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Je pense qu'à terme quand la ligne sera rénovée il serait intéressant de relier l'aéroport de Nantes au train qui réalise le trajet Nantes Bordeaux ce qui pourrait permettre de ramener d'autres voyageurs.
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Loi LOM (Loi des Mobilités) adopté par le Sénat, voici les 15 mesures phares du projet de loi :
- Des solutions alternatives à la voiture individuelle sur 100% du territoire
- Une augmentation de 40 % des investissements pour améliorer les transports du quotidien
- La priorité à la remise en état de nos réseaux routier et ferroviaire
- Un plan sans précédent pour développer les transports en commun et désenclaver les territoires
- La mobilité des personnes en situation de handicap facilitée
- Un accompagnement à la mobilité pour tout demandeur d’emploi
- 100% des informations sur l’offre de mobilité accessibles et la possibilité de faire un trajet porte-à-porte avec un seul titre de transport
- Des navettes autonomes en circulation dès l’année 2020
- Un forfait mobilité durable : jusqu’à 400 €/an pour aller au travail en vélo ou en covoiturage
- Un plan pour développer le covoiturage
- Un plan vélo pour tripler sa part dans les déplacements d’ici 2024
- Un nouveau cadre pour les solutions en libre-service
- Le déploiement du véhicule électrique facilité grâce aux bornes de recharge électriques
- Le déploiement de zones à faibles émissions pour un air plus respirable
- Le permis de conduire moins cher et plus rapide
https://www.ecologique-solidaire.gouv.f … erritoires
✅ Projet de #LoiMobilités : c'est adopté au @Senat ! Et à une très large majorité !
— Ministère Écologie Territoires (@Ecologie_Gouv) April 2, 2019
Forfait mobilité durable, #PlanVélo, déploiement du véhicule électrique, investissements dans les #transports du quotidien... Retrouvez les 15 mesures clés de la loi 👉 https://t.co/itgzCTnAiA pic.twitter.com/JHDZA5R9xF
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C'est du beau bla-bla. Cette loi n'a rien d'ambitieux. C'est du brassage de vent à fait pâlir d'envie le plus gros des cyclones. Si on ne parle que du vélo, tous les amendements déposés qui auraient pu permettre d'ajouter de la consistance au « plan vélo » ont été systématiquement refusés. L'obligation d'aménager des itinéraires cyclables sécurisés sur des routes interurbaines ? Rejeté. Faciliter l'intermodalité rail/vélo en garantissant suffisamment d'espace pour les vélos à bord des trains ? Rejeté. Ce n'est pas comme ça que la part modale de la voiture baissera.
Par contre, on brade le permis de conduire. Je suis très heureux d'apprendre que je serai potentiellement encore plus en danger qu'aujourd'hui*. Et pour couronner le tout, on ajoute des idées totalement farfelues à base d'escroquerie industrielle. Qui pense réellement qu'une navette autonome sur route sera une alternative crédible pour les déplacements du quotidien ? Où sont les investissements pour continuer le développement des transports en commun ?
Désolé, je suis un peu caustique ce soir. Et aussi très déçu.
*Deux accidents en moins d'un mois... Et rien n'est prévu pour sécuriser les vélos. Ravi de savoir que le gouvernement ne fait rien pour me garantir d'arriver en vie à chaque trajet.
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Lambig a écrit:
L'obligation d'aménager des itinéraires cyclables sécurisés sur des routes interurbaines ? Rejeté.
Un exemple qui dure depuis des dizaines d'années sur Lille . Entre Forest / Villeneuve / Hem / Croix il manque au total 5 km de pistes cyclables. Pour des vagues couleurs politiques on préfère mettre en danger les cyclistes sans itinéraire sécurisé ni pont par exemple pour traverser un endroit !
Lambig a écrit:
Où sont les investissements pour continuer le développement des transports en commun ?
