Marseille 1er - La Canebière

Non.

Ils n’ont pas encore été plantés, tout comme les 4 sujets rue Glandevès. En revanche les deux sujets rue Pythéas sont arrivés.

Abomey a écrit:

Ils n’ont pas encore été plantés, tout comme les 4 sujets rue Glandevès. En revanche les deux sujets rue Pythéas sont arrivés.

De quelle essence s'agit-il et à quels endroits les ont-ils plantés ?

Sur la section côté Vieux Port.
Sur Glandevès, Pytheas et Davso seront plantés érables, chênes verts, amandiers et arbres de Judée.

ju2mars a écrit:

Sur la section côté Vieux Port.
Sur Glandevès, Pytheas et Davso seront plantés érables, chênes verts, amandiers et arbres de Judée.

Les travaux sur Davso démarrent toujours en janvier ?

J’ai hâte de voir les aménagements une fois les potelets retirés, pour le moment ça reste encore très brouillon.

ju2mars a écrit:

Sur la section côté Vieux Port.
Sur Glandevès, Pytheas et Davso seront plantés érables, chênes verts, amandiers et arbres de Judée.

Ça y est, les 4 sujets ont été plantés sur Glandevès.

Appel d’offre de la ville pour le 150 sis Canebière

jusqu'au 2 janvier seulement la végétalisation de la Canebière... Ils pourraient laisser l'installation (hors arbre de noel contemportain) au moins un mois de plus !

Les 2020 m2 de jardin végétal ainsi que le cyprès monumental sont à admirer jusqu’au 02 janvier. À l’issue de cette exposition en plein-air, t l’intégralité des matériaux et végétaux seront recyclés.

made in marseille

De très chouettes nouvelles pour toute la Canebière et quartier (dernier paragraphe)

Ils auront aussi le rooftop de l’Artplexe

Autour du Gymnase, une brasserie, un resto, un bar à champagne : le pari de Dominique Bluzet

Une brasserie, une petite table-épicerie italienne, deux appartements résidence d’artistes et un bar à champagne… Pour lutter contre la déshérence qui gagne le voisinage du théâtre du Gymnase, son directeur, Dominique Bluzet joue son va-tout et s’apprête à aménager des “lieux de vie” pour “ramener du beau” autour de son théâtre.  “Je suis arrivé ici en 1990 et, depuis, je me désespère de la dégradation qui gangrène les pâtés de maisons alentour, explique-t-il. En dépit des efforts qui ont été faits comme l’implantation de la fac, le commerce s’est délité et en 30 ans et le paysage s’est paupérisé” regrette-t-il. Reprenant la théorie du ruissellement, l’homme de culture argumente : “Des deux côtés des marches du théâtre, il faut happer les gens. Si le théâtre est prospère cela impactera forcément le quartier”.

La Palmeraie, brasserie à l’angle Canebière et rue du Théâtre Français, fermée depuis 20 ans, sera rebaptisée le Plus Beau, “parce que plus personne ne dit que c’est beau la Canebière, tempête Bluzet. On va donc recevoir les clients dans une brasserie d’esprit Belle Epoque comme dans les restaurants de théâtre”. A gauche justement du Gymnase, le petit restaurant actuel, le Théâtre, deviendra épicerie italienne et petit restaurant à l’atmosphère intime, presque secrète. Le théâtre ne possédant pas de hall, la volonté est de faire revenir le public dans la rue. Depuis le théâtre des Bernardines voisin jusqu’au Gymnase, passant par la rue Guy-Môquet, la rénovation des rues est en route. Pour enfoncer le clou, un bar à champagne ouvert les soirs de représentations, s’installera dans l’immeuble Ubeaud attenant, et deux appartements destinés à accueillir des artistes seront aménagés.

“C’est une aventure militante et économique. Si, à notre âge, tout ce qu’on a appris de la vie on ne s’en sert pas, autant rester jeune”

“Moi, je ne suis pas restaurateur, ce n’est pas mon métier, lance Bluzet, voilà pourquoi j’ai fait appel à Michel Halimi. C’est un professionnel que je connais depuis longtemps. Je lui amène l’outil et Michel amène les ouvriers, le produit et la gestion”. Halimi, qui a géré l’hôtel du Pigonnet à Aix-en-Provence pendant 5 ans l’assure : – Nous ne voulons pas faire du luxe mais instaurer de la convivialité et de la qualité avant tout. Les publics qui d’habitude ne se côtoient pas, se croiseront ; nous allons créer des lieux de grande porosité”. Dans l’esprit du Bouillon Pigalles, la brasserie servira une cuisine française très abordable : œuf mimosa, hareng-pomme à l’huile, bœuf carottes, éclairs et millefeuille composeront une carte aux environs de 20 €. Quant à la petite épicerie-restaurant, “elle proposera de supers assiettes et une salle toute petite façon don Corleone passe à table” s’amuse Michel Halimi.

