine fierté à tous les habitants de cités et créant un véritable déclic dans l'imaginaire collectif des français. Prenez un grand ensemble typique des années 60 dans une commune de proche banlieue parisienne. De préférence une commune déjà en cours de boboïsation (type Montreuil) pour rendre le projet plus facile et optimiser ses chances de réussite. Vider 2 barres de la totalités de leurs habitants. Transformer la première en un siège d'une grande compagnie qui n'arrive plus à se loger à La Défense ou bien en un siège de ministère (ce qui rejoint le projet de Roland Castro de ministère en banlieue). La typologie des bâtiments devrait permettre la constitution de vastes plateaux paysagers répondant aux normes internationales. Concernant la deuxième barre, celle ci pourra accueillir un grand équipement culturel de type Musée de la vie sous les 30 glorieuses. Le reste doit être transformé en logements de grand standing. L'insonorisation sera améliorée et les espaces communs seront retravaillés mais c'est surtout la taille des logements qui fera leur intérêt. Une fois plusieurs anciens appartements réunis en un seul, on pourra offrir aux nouveux résidents des lofts traversants avec terrasse et accès au jardin paysager avec piscine installé sur le toit. D'autres logements de taille plus modeste seront disponibles aux étages inférieurs et maintiendront une certaine mixité sociale. L'opération s'auto financera (logements pourris revendus très chers après transformation) et subventionnera même la rénovation d'autres cités de la commune. Sans même parler des avantages induits pour le petit commerce avoisinant revitalisé par cet afflux de demande solvable.
MIXITE SOCIALE
Par ailleurs ce projet permettrait d'atteindre les objectifs de mixité sociale en région parisienne. Plutot que de s'acharner à obliger des communes huppées de l'ouest parisien à construire des logements sociaux dont elles ne veulent pas (Neuilly préférera toujours payer des amendes plutot que de construire le moindre logement social), on installera ainsi des riches chez des pauvres pour un coût bien inférieur et ce sans contrainte politique forte. Bref que des avantages à un tel projet.
Croyez moi, en 2020 ce sera le comble de la branchitude d'habiter une ancienne barre HLM.
Je suis tout à fait d'accord avec toi! On prend l'architecture des barres comme excuse pour les dégradations et actes de délinquance qui sont comis par leurs habitants, je trouve cela scandaleux et en plus ça coute cher! Sous couvert de discrimination et d'isolement! Le problème n'est pas l'architecture mais la mentalité des gens qui y habitent ce qui est complètement différent! Mais l'autruche se complait à enfouir sa tête dans le sable le plus profondément possible et à trouver des causes qui n'en sont pas...
De belles tours et barres rénovées aux normes actuelles avec de beaux volumes seraient surement très prisées en plus avec souvent des vues loingtaines. Les premiers habitants trouvaient ces logements tout à fait agréables et pratiques! D'ailleurs si je ne me trompe habiter dans des conteneurs est devenu très chic alors faut pas raconter n'importe quoi!
Dernière modification par Jerome34 (02-01-2013 04:09:01)
Hors ligne
Une affaire en or ! Une belle tour des années 60 a Vigneux sur Seine (91), de 23 étages, a vendre 1€ par I3F (Je ne mentionne pas le fait que la tour soit amientée, soumise aux lois IGH et totalement dégradée...). Elle fait partie d'un groupe de 7 tours identiques, la Croix Blanche, qui sont démolies petit a petit. Cependant les habitants et la municipalité considèrent ces tours comme un symbole des années 60. C'est interessant de voir qu'on commence a patrimonialiser ces grands ensembles. Il est entre autre évoqué l'idée d'un résidence d'artistes etc... (en grande banlieue, dans un espace peu attractif je ne sais pas si ça marcherait, mais l'idée d'une reconversion de cette tour est originale). Il est vrai, que ce sont de vrais marqueurs dans le paysage le long du RER D.
Une tour de 23 étages datant des années 1960 a été mise en vente par un bailleur social pour un euro symbolique à Vigneux-sur-Seine, dans l’Essonne.
"Immobilière 3F propose la cession gratuite d'une tour à reconvertir" : sur son site internet le bailleur social se dit ouvert à toutes les propositions, hormis des offres de HLM, qui permettraient à la tour 27 du quartier de la Croix-Blanche à Vigneux-sur-Seine d'échapper à la destruction.