A quand le retour des Dolmush en France ? Entre le taxi et le bus ce moyen de transport à grande échelle est un taxi collectif qui fait de la maraude sur 2 à 3 rues parallèle tout le long de sa ligne . Plus efficace que les bus de lignes surtout en milieu périurbain ! A quand le retour des draisines avec un système de roue/rail comme les camions de maintenance de RFF ? L'avantage est double ! Un bus ligne couplé à un draisine pour acheminer plus vite en centre ville avec des petits gabarits !
Je veux voir le retour des Dolmush et des draisines !
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Lambig a écrit:
Par contre, on brade le permis de conduire. Je suis très heureux d'apprendre que je serai potentiellement encore plus en danger qu'aujourd'hui*.
On s'est pris le bec a plusieurs reprise, mais la, meme en tant que bagnolard invertébré, je suis a fond avec toi. La sécurité de tout les usagers de la route (et non pas seulement des cyclistes ) passe par une formation rigoureuse et le respect des autres usagers.
tanaka59 a écrit:
A quand le retour des Dolmush en France ? Entre le taxi et le bus ce moyen de transport à grande échelle est un taxi collectif qui fait de la maraude sur 2 à 3 rues parallèle tout le long de sa ligne.
Le concept de bus maraudeur existe toujours sur certain réseaux. Sur la métropole Bordelaise, il y a les lignes "Flexo" et "Resago"
Un exemple :
[EDIT pour mauvaise attribution d'une citation.]
Dernière modification par yaga (03-04-2019 11:55:45)
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Lambig a écrit:
C'est du beau bla-bla. Cette loi n'a rien d'ambitieux.
Outre le fait que ce ne sont pas des mesures (comment ?) mais tout au plus des objectifs (pour quoi ?), cette loi est bancale en ne traitant que de la question des transports sans poser la question de savoir pourquoi on en est là... C'est presque se condamner à une LOM 2, le retour, d'ici quelques décennies. Et notamment, ce péri-urbain, d'où vient-il, sinon du choix de certaines personnes de se loger plus loin, dans une maison non mitoyenne avec jardin, avec un gros garage pour les deux voitures, voire 3 ou 4 pour les gosses quand il iront à la fac, dans une commune à la fiscalité très avantageuse par rapport à la ville centre ou même à la première couronne ? Qui dit qu'avec la montée en gamme des gares ferroviaires péri-urbaines, certains se diront que pour le même capital temps/€ ils peuvent habiter encore plus loin, vraiment à la campagne, parce-que-faut-quand-même-pas-déconner-ça-fait-longtemps-que-le-péri-urbain-c'est-plus-la-campagne (sauf pour certains députés qui se verraient bien redevenir maire de leur commune "rurale", parce que de moins de 10 000 habitants... oh tiens un député engagé sur les questions de mobilités !).
On est d'accord, rien d'ambitieux.
Sans parler de cette absurde "nouveau cadre pour les solutions en libre service", les types à deux doigts d'inventer le régime des occupations du domaine public.
Dernière modification par MiKL-One (03-04-2019 10:59:52)
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MiKL-One a écrit:
....Et notamment, ce péri-urbain, d'où vient-il, sinon du choix de certaines personnes de se loger plus loin, dans une maison non mitoyenne avec jardin, avec un gros garage pour les deux voitures, voire 3 ou 4 pour les gosses quand il iront à la fac, dans une commune à la fiscalité très avantageuse par rapport à la ville centre ou même à la première couronne ? ...
Maintenant que tu poses ce constat, il serait intéressant de comprendre pourquoi ces choix de vie ont été fait? Qu'est ce qu'ils cachent en réalité?
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bigorre a écrit:
MiKL-One a écrit:
....Et notamment, ce péri-urbain, d'où vient-il, sinon du choix de certaines personnes de se loger plus loin, dans une maison non mitoyenne avec jardin, avec un gros garage pour les deux voitures, voire 3 ou 4 pour les gosses quand il iront à la fac, dans une commune à la fiscalité très avantageuse par rapport à la ville centre ou même à la première couronne ? ...
Maintenant que tu poses ce constat, il serait intéressant de comprendre pourquoi ces choix de vie ont été fait? Qu'est ce qu'ils cachent en réalité?
