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Quelle est la ville la plus étudiante???
(EDIT de l'administration : j'ai supprimé le sondage concernant Lyon, Toulouse ou Lille : ce sujet peut en effet concerner toutes les villes universitaires en France.
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Hum... pourquoi restreindre le sondage à Lyon, Lille et Toulouse ?
Et puis avant tout, il faut définir ce qu'est une 'ville étudiante'. Selon l'INSEE, il y a plusieurs définitions :
-> nombre d'étudiants inscrits en post-bac par rapport au nombre global d'habitants ;
-> niveau d'étude atteint par les jeunes âgés de 20 à 24 ans ;
-> nombre de chercheurs par salariés ;
-> nombre de laboratoires agréés et effectifs de doctorants (étudiants chercheurs) par agglomération ;
-> effectifs d'enseignants-chercheurs en post-bac par rapport à l'effectif global des enseignants ;
-> répartition par niveau de formation par tranches d'âges ou en global sur une population ;
-> effectifs bruts inscrits en post-bac ;
-> fonds d'ouvrages en bibliothèque universaire / nombre d'emprunts...
Je tiens à dire que l'OCDE utilise encore d'autres modes de classements, mais que ce sont ces listes-ci qui sont souvent les véritables références en la matière (comme par exemple 'PISA').
Avec ça, on n'est pas sorti de l'auberge pour répondre à ta question
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Si l'on considère le rapport entre le nombre d'étudiants et la population totale, c'est Poitiers "la ville la plus étudiante de France"... puis Montpellier, puis Grenoble. Toulouse est en 6eme position, Lille en 16eme et Lyon en 23eme...
http://www.journaldunet.com/0111/011123etudiants.shtml
Dernière modification par marco (22-10-2006 15:14:01)
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Enfin bon ça date de 2001 cette histoire...
Dernière modification par wynopino (22-10-2006 15:57:57)
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marco a écrit:
Si l'on considère le rapport entre le nombre d'étudiants et la population totale, c'est Poitiers "la ville la plus étudiante de France"... puis Montpellier, puis Grenoble. Toulouse est en 6eme position, Lille en 16eme et Lyon en 23eme...
http://www.journaldunet.com/0111/011123etudiants.shtml
Un peu discutable cette méthode de comptage.
Je ne suis pas sûr que Poitiers soit aussi fou que Lille, Paris ou Lyon pour étudier, qui sont pourtant loin derrière.
Enfin je ne dis pas que ce n'est pas une jolie ville hein
EDIT : Chambéry devant Lille, Limoge devant Lyon et Arras devant Marseille et Paris.
Dernière modification par Kartoff (22-10-2006 16:25:44)
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Attention... dans le classement du journaldunet, ce qu'ils omettent de préciser, c'est que les densités d'étudiants sont calculées avec le chiffre des agglomérations et non des villes...
Par exemple, pour le cas de Paris, 530 000 étudiants ça n'a jamais fait 4,8% de 2 140 000 habitants
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Mais ça c'est logique, puisque les étudiants peuvent habiter en banlieue et étudier dans Paris-même.
Aussi, certaines écoles (genre HEC ou ESSEC par exemple), certains lycées (qui accueillent les BTS et prépas) et certaines facs sont en dehors de Paris.
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Je trouve que ça fausse quand même les résultats pour certaines villes.
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je suis d'accord avec marco sur poitier je considere pas Paris ni Lyon comme des villes etudiantes. Poitier c'est incroyable il y a que des etudiants dans la ville!!
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Puisqu'on en parle je me suis toujours posé la question si les étudiants étaient comptabilisés dans la population d'une ville ou non? Car dans certains cas leur part dans la population totale est vraiment très importante...
Ca serait également intéressant de connaître le nombre d'universités présentes dans chaque ville.
Sinon concernant Strasbourg où j'ai étudié de nombreuses années, il me semble que c'est la ville de province qui accueille le plus grand nombre de nationalités d'étudiants différentes (plus de 100).
Je pense que le nombre d'étudiants, et le fait que ces derniers viennent du monde entier témoigne bien de l'attractivité et du dynamisme d'une ville.
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bibinou a écrit:
Puisqu'on en parle je me suis toujours posé la question si les étudiants étaient comptabilisés dans la population d'une ville ou non?
Bin logiquement ils sont comptabilisés dans la population de la commune où ils résident, laquelle ne correspond pas nécessairement à celle où ils étudient.
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Petite rectification :
En simple compte, un étudiant n'est comptabilisé par l'INSEE que dans sa commune de résidence, comme le précise Fred.
En double compte, tout le monde est comptabilisé, dont : les étudiants, les personnes hospitalisées, les soldats faisant leur service militaire (plus d'actualité), les forains, les gens du voyage, etc.
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Et en chiffres absolus, la population étudiante (par aire urbaine ou unité urbaine par exemple) donne quoi pour 2005 ou 2006 ?
Pour Toulouse, le "taux d'étudiant" baisse, puisse la croissance démographique s'est encore accélérée entre 1999 et 2004. Le nombre d'étudiants stagne plus ou moins. Il est difficile d'aller plus loin avec cette taille, me semble-t-il.