“On va aussi reprendre le rooftop du futur cinéma Canebière”
De l’angle Canebière jusqu’au delà des marches du théâtre, une terrasse sera aménagée en vue d’animer le site, “ça boostera le quartier et fera venir des gens qui ne viennent pas. Pour attirer des clients, il faut qu’il y ait une offre et les restaurants environnants benéficieront de ce dynamisme” analyse Michel Halimi. De 25 à 30 emplois devraient être créés pour quelque 170 couverts à la brasserie et une cinquantaine pour le restaurant italien. “Nous nous occuperons également du rooftop du futur cinéma Artplexe qui sera construit en lieu et place de l’actuelle mairie de secteur en haut de la Canebière, un café musical qui nous tient très à coeur” confesse Halimi.

Les travaux devraient débuter au premier trimestre 2020 et “si nous pouvions ouvrir à Noël 2020, ce serait magnifique”, sourit Dominique Bluzet. Un joli cadeau en perspective pour la Canebière.

Autour du Gymnase, un écosystème basé sur l’économie de la culture
Bluzet s’est donné 10 années pour réussir son pari. Il veut acquérir deux ou trois hôtels infâmes et les transformer pour accueillir des artistes et leurs équipes techniques qui viendront jouer au Gymnase. Il propose même de louer à tout petit prix ses chambres aux autres théâtres, eux aussi pris à la gorge, dès qu’il s’agit d’héberger plusieurs dizaines de personnes pendant plusieurs semaines dans des hôtels. Il songe aussi à reprendre des fonds de commerce désaffectés pour y loger des entreprises culturelles : des compagnies pourraient y installer toute leur administration, on peut imaginer une mutualisation des frais pour alléger les charges de chacun. Dans cette première phase du projet dont les travaux débuteront au premier trimestre 2020, la ville et le département des Bouches-du-Rhône ont apporté un soutien capital : – La ville a racheté le foncier et le département nous aide à financer une part des travaux, le théâtre du Gymnase s’est aussi endetté”. Parce qu’un bien culturel est sacré et intouchable, Dominique Bluzet adopte un discours très politique : – Les artistes tirent la ville vers le haut et lorsqu’on met la culture au centre de la société, on y gagne toujours en humanité”.

https://www.le-grand-pastis.com/theatre … marseille/

Dominique Bluzet joue son va-tout... mais avec l'argent public quand même (ville, département, et le théâtre du Gymnase qui est une association essentiellement subventionnée).
Une brasserie Belle Époque et un bar à champagne, c'est sûr que ça va ruisseler.

Blague à part, le projet décrit revient à privatiser la rue tous les soirs de représentation pour en faire effectivement un hall de théâtre où l'on peut sociabiliser tranquillement en buvant sa coupette.
Dommage qu'ils ne puissent pas vraiment installer des grilles comme dans le passage des Folies Bergères (on parie qu'ils y ont pensé?).

reuze a écrit:

Dominique Bluzet joue son va-tout... mais avec l'argent public quand même (ville, département, et le théâtre du Gymnase qui est une association essentiellement subventionnée).
Une brasserie Belle Époque et un bar à champagne, c'est sûr que ça va ruisseler.

Blague à part, le projet décrit revient à privatiser la rue tous les soirs de représentation pour en faire effectivement un hall de théâtre où l'on peut sociabiliser tranquillement en buvant sa coupette.
Dommage qu'ils ne puissent pas vraiment installer des grilles comme dans le passage des Folies Bergères (on parie qu'ils y ont pensé?).

Je te trouve bien négatif. Je ne vois pas cela comme une privatisation, et je trouve plutôt courageux de s’emparer des alentours qui manquent cruellement de lieux attractifs. Je fréquente régulièrement ce théâtre, car j’habite à côté, et il n’y a absolument rien pour boire un verre ou manger. Ce qui fait que les gens viennent et s’en vont illico après la représentation.