Tout est là à mon sens : "de se loger plus loin, dans une maison non mitoyenne avec jardin, avec un gros garage pour les deux voitures, voire 3 ou 4 pour les gosses quand il iront à la fac, dans une commune à la fiscalité très avantageuse par rapport à la ville centre ou même à la première couronne". J'aurais pu ajouter : "tout en étant à portée de voiture des services publics au financement desquels on n'a pas participé".
Dernière modification par MiKL-One (03-04-2019 13:04:02)
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MiKL-One a écrit:
bigorre a écrit:
MiKL-One a écrit:
....Et notamment, ce péri-urbain, d'où vient-il, sinon du choix de certaines personnes de se loger plus loin, dans une maison non mitoyenne avec jardin, avec un gros garage pour les deux voitures, voire 3 ou 4 pour les gosses quand il iront à la fac, dans une commune à la fiscalité très avantageuse par rapport à la ville centre ou même à la première couronne ? ...
Maintenant que tu poses ce constat, il serait intéressant de comprendre pourquoi ces choix de vie ont été fait? Qu'est ce qu'ils cachent en réalité?
Tout est là à mon sens : "de se loger plus loin, dans une maison non mitoyenne avec jardin, avec un gros garage pour les deux voitures, voire 3 ou 4 pour les gosses quand il iront à la fac, dans une commune à la fiscalité très avantageuse par rapport à la ville centre ou même à la première couronne". J'aurais pu ajouter : "tout en étant à portée de voiture des services publics au financement desquels on n'a pas participé".
je comprends ce que tu veux dire mais j'aimerais qu'on aille plus loin dans le probléme. Perso ce qui m’intéresse c'est les raisons profondes qui ont fait que ces gens là ont fait ce choix: de la grosse voiture, de la petite maison, de la piscine pour certains, etc....qu'est ce qu'il y a derrière tout çà? quel est le moteur de tous ces choix? L'idée qu'on se fait de la réussite sociale? L'individualisme? l’égoïsme ? Est ce qu'avec un autre type de société, on aurait eu un résultat différent?
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Déjà, pour beaucoup, c'est la génération des babyboomers.
Ils ont vécu leur enfance en milieu rural dans les années 50-60. La France était alors très rural, la voiture commençait à se développer.
Les études se sont fait à la ville, puis il a fallu trouver du travail. En ville, c'est plus simple. Ils vivaient alors dans des tours de logement ou barres de logements. Les conditions sont souvent pas terribles : bruits qui réveillent bébé, ascenseurs en panne, des commerces insuffisants dans ces zones.
La société continue à évoluer : on nous fait l'éloge grâce à la télévision de la voiture et de tous les moyens modernes que l'on connait aujourd'hui.
La famille s'agrandit, alors, pourquoi ne pas retourner à la campagne, mais en restant proche de la ville (par la voiture) car il y a le travail.
...
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Je pense qu'aujourd'hui, ça continue. Et que le principal problème des appartements, c'est les nuisances sonores. Chaque week-end, il y a forcément 1 ménage sur les 100 que contient l'immeuble qui fait un déménagement ou fait joue de la perceuse, ce qui résonne partout dans le béton. Ou bien 1 des 9 voisins collés qui s'engueulent à 2h du mat' ou bébé qui pleure à 4h le jeudi matin ou 6h le week-end, ou la voisine hôtesse de l'air qui revient à 2h avec sa valise et ses talons aiguille sur le carrelage, ou les jeunes qui font la fête un jeudi soir ou les pompiers qui viennent car une personne veut se suicider ou les camions poubelles qui passent tous les jours à 5h....
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bigorre a écrit:
je comprends ce que tu veux dire mais j'aimerais qu'on aille plus loin dans le probléme. Perso ce qui m’intéresse c'est les raisons profondes qui ont fait que ces gens là ont fait ce choix: de la grosse voiture, de la petite maison, de la piscine pour certains, etc....qu'est ce qu'il y a derrière tout çà? quel est le moteur de tous ces choix? L'idée qu'on se fait de la réussite sociale? L'individualisme? l’égoïsme ? Est ce qu'avec un autre type de société, on aurait eu un résultat différent?