Dernière modification par Philippe (25-10-2006 17:25:22)
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Il me semble que pour Toulouse, il y avait en 2005, 101 000 étudiants (115 000 sur la région), sur 1 100 000 habitants sur l'aire urbaine (çà fait du 9,2% en 2005)!
Les Universités toulousaines :
Toulouse 1
L'Université des Sciences Sociales
Issue d'une longue tradition universitaire qui date de 1229, l'Université Toulouse 1 Sciences Sociales est implantée au coeur de la ville de Toulouse.
78 000 m2 de locaux reçoivent plus de 17 000 étudiants.
L'Arsenal et les Anciennes Facultés, à 5 mn de la Place du Capitole, abritent la plupart des amphithéâtres et des salles de cours et la plus grande bibliothèque du site toulousain.
La Manufacture des Tabacs, entre Garonne et canal de Brienne, regroupe la majorité des laboratoires et des bibliothèques de recherche.
UT1 a également des enseignements à Montauban et à Rodez.
Notre politique de formation se veut pragmatique, tournée vers la qualité de l'insertion professionnelle tout en favorisant l'identification de parcours de formation cohérents.
Toulouse 2
L'Université de lettres Toulouse Le Mirail
L'Université de Toulouse-Le Mirail s'inscrit dans une longue tradition d'humanisme et d'ouverture disciplinaire.
Créée dès 1229, elle connaît au XVIe siècle une grande renommée, puisqu'elle accueille des humanistes prestigieux tels Michel Servet, Étienne Dolet, Michel de l'Hospital, Rabelais et probablement Montaigne.
En 1808, devenue Université impériale, elle regroupe les Facultés de Théologie Catholique et Protestante, des Lettres, de Droit, des Sciences et une école de Médecine.
Au XXe siècle, l'Université des Lettres atteint son plein développement : elle quitte le centre ville en 1968 pour s'installer définitivement en 1971 dans le nouveau quartier du Mirail - le "miroir" en occitan - qui lui a donné son nom.
En 1984, la loi Savary lui donne ses structures actuelles : trois Conseils et des Unités de Formation et de Recherche. Depuis, ses effectifs ont presque doublé : de 14000 étudiants en 1984, elle passe aujourd'hui à près de 26000 (25 230 étudiants exactement en 2005).
Toulouse 3
Université scientifique Paul Sabatier.
Depuis sa création en 1969, l'UPS étend son offre de formation pluridisciplinaire dans les domaines des sciences, de la santé, de l'ingénierie, des technologies et du sport et développe l'un des plus importants pôles de recherche scientifique français. Ancrée à Toulouse, capitale européenne de l'aéronautique et de l'espace, l'UPS est une université européenne renommée, résolument ouverte sur le monde qui accueille 27 000 étudiants.
Toulouse 4
Considérée comme la 4ème université toulousaine, intitulée INPT (Institut National Polytechnique de Toulouse), elle regroupe l'ENSAT (Ecole nationale Supérieure Agronomique de Toulouse), l'ENSEEIHT (Ecole Nationale Supérieure d'Electrotechnique, d'Electronique, d'Informatique, d'Hydraulique et des Télécommunications), l'ENSIACET (École Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques Et Technologiques).
Au total les 4 universités toulousaines accueillent 75 000 étudiants. Les 26 000 restants concernent les écoles supérieures en aéronautiques (qui seront bientôt regroupées sur l'Aérospace campus), et les autres écoles supérieures (vétérinaire, police, campus privé de Bissy, météo, ... ...)
Voici pour Bordeaux, qui doit compter environ 70000 étudiants je crois
Bh oui invité01 a donné les chiffres de Toulouse, Bordeaux a droit à la part du gateau!!
Bordeaux I
fac de sciences et technologies, située sur le campus ( Talence/pessac/Gradignan)
120ha, 228700m² de locaux, 115000 étudiants,
Créee en 1971 suite à la réorganisation des facs de bx,
Bordeaux II Victor Segalen
Medecine, sciences de l'homme et du sport, et bien sûr oenologie ( on est à Bx qd même!)
Située Place de la Victoire, au CHU Pellegrin et sur le campus de Talence, 15000 étudiants
Elle aussi crée en 1971 elle aussi
Bordeaux III Michel de Montaigne ( en face de Bordeaux IV ma fac, c'est le même arret de tram Montaigne Montesquieu, à chaque fois la moitié du tram y descend c'est un peu le boxon...) située à Talence/pessac
Elle, c'est les lettres, art langues, carrières sociales, histoire géo
Elle aussi crée en 1970, 15230 étudiants
Bordeaux IV Montesquieu
Fac de droit de Bordeaux, sciences sociales et politiques, éco,
13000 étudiants. Située à Talence/Pessac , en face de Bx III
Séparée de Bordeaux I et indépendante en 1995
Comprend Sciences Po bordeaux ( Sciences Po Pessac selon certains iepiens ) ( 1700 étudiants je crois)
A cela il faut ajouter BTS, prépas et bien sûr l'ENM (une des seules encore en centre ville... )
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Universités : six grandes villes lauréates de l'« Opération Campus »
Les dossiers des universités de Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Montpellier, Lyon et Grenoble pourront se partager le produit de la vente des actions d'EDF pour rénover leur patrimoine. Aucun établissement francilien ne figure dans la liste.