Personnellement, je me réjouis du projet. Si l’argent public pouvait toujours être utilisé à si bon escient, Marseille irait beaucoup mieux.

Le Métropolitain 13 a écrit:

reuze a écrit:

Dominique Bluzet joue son va-tout... mais avec l'argent public quand même (ville, département, et le théâtre du Gymnase qui est une association essentiellement subventionnée).
Une brasserie Belle Époque et un bar à champagne, c'est sûr que ça va ruisseler.

Blague à part, le projet décrit revient à privatiser la rue tous les soirs de représentation pour en faire effectivement un hall de théâtre où l'on peut sociabiliser tranquillement en buvant sa coupette.
Dommage qu'ils ne puissent pas vraiment installer des grilles comme dans le passage des Folies Bergères (on parie qu'ils y ont pensé?).

Je te trouve bien négatif. Je ne vois pas cela comme une privatisation, et je trouve plutôt courageux de s’emparer des alentours qui manquent cruellement de lieux attractifs. Je fréquente régulièrement ce théâtre, car j’habite à côté, et il n’y a absolument rien pour boire un verre ou manger. Ce qui fait que les gens viennent et s’en vont illico après la représentation.

Personnellement, je me réjouis du projet. Si l’argent public pouvait toujours être utilisé à si bon escient, Marseille irait beaucoup mieux.

+10

Le Gymnase investit déjà, depuis un certain temps, l'espace public avant et après la plupart des représentations. Il ne s'agit en aucun cas d'une privatisation mais d'une consommation intelligente de l'espace public. Bluzet a réussi à mettre en relation les différentes institutions du quartier très refermées sur elles mêmes (AMU, Thiers, Les Théâtres) pour essayer de le faire évoluer. Je lui tire mon chapeau !

Une carte qui commence à 20€ pour des oeufs mimosas et des harengs, c'est peut-être "très abordable" pour un restaurateur de 5 étoiles (le Pigonnet à Aix) mais l'objectif n'est clairement pas de faire revenir n'importe qui non plus.
Avec le bar à champagne, ça envoie un signal plutôt clair.

On peut aussi trouver tout à fait normal que les espaces de restauration attenant au théâtre seront gérés par la même entreprise que le "café musical" du toit-terrasse du projet Artplexe, projet dont le montage et les évolutions sont pour le moins problématiques: choix initial d'un opérateur sans référence, subvention grasse de la ville, réorientation d'une programmation art et essai vers une programmation tout venant et maintien de la grasse subvention de la ville, inflation prévisible du coût du chantier sur un parking souterrain qui avait été clairement sous-évalué...).
Mais je suis sûrement inutilement soupçonneux.

Oui Bluzet ne se cache pas en disant miser sur la stratégie du ruissèlement et du "beau". En attirant dans son théâtre davantage de classes supérieures et surtout en les faisant rester dans le quartier, il estime que ça permettra d'une part d'assurer la pérennité des établissements historiques encore "debout" (dont le sien), d'autre part de relancer une dynamique pour retrouver une certaine mixité sur la Canebière.
Certes de l'argent public est injecté mais si son pari fonctionne, la partie restauration devrait pouvoir s'autofinancer et générer un impact économique sur l'artère. Ca lui permettrait aussi de dégager des marges de manœuvre pour le volet plus social et culturel de son projet (notamment sa volonté de récupérer des hôtels miteux pour les rénover en résidences d'artistes qui se produisent dans les divers théâtres marseillais, évitant que leurs subventions partent en grande partie dans ce poste très onéreux).

On a vu la municipalité faire le choix dans les années 2000 de parachuter sur l'artère des classes plus populaires avec l'annexe de la fac, la grande bibliothèque, une résidence étudiante, le commissariat, la caserne de pompiers…
Ces populations consomment peu, du moins ne viennent pas sur place pour consommer ou se promener. Pour l'y inciter, la Canebière et l'hyper-centre en général doivent sortir de cette atmosphère de semi ghetto où l'offre très bas de gamme a remplacé presque tout le reste, où passé 19h on croise les même personnes, souvent désœuvrées.
Je pense que même un étudiant qui ne pourra jamais aller manger un morceau à la brasserie du théâtre (peut-être y dégoter un petit job en revanche), trouvera toujours plus agréable de passer dans le coin voire de loger dans la résidence voisine, que si un énième snack ouvrait. Et peut-être que cette activité et celle du multiplexe, inciteront des pubs et restaus plus abordables à s'installer dans le périmètre, captant cette fois étudiants, agents de police ect.