Mea culpa...
J'imagine qu'individualisme (j'inclus la quête d'un confort individuel toujours plus important) et égoïsme sont les moteurs de l'étalement urbain, de même que l'idée que l'on se fait du succès, l'attachement des Français à la propriété terrienne, la relative jeunesse du fait urbain (qui a finalement très vite tourné au fait péri-urbain), une certaine idée aussi de la géographie humaine avec une mise en concurrence énorme des territoires (l'école des choix publics, dont la logique est renforcée par la petite taille des communes françaises), une certaine idée de la décentralisation (aucun redécoupage autoritaire de la carte communale, autonomie non seulement financière mais aussi fiscale, contrairement à bien d'autres Etats européens y compris fédéraux)...
Avec un autre type de société, on aurait certainement des résultats différents. Le passage de la frontière espagnole, dans le Pays basque, me donne toujours l'impression d'entrer dans un autre monde. On met sans cesse en avant le renouveau du ferroviaire en milieu rural en Allemagne, mais la géographie humaine y est tout à fait différente qu'en France... Le système de valeurs est différent d'un pays à l'autre me semble-t-il, rien qu'au regard de ces 3 exemples.
rerefr a écrit:
Je pense qu'aujourd'hui, ça continue. Et que le principal problème des appartements, c'est les nuisances sonores. Chaque week-end, il y a forcément 1 ménage sur les 100 que contient l'immeuble qui fait un déménagement ou fait joue de la perceuse, ce qui résonne partout dans le béton. Ou bien 1 des 9 voisins collés qui s'engueulent à 2h du mat' ou bébé qui pleure à 4h le jeudi matin ou 6h le week-end, ou la voisine hôtesse de l'air qui revient à 2h avec sa valise et ses talons aiguille sur le carrelage, ou les jeunes qui font la fête un jeudi soir ou les pompiers qui viennent car une personne veut se suicider ou les camions poubelles qui passent tous les jours à 5h....
Oui, je suis infiniment d'accord avec toi. Les chances d'avoir un voisin indélicat sont démultipliées avec la densité. Dernièrement, un voisin au suivi psychiatrique très imparfait a agressé plusieurs autres voisins. Une activité de loisir, en bas d'un quartier de barres et de tours, a été interrompue par un gars menaçant de revenir avec le fusil... Je n'ai jamais eu ce problème au foyer rural de Ludon-Médoc, 4000 âmes... La densité, ça ne pardonne pas, d'où sans doute l'échec des grands ensembles.
Après, en termes de nuisances sonores, les pavillons avec jardin n'en sont pas exempts, avec le classique de la tondeuse le dimanche matin...
Dernière modification par MiKL-One (03-04-2019 17:02:39)
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MiKL-One a écrit:
Le passage de la frontière espagnole, dans le Pays basque, me donne toujours l'impression d'entrer dans un autre monde. On met sans cesse en avant le renouveau du ferroviaire en milieu rural en Allemagne, mais la géographie humaine y est tout à fait différente qu'en France... Le système de valeurs est différent d'un pays à l'autre me semble-t-il, rien qu'au regard de ces 3 exemples..
C'est intéressant tes exemples européens. Du coup, cela me donne une idée. Est ce que le soucis Français ne viendrait pas de son code de l'urbanisme qui serait trop favorable aux habitats individuels?
N'étant pas spécialiste de la question, je lance ce pavé. Si certains forumers ont un avis sur la question, je suis preneur.
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bigorre a écrit:
Est ce que le soucis Français ne viendrait pas de son code de l'urbanisme qui serait trop favorable aux habitats individuels?
Assurément avec l'ancien dispositif du COS, l'inverse n'existant pas.
Et c'est pas les dispositifs très peu contraignants pour l'urbanisation en continuité de l'existant sur le littoral et à la montagne qui peuvent aider, d'abord parce que c'est limité au littoral et aux zones de montagne et ensuite parce que ça concerne essentiellement des zones d'habitats individuels.