Le suspense est demeuré intact toute la journée. Après avoir laissé son jury délibérer hier, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a dévoilé dans la soirée les six dossiers lauréats de son « Opération Campus ». Six grandes métropoles provinciales, rassemblant dix-neuf universités et 340.000 étudiants remportent la mise : Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Montpellier, Lyon, et Grenoble. Aucun des quinze dossiers franciliens n'a en revanche suscité l'adhésion du jury. Les vainqueurs ne se voient pas, pour autant, décerner un chèque en blanc : à Strasbourg, Lyon et Toulouse le projet n'est que partiellement validé. Montpellier et Grenoble devront obtenir le feu vert des nouveaux présidents d'université, en cours de réélection.
[...]
http://www.lesechos.fr/info/france/4733783.htm
Six projets originaux
A Bordeaux,
le projet initié par les 4 universités et de nombreuses écoles d'ingénieurs prévoit le regroupement en grands « collèges » thématiques sur le modèle anglo-saxon.
A Grenoble,
les trois universités souhaitent la réorganisation de la formation autour de pôles thématiques (médecine, logiciels, ingénierie..) et la création de cinq nouvelles écoles.
A Strasbourg,
les universités, déjà engagées dans un processus de fusion, ont profité de l'« Opération Campus » pour peaufiner leur stratégie immobilière : reconstruction d'immeubles, création d'une maison des étudiants.
A Montpellier,
les trois universités ont envisagé, à terme, leur fusion. Le projet vise une restructuration autour de pôles thématiques (environnement, agronomie, eau...)
A Lyon,
trois universités et trois grandes écoles participantes ont travaillé à ce projet, réparti sur quatre sites. Seuls deux sites (Charles Mérieux et la Doua) ont été retenus.
A Toulouse,
un projet très axé sur les nanotechnologies a notamment pour objectif de « décloisonner » les trois campus, disséminés dans la ville.
http://www.lesechos.fr/info/france/4733793.htm
Dernière modification par marco (29-05-2008 09:42:05)
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Mais à quoi rimait cette division des universités?
Je pense que les problèmes de financement privés n'auraient pas eu lieu d'être avec des facs unifiées.
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à noter qu'il y aura un autre appel à projet : Le deuxième appel à projets se clôturera le 20 juin prochain, à l’issue duquel quatre autres dossiers seront choisis en juillet 2008
sur ce lien les 46 campus candidats : http://www.boivigny.com/46-campus-candi … _a504.html
mais bon a priori on favorise encore les grosses universités en laissant les autres végéter, j'aurais plutôt pensé qu'on aurait souhaité profiter de cet argent pour donner un coup de pousse à ceux qui en ont le + besoin, même si je ne doute pas que les 10 lauréats sauront utiliser cet argent, sûrement pour vampiriser un peu plus les plus modestes =)
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peut être, mais il vaut mieux avoir des université de rang mondial, que des dixaines de petites universités!
en aidant des universités comme Toulouse et Lyon qui sont déjà de grd pôle universitaire, on peut les hisser ds les 50 plus grde université mondial, alors que si on aide les petites, bien sur que l'on vas les améliorer, mais la France n'aura jamais de grdes universités
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Qui veut lancer les paris pour les 4 sélectionnées de Juin?
Moi je parie sur : Paris, Marseille, Lille et Nantes!
Cela dit il est fort à parier qu'il y ait plusieurs "campus" pour Paris...
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Je suis tout à fait d'accord avec toi Amaury. En plus, je vois sur Bordeaux, on ne peut pas dire que ce soit un luxe que d'aller dans une université d'une grande ville parce que ce n'est pas parce qu'on est à Bordeaux que les amphis sont mieux qu'à Pau, c'est peut-être même l'inverse !
Dernière modification par MiKL-One (30-05-2008 02:33:32)
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Je ne dis pas qu'il ne faut pas hisser quelques universités au niveau international, mais il n'empêche qu'il faut être clair...soit on fait plusieurs universités dans chaque académie soit on regroupe sur la ou les villes principales, autant faire une synergie de moyens..
parce que là on va favoriser ces grands campus mais on laisse les autres végéter par manque de moyens, tout en leur laissant des financements qui du coup pourraient être mieux répartis. Je sais pas je vois par exemple pour Orléans (qui concours d'ailleurs mais bref aucune chance d'être élu) la fac peine à avoir 20 000 étudiants en son nom, et 23 000 pour l'uni de Tours, autant refonder les 2 univ et développer de nouvelles filières tout en spécifiant chacune..Enfin cest qu'une idée en passant. Ils ont créé le PUCVL (pole universitaire centre val de loire) mais il ne rime à pas grand chose...
Fin bon allons-y mettons les grandes facs au devant de la scène internationale ;-)
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