Concernant Artplexe je trouve plutôt positif que le rooftop soit d'ores et déjà pensé par un chef et intégré dans un projet culturel plus large que le multiplexe. Je craignais que le promoteur ait du mal à développer une offre de restauration correcte et confie les lieux à une chaine bas de gamme (comme chez Pathé) ou se contente d'utiliser la terrasse en bar éphémère pour des avant-premières.
Je ne sais pas si la clientèle répondra présente tant le haut de la Canebière est déserté par les CSP+ et les touristes mais ce rooftop pourrait être magique avec la vue sur l'église des Réformés bientôt rénovée et espérons-le joliment mise en lumière.

On s'est tellement habitué aux kebabs et aux commerces miteux qu'un bar à champagne sur (ou près de) la plus mythique artère de la ville ça choque aujourd'hui...
Ce projet est une bénédiction pour le coin. Il faudrait remplacer Bernasconi par Bluzet comme je le proposais sur un autre thread, c'est lui notre Monsieur Broadway !

À propos du commissariat, je me demande si ses agents auront toujours le droit de se garer sur les trottoirs de la Canebière après sa piétonisation (car ce sont en majorité des employés du commissariat et des bureaux du Noailles)

reuze a écrit:

Une carte qui commence à 20€ pour des oeufs mimosas et des harengs, c'est peut-être "très abordable" pour un restaurateur de 5 étoiles (le Pigonnet à Aix) mais l'objectif n'est clairement pas de faire revenir n'importe qui non plus.

Quand il parle d'une carte autour de 20 €, j'ai compris qu'il s'agissait peut-être de l'entrée-plat-dessert, puisqu'il compare au Bouillon Pigale, qui tourne autour de ces prix, 3-4 € l'entrée, 11-12 € le plat, 3-4 € les desserts, et du vin au pichet très abordable, cf. le menu  : http://www.bouillonpigalle.com/wp-conte … lle-fr.pdf

Là du coup ce serait très abordable, et si ça pouvait avoir la même popularité, la même diversité de profils (étudiants, classe moyenne, classe aisée, etc.) et un cadre aussi beau que le Bouillon Pigale, je signe !

Abomey a écrit:

À propos du commissariat, je me demande si ses agents auront toujours le droit de se garer sur les trottoirs de la Canebière après sa piétonisation (car ce sont en majorité des employés du commissariat et des bureaux du Noailles)

J’espère que non !

C'est peut être un peu hors sujet mais je trouve ça un peu dommage de définir le renouveau du centre ville par l'arrivée des CSP+. Moi aussi j'aimerais bien un centre ville propre avec plus de commerces et lieux de restauration variés, lieux culturels etc. mais il faut se demander comment faire et pour quoi faire.

Si c'est pour avoir un centre ville de rêve en chassant les pauvres à la périphérie je dis non merci. Pourquoi pas plutôt faire une politique économique qui permet aux habitants pauvres du centre ville de trouver un emploi et leur donner du pouvoir d'achat pour consommer, pourquoi pas ouvrir les théâtres plutôt aux classes populaires que de faire venir les classes moyennes avec des bars de champagne ? Je ne suis pas du tout dans la logique anti gentrification de l'assemblée de la plaine, mais j'entends souvent qu'il faut faire revenir les CSP+, et je n'ai rien contre per se, mais ça ne résoudra aucun problème à l'échelle de la ville.

Je suis conscient qu'un cinéma, un bar de champagne, une brasserie et un hôtel 4* sur la Canebière ne vont pas faire de Marseille un deuxième Bordeaux, c'est plutôt une question théorique que je me pose.

hintertupf a écrit:

C'est peut être un peu hors sujet mais je trouve ça un peu dommage de définir le renouveau du centre ville par l'arrivée des CSP+. Moi aussi j'aimerais bien un centre ville propre avec plus de commerces et lieux de restauration variés, lieux culturels etc. mais il faut se demander comment faire et pour quoi faire.