"La démolition de la tour 27 était prévue en 2006. Néanmoins, l'idée de la conserver s'est progressivement imposée, du fait de ses réelles qualités sculpturales et esthétiques, en tant que repère historique représentatif de l'urbanisme vertical des années 1960", précise l'annonce.
Pierre Paulot, directeur de l'architecture et du développement chez Immobilière 3F, a indiqué que l'organisme "attend un programme alternatif, pas de logements sociaux, mais des ateliers-logements ou du coworking par exemple".
La tour 27 appartient à un ensemble de sept tours qui devrait disparaître : trois d'entre elles ont déjà été détruites dans le cadre du programme national de rénovation urbaine.[...]
Hors ligne
The 10 Tallest Buildings Ever Demolished
Archdaily
Autant ceux des années 70 c'est pas bien grave, autant les gratte-ciel de 1908 a 1930 détruits, en particulier a New-York (Singer Building, City Investment Building...), étaient a mettre en valeur au lieu de les passer a la pelleteuse...
Hors ligne
L'APUR en Mai 2017 publie une étude sur les HBM entre Maréchaux et périph.
J'ai survolé rapidement, ça a l'air bien poussé : De l'aménagement général "projet" des anciennes fortifications à l'époque; le recensement des HBM; la différentiation des HBM suivant leurs années de construction, leur formes...
Avec des images inédites :)
Les Habitations à Bon Marché de la ceinture de Paris
Hors ligne
Je regrette l'ANRU massive et efficace de Borloo en 2004 de mémoire où nombre de cités irrécupérables avaient été heureusement démolies, les autres de meilleure qualité rénovées.
Quid du Mail de Fonetnay? vont-ils enfin se décider à le raser? pour mettre un point final à la rénovation de la Courneuve? Avez-vous des nouvelles car c'est tombé dans les oubliettes.
J'avais vu le long du RER B Charles de Gaulle qu'ils démolissaient une barre.
am
Hors ligne
J'ai vu sur le trajet de la Courneuve RER B une tour dont la démolition est inachevée (visiblement un bout est tombé sur un immeuble neuf en contrebas), des infos? quid du mail de Fontenay, vont-ils enfin raser ce dernier vestige de l'une des pires cités de Paris?
am
Hors ligne
amart a écrit:
J'ai vu sur le trajet de la Courneuve RER B une tour dont la démolition est inachevée (visiblement un bout est tombé sur un immeuble neuf en contrebas), des infos? quid du mail de Fontenay, vont-ils enfin raser ce dernier vestige de l'une des pires cités de Paris?
am
C'est la barre petite debussy
Hors ligne
Même si les tours et les barres sont horribles et vétustes, il fallait les desamianter et les rénover et aussi il fallait depuis le début faire rééduquer les délinquants dans des centres de rééducation, à cause de cet erreur historique, plusieurs villes n'ont plus qu'une seule tour alors qu'il en avait plusieurs avant que tout se rase, faire aussi desservir les cités par des transports en commun est aussi important, c'est le cas démuni de Romans et aussi de Pierrelatte
Hors ligne
On parle de vouloir détruire une partie des tours nuages maintenant pour y construire des établissements de type hôtels/services et aussi d'y installer des entreprises.
Dernière modification par Erwann (30-12-2017 18:18:34)
Hors ligne
amart a écrit:
J'ai vu sur le trajet de la Courneuve RER B une tour dont la démolition est inachevée (visiblement un bout est tombé sur un immeuble neuf en contrebas), des infos? quid du mail de Fontenay, vont-ils enfin raser ce dernier vestige de l'une des pires cités de Paris?
am
L'effondrement date du 27 juillet dernier.
http://www.20minutes.fr/paris/2110259-2 … e-immeuble
Hors ligne
Dans le Val de Marne, cette année a aussi vu :
- à Vitry, l'achèvement de la rénovation du tristement célèbre quartier Balzac : démolition des barres, et construction d'immeubles plus "humains" à la place. Projet assez réussit.
- à Bonneuil : démolition de la barre "Fleming". ca fait tout vide, maintenant ! Les immeubles de remplacements sont beaucoup plus bas.