Je ne vois rien à cette heure qui encourage à la densification. Lors de la journée de restitution "Bordeaux Métropole 2050", Nicolas Michelin avançait l'idée d'un COS minimum.
Pour les autres, je ne connais pas leurs dispositifs. Il me semble quand même qu'au Pays-Bas des incitations fiscales pour construire en hauteur existent.
Après, le code de l'urbanisme n'est que le reflet d'un système de valeurs. Le premier n'évoluera que si le second évolue également. Mais les choses me semblent justement évoluer dans le bon sens. Rien qu'à Bordeaux, qui a toujours été frileuse en termes de hauteur, tout le monde admet désormais qu'il faut construire plus haut et que ça n'a pas de sens d'en rester à la norme 3/4 étages... Il y a une quinzaine d'années, je disais ça dans les réunions préfigurant Euratlantique, je me faisais fusiller du regard quand on ne me reprochait pas mes positions simplistes.
Dernière modification par MiKL-One (03-04-2019 20:35:06)
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La législation en planification urbaine a quand même nettement évolué en quelques années (en gros de 2010 à 2016), tout cela dans le plus grand silence car effectivement les effets ne sont pas immédiats. Ce n'est d'ailleurs pas sans crispations et résistances, car logiquement on est dans une vraie révolution sur l'approche de ces documents. Pour faire simple, les documents d'urbanisme anciens (POS aujourd'hui caduques pour la plupart, et PLU de premières générations) étaient très généreux en terrains destinés à être urbanisés, on n'avait que l'embarras du choix. On était peu limité. Les PLU (et SCOT) dernières générations sont (si le cadre législatif est bien respecté) beaucoup plus restrictifs, se devant d'ailleurs de penser d'abord densification, requalification et renouvellement urbain avant de penser extension urbaine.
Aujourd'hui, le constat sur les plus récents documents c'est qu'une révision de PLU aboutit souvent à une réduction des espaces destinés à être bâtis par rapport à l'ancien document d'urbanisme (sur certaines communes que je connais cela a parfois concerné plus de 100 hectares qui rebasculent en zone agricole ou naturelle).
On n'est évidemment pas encore au bout du chemin, des progrès doivent encore être accomplis, et en premier lieu imposer définitivement la compétence PLU au niveau intercommunal (pour éloigner un peu plus le risque de pression de concitoyens sur le Maire et le risque de conflits d'intérêt).
Mais il est vrai que pour percevoir toutes ces évolutions, il faut et faudra du temps. Il me semble donc qu'il ne faut pas se tromper de combat. Accabler le droit de l'urbanisme actuel au regard des constats dressés en matière de construction et d'étalement urbain (qui souvent concernent un comparatif datant même de plusieurs années) serait une grave erreur car ce constat est plutôt le reflet des anciennes législations et, effectivement, d'un laisser faire coupable des années 70/80 jusqu'à grosso modo 2010.
Pour revenir à vos considérations sur le périurbain, je pense qu'il faut se garder d'avoir une approche trop schématique et uniforme (il n'y a pas un "périurbain" et il n'y a pas un type de profil de résident) et se garder également de simplement accabler les personnes qui ont fait le choix de résidence, car c'est toute une chaîne de responsabilité collective : la valorisation de l"american way of life", le culte campagnard et rural propre à la France sont déjà des éléments expliquant une tendance massive. Les élus dans leur choix en matière d'urbanisation, les acteurs fonciers ou immobiliers dans la facilité et le jackpot que peut représenter l'urbanisation des champs ont aussi leur part de culpabilité, ...