Si c'est pour avoir un centre ville de rêve en chassant les pauvres à la périphérie je dis non merci. Pourquoi pas plutôt faire une politique économique qui permet aux habitants pauvres du centre ville de trouver un emploi et leur donner du pouvoir d'achat pour consommer, pourquoi pas ouvrir les théâtres plutôt aux classes populaires que de faire venir les classes moyennes avec des bars de champagne ? Je ne suis pas du tout dans la logique anti gentrification de l'assemblée de la plaine, mais j'entends souvent qu'il faut faire revenir les CSP+, et je n'ai rien contre per se, mais ça ne résoudra aucun problème à l'échelle de la ville.

Je suis conscient qu'un cinéma, un bar de champagne, une brasserie et un hôtel 4* sur la Canebière ne vont pas faire de Marseille un deuxième Bordeaux, c'est plutôt une question théorique que je me pose.

Désolé, mais c'est un peu galvaudé comme discours, non ? Le fameux spectre de la gentrification en somme. Rassurez-vous, on en est très loin à Marseille.

Pour info, les tarifs du théâtre du Gymnase démarrent à 10€ (pour les dernières minutes), 14€ pour les tarifs réduits. Et la brasserie "Le plus beau" annonce un menu à 20€, en-dessous de ce tarif il y a le McDo un peu plus bas... En l'occurrence, je ne pense pas qu'on puisse reprocher à ce projet de chasser les pauvres. Vous vous focalisez sur ce bar à champagne, pourtant anecdotique au sein de ce grand projet puisque ouvert seulement les soirs de représentation.

Peut être que je me suis mal exprimé, le bar à champagne m'indiffère, tant mieux s'il y a des endroits pour tous les goûts et budgets sur la Canebière. Ce que je critique c'est de penser le renouveau du centre ville que par l'arrivée de gens plus aisés que la population actuelle sans trop se soucier des gens qui habitent déjà dans le centre ville. Je suis même d'accord que ça serait bien d'attirer la classe moyenne pour avoir plus de mixité, mais dans beaucoup de discours que j'entends j'ai un peu l'impression qu'on considère que le centre ville est trop beau pour les gens qui y habitent actuellement et qu'il faudrait qu'ils partent. Dans le discours  de Buzet par exemple il parle du problème de la paupérisation du centre ville et sa solution c'est d'ouvrir un restau et un bar à champagne, c'est chouette pour la Canebière, mais ça ne va pas aider la population paupérisé, c'est ça ce qui me dérange.

Grizzly13 a écrit:

https://nsa40.casimages.com/img/2019/12 … 650152.jpg

(photo CG13)

Perso je trouve cette installation superflue en terme de stratégie, il me semble que ces événements éphémères sont intéressants pour créer de l'extraordinaire et sortir de la banalité du quotidien.
Dans notre cas, cela masque la rénovation de la canebière et rend sa transformation illisible. De plus cela nécessite beaucoup de gardiennage (3 voitures la nuit !).

hintertupf a écrit:

Peut être que je me suis mal exprimé, le bar à champagne m'indiffère, tant mieux s'il y a des endroits pour tous les goûts et budgets sur la Canebière. Ce que je critique c'est de penser le renouveau du centre ville que par l'arrivée de gens plus aisés que la population actuelle sans trop se soucier des gens qui habitent déjà dans le centre ville. Je suis même d'accord que ça serait bien d'attirer la classe moyenne pour avoir plus de mixité, mais dans beaucoup de discours que j'entends j'ai un peu l'impression qu'on considère que le centre ville est trop beau pour les gens qui y habitent actuellement et qu'il faudrait qu'ils partent. Dans le discours  de Buzet par exemple il parle du problème de la paupérisation du centre ville et sa solution c'est d'ouvrir un restau et un bar à champagne, c'est chouette pour la Canebière, mais ça ne va pas aider la population paupérisé, c'est ça ce qui me dérange.

Qui a dit cela ? On aimerait simplement qu'il y ait plus de mixité et qu'il y en ait pour toutes les bourses. Ces dernières années l'hypercentre s'est transformé en ghetto pour pauvres. On déplore l'absence de mixité dans certains quartiers périphériques, mais on crie à la gentrification et à la chasse aux pauvres lorsque ça concerne le CV. Ce n'est pas en laissant les plus démunis entre eux qu'on améliorera leur condition.
Et puis, Bluzet n'est pas le maire de Marseille, ce n'est pas à lui de redresser l'économie de la ville et de sortir le CV de la précarité. Il essaie de contribuer à son échelle et c'est déjà très bien.