Hors ligne
Pas de démolition en vue sur le Mail de Fontenay (tout le monde sen fout chez les élus?)
quid aussi de la démolition avortée en bord de RER B près du Stade de France? Il semble que des débris ont chuté sur une barre neuve?
am
Hors ligne
amart a écrit:
Pas de démolition en vue sur le Mail de Fontenay (tout le monde sen fout chez les élus?)
quid aussi de la démolition avortée en bord de RER B près du Stade de France? Il semble que des débris ont chuté sur une barre neuve?
am
Pour ta seconde question, que tu as déjà posée en fin d'année, j'ai posté un article y répondant...
Pour ta première remarque, la seconde réponse génère aussi la réponse :
Il y a maintenant bataille d'expert en assurance, et peut-être procédure judiciaire....
Autrement dit, hormis l'intervention d'une DO (assurance Dommage-Ouvrage), cette situation peut perdurer encore plusieurs années....
Hors ligne
Le quartier de Beauval à Meaux (77) a vu deux autres tours tomber ce dimanche 7 mars !
https://www.leparisien.fr/seine-et-marn … sletter_93
Et voici la vidéo de la démolition (par implosion) des deux tours !
Depuis hier, il ne reste plus que 4 tours dans le quartier de Beauval : Aquitaine, Argonne, Camargue et Chambord ! Et ces dernières seront démolies entre 2024 et 2027 !
Dernière modification par nyc971 (08-03-2021 23:02:21)
Hors ligne
Il n'y a pas qu'en Métropole que l'on détruit des barres ou des tours HLM ! Depuis une dizaine, voire une douzaine d'années, on a commencé à le faire également en Outre-Mer ! Et figurez-vous que la plus grosse opération de rénovation urbaine de tout le territoire français n'est pas en région parisienne, ni dans l'agglomération lyonnaise, pas même à Marseille, Lille, Bordeaux, Toulouse, Nantes ou Strasbourg ! C'est en Guadeloupe avec le projet de la Rénovation Urbaine des Abymes (ou RUZAb en abrégé), commune voisine de la sous-préfecture, Pointe-à-Pitre, qui est par ailleurs, la commune la plus peuplée de l'archipel des Antilles Françaises avec près de 60 000 habitants !
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/gu … on-vers-un
Et Pointe-à-Pitre intra-muros n'est pas en reste, puisqu'après avoir connu un premier vaste projet de rénovation urbaine qui s'est réalisé entre 1958 et 1982 et qui lui a donné le visage actuel des quartiers avoisinant le centre-ville historique, la capitale économique de la Guadeloupe connaît, depuis une deuxième rénovation urbaine depuis la signature, en commun avec la ville voisine des Abymes, d'une Convention visant à démolir les grands ensembles de quartiers comme Bergevin, Lauricisque, Chanzy, Henri IV, Grand-Camp et Le Raizet construits entre les années 1960 et 1980, en collaboration avec l'ANRU, pour les remplacer par des bâtiments plus compacts et répondant aux normes parasismiques et anticycloniques en vigueur depuis 1977 et ainsi favoriser la mixité sociale. Et ça devrait continuer en 2021 !
Dernière modification par nyc971 (27-03-2021 05:24:24)
Hors ligne
Voici dans le détail, les quartiers de Pointe-à-Pitre concernés par la rénovation urbaine à travers ce document réalisé par la DEAL (Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logements, ex-Direction Région de l'Environnement, ou DIREN) de Guadeloupe :
http://www.guadeloupe.developpement-dur … -r199.html
Hors ligne
Et voici des vidéos montrant la démolition des barres de la Cité Henri IV, proche du centre-ville de PAP :
https://www.youtube.com/watch?v=nuf7HAY8snw
https://www.youtube.com/watch?v=vAqoQSTd71E
https://www.youtube.com/watch?v=C8p7Rto_kVs
https://www.youtube.com/watch?v=m5-v4q8gXJE
Hors ligne
Et une montrant la démolition de la Cité Chanzy, également proche du centre-ville :
https://www.facebook.com/watch/?v=490155128631687
Hors ligne
PSS | Forum de discussion | Paris et Île-de-France | Autres types d'archite… | Discussion : Démolitio… |
Publicité