Maintenant, puisqu'on est sur la question des mobilités, le fait périurbain est effectivement une problématique très significative et une vraie gageure : les mobilités domicile-travail sont rarement effectuées autrement qu'en voiture particulière (distance trop importante pour les mobilités actives, trop faible densité urbaine pour créer des TC performants et attractifs), le covoiturage reste encore confidentiel (surtout pour des populations qui ont fait effectivement le choix de "s'éloigner des autres" ou qui ont des destinations forts différentes les unes des autres). Au final, cela se répercute sur les trafics routiers des villes en les saturant de véhicules. Aujourd'hui à ma connaissance, nulle part on a réussi à vraiment mettre en place une politique mobilité satisfaisante pour gérer ces déplacements.
Dernière modification par Ptiloulou (04-04-2019 10:05:02)
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C'est vrai que cette question du PLU et de ses implications en matière d'aménagement ne m'avait pas autant paru évidente.
Au départ quand j'ai commencé à ouvrir le débat sur les origines du péri urbain à la Française, je suis parti sur l'idée que c'était la culture "american way of life" à mettre en exergue. Or, il est vrai que d'autres pays Européens et certains soumis fortement à la culture de vie Américaine, je pense à l'Allemagne, ont développé un autre urbanisme. Donc, même si les valeurs "consumériste" de réussite sociale ont leur part de responsabilités, la politique d'urbanisme ne doit pas être oublié. Sur ce dernier point, je reste optimiste car il est indéniable qu'un changement profond est entrain d'être opéré. L'écologie trace son sillon. Aujourd'hui, la densification n'est plus un gros mot. On parle de plus en plus de mixité d'usage pour diminuer les déplacements notamment domicile-travail.
Reste qu'il nous faut encore soldé les erreurs du passé.....Là, c'est un autre probléme.
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La mixité d'usage ne réduira que très peu les déplacements Domicile-Travail, il est irréaliste de penser que tout les membres d'un foyer donné pourront avoir leur travail au même endroit que leur lieu d'habitation commun.
Ce sont surtout les autres déplacements qui seront impactés. Principalement commerces et services (Pourquoi aller a l'hypermarché en voiture pour les courses du quotidien alors qu'il y a une supérette au rez de chaussé de mon immeuble), et a la marge loisirs (les lieux de loisirs, hors des chaines, ne sont pas des biens fongibles. Chaque restau a sa particularité, chaque bar son ambiance, etc... Sans parler du fait qu'il n’agissent bien souvent de lieux de convivialité que l'on fréquente plus pour rencontrer les autres usagers que pour le lieu lui même.)
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Le transport en 2049, vision du monde, peut être faux ou finalement sera véridique.
Deux vidéos inclus, qui sont en lien à cet article de Nouvel Obs
« En 2049, les trains auront remplacé les avions »
Dix jours de congés au Japon, un week-end dans les Pouilles voire une semaine à Mexico pour ceux que les décalages horaires n’effraient pas ? Oubliez toutes vos habitudes en matière de voyages.
« En 2049, le kérosène sera taxé, aucune alternative énergétique n’aura été trouvée, les transports en avion seront devenus hors de prix, on aura donc réinventé notre manière de se déplacer à l’étranger » avance Christophe Gay, directeur de l’institut de recherche Forum Vies Mobiles, qui analyse les bonnes mobilités de demain.
Traduction : il nous faudra beaucoup plus de temps pour nous rendre sur notre lieu de vacances. « Le droit du travail aura ainsi été transformé pour permettre aux gens de partir plus longtemps », projette Christophe Gay.
https://www.nouvelobs.com/videos2049/20 … vions.html
Dernière modification par greg59 (29-05-2019 13:17:06)
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https://www.lesechos.fr/monde/europe/li … ux-1025098
Ce qui démontre que tout privatiser est une mauvaise idée.
Surtout que l'Angleterre était pris comme exemple...
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Bonjour le raccourci. Regarde l'exemple japonais, et on en recause...
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La privatisation totale et en totale liberté n'est pas la solution, par contre faire sous la forme de contrat de délégation de service publique, comme c'est le cas avec nos réseaux urbains, pourquoi pas, mais il faut surtout encadré les futurs contrats, et être stricte envers l'opérateur privé.
Mais d'un point de vue perso, je ne suis pas très favorable à la privatisation des transports, mais c'est chacun à son propre avis
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